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ROTH Veronica – Divergente ~ Les insurgés, tome 2

28/01/2014 18 commentaires

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Les insurges Veronica Roth Divergent tome 2Titre : Les insurgés (Divergente, tome 2)
Auteur : Veronica ROTH
Plaisir de lectureetoile 2 Livre à regrets
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Tris déjoue les plans des érudits, mais rien n’est gagné. Dans un contexte socio-politique très difficile, elle va devoir trouver des alliés pour renforcer ses choix. Côté intimité, elle tente de faire face aux pertes qu’elle a subies. Tris est perdue, elle risque de perdre pied.

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Insurges tome 2 Divergente)°º•. Tris est instable à la suite des récents évènements. A l’instar du fameux dicton du « ni oui, ni non », elle est toujours prête. Ses doutes psychologiques la tireront vers le bas. Quatre est un protagoniste secondaire mais bien plus mystérieux. Je l’ai trouvé plus intriguant, plus mesuré et pourtant avec une force égale pour suivre ses idées. Bien que le triangle amoureux n’existe pas dans ce tome, j’ai eu du mal avec toute cette mièvrerie. Tris se demande davantage si elle va voir Quatre à la fin de sa journée plutôt que de savoir si elle sera toujours vivante.

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On porte tous les deux la guerre en nous. Parfois, c’est ce qui nous maintient en vie. Parfois, c’est ce qui menace de nous détruire.

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Heureusement, nous avons davantage de détails à se mettre sous la dent concernant les divergents mais aussi les sans-faction. Nous sommes maintenant familiarisés avec les factions, leur comportement et leur mode de pensée. Lors du récit, nous nous questionnons sur les personnages, nous devenons suspicieux et notons à chaque coin de rue des ambiguïtés. Quid de l’émergence d’une nouvelle société ? Réponse dans l’ultime tome.

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J’ai oublié ma montre.
Quelques minutes ou quelques heures plus tard, quand la panique s’apaise, c’est ce que je regrette le plus. Pas d’être venue – ce choix m’a paru s’imposer –, mais l’impossibilité de savoir depuis combien de temps je suis assise là. J’ai mal au dos, ce qui me donne une indication, mais elle reste trop vague.

Ça, ça apporte vraiment quelque chose au récit (huhu).

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Insurges tome 2 Divergente 02)°º•. L’ambiance est bien plus sombre sur ce volet avec le clash de la société. Je trouve toujours qu’il manque de background à l’histoire, mais cela colle davantage à la course effrénée dans ce tome-ci.
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J’ai souvent croisé des lecteurs ne se rappelant plus le nom des personnages ni même leurs relations entre les lectures de tomes 1 et 2 (et là je ne parle pas de personnes tertiaires). A mon sens, c’est une preuve du fait que le récit ne s’ancre pas dans notre esprit. Oui, j’ose le dire : la lecture est rapide mais relativement creuse.
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Les rebondissements sont nombreux mais on frise l’indigestion : certains sont plus que secondaires et d’autres n’apportent pas d’éléments nouveaux. Le réalisme est envoyé par-dessus la jambe et je trouve cette manière un peu déconcertante et fort dommage. De multiples questions demeurent et Veronica Roth nous offre un grand cliffhanger.

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Le tome 2 de « Divergente » continue l’histoire où s’était arrêté le premier volet. Tris semble sombrer encore et toujours, quitte à mettre en péril toute relation avec autrui. L’auteure livre enfin quelques éléments sur les divergents et les sans-faction mais on reste encore avec des questions plein la poche. Peu de background colle parfaitement à l’action. Mais trop de retournements nuisent à l’efficacité d’un tel récit. Ceux qui aiment découvrir les univers seront assez déçus par la superficialité des descriptions. Non amoureux de la romance, passez votre chemin. Si vous aimez les romans qui se lisent vite en bon page-turner et qui vont « très » à l’essentiel, vous serez peut-être convaincus.

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Souvenir de lecture : Plus qu’un !

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Dans le chaudron :
¤ Divergente, tome 1
¤ Hunger Games de Suzanne Collins
¤ La 5e vague de Rick Yancey

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Defi valeriacr0Challenge Jeunesse YA

.La lecture du tome 2 est mon défi de janvier pour le Valériacr0. Il s’agit aussi d’une nouvelle entrée pour le challenge jeunesse/YA.

