Rond de Sorcière #27

07/10/2012 30 commentaires

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Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète. C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi.

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En septembre 2012, je cours, je cours. J’ai le nez plongé dans divers petits projets à défaut de l’avoir sur les livres. C’est un mois tout petit, pire que ceux d’été (1954 pages en juillet et 2130 pages en août) avec 1490 pages lues. Mutinelle m’a d’ailleurs offert un petit carnet tout joli où j’y note mes lectures. Du côté des acquisitions, j’ai pu acheter d’occasion à tous petits prix les trois premiers tomes de Courtney Crumrin que je tenais absolument à avoir dans ma bibliothèque. Ô joie, Ô bonheur !

Les lectures communes sont toujours à l’ordre du jour, j’ai lu du classique, du zombie, du Kay et bien sûr le très très attendu petit dernier d’Estelle.

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Romans SFFF
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La voie magique (L’assassin royal, tome 5) – Robin HOBB
Plaisir de lecture :  Livre avec entrée au Panthéon
La chronique complète est à lire ICI.
Tomes 1, 2, 3, 4 et 6.
Nous continuons à suivre les aventures de Fitz ; ce tome-ci se focalise sur le périple des compagnons. D’accord, le personnage principal mérite moins de claques que dans le tome précédent mais il n’en demeure pas moins qu’il supporte l’insupportable avec juste une moue du bout des lèvres. La relation avec Œil-de-Nuit revient et nous en apprenons davantage sur les personnages pas si secondaires que ça. Le dernier tiers du livre est très prenant et le découpage français nous laisse sur un gros cliffhanger. Une information me chiffonne beaucoup mais je ne vous en parlerai pas (et toc).
Cette lecture commune au long cours se fait en compagnie d’Olya & Eirilys.

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Ysabel – Guy Gavriel KAY
Plaisir de lecture : etoile 3 Livre sympa
Chronique complète
On sent que Kay s’est fait plaisir en posant son histoire dans la Provence française qu’il aime tant. C’est un roman plutôt fantastique qu’il signe ici. Mythes et légendes y ont leur place ainsi que des personnages ancrés (pourtant) dans notre époque. Le suspense est toujours bien tenu, les descriptions sont bien écrites mais on ne trouvera pas la même force que celles issues de la Trilogie de Fionavar (en même temps, comment surpasser cette saga ?) et des Lions d’Al Rassan. Notons que nous y retrouvons Kim – sans doute aucun – mais elle demeure un personnage secondaire, n’en soyez pas déçus.
Un été ne peut se passer sans lire du Guy Gavriel Kay, c’est grâce à Eirilys que j’ai pu lire ce roman qu’elle m’a offert. Une lecture qui fait une très belle entrée au challenge Guy Gavriel Kay (of course)

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Le Silmarillion – J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
Chronique complète
Bilbo le hobbit, La communauté de l’anneau, Les deux tours, Le retour du roi, Faërie et autres textes.
Classique parmi les classiques, ce n’est pourtant pas le livre de Tolkien préféré de ses fans. J’ai trouvé pourtant ces histoires relativement prenantes dans le sens où nous avons l’impression de lire de vieux contes, presque comme si nous lisions les nôtres, ceux de notre histoire finalement. Il suffit de se détacher du roman, de ne pas vouloir apprendre par cœur la descendance complète de chaque personnage pour profiter. Les éléments importants se détachent eux-mêmes du texte. Il suffit de profiter, comme si l’on appliquait un filtre « flou » durant notre lecture. J’ai particulièrement aimé apprendre les « origines » de Bilbo et du Seigneur des Anneaux et trouver quelques indices qui en découlent.
Une dernière lecture pour the middle-earth Challenge.

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Brume – Estelle VALLS DE GOMIS
Plaisir de lecture :  Livre à découvrir
La chronique complète est à lire ICI.
Seule Estelle Valls de Gomis est capable de me faire aimer le format « nouvelle ». A juste titre puisqu’elle nous sert des textes relativement différents des uns des autres avec la thématique commune du fantastique. Je suis amoureuse de sa plume, notamment pour les descriptions et les ambiances. J’aime aussi la sensibilité qui se dégage des nouvelles, et la rencontre qui nait avec ces personnages intrigants. Un recueil à ne pas louper si vous appréciez à l’origine les autres livres d’Estelle.

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Comment survivre à une attaque de zombies de l’espace – Annie PASTOR
Plaisir de lecture : etoile1 Livre à oublier
La chronique complète est à lire ICI.
De premier abord, le concept du livre est une bonne idée. Sous toutes les coutures, l’auteur aborde la survie en cas d’attaque de zombies. Les thématiques sont bien déclinées : on y retrouve les risques, les solutions, quelques conseils et des alertes. Mais si j’ai souri quelques fois, le tout est très téléphoné. Et non, vous ne rêvez pas, il s’agit d’une copie partielle du guide de survie de Brooks. Ahem. J’ai noté quelques incompréhensions (en termes de zombie fan) comme le conseil d’utiliser des armes à balles – alors qu’on sait tous que c’est une denrée rare. Sur la forme, j’ai juste détesté ce texte non justifié écrit en police taille 16 (sans mentir) mais allez, nous dirons que c’est un livre qui se lit très vite et très bien, même en cas de migraine (j’ai testé)
Un livre qui peut entrer dans le challenge Fins du monde et le challenge Halloween.

