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Articles taggués ‘★☆☆☆☆’

BURGESS Tony – La contre-nature des choses

01/03/2018 18 commentaires

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Couverture du livre "La contre-nature des choses" de Tony BurgessTitre : La contre-nature des choses
Auteur : Tony Burgess
Plaisir de lecture Livre à oublier
Lire les premières pages

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Le narrateur erre dans un monde aux allures de fin du monde. Les morts reviennent sous forme de zombies et ils grignotent de plus en plus le territoire des vivants. Pourtant son souci principal réside en la personne de Dixon, un vendeur de cadavres, aux addictions barbares et pornographiques.

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Mon intérêt principal était la présence des zombies. C’est basique : un livre avec des zombies dedans, je veux découvrir. Je n’ai lu qu’en diagonale la quatrième de couverture et mon cerveau a clairement mal interprété la phrase « Dixon pratique des tortures d’une barbarie et d’une sophistication pornographique qui en font l’homme le plus redouté parmi ce qu’il reste de survivants ». J’ai dû certainement traduire que souvent l’horreur s’invite quand il y a des zombies, et qu’après lecture, le roman se révélait abordable pour la lectrice que je suis. Ce qui ne fut pas le cas cette fois-ci.
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Dans cet univers, les zombies sont présents mais ils n’attaquent personne. Leur surnombre est un réel problème, notamment sur la question de la place disponible pour les survivants. La solution est de les envoyer littéralement en orbite. C’est ce qu’on appelle la gestion des déchets. Pourtant, c’est cette solution qui mettra fin à l’humanité puisque le soleil ne pointe plus sur la terre et l’air vicié provoque des maladies.

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L’objectif du narrateur est de tuer Dixon. Alors, j’ai compris qu’il pouvait vaguement y avoir un facteur de vengeance. Mais ensuite : l’attrait du pouvoir ? De l’argent ? Je n’ai pas compris l’intérêt de cette quête.
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J’ai conscience de l’exercice stylistique auquel se prête Tony Burgess. L’aspect narratif par l’introspection, des phrases percutantes et le tout mené par des chapitres courts.

Mais l’histoire devient de plus en plus gore. Les zombies ne sont finalement que le premier niveau (comme si la « glauquerie » avec neuf zones circulaires comme les cercles des Enfers).
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C’est une véritable perdition qui se déroule sous nos yeux. Il y a de violence dans les actes décrits. C’est une débauche de gore dans le sens viscéral et visuel. J’ai été sidérée par la tournure du récit en « torture porn ». C’était de toute évidence beaucoup trop brutal pour moi (et ce n’est qu’un point de vue totalement subjectif).

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Bien que j’aie vite compris le titre, je ne sais pas dans quelle direction le roman a voulu se diriger alors que l’intrigue ne mène nulle part. La fin est pitoyable dans le sens où l’auteur donne l’impression de lui-même ne plus savoir où aller, comme s’il avait mis un point de ponctuation et s’il était exclamé « Bon, je vais arrêter là, je suis fatigué, cela ne m’amuse plus ». Pour écrire le mot fin, faut-il encore en prévoir une.
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J’ai l’impression que ce livre est une légère fumisterie à vouloir surfer sur la vague du post-apo. Je pense qu’on pourrait voir dans cette histoire une sortie de pied de nez. Mais en fait, non. Il aurait fallu au moins une fin pour ça.

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Photo du livre "La contre-nature des choses" de Tony BurgessOui, j’ai physiquement mis le livre au coin

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Logo défi Valériacr0Ce livre est la sélection de février de Valériane dans le cadre de notre défi. Il venait d’arriver dans ma pile à lire et heureusement, elle me l’a choisi. J’aurais été sans doute frustrée de l’avoir laissé traîner pendant plusieurs mois avant de l’attaquer et de réaliser que ce roman n’était pas pour moi.

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Anudar a aussi lu ce roman et employé le même qualificatif « fumesterie ».

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LEWIS Clive Staples – Narnia ~ La dernière bataille, tome 7

04/02/2009 5 commentaires

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Titre : La dernière bataille (Les Chroniques de Narnia, tome 7)
Auteur : Clive Staples Lewis
Note :  Livre à regrets

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Tirian règne maintenant sur Narnia, monde qui va de plus en plus mal. Cela fait des décennies que le lion Aslan, protecteur n’a pas été vu. Cependant, une terrible rumeur nait au cœur du pays : il serait de retour. Ce n’est qu’un ersatz du lion, car le singe ne trimballe qu’une peau de lion sur lui pour tromper les Narniens. Les cruels sudiens Calormènes quant à eux décident d’envahir Narnia… Comment Jill & Eustache pourront aider cette fois-ci ?

