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Articles taggués ‘nouvelle’

TUTTLE Lisa – Les chambres inquiètes

02/03/2015 25 commentaires

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Les chambres inquietes Lisa TuttleTitre : Les chambres inquiètes
Auteure : Lisa Tuttle
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Sommaire : Préface de Nathalie SERVAL, Un nid d’insectes (Bug House), Sans regrets (No Regrets), En pièces détachées (Bits and Pieces), La tombe de Jamie (Jamie’s grave), Lézard du désir (Lizard Lust), Vol pour Byzance (Flying to Byzantium), L’autre chambre (The Other Room), Oiseaux de lune (Birds of the moon), Propriété commune (Community Property), Une amie en détresse (A Friend in Need), L’autre mère (The Other Mother), Les mains de Mr. Elphinstone (Mr. Elphinstone’s Hands), La plaie (The wound), Le nid (The Nest)

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)°º•. Je me souviens encore d’avoir entendu parler de la sortie de ce recueil bien trop tard à mon goût et de me ruer chez ma libraire le lendemain, de peur de voir le titre épuisé (comme cela fut vite le cas de « Ainsi naissent les fantômes » traduit par Mélanie Fazi (heureusement disponible en poche depuis)).
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Ce recueil au titre et à la couverture évocateurs renferme 14 nouvelles. Nathalie Serval, traductrice de ces textes, explique dans la préface que les écrits de Lisa ont marqué sa vie.

Les textes sont très sombres : l’imaginaire s’insinue dans le quotidien et se mélange à la réalité de manière totalement imprévisible.

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Ellen regarda sa tante, et songea qu’elle était assise auprès d’une mourante. Face à cette réalité solennelle, indiscutable, elle demeurait muette. Aussi gardèrent-elles le silence, un silence ponctué de petites gorgées de thé jusqu’à ce que retentisse la sonnette de l’entrée.

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DELAUNAY Thalyssa – Un jour sans lendemain

24/02/2015 6 commentaires

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Un jour sans lendemain Thalyssa DelaunayTitre : Un jour sans lendemain
Auteure : Thalyssa Delaunay
Plaisir de lectureetoile 4 Nouvelle à découvrir

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Harrold Maester est le gestionnaire de Dusklaüd, capitale d’un empire. Conscient d’avoir été choisi pour sa colossale fortune, il décide de protéger sa famille et son patrimoine. Ainsi, Victoria, leur unique enfant est promise à Dorian Greyfield, héritier d’une famille de militaires. Dès sa majorité, le mariage arrangé sera célébré.

Contre toute attente, Victoria et Dorian se plurent. Vivants maintenant dans leur résidence secondaire, le couple profite de manière plus entière de chaque petit instant de la vie. Lors d’un pique-nique entre amoureux, Dorian se fait assassiner sous les yeux de sa belle. Détruite, Victoria sombre dans le désespoir avant de retomber sur la montre à gousset qu’elle lui avait offert avant cette dernière escapade. Le présent aurait-il d’autres qualités que celle de donner l’heure ?

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WEEKS Brent – L’ombre parfaite

03/08/2014 17 commentaires

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L 'ombre parfaite Brent Weeks bisTitre : L’ombre parfaite (L’ange de la nuit, hors série)
Auteur : Brent WEEKS
Plaisir de lecture :
etoile 4Nouvelle à découvrir
etoile 2Reste du livre à regrets
L’ange de la nuit

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Gaelan Feu du Ciel vient d’accepter une mission commanditée par la dangereuse courtisane Gwinvere Kirena. Arrive alors le moment où il prépare soigneusement son attirail et attise son Don.

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Durzo BlintCette nouvelle est une préquelle à l’univers « L’ange de la nuit » de Brent Weeks. Ce livre est a priori très alléchant, vous pensez bien : un récit concernant le pisse-culotte Durzo Blint !