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Comics SFFF

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 Ceux qui restent, Vers quel avenir ? (Walking dead, volumes 9 et 10) – Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture : etoile 3 Livre sympa peu s’en faut
La chronique complète est à lire ICI.
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 12, 13 et 14.
Les dessins évoluent… quelques personnages ont changé de bouille (oui, j’ai vérifié) mais Adlard nous offre aussi de superbes pleines pages doubles. Les cases sont mieux distribuées, le suspense s’y invitant de manière plus élaborée.  Concernant l’intrigue, j’ai trouvé – comme à chaque fois – des événements tirés par les cheveux. Après l’hécatombe du tome précédent, nous rencontrons de nouveaux arrivants. On n’a toujours pas d’explications ni de réponses concernant les zombies, mais on a des faits… !
Cette saga est lue en compagnie de Valeriane. Des lectures qui entrent dans le challenge Fins du monde et le challenge Halloween.

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Categories: KAY Guy Gavriel, Ronds de Sorcière Tags:

Challenge Halloween

01/10/2012 34 commentaires

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Lecteur de mon cœur, si tu lis ma magnifique prose via mon blog, tu n’as – normalement – pas pu rater ce vieil orange qui squatte en fond. C’est un signe évident. Je n’aime pas l’orange. Donc, s’il y en a, c’est parce que… c’est Halloween !
Dans quelques jours, soit. « Presque », quoi. On va pas chipoter pour si peu.

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Je me suis couchée toute guillerette hier soir en me disant, que ça y est. On y était. Dedans. Certes, au début. Mais dedans, quand même. Oui, il s’agit du challenge Halloween lancé par Hilde & Lou ; c’est comme une sorte de rituel maintenant, tu sais. Cette année, du 1er octobre au 11 novembre, tu es invitée à filer du mauvais coton avec les forces du mal et autres créatures maléfiques (sinon tu peux choisir le 31 octobre, moment intense pour nous parler d’une lecture halloweenesque). Chouette ! N’oublies que l’agence de voyage démoniaque a ouvert ses portes et que tu peux aller voir ce qu’il s’y trame, si le cœur t’en dit.

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De mon côté, tu sais bien que ce n’est pas la lecture qui pose souci, mais bien la volonté de chroniquer. Je devrais pouvoir trouver une potion afin de me donner du courage, à base de poils de chat noir et de puces de fantômes.

J’ai quelques relectures programmées, et parmi toute la quantité de bouquins qui pourraient rentrer dans le thème, j’aimerai bien te parler de :
¤ Le petit livre des sorcières d’Edouard BRASEY,
¤ La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires de Tim BURTON,
¤ Sans forme (Le protectorat de l’ombrelle, tome 2) de Gail CARRIGER ,
¤ Faërie de Raymond FEIST,
¤ Walking-Dead : Ceux qui restent, volume 9, Vers quel avenir ?, volume 10 de Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD (en lecture commune avec Val ma sorcière préférée),
¤ Courtney Crumrin et les Choses de la Nuit, tome 1 de Ted NAIFEH,
¤ Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers, tome 2 de Ted NAIFEH,
¤ Comment survivre à une attaque de zombies de l’espace d’Annie PASTOR,
¤ Billy Wild de Céka & Griffon.

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Si tu es amateur des réseaux sociaux, saches qu’on conjure le mauvais sort autour de la marmite par ici.

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Que la farce soit avec toi !

(enfin, perso je préfère les friandises, j’suis un bec sucré)

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Pic : Halloween par Sandara.

Categories: Challenges & Défis Tags:

Calendrier fantasy d’octobre 2012

30/09/2012 8 commentaires

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Voici les sorties littéraires  » fantasy  » d’octobre 2012. Le classement s’organise par ordre alphabétique.

Mise à jour : 30/09/12
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Les informations s’inscrivent comme suit :

Editions :
¤ NOM DE L’AUTEUR Prénom de l’auteur : Nom de l’œuvre – Nom du livre, tome n°# (date de parution)

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ActuSF :
¤ KRESS Nancy : L’une rêve, l’autre pas (18 octobre)
¤ SILVEBERG Rober : Le dernier chant d’Orphée (18 octobre)
¤ VITALI Laura : Le guide de survie en territoire ado (4 octobre)

Ad Astra :
¤ WHALE Laurent : Les Pierres du Rêve, tome 1

Albin Michel :
¤ ANDERSON Eli : Oscar Pill – Cérébra : l’ultime voyage, tome 5 (3 octobre)

Asgard :
¤ LIAU Nicolas : L’ange de la Mélancholie

Black Moon / Hachette :
¤ COLLINS Suzanne : Gregor – La prophétie du sang, tome 3 (10 octobre)
¤ FLANAGAN John : L’apprenti d’Araluen – La traque des bannis, tome 9 (24 octobre)
¤ GARCIA Kami & STOHL Margaret : 16 lunes – 19 lunes, tome 4 (23 octobre)
¤ MARKLUND Liza : Annika B. – Studio 6, tome 1 (17 octobre)
¤ MEYER Stephenie : Twilight, le guide officiel illustré (17 octobre)
¤ PUARD Bertrand : Les Effacés – Hors-jeu, tome 3 (24 octobre)
¤ SMITH L.J. : Journal de Stefan – Manipules, tome 6 (3 octobre)
. en poche :
¤ CHANDLER Elizabeth : Le retour de l’ange – Le baiser, tome 1 format poche (3 octobre)
¤ COHEN-SCALI Sarah : Gueule de loup, format poche (3 octobre)
¤ FETH Monika : Le voleur d’éclats, format poche (3 octobre)
¤ JAILLET Nicolas : Intruse – Intruse, tome 1 format poche (17 octobre)
¤ JAILLET Nicolas : Intruse – Clandestine, tome 2 format poche (17 octobre)
¤ MARR Melissa : Ne jamais t’embrasser, format poche (17 octobre)
¤ MEYER Stephenie : L’appel du sang, la seconde vie de Bree Tanner, format poche (17 octobre)
¤ MEYER Stephenie : Twilight, coffret forma poche (17 octobre)
¤ NICODEME Béatrice : Défi à Sherlock Holmes, format poche (10 octobre)
¤ SHAKESPEARE William : Roméo et Juliette en version abrégée, format poche (17 octobre)
¤ STOCKER Bram : Dracula, en version abrégée, format poche (3 octobre)
¤ ZEBIN Gabrielle : Une vie ailleurs, format poche (17 octobre)

