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JOMUNSI Neil – Jésus contre Hitler

02/03/2014 20 commentaires

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Jesus contre Hitler Neil JomunsiTitre : Jésus contre Hitler (l’intégrale)
Auteur : Neil JOMUNSI
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Jésus, comme à sa bonne habitude, va sauver le monde et de préférence avant que ne sonne la cloche du dîner servi. Accompagné de son fidèle acolyte, il va déjouer les plans du machiavélique… Hitler.

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John J. Christ est le vrai, l’unique. Il fait partie de l’agence B, une division d’élite secrète. Il embauche David Goldstein, soldat américain et juif comme coéquipier afin de déjouer les plans des méchants.

Zombies, Jésus, Hitler, Yéti, Lovecraft, Chtulhu et autres personnalités peuplent le récit. Neil Jomunsi détourne et réécrit certaines légendes et créatures connues. Petit aparté, concernant les zombies nazis, si j’en ai croisés peu en littérature, Cher Neil Jomunsi, je peux quand même citer de tête au moins deux films :

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Mais Cthulhu, le terrible dieu oublié qui sommeillait au fond du Pacifique en attendant que les étoiles soient de nouveaux alignées, avait d’autres plans.

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“Jésus contre Hitler” c’est avant tout un titre évocateur (et qui “clash” en marketing, soyons honnête). L’auteur définit lui-même ses textes de lecture pop-corn. Neil Jomunsi prend le parti qu’on peut rire de tout… et il a raison ! Le but de ce recueil est de divertir en proposant une lecture drôle et rafraîchissante.

L’histoire est légère et au style direct : ce qui nous amène au sentiment que le récit est peu approfondi. Mais la plume est diablement efficace car elle va droit au but. Pour ceci, deux axes : le premier est la rencontre surréaliste (entre le récit et nous, entre Hitler et Jésus), les situations sont ridicules et réjouissantes ; le second est l’humour, cynisme et deuxième degré sont de rigueur.
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L’ombre d’un instant, John ressentit une forme de compassion à l’égard de son dictateur favori : faire confiance à un monstre interstellaire notoirement cruel relevait d’une naïveté touchante. Il balaya cependant cette pensée en imaginant son poing lui broyer le visage.

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On pourrait y voir un aspect uchronique ; mais alors vraiment très léger, car on part du postulat que nos deux lascars ont tous deux été ressuscités et ce, sans encombre. Nous trouvons une aventure par épisode, la mini série est idéale tant sur le choix du format de la nouvelle que celui du numérique (avec en sus, une police de caractère très agréable). Les intitulés sont assez parlants : Zombies nazis en Sibérie, Tentacules en folie, Heil Yéti, Enfer et en os.

L’auteur change de décor et de personnages secondaires à chaque épisode. Le rythme est bon et appuyé par beaucoup d’actions. Le caractère de la crédibilité ne se pose pas : nous sommes dans un monde loufoque que le lecteur accepte ou non. Au troisième épisode, l’effet de surprise passe un peu mais n’entache pas notre lecture, car j’ai trouvé le quatrième volet, très bon. L’histoire présente peu de background là où on aurait aimé un peu plus de développement des relations entre Jésus et David.
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Tout au long du livre, on note quelques clins d’œil sympathiques. En fin d’ouvrage, nous avons le droit à une super interview, on y apprend d’ailleurs que Christopher Moore fait partie de ses références.
Par ailleurs, le premier épisode “Zombies nazis en Sibérie” est en téléchargement gratuit.

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Le recueil “Jésus contre Hitler” vous propose plusieurs petites histoires déjantées. Cette lecture pop-corn vous emmène auprès du combo de choc Jésus et David Golstein VS Hitler. Non vous ne rêvez pas, tous vos super-héros et super-méchants se retrouvent à la même époque pour le fight final. D’une écriture qui se veut légère, Neil Jomunsi va vous amener à sourire en pensant à des zombies et vous prendre d’amitié pour un yéti. Vous voilà paré(e) pour passer un bon moment avec ces quatre épisodes.

.Jesus contre Hitler Jomunsi extrait 1Jesus contre Hitler Jomunsi extrait 2

 

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Souvenir de lecture : encore !
J’ai gagné ce livre chez Lune, durant le challenge Je lis des nouvelles et des novellas. Je l’ai également lu durant le week-end à 1000, session de février.

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Dans le chaudron :
Pour encore plus d’humour
¤ Sans nouvelle de Gurb d’Eduardo Mendoza
¤ L’agneau de Christopher Moore (là-dedans aussi, il y a Jésus !)
¤ Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour S.G. Browne (de l’humour, de l’amour et du zombie !)

