Livrement

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Hier je me suis enfin rendue à une session des Vendredis Oniriques.

C’est un rendez-vous mensuel où parler et échanger autour des cultures de l’Imaginaire (science-fiction, fantasy, fantastique), qu’il s’agisse de littérature, de cinéma, de musique, d’illustrations ou de jeux de rôle. La rencontre a lieu le dernier vendredi de chaque mois et bénéficie souvent d’une thématique.

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J’en ai entendu parler la première fois quelques jours avant mon échappée avec Mutinelle : râpé pour la session de mars. En avril, malgré le thème très alléchant des super-héros, j’étais conviée à une super soirée prévue de longue date. En mai, c’est une flemmingite aigüe qui m’a clouée. Hier soir, étant à peine arrivée chez moi, j’ai résisté à l’appel du canapé pour filer illico au point de rencontre. En emmenant Monsieur aussi, tant qu’à faire. J’ai juste épinglé le badge qu’Olya m’a offert et roule ma poule.

Bien évidemment, je n’avais prévenu personne de notre venue. Ce qui ne m’a pas laissé le choix de laisser un message S.O.S. sur un réseau social (qui a été vu seulement le lendemain, soit aujourd’hui)

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Monsieur me demande le thème, je lui donne :
_ Non mais attends, tu n’auras pas le temps de tout lister ce que tu vas lire cet été en une heure, rétorque-t-il.
_ C’est possible, si je ne m’interromps pas du tout !
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J’ai ainsi pu faire la connaissance de Camille, Vanessa, Arnaud, John, Céline, Vincent, Magali et Marie et Sébastien. Lors de la présentation de chacun, Monsieur a gagné des points et des « Oooooh » d’admiration quand je l’ai forcé il a parlé de la construction de sa bibliothèque sur mesure ; mon expression de « lectrice bi » a beaucoup plu aussi et a été adoptée 😉  D’ailleurs, petite piqure de rappel, chez My inner shelf, on trouve des logos fantastiques :

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Si le thème de la soirée était la PàL des vacances, nous avons papoté de tout et surtout de rien. Le lieu était un peu bruyant à cause d’un volume musical bien trop fort, rendant les conversations difficiles avec des gens en dehors de notre plus proche voisinage. On a parlé zombie (j’étais bien obligée !) mais surtout de films tout pourrites comme on les aime (des nanars, donc) et aussi beaucoup de séries.

Etant ma voisine directe de gauche, j’ai beaucoup parlé avec Céline qui adore la bit-lit romance… et aussi les zombies (mais sur d’autres media que la littérature). Ce qui donne des conversations croisées intéressantes et de quoi bien la taquiner sur tout ce qui concerne son dada, les vampiiiiiires.

Alors que le plus gros de la troupe est parti au restaurant, nous avons tenu bon encore un moment à quatre avant de nous quitter, la fatigue au bord des cils.

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