Livrement

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Titre : La dernière guerre (49 jours, 2nde vie)
Auteur : Fabrice Colin
Plaisir de lecture :
Livre sympa peu s’en faut
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Floryan a 17 ans quand il meurt dans un attentat dans le métro parisien en 2010. Dans l’au-delà, un Élohim l’accueille et lui propose de rejoindre le Royaume ou le Nihil. Il dispose de 49 jours pour prendre sa décision. Durant ce laps de temps, il restera dans l’Intermonde. Rain quant à elle doit survivre dans un monde aride ou s’étend une pandémie. Difficile de survivre alors que plus aucun espoir ne subsiste.

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─ Tu vois les vapeurs ?
Difficile de ne pas les voir : le gouffre en est empli. Toujours changeantes, mouvantes, elles se déploient tels des nuages capricieux. À quelques dizaines de mètres de profondeur, il n’y a plus qu’elles.

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)°º•. Avec le premier tome, nous sommes projetés dans un univers étonnant ; l’auteur fourmille d’idées. On se demande ce qu’est ce gouffre dans le brouillard, on apprend vite grâce à Floryan, l’existence des Altars. De plus, la communauté des Égarés découvrent qu’ils peuvent voyager dans le temps (mais toujours dans leur passé, règle absolue). Le dépaysement est certains car on se trouve loin de notre réalité, mais certains ponts sont aussi jetés vers notre monde. Et puis, avec Rain nous retrouvons Paris à l’agonie, en 2030.
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Cette duologie est à la croisée de la fantasy, du fantastique et de la science-fiction. De nombreux éléments hétéroclites ouvrent grandement le champ des possibles. La question de la mort est abordée mais aussi la tristesse, la déception, la douleur, la traitrise et le mensonge.

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Après trois jours, donc, je parviens enfin à plonger, à nous faire entrer dans la Trame, ce mariage électrique de temps et d’espace. C’est encourageant ; mais ce n’est que l’étape inaugurale.
Plonger est une chose. Plonger à une époque et à un endroit voulus en est une autre, autrement délicate.

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)°º•. Dans « 49 jours », certains rouages de la littérature jeunesse sont visibles mais rien d’affolant : il faut dire que l’univers créé est novateur et qu’on s’approche d’une intrigue cohérente. Les chapitres sont courts, le récit se lit bien.
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Et puis, on continue avec « 2nde vie » et le cadre de la narration est totalement modifié. J’ai trouvé que certains passages étaient coupés courts pour s’enchainer sur d’autres dont le rapport entre eux n’est pas aussi soigné que je l’aurais voulu ; l’action est au centre du récit, mais on ne profite pas : tout va très vite.
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J’ai trouvé également que dans ce second tome, les personnages étaient plus plats et les ficelles très grosses. J’ai perdu tout intérêt entre les deux tomes. Ma lecture était fastidieuse à cause d’une trame téléphonée.  Ceci dit, d’autres lecteurs ont eu le sentiment inverse : ils ont encore plus appréciés le tome 1 que le tome 2.
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Malgré ce diptyque qui a soufflé le chaud et le froid pour moi, j’aimerai souligner les illustrations de Marc Simonetti pour les couvertures.

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« La dernière guerre » de Fabrice Colin se compose de deux tomes : 49 jours et 2nde vie. A la première personne du singulier, nous suivons d’abord Floryan puis Rain dans des univers bruts et infertiles. Ce qui est sûr : c’est que vous serez surpris des choix de l’auteur. Le reste de l’intrigue et sa gestion restent soumis aux goûts propres de chaque lecteur.

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Souvenir de lecture : Les Altars

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Dans le chaudron :
¤ Ætherna de Guilhem Méric
¤ Le monde de la fin d’Ofir Touché Gafla
¤ Terrienne de Jean-Claude Mourlevat

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Voici un livre qui compte pour mon challenge jeunesse – young adult mais aussi pour le challenge RVLF.

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Book en stock (tome 1, tome 2), Plume (tome 1, tome 2), Un papillon dans la Lune (tome 1, tome 2) auraient elles aussi bien voulu monter à dos d’Altar.

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