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Le dimanche je lis des nouvelles et des novellasDefi valeriacr0Logo Lecture EquitablePour le défi Valériacr0, c’était un peu une sélection « Petit mois, petit format« . Ma lecture entre donc en parfaite ligne de mire de « Le dimanche, je lis des nouvelles et des novellas » proposé par Lune.

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Imaginelf, La prophétie des ânes (épisode 1), Les lectures de Xapur (épisode 1), Mon univers livresque (épisode 1), Regard d’enfant (épisodes 1, 2, 3 et 4), Rêve Général de J.a.e._Lou (épisode 1) et Un papillon dans la lune (épisode 1) ont aussi pénétré l’agence B.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Terrifiant tome 17, Lucille… tome 18

06/11/2013 12 commentaires

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red dragonCher lecteur, une fois n’est pas coutume, tu vas trouver du spoil dans mes chroniques Walking Dead. Après avoir passé seize tomes à user de synonymes pour te dire ce que je pensais de cette saga, j’ai décidé d’entrer dans les détails pour chaque volume car je trouve cela bien plus intéressant (et à chroniquer et à en discuter avec toi) ; tout comme tu y as été habitué(e) chez Tigger Lilly. Maintenant, libre à toi de t’y aventurer… à tes risques et périls. Source de l’image

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Terrifiant Walking dead kirkmanTitre : Terrifiant (Walking dead, tome 17)
Auteurs : Robert KIRKMAN, Charlie ADLARD
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Après leur visite de la Colline, Rick, Glenn, Michonne, Andrea et Carl décident de retourner à Alexandria. En route, les évènements se précipitent lorsqu’ils doivent faire face aux hommes du redoutable Negan. Instinctivement, Rick réagit et envoie un message clair à l’ennemi : ils n’accepteront pas la défaite sans se battre. Message bien reçu. La réponse de Negan ne se fait pas attendre…

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Walking-Dead-Lucille)°º•. Les zombies sont de moins en moins présents et servent surtout de décor, un peu comme les cactus dans le désert. Kirkman continue sur le dicton stipulant que la menace la plus importante pour l’Homme est lui-même. L’auteur nous démontre encore une fois qu’il ne faut jamais sous-estimer son adversaire, notamment quand il s’agit de Negan. Grosse crapule doublée d’une monstruosité sans nom, il n’est pas sans nous rappeler le Gouverneur. Très charismatique, il se promène toujours en compagnie de sa batte de baseball garnie de fils barbelés. Les deux morts principales piquent notre cœur de lecteur. J’ai particulièrement apprécié la mise en avant de Jesus (contre tous) et j’ai hâte de voir ce qu’il nous réserve. Du côté psychologique, je trouve que Kirkman ne développe plus autant que dans les précédents tomes notamment avec Michonne qui parait presque « normale ».

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)°º•. Les doubles pages sont un plaisir pour les yeux, mais je trouve le trait trop brouillon. Adlard affiche une certaine médiocrité dans l’anatomie des personnages : nous éprouvons quelques soucis de lisibilité. Je suis assez chagrinée part l’irrégularité de l’illustrateur.

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)°º•. Les tomes 14, 15 et 16 permettaient au lecteur de souffler, aux personnages de relâcher la pression mais aussi le déroulement d’une intrigue plus « douce ». Si le tome 16 remontait légèrement la pente, Kirkman & Adlard nous propose ici une fin punchy. Qu’on trouve le n°100 de la série américaine dans ce volume n’y est à mon avis, pas du tout un hasard.

La surprise fonctionne bien : ils pensaient être 15-20 participants avant de voir une centaine de personnes débarquer. Ils se font « méchamment casquer ». L’univers sordide permet toujours au combo de développer leur intrigue, et nous sentons vraiment un démarrage d’un nouveau cycle, en espérant qu’ils évitent une redite de celui du Gouverneur. Si j’étais restée assez extérieure aux horreurs rencontrées jusqu’à présent, j’avoue avoir eu un plus de mal ici ; on en oublie carrément les zombies.  J’ose espérer que la saga ne s’essoufflera guère plus bien qu’elle soit bonne dans sa globalité. On finit sur un petit cliffhanger, rien que pour « allécher ».