Mais il s’agit là d’une de ses aventures et non d’un écrit focalisé sur sa personne ; ceci dit, cela nous donnera un début de compréhension quant à sa personnalité. La nouvelle doit être lue comme un bonus et non pas comme de quoi étancher sa soif concernant ce protagoniste.
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On croisera également d’autres personnages secondaires que je vous laisse découvrir. Les nombreuses connections me donne envie de me replonger dans la saga que j’avais adorée.

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Le livre contient en plus de la nouvelle de cinquante pages, un glossaire – avec les annotations acerbes du chambellan –, une liste des personnages, deux chapitres bonus tirés de « Au-delà des ombres » concernant Feir Cousat. Hormis la nouvelle, le livre n’a pas grand intérêt. Ces annexes manquent de saveur et ne semblaient pas être destinées à la publication.
Enfin, cette nouvelle n’est pas un bon prélude pour s’attaquer à la trilogie, elle ne saura donner envie : pour apprécier la plume, préférez la lecture du cycle « L’ange de la nuit ».

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« L’ombre parfaite » de Brent Weeks est une préquelle concernant le pisse-culotte Durzo Blint. La nouvelle d’une cinquantaine de pages vous entraine sur ses pas dans la réalisation d’une mission. Si cette novella vous sera agréable, c’est uniquement en la considérant comme un bonus. Le reste du livre est décevant et ne sera utile pour le lecteur aguerri. Envie de tester la plume de l’auteur ? Dirigez-vous de préférence vers sa saga « L’ange de la nuit ».

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Extrait Ombre parfaite Brent Weeks.

L ombre parfaite Brent Weeks

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Souvenir de lecture : Les souvenirs de lecture quant à la trilogie, qui remontent en surface.

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Dans le chaudron :
L’ange de la nuit
¤ La voie des ombres, tome 1
¤ Le choix des ombres, tome 2
Le dimanche je lis des nouvelles et des novellas¤ Au-delà des ombres, tome 3

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Et voici ma petite participation car « Le dimanche, c’est court« .

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CITRIQ

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Pic : Durzo Blint par Brent Weeks
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CLARKE Susanna – Les dames de Grâce Adieu

16/03/2014 20 commentaires

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Les dames de Grace Adieu de Susanna ClarkeTitre : Les dames de Grâce Adieu
Auteur : Susanna CLARKE
Plaisir de lecture : etoile 4 Livre à découvrir

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Ce recueil au titre poétique et fondamentalement attirant contient huit nouvelles qui prennent pied dans le monde folklorique. Ces écrits rappellent toute la saveur de ceux du XIXe siècle, temps de l’Angleterre puritaine où le romantisme apparaît en filigrane.
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Les dames de grace adieu Susanna Clarke illustrations VessCet univers envoûtant met en exergue les relations entre le peuple féerique et les simples mortels. Bien qu’il n’y ait – a priori – pas besoin de le spécifier, l’ouvrage montre que les contes de fées ne sont pas que pour les enfants (D’ailleurs, Tolkien en discute dans Faërie).

Cette satire sociale présente la place de la femme et un débat autour de la magie de la part d’hommes et de femmes. Ici, la fée peut être homme, femme gentille ou maléfique. Les textes aux tonalités différentes proposent des fins laissées en suspens qui, sans rentrer dans les détails, retracent en quelques lignes ce que sont devenus les personnages quelques années plus tard ou résument la chute.

Ce langage un peu ampoulé, précieux sans aucun doute ne permet une prise de contact facile. Le style peut paraitre a priori assez hermétique mais il faut se laisser envahir par les nouvelles.

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Le lendemain […], ma mère prépara cinq tourtes. Aujourd’hui les malveillants ouvriront leurs becs et des mensonges s’envoleront pour bourdonner autour du Monde, cependant, la vérité, c’est que ces tourtes (prépareez par ma mère) étaient étrangement petites. Pour certaines raisons pressantes et priveez qui m’appartiennent – à savoir une Grande Subite Faim – je les mangeai toutes, ce qui fut cause d’une querelle entre ma mère et moy.

