Livrement

..

Cher lecteur, une fois n’est pas coutume, tu vas trouver du spoil dans mes chroniques Walking Dead. Après avoir passé dix-huit tomes à user de synonymes pour te dire ce que je pensais de cette saga, j’ai décidé d’entrer dans les détails pour chaque volume car je trouve cela bien plus intéressant (et à chroniquer et à en discuter avec toi) . Maintenant, libre à toi de t’y aventurer… à tes risques et périls. Source de l’image

.

Titre : Ézéchiel (Walking dead, tome 19)
Auteurs : Robert Kirkman & Charlie Adlard
Plaisir de lecture :  Livre sympa peu s’en faut
.

Rick a l’intention de déjouer les plans de Negan. Pour cela, bien conscient de l’emprise de ce dernier et de ses forces, il s’allie à Ezéchiel. Cependant, en tête brûlée, il s’engouffre dans l’ouverture qui se présente à lui… sans penser une seconde que cette opportunité n’est peut-être aussi belle qu’il ne le croit.
.

.

Survivre à la mort d’un proche, après un an, c’est un peu comme quand on se cogne un orteil. Ça fait un mal de chien… Et cinq minutes après, on n’y pense plus.

.

J’aime beaucoup ce tome-ci car la configuration politique veut que l’auteur nous présente trois clans. Leur interactivité est intéressante tant sur la préparation que pour leurs rencontres inévitables. Même si les alliances se créent, ils ont tous la ferme intention de défendre leur bifteck voire de grappiller un peu plus encore.
.

Du côté des personnages, je trouve que Carl grandit bien plus vite qu’un adolescent actuellement (et pourtant, ces derniers évoluent déjà bien assez vite aux yeux de la société). Jésus porte très bien son surnom, on peut même dire qu’il lui colle à la peau. Et j’ai adoré détester Negan : il est moins “grosse barrique” qu’il ne le laisse présager. Bien souvent, il ne s’embarrasse pas : il met simplement sa pensée à exécution.

.

On s’est attaché à ces personnages qu’on suit depuis plusieurs années maintenant. Je préfère les zombies, si bien que tout acte de méchanceté ou de violence entre humains m’est assez difficile, me fait froid dans le dos. “Walking dead” traite de la déchéance de notre humanité.
.

… ce qui fait qu’en tant que lecteur, tu peux t’asseoir sur les zombies. Il y a tellement peu de cases qui en contiennent, que les doigts d’une seule main te suffisent à les dénombrer. Quelques doubles pages ou cases sont visuellement réussies. Mais tout comme pour le centième numéro VO – que contient le tome 18 “Lucille…” – on peut supposer que l’anniversaire des 10 ans du comic book aux US y est un peu pour quelque chose.  Bien que la lecture s’est avérée fébrile entre Hérisson, Valeriane et moi – en arguant son achat aux deux autres – je trouve tout de même que le scénario s’avère trop délayé et que ce feuilleton s’essouffle. De plus en plus de lecteurs décrochent ; ce qui est d’ailleurs mon cas, j’ai officiellement décroché.

.
.

“Ezéchiel” est réussi car il se place sur l’action de trois groupes. Le grand retournement de situation était latent (Quand ? Comment ?) mais nous a explosé à la figure. Nos personnages chéris sont touchés en plein cœur et on espère que la suite nous démontrera qu’ils avaient encore du souffle. Ne cherchez pas de zombies, ils sont inexistants. Mais en revanche, nous avons Negan, qui vaut son pesant d’or.

.

.
.

————————————————————————~*

.

Souvenir de lecture : Ah, ce fameux Negan !
.

Dans le chaudron :
¤ Walking dead (tous les tomes)
¤ Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère et retrouvé l’amour de S.G. Browne (du zombie pour rire)
¤ Zombies Panic de Kirsty Kay (du zombie en littérature jeunesse)

.

.
.
Hop, ma lecture s’inscrit sur le Zombies Challenge ainsi que celui d’Halloween pour le spécial-jeudi « rendez-vous avec les créatures ou entités démoniaques » .

.

Les avis de mes co-lectrices Hérisson et Valeriane.
Le Dragon galactique (Tigger Lilly) qui a soulevé une incohérence au niveau de la couverture : le nom d’un personnage et la tête d’un autre (bien vu !)

.