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« Terrifiant » est le volume qui met fin à la vague douce dans laquelle Kirkman & Adlard trempaient leur lectorat. Nous faisons la connaissance d’un nouveau monstre, Negan, accompagné de sa fidèle batte et de son fameux sourire. La fin des doux rêves d’une communauté – avec reconstruction de vie – est bien arrivée. Je trouve que les illustrations sont très irrégulières, Adlard nous sert de belles doubles pages mais donne du fil à retordre côté lisibilité. Un petit cliffhanger fait haleter le lecteur jusqu’au prochain volume.

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Walking Dead 17.

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Lucille Walking Dead Kirkman et AdlardTitre : Lucille… (Walking dead, tome 18)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture :  etoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Après le massacre signé par Negan, la communauté d’Alexandria doit fournir la moitié de ses fournitures aux Sauveurs. Alors que Rick semble avoir un plan en tête, les membres ont bien du mal à laisser entrer les camions ; mais sous les menaces, personne ne désire contrarier Lucille. Tout se passe sans heurt apparent mais Carl disparaît. C’est également l’occasion de faire confiance à Jesus qui emmène Rick à la rencontre du Roi Ezéchiel.

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Walking Dead 18)°º•. Rick met en place la décision prise dans le volume précédent. Nous faisons un petit tour avec Negan, personnage bien connu car il aime défoncer les crânes avec le sourire. Kirkman en profite pour mettre en avant Carl. Ce dernier, bien que jeune, oscille entre les larmes de l’enfant et la dureté d’un très jeune homme qui a grandi dans cette nouvelle donne mondiale. .

J’ai quelques difficultés à retenir les visages des membres de la communauté Alexandria, mais la rencontre avec Ezéchiel, ce grand rasta avec un tigre, me plait bien. J’attends de voir comment Kirkman souhaite le faire évoluer mais j’ose espérer ne pas y voir quelqu’un seulement placide, j’aimerai bien qu’il ait le don d’ubiquité (au sens figuré).

Les personnages évoluent toujours et ce depuis le premier tome mais les auteurs nous font bien comprendre que les apparences sont souvent trompeuses.

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)°º•. Côté illustrations, nous revenons toujours au même avec, pour moi, un problème de reconnaissances des personnages : Eugène ne ressemble plus à lui-même. C’est inacceptable d’arriver à la case où son visage apparaît et ne pas retrouver son identité. Le second défaut qui me hérisse le poil ce sont les perspectives. Exemple : aux portes du royaume d’Ezéchiel, il y a très peu d’espace entre les deux bus (tout juste une personne) à la page 128, même un cheval n’y passerait pas. A la page 129, le cavalier entre sans souci dans cet espace où trois hommes épaule contre épaule pourrait s’y tenir. Question « galerie en fin de livre », on peut s’asseoir dessus, nous n’avons le droit cette fois, qu’à une seule double page.

Alors oui, c’est très agréable de voir les éditions Delcourt suivre de près la parution américaine, mais aucun effort si ce n’est le texte des bulles est réalisé, les onomatopées étant toujours non traduites. (Elles figurent dans le dessin, tu comprends)

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walking dead Lucille 01 walking dead Lucille 02

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)°º•. La mort de Glenn marque encore mon esprit au moment où j’ouvre ce 18e volume. J’ai aimé la partie où on découvre le repaire de Negan, sa façon de contrôle « punitions & satisfactions » : il détient un harem de femmes et marque les hommes au fer. J’ai cru comprendre que la vengeance est un plat qui se mange froid… espérons que pour Kirkman et Adlard, ce ne soit pas l’équivalent d’une quinzaine de tomes.

Finalement, les « survivants » sont bien plus nombreux que je le pensais, au regard des dix-huit tomes que je viens de lire. Pas vous ? Je trouve que la saga s’émousse un peu, il faut dire que Walking Dead est devenue une grosse licence.

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« Lucille… » tome 18 ne surprend personne quant à son titre. Rick et la bande ont dû ployer sous la pression des Sauveurs. Si on sent la tension plus que palpable, tout le monde reste – si possible – à sa place. A défaut d’attaquer directement Negan, Jesus et Rick partent en direction du royaume d’Ezéchiel. Nous avançons sur deux nouveaux territoires, il reste à savoir comment tout ce petit monde va réussir à cohabiter, ou pas.

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Souvenir de lecture : Ezéchiel, Ezéchiel, Ezéchiel !

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14
¤ Deuil & espoir, tome 15
¤ Un vaste monde, tome 16

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logofindeserieMercredi Bd FantastiqueCette lecture est une participation aux Mercredis Fantastiques en collaboration avec Mango, dans le cadre du challenge Halloween.

Il s’agit également d’une lecture commune pour laquelle Hérisson nous a rejointes sur le tome 18. La chronique de Valeriane pour les deux tomes, et celle d’Hérisson pour « Lucille… ».