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Les dames de grace adieu Susanna Clarke illustrations Vess 03La première nouvelle « Les dames de Grâce Adieu » n’est pas sans rappeler le roman « Jonathan Strange & Mr Norrell » puisque nos deux protagonistes font une brève apparition. Entre vous et moi, je ne suis pas sûre que commencer par ce recueil m’aurait donné envie de plonger dans le long roman de Susanna Clarke. Vraiment. Du simple fait qu’il y ait surtout question d’ambiances, chose difficilement traduisible sur le format court.
Parmi ces huit nouvelles, entre autres références, sachez que l’une d’entre elles se déroule dans le village de Wall du livre « Stardust » de Neil Gaiman.

Le livre est beau : la couverture cartonnée et gaufrée donne le toucher d’un livre ancien ; tout comme le grain du papier épais. Les illustrations à l’encre surannées de Charles Vess sont superbes. Ces pleines pages entretiennent l’effet “conte de fées”.

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« Les dames de Grâce Adieu » de Susanna Clarke vous entraîne dans un univers victorien et tendrement poétique. Les huit nouvelles se focalisent sur les relations entre fées et mortels et chaque intrigue se conclut par une fin en pointillés pour laisser davantage la part belle au ressenti qu’à l’explication plate et moins vivante de l’explication de la conclusion. On voyage au XIXe siècle grâce à la plume de l’auteur qui enveloppe son lecteur.

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Les dames de Grace Adieu Clarke couverture anglaise

La couverture anglaise

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extrait Dames de Grace Adieu Susanna Clarkeextrait Dames de Grace Adieu Susanna Clarke 02extrait Dames de Grace Adieu Susanna Clarke 03.

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Photos book challenge 5 septembre 2014

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Souvenir de lecture : Ah, chère Mrs Mabb.
Ce livre m’a été offert par Phooka 🙂
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Dans le chaudron :
¤ Jonathan Strange & Mr Norrell de cette auteure (of course)
¤ Stardust de Neil Gaiman (pour découvrir l’univers)
¤ Les Hauts de Hurle-Vent d’Emily Brontë (un vrai livre d’époque)

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Defi valeriacr0Le dimanche je lis des nouvelles et des novellasWinter mythic fiction challengeSFFF au feminin« Les dames de Grâce Adieu » était ma sélection du défi Valériacr0 de mars. Cette lecture est parfaite pour ce jour trop court “Le dimanche je lis des nouvelles et des novellas” proposé par Lune. Je peux également la lister pour le “winter mythic fiction challenge” et il s’avère que c’est ma première entrée pour le challenge “SFFF au féminin”.

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Blog-O-Livre (Blackwolf), Book en Stock (Phooka), Imaginelf (Grnx), Reveline sont aussi partis enquêter avec Alessandro Simonelli.

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NOIREZ Jérôme – Sous le pont ; Pour qui grincent les gonds

11/12/2013 8 commentaires

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Sous le pont Jerome NoirezPour qui grincent les gonds Jerome Noirez.
Titres
: Sous le pont ; Pour qui grincent les gonds
Auteur : Jérôme NOIREZ
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Sous le pont
Le Garde-d’ombre veille sur les habitant durant la nuit. Sa maladie l’empêche de voir ce qu’il se déroule la journée, il est hors réalité. Pourtant, ce qui se cache sous le pont n’est peut-être pas le plus vil des êtres.

Pour qui grincent les gonds
Cette porte appartient au borelier, l’exécuteur royal. Il est venu à Noirquin pour sa ténébreuse besogne. Muçaille est au cœur de l’affaire et des discussions du village : Escrail le Dentard aurait abusé d’elle. Elle se demande bien pourquoi alors les gonds grincent.