Bragelonne :
¤ BARCLAY James : Les Elfes – La révolte des Taigethens, tome 2 (26 octobre)
¤ GRANT Mira : Feed (26 octobre)
¤ NEWMAN Kim : Anno Dracula (26 octobre)
¤ ROTHFUSS Patrick : Chronique du Tueur de roi – La peur du sage, tome 2, 2e partie (26 octobre)
¤ WARD J.R. : La confrérie de la dague noire – L’amant réincarné, tome 8 (26 octobre)

Castelmore : non communiqué

Citric :
¤ GENEFORT Laurent : Les peaux-épaisses

Delcourt :
¤ Duval, Quet, Alizon, Schelle & Rosa : Travis, intégrales volumes 6.1 à 7 (17 octobre)
¤ Hanna, Phillips, Hubert : La grande évasion – Void, volume 1 (24 octobre)
¤ Jenny : Sara et les contes perdus, volume 4 (24 octobre)
¤ Lyfoung & Fleur D. : La rose écarlate – Où es-tu ?, vomume 8 (17 octobre)
¤ Morvan & Buchet : Sillage – Chasse gardée, volume 15 (3 octobre)
¤ SOBRAL Patrick : Les légendaires – Amour mortel, volume 15 (24 octobre)

Editions du Riez :
¤ Syven : La guerrière fantôme (30 octobre)

Glénat :
¤ Chaillet & Rousseau : La dernière Prophétie – La dernière Prophétie, volume 5 (17 octobre)
¤ Collectif Disney : Les plus histoires de sorcières, volume 1 (3 octobre)
¤ Collectif Disney : Donald, Dragon lords (24 octobre)
¤ Collectif Disney : Witch – A toi pour toujours, volume 12 (3 octobre)
¤ Corbeyran & Otero : Uchronie[s] – New Moscow, tome 1 (17 octobre)
¤ Corbeyran & Chabbert : Uchronie[s] – Coffret New Harlem (17 octobre)
¤ Corbeyran & Chabbert : Uchronie[s] – Coffret New York (17 octobre)
¤ Corbeyran & Chabbert : Uchronie[s] – Coffret New Byzance et Epilogue (17 octobre)
¤ ISHINOMORI Shotaro : Cyborg 009, volume 13 (17 octobre)
¤ KISHIRO Yukito : Gunnm last order, volume 6 (17 octobre)
¤ KISHIRO Yukito : Gunnm last order, volume 7 (17 octobre)
¤ KISHIRO Yukito : Gunnm last order, volume 8 (17 octobre)
¤ KISHIRO Yukito : Gunnm last order, volume 9 (17 octobre)
¤ KISHIRO Yukito : Gunnm last order, volume 10 (17 octobre)
¤ LEBLANC Catherine & GARRIGUE Roland : Comment ratatiner les méchants, livre animé (3 octobre)
¤ Makyo : Balade au bout du monde, intégrale 1 (24 octobre)
¤ Makyo : Balade au bout du monde, intégrale 2 (24 octobre)
¤ Makyo : Balade au bout du monde, intégrale 3 (24 octobre)
¤ Makyo : Balade au bout du monde, intégrale 4 (24 octobre)
¤ Makyo : Balade au bout du monde, Epilogue (24 octobre)
¤ Mitric : Ultime voyage en Alchimie – Adrian, volume 1 (10 octobre)
¤ Morvan & Hérault : HK – Balaena Nûn, cycle 1, tome 5 (31 octobre)
¤ Nob : Le lutin bon à rien (17 octobre)
¤ Rutile & Zimra : Mytho – Connais toi toi-même, volume 1 (3 octobre)
¤ TANEMURA Arina : Princesse Sakura, volume 7 (17 octobre)
¤ Tébo, Kéramidas & Nob : Alice au pays des singes, tome 1, édition collector (31 octobre)

Gründ :
¤ COSTE Nadia : Fedeylins – L’ombre des pères, tome 4 (27 octobre)

J’ai Lu / Darklight :
¤ BAGGOTT Julianna : Pure (3 octobre)
¤ LANG John : Le conseil de Suak (10 octobre)
¤ SAGAN Nick : Idlewild (10 octobre)
¤ PRICE Kalayna : Nécromancienne (10 octobre)
¤ STOKER Bram : Dracula (10 octobre)
¤ STOKER Bram : Le journal perdu de Bram Stoker (10 octobre)

L’Atalante :
¤ Lehman, Colin, Gess et Bessoneau : La brigade chimérique, l’intégrale (25 octobre)
¤ NEGRETE Javier : Chroniques de Tramorée – Agarta, le coeur de Tramorée, tome 4 (25 octobre)
¤ PAQUET Olivier : Le Melkine (25 octobre)
¤ PRATCHETT Terry : Les Annales du Disque-Monde – Coup de tabac, tome 34 (25 octobre)
¤ WEBER David : La guerre des dieux – Cavaliers du vent, tome 1 (25 octobre)

Le livre de poche : :
¤ KIRKMAN Robert & BONANSINGA Jay : The Walking dead – La route de Woodbury, tome 2 (3 octobre)

