BEAGLE Peter S. – Le rhinocéros qui citait Nietzsche
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Titre : Le rhinocéros qui citait Nietzsche
Auteur : Peter S. Beagle
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
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Le professeur Gottesman, grand philosophe, tombe nez à nez avec un rhinocéros indien dans un zoo. Ce dernier, bien qu’empestant le rhinocéros et en étant aussi encombrant, affirme être une licorne. Un jour, il se sauve du zoo, et décide de vivre chez notre cher professeur Gottesman. L’entente entre ces deux érudits va-t-elle perdurer ?
Lady Neville, lasse de ses propres bals invite la Mort à son ultime événement ; afin de se faire envier de tout Londres et de redonner un peu de piquant à sa morne vie. Malheureusement, la Mort n’esquisse pas quelques pas de danse sans aucun risque…
Farrell vit avec Lila. Une vie de couple banale, jusqu’au jour où Farrell se fait réveiller par un baiser un peu particulier de sa chère et tendre. Cette dernière se révèle être une louve-garou. Comment Farrell va-t-il réussir à composer avec cette petite particularité ?
Julie et Farrell décident de renouer leur amitié effilochée en visitant un musée de neuf francs six sous. Sous leurs yeux atterrés, la tapisserie du XVe siècle expose une licorne violente à la grâce de la virginité. Julie ne pense pas y arriver, jusqu’au moment où elle constate que la licorne n’est plus dans la tapisserie, elle a été sauvée ! Julie la ramène chez elle, auprès de PMC sa chatte allaitante, et de laquelle la licorne se nourrit de sérénité. Mais cela lui suffira-t-elle ?
Dans le prochain conte, se raconte l’histoire et l’existence des nagas. Sorte de serpent marin à 7 têtes. Malheureusement, leur apparition dans le monde humain est rare, mais ils peuvent aussi sensibles à l’amour que nous…
Jake et Sam sont des amis de longue date… Alors que leurs destins se retrouvent inlassablement, leur monde imparfait dans lesquels ils n’ont pu accomplir tous leurs rêves, prend fin à la mort de Sam. C’est alors que Jake découvre l’existence d’Emilia à l’enterrement de ce dernier. Ensemble, ils vont tenter de faire revenir les souvenirs de Sam, qui aurait pu, pourtant, un jour être un danseur…
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Je ne connaissais pas du tout cet auteur… Et j’avais tort ! Des personnages dont les défauts sont mis en avant, des thèmes universels (amour, amitié, découverte de soi,…) joliment investis et des créatures fantastiques sont autant d’ingrédients indispensables pour l’alchimie de ce livre. Les petites phrases légères et les autres humoristiques bercent la narration et nous entraine vers des petites histoires irrésistibles. Je n’ai qu’une chose à dire : encore !
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Posté par lejourseleve, 22 janvier 2009 à 15:37
Posté par Thracinee, 09 mars 2009 à 14:53
Réponse livresque
@lejourselève : Merci bien ;)
C'est une grande découverte, ne connaissant pas l'auteur (et encore moins ses romans, qui apparemment se sont tous faits encensés par la critique). J'avoue que c'est du grand bonheur ;)
Heureusement que je participe au challenge ABC, c'est comme ça que je suis venue à choisir ce livre.
@Thracinée : C'est joli-mignonnet... ma nouvelle préférée reste quand même le rhinocéros qui citait Nietzsche ;)
Je connais bien de nom, je sais que c’est une référence mais je ne l’ai pas encore lu. Tu me donnes envie là. 😉
Si je ne me trompe pas André-François Ruaud le conseille dans son guide de lecture fantasy sorti chez Folio SF.
J’ai trouvé ce recueil de 5 nouvelles, assez drôle.
Sur le Rhinocéros, nous ne sommes pas loin du journal d’un fou de nicolas Gogol, avec une légère mise en abîme dans la mesure ou le rhinocéros est en réalité en licorne. C’est de plus exercice d’auto dérision.
J’ai adoré la nouvelle intitulé Lila et les loups garou, Le héro va faire la guerre à tout les chiens du quartier qui tentent de sauter sa copine transformée en loup garou. Je ne sais pas s’il faut chercher beaucoup de philosophie dans cette nouvelle qui se moque à mon avis des codes de la litterature fantasy.
Entrez lady death, ma tout se suite fait penser à « la mort » dans le sens de la vie des monthy Pythons malgré le décors élisabethin, cette nouvelle qui s’inscrit parfaitement dans la tradition des classiques de la littérature fantastique du 19ème siècle est assez délicate.
La licorne de Julie est une nouvelle assez drôle mais gentillette, elle nous raconte l’histoire d’une malheureuse licorne échappée d’un tableau est secourue par un couple de néo-bobos.
Le naga est en fait un compte indien qui est repris cette nouvelle m’a déçu, c’est un compte de fée dans la tradition des compte de fée.
Je suis désolé mais la dernière nouvelle m’a laissé un souvenir bien trop vague pour que je puisse en parler…
Voilà maintenant 5 ans que j'ai lu ce recueil, et hormis un sentiment général, peu de choses subsistent à ma lecture (sans oublier que j'ai peu de mémoire).