Cette chronique me permet de clôturer ma saga pour le Fin de série, du moins jusqu’au prochain tome (février 2014)

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CITRIQ

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BROWNE S.G. – Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour

19/09/2013 20 commentaires

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Comment j ai cuisine mon pere ma mere et retrouver l amour S.G. BrowneTitre : Comment j’ai cuisiné mon père, ma mère… et retrouvé l’amour
Auteur : S.G. BROWNE
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique

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A leur plus grande honte, les parents d’Andy le récupèrent une fois qu’il est revenu à la vie. Ils le cachent dans le cellier afin d’étouffer son retour au voisinage. Il leur est difficile de faire mieux alors que tous les aérosols achetés par palette entière n’arriveront pas à camoufler sa puanteur. Même s’il est sans vie, elle est particulièrement difficile à vivre pour Andy. Un jour il se réveille et retrouve les corps de ses parents congelés en morceaux et les têtes soigneusement rangées sous sac à zip au réfrigérateur.

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)°º•. Nous suivons la vie d’Andy par un grand flashback dès le commencement du roman (ou presque) : il nous raconte tout, depuis sa renaissance ; enfin, depuis le moment de réveil en tant que mort-vivant, donc. Très vite on va s’attacher à ce personnage principal qui aura le don de nous faire rire.

C’est grâce aux réunions mensuelles des Morts-Vivants Anonymes (MVA) qu’Andy fait la connaissance d’Helen, Rita une jeune fille tout à fait à son goût et Jerry le comique qui lui seront d’un grand soutien.

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Ce soir, Rita porte un pull à col roulé blanc, un jean blanc et un bonnet en laine assorti. On dirait un flocon de neige zombie.

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)°º•. D’un côté il existe les respirants, de l’autre, les zombies. Les derniers ont été rejetés par les premiers et même pire, ils sont devenus la honte de leur famille. Ils sont généralement récupérés par la SPA ou servent de mannequin lors des crash tests automobile voire pour devenir des cobayes dans les laboratoires. Le zombie, bien que commun, n’est pas le bienvenu. Ce n’est pas faute d’avoir leurs pleines capacités intellectuelles malgré qu’ils soient abimés physiquement, ils sont une minorité très opprimée. S.G. Browne développe ici le thème de la discrimination.

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C’est un bel après-midi pour manifester. Le soleil brille, le ciel est bleu et les insultes pleuvent.

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Il faut dire que les préjugés colportés par le 7e art n’aident pas : il n’y a qu’à Hollywood, dans les films de G.Romero que les zombies mangent des humains. En réalité, ils ont le même régime alimentaire même si tout leur parait fade.

Le roman traite des mœurs et coutumes, des conditions de vie, des droits civiques des zombies (ou plutôt leur absence totale). On sourit aussi d’y voir une certaine caricature avec les réunions de soutien. La reconnaissance des droits des zombies se révèle non seulement un leitmotiv pour Andy, voire en termes plus forts, une quête. On suit de l’intérieur la condition des zombies rejetés par la société. On découvre qu’ils sont doués de sentiments qu’on qualifierait « d’humains ».

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Comment j ai tue mon pere ma mere et retrouve l amour extrait 01

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Comment j ai cuisine mon pere ma mere et retrouve l amour)°º•. La narration à la première personne du singulier nous permet de suivre la lutte acharnée d’Andy. Le tout est plutôt fendard et j’ai particulièrement apprécié les « on ne peut pas comprendre » qui reviennent comme des gimmicks pour ponctuer l’histoire. C’est le décalage entre situation glauque et humour moutonnant qui est le plus appréciable. Le récit est plus qu’enclin à l’humour même si la profondeur est aussi présente, on parle de récit à relief. .

Cette comédie s’avère mi-romantique, mi-horrifique mais bourrée d’humour. La couverture fonctionne (comme toutes celles des éditions Mirobole d’ailleurs). Les droits sont vendus à la FOX, bientôt un film ? Les prochaines aventures d’Andy seront publiées sous le titre « Le jour où les zombies dévorèrent le Père Noël ».

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« Comment j’ai tué mon père, ma mère et retrouvé l’amour » est un livre de zombies. Soit. Mais un livre où on suit de l’intérieur le combat des zombies pour obtenir des droits civiques et surtout un peu de décence. Sous le couvert de l’humour, S.G. Browne étaye ses arguments concernant les minorités. Nous avons le droit à des situations comiques à répétition qui rythmées par une friandise appelée « vous ne pouvez pas comprendre ».