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Les deux nouvelles se composent chacune de vingt pages numériques. J’ai commencé par « Sous le pont » et ai enchainé directement avec « Pour qui grincent les gonds ».  La première a eu du mal à m’attirer entre ses lignes, j’ai trouvé qu’il y avait davantage de matière à me plaire dans la seconde.
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A tendance « moyenâgeuse », le style est sans égal et se sert de vocabulaire inusité. J’ai eu quelques difficultés à entrer dedans pour ces raisons-mêmes. Si je devais le comparer à du chocolat, je dirai que l’écriture est du chocolat noir voire de la fève tonka. Ce qui pourrait alors moins séduire les adorateurs de chocolat au lait.
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Pour une petite fille maigrichonne, ce n’est guère difficile de se faufiler sous les ronciers pour discuter avec les lièvres et les rats d’or, manger des mûres bien juteuses, ou simplement attendre que passe le temps, à l’abri des colères familiales et des leçons de clercs.

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 L’univers est assez effrayant, violent et on le devine même noir. L’écriture propose une véritable essence à part entière et si à la lecture de ces nouvelles, le lecteur est emballé, il y a de fortes chances – je pense – qu’il se trouve conquis par le monde inventé par Jérôme Noirez et l’En-Dessous.

Ces deux nouvelles font partie du très beau recueil Féerie pour les Ténèbres, dont les couvertures de deux intégrales sont réalisées par Aurélien Police.

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« Sous le pont » et « Pour qui grincent les gonds »  font partie du recueil « Féerie pour les Ténèbres ». La première surprise nait par le style d’écriture, un peu désuet et très fort qui sied un univers assez sombre. C’est par le mystère – et pour beaucoup de curiosité – que Jérôme Noirez nous entraine dans ce monde.

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Une porte au centre du village.
C’est un monument incongru. Toutefois, personne ne songe à s’en moquer. Les gardes se sont postés aux quatre coins de la placette boueuse et, en prenant soin que chacun les voie faire, ils ont retiré de leurs hallebardes la forstalie, une espèce de cocon en mailles de fer servant à rendre l’arme dont on la revêt plus dissuasive que mortelle.

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Feerie pour les tenebres Aurelien Police

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Dans le chaudron :
¤ Défait de Léo Henry
¤ Miroir de porcelaine de Mélanie Fazi
¤ Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle

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Challenge je lis des nouvelles et des novellas JLNN Logo Lecture Equitable.

Cette lecture est ma dernière participation au challenge Je lis des nouvelles et des novellas ; c’est aussi une lecture équitable car Le Bélial’ est petit mais costaud.

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Iluze et Regard d’enfant (Thalias) ont aussi écouté les gonds grincer, Un papillon dans la Lune les a toutes deux dévorées (les nouvelles, pas les bloggeuses précédemment citées).

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HENRY Léo – Défait

09/12/2013 8 commentaires

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Les cahiers du labyrinthe Leo HenryTitre : Défait
Auteur : Léo HENRY
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Défait est une des nouvelles qu’on retrouve dans le recueil « Les cahiers du labyrinthe » de Léo Henry. C’est aussi une nouvelle proposée gratuitement par l’association Dystopia sur leur site : j’aime le principe qui me permet ainsi de toucher l’univers de l’auteur pour savoir si je suis à même de l’apprécier. C’est par ce biais-ci et par le conseil des copinautes, que j’avais découvert « Le vieux M. Boudreaux » de Lisa Tuttle ; et par conséquent, que j’avais adoré son recueil « Ainsi naissent les fantômes ».  La préface est signée par Mélanie Fazi.

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Nous écoutons une discussion autour d’une histoire d’amour mystérieuse. C’est un dialogue entre un individu et son interlocuteur où sont mélangés réalité et fantasme.

J’ai eu une première surprise à la lecture des premiers mots. C’est étrange de voir l’événement dont il parle, nous être totalement inconnu. Alors, on se laisse porter par les mots et on savoure l’instant. On est totalement emporté et on se sent familier par l’écriture. C’est sans aucun doute la fluidité et le style choisi qui favorisent cette sensation.

L’expérience est particulière, mais sans doute parce que ce n’est pas sur cette seule nouvelle qu’on y découvre les clés du labyrinthe de Léo Henry. Je tiens à souligner que la fin m’a tout bonnement touchée.

