Livrement

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Titre : Les contes macabres
Auteurs : Edgar Allan Poe & Benjamin Lacombe
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
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Sept nouvelles d’Edgar Allan Poe sont réunies dans ce beau livre. Elles sont traduites par Charles Baudelaire et illustrées par Benjamin Lacombe. Un travail soigné pour ces écrits terrifiants.

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Comment ne pas être séduit par le livre en lui-même ? Son aspect me rappelle les vieux livres d’illustrations du XIXe siècle. La couverture est soignée : un médaillon représentant une femme et des têtes de mort et du portrait de Poe plus discrètes. Moi qui ai un amour fou pour le vernis sélectif, me voilà servie. La page de garde est appréciable, le toucher du papier sous les doigts, aussi. 218 pages regroupent des nouvelles Fantastiques. L’utilisation de pages noires est astucieuse pour renforcer l’ambiance ; la tranche est également noire et le livre se dote d’un signet rouge. Le ton est donné !
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Ce recueil a été publié à l’occasion du bicentenaire de la naissance de l’auteur. On y retrouve tout l’imaginaire torturé de Poe, grâce à sept nouvelles : Bérénice, Le Chat noir, L’Île de la fée, Le Cœur révélateur, La Chute de la maison Usher, Le Portrait Ovale, Morella et Ligeia. Elles sont suivies d’une présentation de la vie et des œuvres de l’auteur, écrite par Charles Baudelaire ainsi que des biographies & bibliographies des trois hommes.
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Les nouvelles présentent un ensemble harmonieux. Les textes denses sont poétiques et… frissonnants. Les histoires sont toutes plus glauques les unes que les autres et s’interpellent sur différentes émotions : tristesse, morosité, désespoir, mélancolie, accablement. Beaucoup de Poe, en tant que personne, transparait dans ces écrits. Le texte signé par Baudelaire met en évidence la personnalité de l’auteur.

Cependant, des césures mal faites, des coquilles, des veuves et orphelines viennent un peu gâcher le rendu esthétique du livre.
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Je trouve que l’univers de Benjamin Lacombe peut parfaitement coller à cette ambiance lugubre et gothique. L’illustrateur utilise plusieurs techniques pour ses dessins pleine page, double page et ornement des textes : gouache, huiles, crayon, et inspiration de daguerréotype. Les jeux d’ombre et de lumière mettent en scène des personnages tourmentés, souvent figés. Le tout augmente la tension et le malaise. Les univers oniriques sont desservis par des personnes aux yeux disproportionnés et au visage nu d’expression. Lacombe va même jusqu’à se réapproprier les typographies.
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Cette œuvre unique est aussi terrifiante que belle. C’est un beau voyage à travers les ombres, morts et vivants. Cependant, je le conseillerai aux lecteurs intéressés par les écrits de Poe, embellis par les illustrations de Lacombe plutôt que pour continuer ou entamer la bibliographie complète de l’illustrateur.

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« Les contes macabres » d’Edgar Allan Poe orchestrent sept de ses nouvelles magnifiées par les illustrations de Benjamin Lacombe. Issu d’un univers lugubre, ce livre est aussi beau sur le fond que sur la forme. L’incursion dans ce monde gothique vaut le coup d’œil.

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Souvenir de lecture : « Je recherche toujours les livres à grandes marges. » – Edgar Allan Poe, Marginalia

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Dans le chaudron :
¤ Le chat noir et autres nouvelles d’Edgar Allan Poe
¤ Les contes de la fée verte de Poppy Z. Brite
¤ La petite sorcière et Grimoire de Sorcières de Sébastien Perez & Benjamin Lacombe
¤ Beautiful Nightmares de Nicoletta Ceccoli
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Ce livre illustré était ma lecture du mois dans le cadre du défi Valériacr0 et il est listé aussi pour mon challenge Halloween.

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Le livroblog (Hilde), Marque-ta-page (Valeriane), Plume ont aussi passé de longues minutes à regarder tous les détails.

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