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Pour lire les premières pages, c’est par ici.

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Comment j ai tue mon pere ma mere et retrouve l amour extrait 02

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Souvenir de lecture : Les vérités d’Andy.

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Dans le chaudron :
¤ Le jour où les zombies ont dévoré le Père Noël, tome 2
¤ Zombie don’t cry de Rusty Ficher

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My summer of (SFFF) loveLogo Lecture EquitableCe livre a été grâce à Cornwall qui a non seulement vu en ce livre, le titre qui saurait me plaire (les zombies et moi, chabadabada) et qu’en plus, il entrait pile poil dans le cadre du challenge My summer of (SFFF) love. Rita a tapé dans l’œil d’Andy et c’est tout une nouvelle vision de la nécrophilie qui s’ouvre à nous.

Petite maison d’éditions Mirobole deviendra forte (Lecture équitable)

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Book en stock (Dup), Les lectures de Mylène, Un papillon dans la Lune ont aussi vu le cerveau de Jerry.

CITRIQ

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Pic : Couverture anglophone

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ZITO V.M. – L’homme des morts

26/07/2013 14 commentaires

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l homme des morts zitoTitre : L’homme des morts
Auteur : Z.M. VITO
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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En 2018, l’Est des Etats-Unis se remet difficilement de l’épidémie. L’Ouest une zone abandonnée, occupée par les morts. Ancien neurologue, Henry Marco travaille en binôme avec Ben, parti dans l’Est. Via son intermédiaire, il offre ses services aux familles de victimes : il traque la personne morte-vivante pour la renvoyer définitivement ; ainsi elles peuvent réaliser leur deuil. La raison essentielle de sa présence de l’Ouest est sa femme, disparue durant la Résurrection. Il ne désespère pas de la retrouver. marco est contacté pour une mission particulière, embauché de force par l’Etat : il doit retrouver le Dr Ballard. Il se fait accompagner par le taciturne Wu.

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l'homme des morts 01)°º•. Nous rencontrons les personnages sans trop de détails préalables. C’est en les suivant sur différentes actions que nous en apprendrons plus : leur passé est dévoilé petit à petit. Le point de vue omniscient permet de ne pas s’attacher qu’aux faits et gestes de Marco mais il a l’inconvénient de ne lier aucune atttache du lecteur envers les personnages. .

Côté zombie, nous avons des “exemplaires” assoiffés, très virulents et bien moches sans pourtant verser dans la surenchère (si, c’est possible). Le thème principal – et unique – est celui de la survie. Nous assistons au spectacle de l’humain dans ses moments de doute, ses choix et conséquences (ses erreurs essentiellement, d’ailleurs) ainsi que sur ces maigres espoirs. .

L’ambiance s’avère très glauque : nous sommes en présence de zombie trainant. Le récit est truffé de détails assez crus et de descriptions répugnantes. Zito nous présente une histoire avant tout primitive et qu’on pourrait même qualifier de virile : lutte, traque, assassinat, morts, de l’action brut avec l’emploi d’armes. Il n’empêche que le concept développé par l’auteur est intéressant et crédible, le résiduel émotionnel : un dernier éclair primitif ramènent les zombies à des endroits à consonance affective forte (lieu de travail, vacances, naissance ou autres événements). C’est grâce à ce résiduel émotionnel que Marco arrive à retrouver les morts-vivants à renvoyer dans la mort.

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)°º•. J’ai trouvé l’intrigue très linéaire : le récit ne fait pas place à la subtilité ni même réellement au suspense. Le langage est familier voire charretier ; sans doute pour donner davantage de crédit à l’environnement posé. Les échanges entre Wu et Marco sont minimalistes mais prenants. .

Ce livre basé sur l’espionnage comporte aussi une touche de thriller. J’ai particulièrement apprécié le nouveau métier émergent de tueur de zombie professionnel que je n’avais pas encore eu le loisir de croiser dans un roman post-apocalyptique. L’aspect scientifique et l’intégration des prions n’est pas sans rappeler 12:21 de Thomason. J’ai trouvé le pathos un peu exacerbé sur la fin, trop attendu aussi pour fonctionner avec moi.

Cet aspect “road movie” est assez réussi et l’annonce de la future adaptation cinématographique par The ink factory ne surprendra personne.

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“L’homme des morts” de V.M. Zito suit une intrigue linéaire et un peu prévisible. Du côté “plongeon” du lecteur, l’ambiance est glauque à souhait, les détails nombreux et l’action bien présente. L’amateur de zombie version trainante-répugnante sera ravi(e) par ce post-apocalyptique qui offre une idée originelle sur le résiduel émotionnel.

