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Titre : Le suivant sur la liste (intégrale)
Autrice : Manon Fargetton
Plaisir de lecture : Livre sympa
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Nathan vient de trouver la mort devant les portes de son collège. Izia, Morgane, Samuel et Timothée se connaissent peu et pourtant ils seront reliés les uns aux autres par Nathan grâce à des messages écrits ante-mortem. Ils ont un point commun et deviennent menacés pour cette raison.
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J’ai découvert cette intégrale qui contient le diptyque originel « Le suivant sur la liste » et « La nuit des fugitifs ». Ce thriller jeunesse entretient le suspense dans les actions, le tout entretenu par des chapitres courts.
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Par une narration à la troisième personne, le récit alterne le point de vue des quatre adolescents. Cette narration chorale rend difficile de s’attacher à chacun d’eux mais permet aussi d’entretenir des interactions intéressantes entre les personnages.
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Titre : Afterparty
Auteur : Daryl Gregory
Plaisir de lecture : Livre sympa
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Le Numineux vient d’arriver sur le marché ! Cette molécule permet par l’ingestion d’un buvard de rendre tangible la présence de Dieu au consommateur. Nouveau produit aux mains d’une nouvelle église : Lyda Rose qui a contribué à sa conception, se pose pourtant bien des questions.
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Karl Marx énonçait « La religion est l’opium du peuple ». Daryl Gregory l’a traduite littéralement dans Afterparty. Le Numineux est une drogue qui permet de sentir réellement Dieu.
Avec ce combo drogues-religion, j’y entrevois des accents issus de son roman Nous allons trous très bien, merci mais surtout la présence des freaks qui semblent tant plaire à l’auteur. Il propose un regard différent sur ces « malades » qui ont en eux une grande part d’humanité. Lire la suite…
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Titre : Nous allons tous très bien, merci
Auteur : Daryl Gregory
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
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Le Dr Jan Sayer anime un groupe de parole où elle les a tous conviés. Eux : Stan, Barbara, Martin, Harrison, Greta, sont des victimes de monstruosités. Affectés du trouble de stress post-traumatique, on pourrait les qualifier de héros de film d’horreur. Mais alors, que sont-ils devenus après le générique de fin ?
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Nous ne nous sentons chez nous que lorsque nous avons un peu peur.
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Pour ce récit de moins de 200 pages, l’auteur est adroit pour mener son lectorat. Chaque chapitre démarre avec un « nous » aux contours un peu flous. On connait les affres par lesquels sont passés les personnages de manière indirecte, au fil des séances. On découvre parfois certains détails un peu avant les autres personnages du groupe, par les mots échangés au cours d’une discussion ou par les pensées selon les fils narratifs.
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Titre : Vostok
Auteur : Laurent Kloetzer
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
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Leonora n’a pas le choix : elle part en expédition à Vostok.
A Valparaíso, Juan est mandaté par une mission : craquer le code pour avoir accès au réseau Vault du cartel adverse, les Andins. Après avoir tué la seule personne qui aurait pu le lui donner, il se voit obligé de partir en direction de la base russe en Antarctique pour retrouver une copie du moyen d’authentification. Il croit en sa sœur, elle saura foncièrement l’aider. Ils n’ont que quinze jours pour trouver une solution avant de connaitre une fin définitive par la main de leur commanditaire.
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Le livre m’a interpellée comme l’a déjà fait souvent l’Antarctique.
Mon oncle avait déjà bien alimenté mon intérêt et mes nombreuses interrogations. Il faut dire que le bonhomme a effectué un camp d’été à la base française Dumont d’Urville puis plus tard, un hivernage à Concordia en Terre-Adélie. Elle se situe d’ailleurs à 550 kilomètres de la base russe, Vostok.
Cette dernière a été créée en 1957 avec pour principale mission, d’effectuer des forages profonds dans la calotte glaciaire. Elle connait des températures extrêmes, jusqu’à -90°C. Le thème est déjà nourri par les conditions : la dureté, le froid, l’ambiance et la solitude.
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Titre : Le cabinet du Docteur Black
Auteur : E.B. Hudspeth
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
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Spencer Black est né en 1851. Son père, Gregory Black était un chirurgien célèbre et un professeur d’anatomie. Comme les cadavres étaient rares, les anatomistes comptaient sur les pilleurs de tombes, appelés « résurrectionnistes ». Il en déterra lui-même un grand nombre. C’est sans doute par ses souvenirs marquants qu’à son tour, que Spencer Black s’y est intéressé. Dès sa deuxième année de médecine, il se pencha sur les anomalies de la nature et plus précisément sur les malformations animales et humaines.
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Nous les médecins, nous ne sommes pas dieux,
Mais nous faisons leur travail.
Dʳ SPENCER BLACK
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Ce déterreur de cadavres et pourtant non moins médecin brillant est alors intégré à un programme concernant les malformations congénitales. Dès lors, Spencer Black fréquenta la « Salle C », troisième bloc opératoire spacieux, à l’abri des regards et doté des dernières technologies. Très vite, sa passion tourne à l’obsession et l’entraine dans un tourbillon des plus effrayants.
Déchéance ou apothéose, sa notoriété publique grandira en même temps que l’importance de ses travaux.
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