LE GUIN Ursula K. – Libellule
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Titre : Libellule
Auteur : Ursula K. LE GUIN
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
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Ivoire arrive chez Rose où Libellule vit encore. Il souhaite la séduire et pour ce faire, il lui fait miroiter l’enseignement qu’il a reçu pour devenir mage. Le seul hic réside dans le fait que les neuf maitres n’acceptent pas les femmes. Ivoire lui proposera alors de la transformer pour qu’elle puisse y obtenir son admission ; ils partent tous deux pour Roke. Ce que Libellule ignore, c’est qu’Ivoire veut surtout se jouer de ses anciens maitres.
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Résumer une nouvelle est un exercice encore plus périlleux que pour un roman.
Libellule est une nouvelle rattachée à l’univers de Terremer d’Ursula Le Guin. Pour ma part, je l’ai pioché dans le recueil « Légendes » orchestré par Robert Silverberg. Contrairement aux autres recueils, il vaut mieux pour la majorité des nouvelles, avoir réalisé une petite incursion dans le monde concerné sinon on risque un peu de se noyer. Libellule est l’un des contes de Terremer.
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Ma première rencontre avec l’auteure, c’était à la lecture de « Le sorcier de Terremer », le premier tome de Terremer ; son cycle majeur. D’ailleurs, c’était le livre sélectionné pour la première lecture commune du forum Le Cercle d’Atuan. Mon impression était tiède, j’avais aimé l’univers mais j’avais trouvé les personnages trop manichéens, les événements trop rapides. J’avais eu beaucoup de mal à m’y attacher.
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Quand j’ai lu Libellule, j’ai de suite été scotchée avec la possibilité de visiter une école. A y réfléchir, je crois que j’aime particulièrement les parcours initiatiques, le temps de l’apprentissage est mon instant préféré (Harry Potter de J.K. Rowling, Chronique du Tueur de Roi de Patrick Rothfuss, L’ange de la mort de Brent Weeks). En relisant ma chronique sur « Le sorcier de Terremer », j’ai souri car c’était déjà à l’époque l’un des points que je regrettais avec ce tome.
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Et pourtant ! Et oui, relire cette nouvelle m’a presque donné envie de recommencer, de donner une seconde chance à ce cycle. Je n’ai rien à redire à la plume de Le Guin, simple et efficace. Elle a ménagé le suspense en 80 pages, suffisamment pour la lire d’une traite car je voulais savoir. Libellule n’est pas son vrai nom et elle va part à la recherche de sa véritable identité. La magie n’est pas à base de sorts élémentaires à apprendre dans les livres mais bien sur la connaissance du véritable nom des objets et la maitrise des éléments.
J’avoue être assez déconcertée par la fin de cette nouvelle, mais je vous laisse seul juge.
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« Libellule » est une nouvelle un peu déconcertante si on la lit en guise d’introduction au cycle d’Ursula Le Guin. Toutefois, ces quatre-vingt pages donnent le ton, tant sur la qualité du récit que sur le fait d’attiser le lecteur. Cette nouvelle est donc un préambule on ne peut mieux écrit pour Terremer.
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Dans le chaudron :
¤ Le sorcier de Terremer, tome 1
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Souvenir de lecture :
¤ J’ai reçu ce livre lors de ma dernière année d’étude pour le jeu « Santa Claus » : chaque nom d’étudiant était inscrit sur un bout de papier et on tirait au sort la personne à qui nous allions offrir un cadeau. C’est un de mes amis qui a tiré mon nom. A l’époque, il avait d’ailleurs coché sur le sommaire tous les œuvres qu’il pourrait me prêter.
¤ Ce livre est un rescapé de mon incendie, il est donc la tranche sale (de restes de suie) et il a une odeur particulière.
¤ J’ai déjà lu mais non chroniqué l’épée-lige et le chevalier errant qui se trouvent dans ce recueil et que j’ai lu en compagnie des atuaniens.
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Ce billet est une participation pour le challenge je lis des nouvelles et des novellas.
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Pic : Libellule par HopelessBeliever.
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