Le Lombard : :
¤ Aronofsky, Handel & Henrichon : Noé – Et tout ce qui rampe, volume 2 (26 octobre)
¤ Louis : Escobar, le dernier Maya – L’esprit de la cité, volume 2 (5 octobre)

Le Pré aux clercs: : non communiqué

Lokomodo :
¤ WOLFS Sylvie : La légende de la femme louve – Cheveux-de-Feu, tome 1

Michel Lafon :
¤ NOEL Alyson : Eternels – Lune bleue, tome 2 (11 octobre)
¤ ROBILLARD Anne : Les Chevaliers d’Emeraude – Piège au Royaume des Ombres, tome 3 (11 octobre)
¤ WILLIAMS Brian & GORDON Roderick : Tunnels, tome 1 (11 octobre)

Michel Quintin :
¤ VACHON Jean-Nicholas : Le voleur de voix – Les prima donna immortelles, tome 3 (22 octobre)

Midgard :
¤ CROS Anaïs : La mer des songes

Milady :
¤ BRETT Peter V. : Le cycle des démons – La lance du désert, tome 2 (26 octobre)
¤ BRIGGS Patricia : L’empreinte du démon (26 octobre)
¤ FROST Jeaniene : Chasseuse de la nuit – Doutre-tombe, tome 6 (26 octobre)
¤ HAMILTON Laurell K. : Anita Blake – Danse macabre, tome 14 (26 octobre)
¤ HAMILTON Peter F. : La trilogie du vide – Vide en évolution, tome 3 (26 octobre)
¤ IVY Alexandra : Les gardins de l’éternité – Tane, tome 7 (26 octobre)
¤ ROWEN Michelle : Belladone – Nuit de sang, tome 1 (26 octobre)
¤ ROWLAND Diana : Kara Gillian – Les péchés du démon, tome 4 (26 octobre)

Mnémos :
¤ GEMMELL David : Le lion de Macédoine, intégrale (4 octobre)

Orbit :
¤ HERBERT Brian & ANDERSON Kevin J. : Olium, la constellation du Diadème (3 octobre)
¤ SAINTCROW Lilith : Une aventure de Danny Valentine – Terminus Saint-City (10 octobre)
¤ SANDERSON Brandon : Warbreaker (24 octobre)
¤ WELLS Jaye : Une aventure de Sabina Kane – Rouge sang, noir magie, tome 2 (24 octobre)

Pocket :
¤ DARLTON Clark & SCHEER K.-H. : Bardioc – Le destin des métamorphes, tome 11 (18 octobre)

Scrinéo :
¤ KATZ Gabrielle : Le puits des mémoires – Le fils de la lune, tome 2 (18 octobre)
¤ McSPARE Patrick & PERU Oliver : Les Hauts-Conteurs – La mort noire, tome 5 (18 octobre)

Seuil :
¤ MALONE Vincent : Quand papa était petit y’avait des dinosaures (25 octobre)

Soleil :
¤ Algersiras & Aurore : Elinor Jones – Le bal d’été, volume 3 (3 octobre)
¤ Alwett, Nicolaci & Yellowhale : My lady vampire – Pourpée de Crinoline, volume 2 (17 octobre)
¤ Babonneau & Quaresma : Histoire de Bretagne – La légende de la mort, partie 2, volume 7 (3 octobre)
¤ Babonneau & Quaresma : Histoire de Bretagne – La légende de la mort, partie 3, volume 8 (3 octobre)
¤ Bec & Raffaele : Pandemonium – Intégrale volume 1 à volume 3 (3 octobre)
¤ Corbeyran, Lullabi & Washington : Elyne – Le bestiaire des filles, volume 1 (3 octobre)
¤ Gloris & Lamontagne : Aspic, détectives de l’étange, intégrale volume 1 et volume 2 (17 octobre)
¤ Istin, Créty & Cordurié : Le sang du dragon – Vengeance, volume 6 (17 octobre)
¤ Istin, Lamontagne & Martinez : Les druides – Les disparus de Cornouailles, volume 7 (24 octobre)
¤ Jarry & Djief : Le crépuscule des dieux, intégrale volume 4 à volume 6 (3 octobre)
¤ Jarry & Lemercier : Durandal – Les marches de Bretange, volume 4 (24 octobre)
¤ Jarry : La guerrière innocente – Ma meilleure ennemie, volume 1 (24 octobre)
¤ Lamontagne & Ma Yi : Yuna, intégrale volume 1 à volume 3 (3 octobre)
¤ Le Breton & Grenier : Arawn – Résurrection, volume 5 (3 octobre)
¤ Lécureux & Chéret : Les trésors de Rahan (17 octobre)
¤ Madureira : Battle chasers, volume 2 (3 octobre)
¤ Mangin & Gajic A. : Drakko – La nébuleuse des serpents, volume 2 (17 octobre)
¤ Morvan & Looky : Hercule – Le lion de Némée, volume 1 (24 octobre)
¤ PARKER : Emily the strange – La treizième heure, volume 3 (17 octobre)
¤ Tarquin, Valente & Pop : S.P.E.E.D. Angels – Jour J, volume 1 (3 octobre)
¤ Wrighton Bernie, d’après Stephen King : Creepshow (3 octobre)

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Categories: Sorties littéraires Tags:

VONARBURG Elisabeth – Le silence de la cité

29/09/2012 4 commentaires

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Titre : Le silence de la cité
Auteur : Elisabeth VONARBURG
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Après le Déclin, des hommes se réfugient dans les souterrains où leurs laboratoires sont munis de la technologie de pointe. Ils vivent reclus, avec leurs robots ; alors qu’à extérieur, l’homme est poussé dans ses derniers retranchements. Paul poursuit ses manipulations génétiques et crée Elisa, aux capacités de régénération extrêmes. Cette dernière souhaite sauver le peu d’humanité restante en s’affranchissant de Paul. Comment va-t-elle s’y prendre ?