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Lire les premières pages

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Souvenir de lecture : Il est resté pour elle. .

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My summer of (SFFF) loveDéfinitivement, ce livre fait partie du challenge My summer of (SFFF) love : non pas qu’on y trouve de l’amour dégoulinant. Mais si Marco se trouve encore dans l’Ouest (il est courageux !), c’est tout simplement parce que son amour y demeure encore et qu’il ne l’a pas retrouvée depuis le début de l’épidémie. L’amour y est en filigrane, car s’il mène ces actions, passent par ces lieux, ce n’est pas par hasard…

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De livres & d’épice (Chani), La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, Les lectures de Mylène, La Croisée des Chemins (Tesrathilde), Mes imaginaires (Sandrine B.M.), My inner shelf (Carole) ont également été se promener dans le wagon-restaurant..

CITRIQ
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Orbit. .

Pic : Zombie par Wahkee930

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MARION Isaac – Vivants

25/04/2013 18 commentaires

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Vivants Isaac MarionTitre : Vivants
Auteur : Isaac MARION
Plaisir de lectureLivre à regrets

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Il ne se souvient pas. Sinon que son nom commence par R. et qu’il vit actuellement dans une carcasse d’un Boeing 747, au sein d’un aéroport. Sa non-vie n’est rien jusqu’à ce qu’une jeune femme bien vivante débarque dans leur squat. R. se précipite dessus pour la mettre à l’écart : ferait-il des réserves de nourriture ? Ou est-ce le commencement de sa métamorphose ?

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)°º•. R. a faim de vivre, sa façon minimaliste de s’exprimer n’est finalement qu’un commencement. Il rencontre alors Julie, humaine vivante… et fille de chef d’armée.

Ce roman post-apocalyptique amène des zombies au dialogue structuré (ou du moins avec des mots formulés), une cohésion sociale – amis, famille – et même une hiérarchie religieuse. Les expressions utilisées sont simplistes, ils demeurent une coquille physique et pourtant, on détecte chez R. une étincelle psychologique.
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Derrière les personnages, c’est une sorte de « tolérance » qui est déclarée. C’est tout une métaphore sur le sens de la vie qui se déroule : amour, amitié. Et on pourrait presque dire que cela fait un peu désordre d’y associer le mot zombie.

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Vivants Isaac Marion)°º•. Le récit est original car nous avons le droit cette fois à un point de vue zombiesque ; il est relativement intriguant d’assister à la renaissance de R., à sa façon d’appréhender les choses et tout simplement de « vivre ».

Hormis les premières pages qui peuvent en débecter certains, il ne faut pas s’attendre à un univers vraiment zombifiant. Nous sommes en présence de très peu de détails glauques, mais d’une histoire d’amour, oui. C’est sirupeux, même plus que sur les bords (de la tartine). C’est du Roméo & Juliette à la sauce post apocalyptique.
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L’histoire est contée à la première personne du singulier. Aussi étrange que cela puisse paraitre, les codes du genre sont plutôt respectés mais j’ai trouvé que l’auteur ne creusait pas assez, alors qu’il y avait tant matière à ! Le roman demeure plein de bons sentiments, mais je demeure « en reste ». Quid du virus ?

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Nous assistons à un microcosme en développement. Mais l’univers n’a pas été assez bien exploité, additionné d’une lenteur excessive ma lecture me donne l’impression de n’avoir rien à me mettre sous la dent. L’humour est un peu présent notamment dans quelques phrases bien trouvées, mais le second degré est lui, absent. J’ai l’impression que « Vivants » propose une pondération dans l’acceptable ; je trouve le potentiel avorté dans son ensemble.

Notons qu’il existe une adaptation cinématographique « Warm bodies » (titre en version originale du roman). La couverture est par contre, franchement réussie avec la symbolique du réseau veineux imprimé sur du papier mat et à la touche de vernis sélectif.

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« Vivants » est un roman placé sous la narration d’un zombie : après quelques pages de détails crus, le récit tourne très vite à l’adaptation à la vie du zombie R. Sa métamorphose est sympathique mais pas assez poussée à mon sens alors que l’auteur avait largement de quoi faire. Voici une lecture en demi-teinte ; très prometteuse mais qui m’a laissée circonspecte. Très vite, nous tournons à l’eau de rose, une histoire d’amour qui ravira les fans de romance et/ou les personnes qui côtoient normalement les zombies, de très loin.