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« Défait », c’est la porte d’entrée du labyrinthe de Léo Henry. Le lecteur s’avance parmi les mots et se sent un peu perdu. Il ne lui reste plus qu’à écouter le protagoniste. Celui-ci raconte une rencontre un peu étrange qui semble lui tenir à cœur. Pourvu que le lecteur se laisse emporter, il appréciera la nouvelle à sa juste valeur.

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Dans le chaudron :
¤ Miroir de porcelaine de Mélanie Fazi
¤ Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle

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Challenge je lis des nouvelles et des novellas JLNN Logo Lecture EquitableCe recueil est aussi une entrée pour le challenge « Je lis des nouvelles et des novellas ». Il est également une lecture équitable. Dystopia est une association loi 1901, créée en mai 2009 par Tallis (Librairie Charybde, président), Clément Bourgoin (Librairie Ys, secrétaire) et Xavier Vernet (Librairie Scylla, trésorier).

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Un papillon dans la Lune a dévoré le recueil entier.

CITRIQ

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MARS Frédéric – Le livre qui rend dingue

04/12/2013 12 commentaires

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Le livre qui rend dingue Frederic MarsLivre : Le livre qui rend dingue
Auteur : Frédéric MARS
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique

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La belle Fadila n’a de yeux que pour l’animateur de l’atelier d’écriture. Pour réussir à la “choper” le narrateur décide lui aussi d’écrire un livre. Fadila revient ravie de sa lecture mais y associe d’étranges propos. ¿ est un livre aux propriétés inimaginables, chacun y lit ce qu’il lui plaît, ou ce qui trouve résonance en sa personne. Tout commence par une sombre histoire de canard qui coule à pic.

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Le narrateur pense qu’il vient d’écrire la pire bouse du siècle : mais au contraire, chaque lecteur y voit le chef d’œuvre. Le lecteur y lit ce qu’il souhaite, le texte se modifiant à la lecture de chaque personne. C’est un livre révolutionnaire et l’auteur ne sait pas comment il a fait pour l’écrire. ¿ est un livre addictif, qui rend dingue… et c’est bien pour ça qu’il s’est vendu à des centaines de millions : c’est un véritable raz de marée.
Entre vous et moi, je n’apprécie pas grandement le narrateur mais je suppose que Frédéric Mars a pleinement planifié son coup.

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Cette novella incisive n’a connu qu’une publication numérique et se lit très vite. J’ai été friande de cette intrigue qui repose sur le fait que chaque lecteur vibre avec un livre pour des raisons différentes. Le ton est bon enfant et la poilade, assurée. C’est sur l’aspect du politiquement incorrect que surfe l’auteur. Toute la chaîne du livre y est critiquée ouvertement : le monde littéraire, celui des prix, le jury, les auteurs, les blogueurs, les journalistes, les clubs de lecture… tout le monde en prend pour son grade.

Bien que ce soit subjectif, j’ai trouvé intéressantes les réflexions de Frédéric Mars sur l’écriture, la lecture et aussi le ressenti. La vision est mordante, très caustique et on s’y amuse follement. Sans lecteur un livre n’existe pas, l’écriture et la lecture sont indissociables ; l’auteur le met très bien en valeur par ¿, le livre qui rend dingue.

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¿ rend des milliers de personnes complètement folles de lui. Le contenu du livre change selon la paire d’yeux qui le lit… voilà l’histoire que nous présente Frédéric Mars. A travers ces pages numériques, il allume le monde littéraire et nous le seul lien qui devrait exister : celui entre l’écriture et la lecture.

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Souvenir de lecture :  J’ai lu cette novella dans le métro et j’ai beaucoup apprécié la réflexion d’un petit papi qui me disait que non seulement mon reader avait l’air d’une chose forte intéressante mais que je devais lire un truc bien sympa pour me gondoler comme ça.

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Challenge je lis des nouvelles et des novellas JLNN

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J’ai lu cette novella grâce à Lune chez qui je l’ai gagné et surtout dans le cadre de son challenge Je lis des nouvelles et des novellas.
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Book en stock (Dup), De livres et d’épice (Chani), Un papillon dans la Lune ont aussi souri lors de leur lecture.

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