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)°º•. Elisabeth Vonarburg développe dans ce livre, ses thèmes fétiches quant aux relations humaines. Tout y est imbriqué : place de l’intelligence artificielle, le devenir de l’humanité, la problématique entre cause mondiale et objectifs personnels, les limites de la recherche et la quête d’identité.
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« Le silence de la cité » se déroule dans le même univers que « Chroniques du Pays des Mères » mais à une date antérieure. Si lors de la chronique de ce dernier, j’ai trouvé l’exercice un peu périlleux, il est encore plus difficile de vous parler de ce livre sans spoiler ni les lecteurs qui veulent découvrir Vonarburg ni les lecteurs de Chroniques qui veulent maintenant lire celui-ci. N’oubliez pas également pour ménager le suspense de lire d’abord « Chroniques du Pays des Mères » puis « Le silence de la cité ». Je serai donc très très brève et me permettrai aussi de comparer les deux livres.
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Ce livre a été écrit plus de 10 ans avant les annales de Lisbeï et s’il est sympathique à découvrir, il n’égale pas la puissance qui se dégage de « Chroniques du Pays des mères ». On peut l’accueillir davantage comme un complément à notre précédente lecture.
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Vonarburg mêle ici science et folie ; le livre m’est apparu comme assez froid. Je n’ai pas développé d’empathie comme ce fut le cas pour son compagnon livresque et j’ai même trouvé un côté un peu malsain à la relation de Paul & Elisa. L’avantage est que l’auteur nous remet en place, nos préjugés, nos connaissances et nous.
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Durant ma lecture, j’avais la véritable impression de jouer au détective entre ce livre-ci et Chroniques : je liais les éléments, je montais des hypothèses. Elisabeth Vonarburg sait soigner son lecteur, on se sent comme un lecteur omniscient, qui lui « sait ». Sans aucun doute « Le silence de la cité » donne des pistes et des éléments de réponse quant à l’histoire de Lisbeï.  Mais j’ai quitté ce livre avec beaucoup plus de questions en tête qu’avec « Chroniques du Pays des Mères ».

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« Le silence de la cité » est un parfait complément à « Chroniques du Pays des Mères », on y découvre surtout  les causes de la nouvelle civilisation chapeautée par les Captes des Familles. Ce roman propose davantage d’aspects scientifiques mais donne des éléments de réponse : on devient un véritable chercheur d’indices. S’il semble moins personnel et moins prenant que « Chroniques du Pays des Mères », il bénéficie du même talent d’écriture.

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)°º•. Biographie
Elisabeth Vonarburg née en 1947 à Paris et vit au Saguenay au Québec depuis 1973. Romancière et nouvelliste, elle fait parti des figures incontournables francophones de la SF. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle a reçu tout autant de récompenses littéraires. Notons le fait primordial qu’elle aime les chats (elle en a même plusieurs !). Son site.
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Pour Le silence de la cité : Grand Prix de la SF français 1982, Prix Rosny aîné 1982, Prix Boréal 1982.

Feuiller le livre, ici.

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Dans le chaudron :
¤ Chroniques du Pays des Mères

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Souvenir de lecture :  « Il se force à des gestes lents et posés. Les réflexes, d’abord. Normaux. Mais pourquoi ne seraient-ils pas normaux ? Des années à chasser les gènes indésirables, à raffiner ce chef-d’œuvre… Electroencéphalogramme… normal. Normal, évidemment ! »

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Le rêve du renard (Yume), Miss Mopi, Mon coin lecture (Karine), Nevertwhere (Vert), RSFblog (Lhisbeï) sont aussi parties à la recherche des origines.

CITRIQ

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Cette lecture est une participation à « Québec en septembre » ainsi que le pour le challenge « Fins du monde« .

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Pics #01 Portrait d’Elisabeh Vonarburg par Mélanie Fazi.

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VONARBURG Elisabeth – Chroniques du Pays des Mères

27/09/2012 32 commentaires

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Titre : Chroniques du Pays des Mères
Auteur : Elisabeth Vonarburg
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Après une catastrophe qui a changé la planète, les Captes des Familles veillent sur le Pays des Mères. Sous la protection de la Mère de Béthély, Lisbeï va grandir dans une société encore toute jeune. Ne pouvant remplir le rôle auquel elle était prédestinée, Lisbeï va devoir trouver sa nouvelle place dans une société en pleine effervescence et remettre à plat toutes ses convictions. Alors que Tula, sa sœur et amie va remplacer Selva en tant que Mère, l’exploratrice Kélys va aider de son mieux Lisbeï dans son cheminement.

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)°º•. Elisabeth Vonarburg nous dépeint une société relativement jeune (400 ans) où la discrimination raciale et sociale existe bien ; il est même question d’une hymne à la différence… et la naissance de la complémentarité. Ces chroniques sont tout aussi physiques qu’émotionnelles. On part chercher les origines d’une telle société en découvrant son Histoire et la foi. La question de l’identité et de la place de l’individualisme dans ce monde empreignent le livre. Il s’agit de véritables pérégrinations intellectuelles.
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Au Pays des Mères, le contrôle des naissances est rude et qui parfois à nos yeux peut paraitre triste, dur et injuste. Les hommes sont très peu nombreux dans cette civilisation et la procréation s’avère un devoir vital extrêmement ritualisé ; mais tout est affaire de survie.