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Dans le chaudron :
¤ ROUX Madeleine : Un blog trop mortel
¤ McKAY Kirsty : Zombie panic

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Souvenir de lecture : et sinon, c’est quand que cela commence ?

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Blog-o-livre (Blackwolf), La passion littéraire de Tristhenya, Le blog de Freelfe, Lectures trollesques (PtiteTrolle), Le dragon galactique (Tigger Lilly), Les lectures de Mylène, Nevertwhere, Ptite-boukinette (Azariel), Regard d’enfant (Thalia),  Un papillon dans la Lune, Unseelie’s diary (Thechouille) ont assisté aussi aux premières constructions de phrases de R.

CITRIQ

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Challenge Jeunesse YA.

Oh, une petite entrée pour le challenge jeunesse – young adult !

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Pic : Warm bodies par neeann.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Deuil & espoir tome 15, Un vaste monde tome 16

11/03/2013 10 commentaires

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deuil et espoir walking dead kirkman Un vaste monde walking dead kirkmanTitres : Deuil & espoir, Un vaste monde (Walking dead, tomes 15 et 16)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut
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Deuil & espoir, volume 15
La communauté d’Alexandria se remet plus ou moins difficilement des derniers événements mais tous œuvrent pour la sécurité de leurs quartiers. Les blessures ne sont pas que physiques, certains se sentent floués, des couples se brisent et d’autres se forment. Le temps de la tranquillité n’est pas encore pour maintenant avec l’arrivée d’un homme qui sait parfaitement se battre.

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Un vaste monde, volume 16
L’équipe capture l’homme difficilement maitrisable et ce dernier leur explique qu’il vient de « La colline ». Mais on n’emprunte pas impunément à la colline sans un véritable échange… sans un juste retour des choses. Rick et la troupe ont-ils bien compris tous les tenants et les aboutissants d’un tel pacte ?

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un vaste monde walking dead 01)°º•. Pour ces deux tomes, le scénario manque de punch. Même si quelques événements arrivent, nous nous installons dans un cycle qui commence à devenir prévisible (16 tomes !). La catastrophe est finalement attendue, on perd peu à peu d’intérêt.

Le volume 15 est un tome de transition au titre évocateur. Et même si la venue du mystérieux Jésus amène un peu de fraicheur (et de menace ?), on sent que le tome 16 s’essouffle et manque considérablement d’action.

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Normalement les tomes calmes est le temps de la parlotte et de l’introspection mais les personnages demeurent mieux campés psychologiquement… comme par magie. C’est une sensation assez bizarre si on retourne deux tomes en arrière où on apprenait clairement des choses qu’on sous-tendait et dont on espérait bien voir les affres sur la vie au quotidien. Soit les personnages sont très bons pour cacher leurs pires horreurs, soit ils vont beaucoup mieux grâce à de la poudre de perlimpinpin.

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On croise fortement les doigts pour espérer que Kirkman quitte sa zone de confort et l’aspect un peu répétitif pour mieux rebondir dans « terrifiant » le volume 17. La question de l’acclimatation par rapport à la mort reste la plus grande en suspens.

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)°º•. Côté illustrations, les pleines pages alimentant un événement capital sont toujours très bien léchées. Il n’en demeure pas moins que je trouve qu’il y ait quelques ratés dans la position du corps, dans les expressions de visage. Maggie et Glenn perdent énormément de leur identité physique au cours des tomes. Les traits de Rick semblent parfois grossiers. Certains passages sont réellement bâclés.

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deuil et espoir walking dead 01

Là, ils sont censés être très en colère.

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« Deuil & espoir » ainsi que « Un vaste monde » ne transcendent pas le lecteur et il faudra se montrer patient pour en savoir davantage sur la question de l’acclimatation concernant la mort. Parfois, comportement et traits de dessin des personnages sont un peu en deçà de ce que nous présente en général le combo Kirkman-Adlard. Le scénario est un peu plus faiblard, mais on l’espère, pour découvrir un coup de punch au volume 17.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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un vaste monde walking dead 02  deuil et espoir walking dead 02

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : Oui bon, et si on passait au suivant ?

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.
Nevertwhere (Vert) parle du tome 15, Délivrer des livres (Hérisson08) du tome 16 ; Spocky, du tome 15 et du tome 16.

CITRIQ

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Point de non-retour tome 13, Piégés ! tome 14

18/12/2012 6 commentaires

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Point de non retour Walking Dead KirkmanPieges Walking Dead KirkmanTitres : Point de non-retour, Piégés ! (Walking Dead, tomes 13 et 14)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Point de non-retour, volume 13
Rick et toute la troupe essaient de faire leur place parmi la communauté proche de Washington. Il leur est difficile de se plier aux règles sans être méfiant envers ces nouvelles personnes. Le retour à la vie-presque-tranquille est difficile et bientôt quelques contrariétés éclatent au grand jour.

