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ST. JOHN MANDEL Emily – Station eleven

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Station eleven Emily St John MandelTitre : Station eleven
Autrice : Emily St. John Mandel
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique
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La grippe de Géorgie est une grippe porcine particulièrement violente. Elle s’abat de manière pandémique sur le monde. L’électricité n’est plus, tout s’effondre. À la poubelle, l’omniprésence et la toute-puissance de la technologie.

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Parce que survivre ne suffit pas.

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Station eleven couverture bisClark se retrouve coincé à l’aéroport de Severn City ; Kirsten est membre de la Symphonie Itinérante. Deux phénomènes ont eu lieu simultanément : la grippe porcine dont les conséquences ont été amoindries par les media et la mort d’Arthur Leander, célèbre acteur, sur les planches d’un théâtre de Toronto qui a choqué le monde entier.

Cet homme sera le lien qui unit les autres personnages. Il n’y a pas de héros, juste des hommes et des femmes standards dans cette histoire.

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Ce récit apocalyptique revient sur deux périodes, l’une sur l’expansion de la grippe, appelée An 0 et une seconde, un peu plus tard. Les scènes à proprement parlé post-apo sont peu convaincantes, il n’y a pas d’action.
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L’autrice se focalise sur la résilience des survivants. Elle revient très peu sur les moyens de subsistance mais bien plus sur les émotions avec une plongée dans les souvenirs et beaucoup d’interrogation sur le passé. Les réactions et les sentiments autour de l’événement se polarisent autour d’un point de vue microcosmique.

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Station eleven couvertureSi vous cherchez surtout une histoire de survie basée sur la refonte de la société, vous pourriez être déçus. Si vous êtes ouverts à découvrir la dimension sociale après ce désastre biologique et surtout la situation initiale des personnages avant l’an 0, cela pourrait vous plaire.
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L’écriture est bonne, la traduction, par Gérard de Chergé, aussi ; j’ai épinglé quelques phrases. Cette construction autour de deux époques est bien amenée car elle prend appui sur la cohérence du récit, comme un emboitement de pièces d’un puzzle. On se surprend facilement à apprécier les personnages principaux et à la volonté de découvrir leur personnalité avant l’an 0.

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« Station eleven » d’Emily St. John Mandel est un récit post apocalyptique. Le récit se dirige non pas vers la réflexion de l’Homme et de sa place dans la société par rapport à ces semblables mais bien sur la situation de personnes confrontées à un chaos naissant et à la tourmente d’émotions et de souvenirs qui les envahissent.

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Clic pour lire les extraits

extraits Station Eleven Emily St John Mandel

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Souvenir de lecture : L’enfer, c’est l’absence de ceux qu’on voudrait tant avoir auprès de soi.

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Defi valeriacr0Il s’agit de ma lecture du mois d’août dans le cadre de notre défi Valériacr0 : Valeriane a été inspirée par le « Don’t STOP believin’  » de Journey.

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Lorhkan et les mauvais genres, Martlet ont aussi suivi la Symphonie Itinérante.

CITRIQ

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Illustrations : #01 Couverture des éditions Knopf ; #02 Couverture des éditions Picador.

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Categories: ST. JOHN MANDEL Emily Tags:
  1. Val
    18/08/2016 à 21:17 | #1

    Oh purée, ce livre est fait pour moi 🙂

    • 24/08/2016 à 13:30 | #2

      Les avis des blogopotes sont assez tranchés... J'espère que tu aimeras autant que moi.

  2. 21/08/2016 à 10:58 | #3

    « si vous êtes ouverts à découvrir la dimension sociale après ce désastre biologique » Ça a l’air chouette *_*

    • 24/08/2016 à 13:31 | #4

      Il faut juste partir avec l'idée qu'on se trouve tout de même bien plus dans un roman de littérature "standard" que SF. Une fois le contrat accepté, tout roule :)

  3. 22/08/2016 à 08:34 | #5

    Beaucoup aimé aussi, vraiment beaucoup.
    C’est bien écrit, la narration est vraiment réussie, et le roman évite le côté désespéré trop souvent vu avec le post-apo. J’aime beaucoup.

    • 24/08/2016 à 13:32 | #6

      J'ai pu lire ton avis et les commentaires laissés ainsi que les chroniques de ceux qui sont beaucoup moins enthousiastes : je pense que la différence de "plaisir de lecture" tient surtout compte d'appréciation personnelle - c'est logique pour une lecture, je sais - plus que d'objectivité (écriture, structure,...)

      • 24/08/2016 à 21:45 | #7

        Oui, et l’attente de ce qu’on souhaite y découvrir aussi, attente parfois déçue…

        • 28/08/2016 à 19:18 | #8

          Tout à fait ! Si je me suis demandée ce que renfermait ce livre au moment de sa réception, je n'y ai plus pensé avant de l'ouvrir.

  4. 04/09/2016 à 17:48 | #9

    Déjà qu’il me tentait énormément, maintenant il me le faut !

    • 05/09/2016 à 20:03 | #10

      Héhé, c'est une bonne chose que "tenter l'autre" marche dans les deux sens ;)

  5. 28/09/2016 à 13:49 | #11

    Il a l’air pas mal dis donc.
    Je le note pour sa sortie en poche éventuellement.

  6. 30/09/2016 à 22:29 | #15

    Acr0, tu m’as convaincue ! Il va y passer 😀

  7. 15/02/2017 à 22:08 | #17

    Oui c’est exactement ça. Pas de héros, pas d’action, un récit plus tourné vers le passé que vers l’avenir (mais bien ancré dans l’ère après l’an 0 quand même), quelque chose d’assez terre à terre, et en même temps une intrigue malgré tout, des plus inattendues, avec une BD, un truc SF improbable, et tout se tient ! Non non plus j’y pense et plus je me dis que c’est un récit assez étonnant !

    • 16/02/2017 à 16:11 | #18

      … et dire qu’on a failli partir avec la Caravane pour leur super tournée (ou à leur QG) 😉

  1. 04/09/2016 à 09:00 | #1
  2. 18/09/2016 à 09:01 | #2
  3. 01/10/2016 à 11:13 | #3
  4. 12/10/2016 à 22:06 | #4
  5. 31/12/2016 à 10:03 | #5
  6. 05/03/2017 à 18:31 | #6