On navigue sur la contestation et le dynamisme de la séparation des sexes. La hiérarchie est telle qu’un code vestimentaire est créé : verts : pré pubères ; rouges : nubiles ; bleus : stériles ou interdites de procréation pour cause de risque congénital.  L’aspect sexuel peut déranger quelques lecteurs : on ne rentre pas dans les détails, tout est conté avec un certain voile pudique mais c’est plutôt le type de relations qui pourraient apparaitre comme atypiques.

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Même si la violence physique n’existe plus, la violence a toujours sa place de bien des manières. Les différences de statut homme/femme intègrent des caractéristiques sexistes et même l’exclusion jusqu’à la haine envers les hommes. La soif de pouvoir s’effectue aussi via la féminisation du langage ; le vocabulaire tout comme les expressions : la chevale, la hérissonne, la bébée, l’enfante. La grammaire est aussi modifiée ; le féminin remporte toujours sur le masculin : un groupe de personnes composé d’une femme et de deux hommes sera signalés par un « Elles ».

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L’auteur s’interroge sur la place des femmes, sur les relations avec les hommes. Même si cette société est basée sur le matriarcat, sexiste et féministe, Elisabeth Vonarburg nous propose la vision d’une société subtile et sans cliché. Les femmes seront d’ailleurs nombreuses dans l’histoire et nous suivrons entre autres Lisbeï, Tula, Kélys, Mooreï, Antoné, Guiséa et Selva.

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)°º•. En lisant cette histoire, on vit à travers les yeux de Lisbeï : on suit ses aventures mais parfois on en apprend plus grâce aux correspondances. Ce roman initiatique est le journal de bord de Lisbeï entrecoupé par des lettres reçues, des extraits de journaux ou des monologues intérieurs. Ecrit entre 1979 et 1992, il faudra bien toutes ces années pour qu’Elisabeth Vonarburg nous livre une humanité bouleversante.

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Le challenge est très haut dès le départ : il faut que la société soit crédible, qu’elle tienne droit et que l’histoire nous entraine vers des découvertes et autres surprises. La plume exigeante de l’auteur donne une impression de lire un roman historique, une véritable autobiographie d’une période de notre société ; c’en est bluffant. Le pouvoir d’écriture forme un monde en développement où les mystères sont assez nombreux pour nous intriguer tout du long. Ce n’est pas un livre d’action ; qui ne présente pas non plus une romance idéale mais les tensions sont parfaitement maitrisées. Cette histoire parait simple, presque linéaire alors qu’il n’en est rien ni dans sa construction ni dans l’immersion. Le rapport à une culture différente est le pivot de ce livre.

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Ce récit ô combien singulier est très prenant. Le plus difficile est sans doute d’entrer dans l’histoire : le vocabulaire nouveau et la description des lieux et hiérarchies peut être déroutants. Cette histoire m’a particulièrement touchée et j’ai eu du mal à le lâcher. Les informations sont assez nombreuses à avaler, quelques fois on a du mal à rester concentré(e) mais cela vaut la peine car le récit est beau et poignant.

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L’auteur fait part de beaucoup de suggestions et nous n’avons pas réponse à toutes nos questions. On s’interroge également à propos de notre société. Coutumes, évolutions, politiques et autres détails sociétaux donnent une grande force à l’histoire. J’ai ressenti une très grande sympathie pour Lisbeï mais aussi pour les personnages secondaires. La fin m’a surprise et je reste un tantinet désappointée concernant les Mauterres. A travers ma chronique, je n’aurai pas su vous convaincre tellement ce livre est complexe à résumer ou à vous expliquer : on ne peut le savourer qu’en le lisant.  J’ai particulièrement aimé les discussions avec les membres du Cercle d’Atuan pour les éclaircissements apportés. Il va sans dire qu’il est à lire avant « Le silence de la cité » qui se déroule antérieurement à ce livre-ci ; mais c’est un conseil non dénué de sens qu’a partagé la bloggeuse Vert, pour préserver le suspense et la magie. C’est un livre qui se lit et se relit plusieurs fois au cours de sa vie : ça tombe bien, j’ai acquis un vieil exemplaire un peu usé, aux pages jaunies qui me conforte dans cette idée.

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Chroniques du Pays des Mères est une histoire toute sauf personnelle, c’est un véritable voyage que vous entreprenez avec Lisbeï qui a soif d’aventures, de connaissances et d’expérience empirique. Des choix imparfaits dans un monde imparfait.

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)°º•. Biographie
Elisabeth Vonarburg née en 1947 à Paris et vit au Saguenay au Québec depuis 1973.  Romancière et nouvelliste, elle fait parti des figures incontournables francophones de la SF. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle a reçu tout autant de récompenses littéraires. Notons le fait primordial qu’elle aime les chats (elle en a même plusieurs !). Son site.
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Pour Chroniques du Pays des mères : Prix Boréal 1993, Aurora Award 1993, Prix spécial P.K. Dick 1993, Prix Boréal du meilleur roman de SF 1993, Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois, Prix du Gala du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean 1993.

Feuiller le livre, ici.

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Souvenir de lecture : Les Mauterres, les Mauterres !

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Dans le chaudron :
¤ Le silence de la cité

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Chez Neph, Le rêve du renard (Yume), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Nevertwhere (Vert), Parchments of Sha’ (Shaya), Popoyo’ s lairRêverie en forme de poire (Zahlya), Tortoise’s time tree ont lu ce livre en ma compagnie.
La première chronique de Nevertwhere (Vert), Albédo (Lutin82), A livre ouvert (Chimère), La caverne de JainaXF, Lectures sans frontières (A girl from Earth), Miss Mopi, Mon coin lecture (Karine), Un papillon dans la lune.
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Cette lecture est une participation à « Québec en septembre » ainsi que le pour le challenge « Fins du monde« .

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Pics : #01Lisbeï, doll de Miss Mopi ; #02 Portrait d’Elisabeh Vonarburg par Mélanie Fazi.