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Piégés !, volume 14
A la suite d’un décès marquant, Rick prend les commandes de la communauté. Cette dernière n’est pas entrainée aux situations extrêmes, les coups de feu partent et ont été entendus très loin sur la plaine. C’est une horde entière de zombies qui débarque au portail de la collectivité.

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Point de non retour Walking dead 01)°º•. Le tome 13 « Point de non-retour » est très calme… ce qui permet à Kirkman de proposer un focus sur Michonne et Abraham (en plus de Rick, cela va de soi). On se rend compte que le rôle de Carl est de plus en plus élaboré… du haut de ses 8 ans (ou presque). Il est vrai qu’on n’en sait finalement que très peu sur le ressenti des enfants. On ne peut pas vraiment compter sur Kirkman pour parler de Sophie mais il nous fait apparaitre parfois Carl comme un enfant gâté… sentiment qui suppose qu’un monstre est caché sous le lit.
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Durant le tome 14, on a du zombie, plein de zombies ; et ça fait du bien. Par contre, les pertes seront lourdes. Hop, cela suppose un nouveau rebondissement… mais Kirkman nous laisse sur un cliffhanger assez flou, on peut formuler plusieurs hypothèses quant au devenir du petit groupe.

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Pieges Walking Dead 01)°º•. Il aura fallu pas moins de 10 tomes avant que je me fasse au style de Charlie Adlard. Quelques imperfections sont encore à lister, mais dans l’ensemble, cela va mieux dans le sens où je vois moins « de détails » sautant aux yeux. (Les onomatopées non traduites sont toujours d’actualité). Parmi les bonus du tome 13, j’ai beaucoup aimé la couverture américaine du #76. J’ai aimé la page 33 du tome 13 qui pourtant n’est pas folichonne, mais on sent cette lassitude et la formulation à voix haute ; la page 43 du tome 14 où le suspense est à son comble. Et en double page, dans les deux tomes, c’est la 48/49 que j’ai le plus appréciée.
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Maintenant, parlons du point d’orgue de ce tome 14 : l’accélération scénaristique est bien menée grâce à la neige qui tombe plus drue à chaque case avec l’alternance des scènes : celle de l’action dans le camp, brute avec beaucoup de monde et où le manque de sécurité est flagrant et celle d’une discussion sérieuse en tête-à-tête à l’intérieur d’une maison, passablement en sureté. Le rythme soutenu est crescendo et c’est un tour de main dont je peux féliciter Adlard. Un des meilleurs des 14 tomes lus, à mon sens. Malgré quelques prévisions faciles à deviner, le tome est encore plus prenant après « l’accident ».

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)°º•. Dans « Point de non-retour », on sent que les sentiments sont exacerbés, les personnages se méfient de tout et de tous, même s’ils restent relativement « confiants » envers leur petit groupe initial. Ce tome très très calme permet d’aborder quelques sentiments mais trop peu développés à mon goût. La violence physique et le poids moral priment ; les rapports humains sont au centre. Malgré quelques ellipses, je trouve que les règlements de situation sont trop rapides pour être convaincants (choix de leader, cas de violence conjugale).

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« Piégés ! » est un tome sous adrénaline, la tempête après le calme du tome 13, un fonctionnement scénaristique redondant dans cette saga. Les nombreux rebondissements nous font tourner les pages très vite. On se frotte à une horde et on est pris par surprise du sentiment naissant : l’espoir. Le livre renferme très peu de temps morts, tout s’enchaine à la perfection comme une mécanique bien huilée. On savoure et ce n’est qu’ensuite qu’on pense « Oh, les pauvres, quand même ».

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Si « Point de non-retour » est pratiquement à la limite de nous perdre dans des sentiments peu développés et quelques aspects d’histoire qui trainent en longueur, « Piégés ! » saura susciter un regain de plaisir : zombies à tout-va, enchainement rapide et bien emmené niveau actions. Quelques pertes humaines au programme, normal, donc.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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 Point de non retour Walking dead 02  Pieges Walking Dead 02

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12

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Souvenir de lecture : Valériane avait tout deviné. Qu’elle est forte !

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.
Nevertwhere (Vert) vous parle des tomes 13 à 15 et Spocky du tome 13 et aussi du tome 14.

CITRIQ

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Et voilà la dernière chronique pour le challenge Fins du monde.

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