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Narnia est en guerre, le temps de la cueillette des pâquerettes est terminé. Le tome est un vrai capharnaüm : nous côtoyons des anciens et des nouveaux personnages, les événements sont riches et peuplés de rebondissements. Bilan : le lecteur est perdu dans cette immense incohérence et ne sait plus où donner de la tête. Je pense que Lewis avait beaucoup d’idées pour la fin de ses Chroniques et au lieu de s’attacher à la meilleure et de développer certains thèmes et autres intrigues, il jette tout pêle-mêle sur le papier. En résulte une incompréhension partielle et un fouillis qui bâcle la fin… Ce dernier tome restera curieux et maladroit de par la boucle bouclée. L’impression qui réside après la lecture des Chroniques de Narnia est la superficialité : les tomes sont courts, dépourvus de profondeur et de sentiments réellement développés. Certains thèmes demeurent omniprésents et la religion prend quelques fois le dessus sur l’histoire. Mais il n’en demeure pas moins que si j’ai été un peu déçue en tant qu’adulte, des enfants pourraient bien y trouver leurs comptes.

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Dans le chaudron :
¤ Le neveu du magicien, tome 1
¤ L’armoire magique, tome 2
¤ Le cheval et son écuyer, tome 3
¤ Le Prince Caspian, tome 4
¤ L’Odyssée du Passeur d’aurore, tome 5
¤ Le fauteuil d’argent, tome 6

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BROOKS Terry – L’enchantement de Shannara

04/02/2009 4 commentaires

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Titre : L’enchantement de Shannara (Shannara, tome 3)
Auteur : Terry Brooks
Plaisir de lecture Livre à oublier

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Un sombre livre, l’ildatch, a parcouru le temps et le monde : entre les grandes guerres qui ont mis fin à l’humanité, les guerres de race qui ont engendré beaucoup de sang pour les 4 terres, et a même soutenu le roi-sorcier Brona dans sa quête. Après avoir été oublié, il a été décelé par les hommes qui deviennent des êtres maléfiques et qui assouvissent leurs sombres destins et mettent les gnomes à leur servitude. Inévitablement, ils attaquent leurs voisins les nains et ne comptent pas s’arrêter en si bon chemin. Seule Brin, fille de Will et Eretria Ohmsford qui développe la magie et surtout « l’enchantement de Shannara » semble prête à relever le défi. Malheureusement, pris de court, Allanon se voit poursuivre par ces marcheurs noirs et Jair, frère de Brin se doit de fuir Valombre immédiatement pour sauver sa peau.

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Ici, il y a… le méchant, bien évidemment ; la quête, encore et toujours. BROOKS n’a pas su sortir de son carcan dérisoire et des stéréotypes de Fantasy (rôle qu’il ne remplit même pas à la perfection). Comme précédemment, il signe un roman fade, inintéressant et long. Les personnages Brin & Jair auraient pu être creusés : l’idée de base concernant leurs caractéristique est originale. Malheureusement, ils restent sans relief et le lecteur ne s’attache ni à eux ni à l’histoire contée. En gros, on prend les mêmes au cours des trois tomes et on recommence.

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Dans le chaudron :
¤ L’épée de Shannara, tome 1
¤ Les pierres elfiques, tome 2

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BRADLEY Marion Zimmer – Sara

02/02/2009 un commentaire

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Titre : Sara
Auteur : Marion Zimmer Bradley
Note Livre à oublier

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Après les morts subites et successives de son frère et de ses parents, Sara Latimer apprend durant les derniers instants de vie de son père que toutes les Sara de la famille ont connu une fin terrible et tragique. Au même moment, elle apprend qu’elle est l’héritière d’une villa familiale située à Arkham en Nouvelle-Angleterre. Bien décidée à changer d’air, Sara part y vivre et se trouve directement confrontée… au sortilège qui entour l’identité des « Sara Latimer ». Sous une influence mystérieuse, elle se retrouve au centre de sortilèges, d’amours bestiales et autres sortilèges.

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Autant parler vite et bien : alors que l’histoire possède une base intéressante qui aurait mérité un développement un peu plus important, j’ai été réellement déçue par l’omniprésence de l’érotisme. Quelques épisodes d’ébats auraient été bienvenus pour comprendre au mieux l’intrigue de l’histoire, le personnage de Sara Latimer et tout cette influence mystique qui emplie les lieux. Malheureusement, je ne vois pas l’intérêt de ne se concentrer que sur des amours bestiales, non voulues, forcées allant même jusqu’au viol collectif. Le statut de la femme au travers ce thème n’est qu’inexistant et cela n’a pas été un plaisir (loin de là) de lire ce roman. Il est bien dommage que cette focalisation existe car certains aspects de l’intrigue suscitaient mon intérêt et ont été plus ou moins avortés.

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