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VALLS DE GOMIS Estelle – Brume

20/09/2012 6 commentaires

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Titre : Brume
Auteur : Estelle VALLS DE GOMIS
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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A travers ce recueil, Estelle Valls de Gomis nous livre quelques unes de ses nouvelles, parues dans des anthologies, accompagnées de deux inédites. Au cœur du XIXe siècle, nous partons sur les traces de Feuilledor, découvrons la disparition de Pissenlit et lisons les derniers mots de Poe.

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)°º•. Cette fois, nous ne croisons pas de beaux hommes ténébreux, glabres et parfois habillés d’une chemise à jabot (comme c’est souvent le cas dans « Le cabaret vert ») ; mais ne soyez pas déçus car nous faisons de belles rencontres, celle de Pissenlit, celle de Feuilledor, quelques créatures fantastiques et d’autres personnages sans nom. On croisera tout de même quelques vampires, même s’il s’avère être au second plan.

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)°º•. Je n’aime pas les nouvelles. Et avec cette courte phrase et la présente chronique que vous lisez, alors vous vous dites qu’il y a quelque chose, là, pour que j’ai lu ce recueil. Et vous avez raison. Les nouvelles en général ne me plaisent pas, car j’ai à peine le temps de prendre ma valise à la main qu’on arrive à la gare terminus du voyage (à commencer par celles de Neil Gaiman dans « Les choses fragiles » (ça s’appelle tendre le bâton pour se faire battre)). Seule Estelle Valls de Gomis me transporte dans son imaginaire en quelques mots et sait me déposer en douceur.
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Dès les premiers mots, grâce à la nouvelle « Brume » on entre de plain pied dans le fantastique. Mais une grande question alors se pose : doit-on dévorer ou grappiller ce petit livre de 122 pages ? Ce qui est sûr, c’est qu’il est à lire, lové(e) dans son canapé, proche de sa bibliothèque, un jour d’automne (n’y voyez pas de vécu personnel, non). Sur le contenant et non le contenu, juste un petit mot car j’apprécie grandement ce format « romantique », 11*20 cm.
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On y trouve avec délice sa plume – comme pour Le cabaret vert, Les gentlemen de l’étrange ou encore Lancelot ou le chevalier trouble – ; certains lecteurs la trouvent assez alambiquée mais tout est une affaire de sensibilité. Si j’apprécie énormément les écrits de Guy Gavriel Kay (mon auteur préféré), c’est bien d’Estelle Valls de Gomis dont je me sens la plus proche.

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Le point d’orgue reste à mon goût la superbe description des lieux qui plus est, très visuelle ; le récit est assez frais dans son ensemble. Elle parsème ses nouvelles de clins d’œil et la thématique abordée est très évocatrice de l’anthologie dans laquelle l’écrit est publié. On y trouve quelques traces de tristesse, des pointes d’humour, des pieds de nez et même une fin douce amère. Petit point à souligner et pas forcément à argumenter, toutes les nouvelles sont écrite à la première personne du singulier, le « je » (sauf « Turquoise ») et toutes mettent en scène des hommes (sauf « Double, rouge, impair et passe… »). J’aime à croire qu’on y découvre parfois quelques détails de la vie d’Estelle ou de sa façon de penser ; mais sans aucun doute le fruit de mon imagination débordante de lectrice… on y croise pourtant son chien.

Allons tout de go, j’avoue tout, j’ai quelques préférences parmi ces nouvelles : Double, rouge, impaire et passe… ; Cuisse de nymphe et Brume.
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Notons que ce recueil est publié en autoédition mais je suis ravie de l’entreprise d’Estelle pour nous livrer ce recueil sans quoi nous serions passés à côté de ce petit livre bien agréable.
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Au sommaire :
. Brume (inédit)
. Trépassez devant, je vous suie(in Charlotte Bousquet éd. Plumes de Chats, éditions Rivière Blanche, 2009)
. Le Manoir dans le cimetière (in Lucie Chenu éd., (Pro)créations, éditions Glyphe, 2007)
. Les derniers mots de Poe (inédit)
. Le Baiser de la Fée Verte (in Alain Pozzuoli éd., Tatouages : une histoire et des histoires, éditions Les Belles Lettres, 2005)
. Turquoise (in Léa Silhol éd., Emblèmes hors-série #2 : Les Fées, éditions Oxymore, 2004)
. Cuisse de nymphe (in revue Monk n°2 : Ils se déshabillèrent parmi les tombes, 2007)
. Double, rouge, impair et passe… (in revue Monk n°1 : Rouge, 2007)
. La Disgrâce de Lord St Reeve (in revue Univers VI, Outremonde.fr, 2008)
. L’Oiseau-Tonnerre (in magazine Elegy n°45, 2007)
. En attendant Louis (in Charlotte Bousquet éd., Le Crépuscule des loups, Le Calepin Jaune Editions, 2008)

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Par ce recueil, Estelle Valls de Gomis nous livre quelques nouvelles prenantes. Elles nous emmènent dans différents lieux à la rencontre de personnages intrigants. Quelque peu doux amer, à la touche non moins sympathique, le recueil « Brume » est un joli tracé d’une plume aux belles arabesques.

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)°º•. Biographie
Estelle Valls de Gomis est née en 1973 et une vertueuse de l’étrange et des vampires. Ces derniers ont d’ailleurs l’objet de sa thèse universitaire « Le Vampire au Fil des Siècles ». « Le Cabaret vert » est son troisième recueil, il intègre la nouvelle « Circé et la malédiction du Déméter » qui a reçu le Prix Merlin de la meilleure nouvelle 2007. Cette femme très touche-à-tout (auteur, traductrice, illustratrice) est à découvrir.
Son site, son blog.

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Des extraits sont lisibles ici.
Pour acheter le livre, c’est par là.
(non, je ne touche aucune commission)

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Dans le chaudron :
¤ Le cabaret vert,
¤ Les gentlemen de l’étrange,
¤ Quelques mots empruntés pour constituer un chœur de lectrices.
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Souvenir de lecture : Pauvre, pauvre petit Pissenlit.
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VACHON Jean-Nicholas – Le voleur de voix ~ La diva et le prince romantique, tome 2

18/09/2012 2 commentaires

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Titre : La diva et le prince romantique (Le voleur de voix, tome 2)
Auteur : Jean-Nicholas VACHON
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tome 1, tome 3

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A l’opéra, les castrats sont boudés. Le public attend des tragédiennes qui les fassent vibrer, nous entrons dans l’ère romantique. C’est ainsi que naquit l’étoile Maria Malibran ; et elle ensorcèlera le comte du Périgord, Maximilien. Carlo Broschi devra quant à lui vivre dans l’ombre, dans un coin où les perturbations de l’éther ne facilitera pas son quotidien d’anonyme ; il perd sa place de favori. Nathaniel devra faire face au terrible pacte familial malgré la disparition de Viviane. C’est Paul, un nouvel ami qui lui permettra de se dresser contre la Cour des Immortels.

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)°º•. Maximilien est un vampire très fort car il est doublement damné : par l’asura indien mais aussi par le séraphin de Perse. Ces deux démons se battent pour prendre possession du corps de leur hôte et il doit calmer leurs ardeurs. Si sa position fait de lui une personne « unique », il est bien difficile de vivre avec ce lourd châtiment. Seules les voies angéliques semblent le calmer. Pour un temps, il sera accompagné de Charles. Il court toujours après le bijou volé connu sous le nom de « Hope », l’œil de la déesse hindoue.

Carlo Broschi tient à flot mais l’envie de sombrer est de plus en plus forte. Meurtri, mal aimé ou plus aimé du tout, il doit continuer à exister, mais pour qui ? pour quoi ? On suit à travers ses yeux, cette époque où tout pour lui n’était qu’une blessure supplémentaire. Cet « ange déchu » de la scène, tombé dans l’anonymat le plus parfait.

Maria Malibran est la première diva de cette époque romantique, elle suscite des passions phénoménales et sa vie se résume sur un long et fort succès.

On parlera également de Nathaniel Champagne, du prince Paul Thurn and Taxis, des Maria, de Madame Mina et de la Cour des Immortels.

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)°º•. La thématique des vampires est toujours l’essence même de ce roman. En sus de savoir que les vampires se repaissent de sang frais, on découvrira davantage l’organisation des vampires, la position des archanges, l’identité des séraphins et la raison de la Cour des Immortels.

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)°º•. Lors du premier tome, nous avions trois voix distinctes par lesquelles nous entrions dans le roman, dans leur vie. Ici, le récit s’étoffe : nous prenons connaissance de la correspondance de Maria Felicia Garcia et de quelques lettres du Prince de Bavière. Les points de vue sont alors multipliés. Chaque fin de chapitre est relativement cliffhanger, ce genre de sentiment vous fera lire encore un chapitre, et encore un. (ainsi de suite). Si on est quelque peu frustré par la coupure du récit de vie d’un des personnages pour partir dans celle d’un second, on ressent dès la deuxième ligne un grand contentement, car lui aussi, vous l’aimez bien.
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Après « il divo assoluto », l’auteur se focalise sur la première diva de l’ère romantique. On repère par ailleurs, des personnalités contemporaines et d’autres plus lointaines qu’on reconnait au premier coup d’œil.  Qu’ils soient féminins ou masculins, les vampires sont aussi détestables et cruels les uns que les autres.
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Les faits historiques sont mêlés aux explications fantastiques : j’ai souri et j’ai décidé de prendre ce que l’auteur me présentait ; il se peut que selon le lecteur que vous êtes, vous trouverez parfois tout cela tiré par les cheveux. Il n’en demeure pas moins que la plume est aussi délectable que pour le tome 1 « Le castrat et les rois fous ».
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Ce n’est pas faute d’insister dessus, ce roman ne présente pas de grandes batailles ni d’actions grandiloquentes : tout est affaire de descriptions détaillées sans longueur, d’ambiance posées et de partage de sentiments. Si vous aimez ces aspects-là, vous apprécierez cette trilogie.

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La scène de théâtre de ce deuxième tome se concentre sur l’époque romantique : les points de vue sont plus nombreux et étoffent le récit. C’est un véritable plaisir que de s’enfoncer davantage dans la vie et les aventures de nos trois hommes. Le récit prend le temps de se poser, de se conter et de faire entrer le lecteur dans une superbe fresque sur fond vampirique.

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)°º•. Biographie
Né en 1978, Jean-Nicholas Vachon travaille actuellement dans les assurances après avoir exercé le métier de pâtissier durant trois années. Attiré par la littérature fantastique dès son plus jeune âge, il publie son premier roman en 2004 avec le premier tome de la série « L’archipel des Sorcières ».

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Les premières pages du tome 2 sont à découvrir ici.
Le site de la saga « Le voleur de Voix« .

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Dans le chaudron :
¤ Le roi et les castrats fous, tome 1
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Souvenir de lecture : Je n’aurai voulu être ni Farinelli, ni Maria Malibran. Pourtant deux personnes d’exception.

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Cette lecture est aussi une participation au défi « Québec en septembre« .
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CITRIQ

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Pic : Le diamant Hope ; logo par Leviathan777.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Michel Quintin.

 

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