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Bazar de la littérature (Melisende), Délivrer des livres (Hérisson08), De livres & d’épice, Les chroniques d’Evenusia, Les lectures de Mylène, Le marque-page de Choukette, Muti et ses livres, Perdre une Plume se sont demandé où allait Tris.

CITRIQ

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Pics : #01 Insurgent par Leabharlann ; #02 Tris Prior par Aster-phire.

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YANCEY Rick – La 5e vague, tome 1

24/01/2014 32 commentaires

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La 5e vague Rick YanceyTitre : La 5e vague, tome 1
Auteur : Rick YANCEY
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir
Tome 2, tome 3
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Ils sont arrivés.
La 5e vague commence…

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Outre mes quelques mots de résumé (sept pour être précis), j’aurai pu vous en dire un peu plus mais beaucoup moins que la quatrième de couverture trop explicite à mon sens. Il faut se laisser porter. Le prologue donne d’ailleurs le ton. Il parait un peu obscur et fait même froid dans le dos.
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5e vague 04)°º•. Cassie a 16 ans et est une ancienne lycéenne, puisque tout ceci ne compte plus désormais. Elle se retrouve livrée à elle-même après avoir sauvé son petit frère et vu son père mourir sous ses yeux. Son cadet, Sammy a 5 ans et a été mis à l’abri en partant avec le premier convoi de secours. Evan Walker est un mystérieux jeune homme qui a réussi à récupérer Cassie saine et sauve. Il a été surnommé Zombie et jeune adolescent, il a été rattaché au camp militaire Camp Heaven. La vie de tous a été transformée avec l’arrivée des envahisseurs. Nous ne savons pas qui ils sont, ni même à quoi ils ressemblent.
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J’ai trouvé les personnages crédibles et ô combien attachants (même le nounours, c’est dire). Cassie parait plus humaine que la majorité des héroïnes dans le sens où elle n’a pas de fierté mal placée même si elle a son caractère ; qui s’avère un trait indispensable pour les lectures de ce genre. Ils sont hésitants dans leurs décisions et dans leurs actes. Rick Yancey a pris le soin de décrire les émotions des personnages avec une facilité déconcertante : on a l’impression de vivre l’aventure, en tant que lecteur tapi. Par ailleurs, les dialogues sont très réalistes.

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)°º•. L’univers apocalyptique sert l’action et l’aventure. Celles-ci sont amplifiées évidemment par l’attente et des secrets bien qu’il n’y ait pas de temps mort. Le scénario catastrophe est orchestré par une vague de pandémie. Le but est de rendre l’humain seul, livré à lui-même et accroitre son sentiment de solitude : mieux diviser pour régner. Personne ne se fait confiance, le jugements des autres est rapide. Ce qui n’est pas loin de nous rappeler les syndromes des guerres. On est plongé là aussi dans une guerre d’usure, une guerre des nerfs. L’environnement hostile impose des méthodes de survie, le conditionnement de l’être humain.
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Le poison se répand alors comme une traînée de poudre, avec la présence indétectable des Autres. Nous n’avons pas de description des envahisseurs si ce n’est l’hypothèse qu’ils ressemblent aux êtres humains. On découvre leurs plans d’extermination de l’humanité tout au long du roman, comme un fil rouge. Les vagues ne sont pas vécues à l’instant I, mais relatées et expliquées par des flashbacks. Cela manque un peu d’action sur le vif, certes, mais nous avons ainsi accès aux sentiments et ressenti de Cassie. On comprend les plans des envahisseurs et on suit les déductions des personnages quant à l’identité de ces imposteurs. On avance à tâtons, on est laissé dans le flou… voulu par l’auteur.

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La 5e vague 05)°º•. Ce roman est un très bon point de départ pour le jeune public réticent car il propose de la SF légère en mode “page turner”. Les retournement sont bien prévus même s’il n’a pas de switch spectaculaire. L’auteur distille les informations en maîtrisant les flashbacks : le récit est clair, le déroulement, idéal et la construction, solide.
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Le postulat de départ est un peu bancal mais les hypothèses des différentes vagues sont assez plausibles. Qui fait quoi, qui est qui ? le lecteur est perdu, l’auteur nous malmène, gentiment. La partie narrative est à la première personne du singulier. Le partage de la narration s’effectue entre Cassie et Zombie, bien que j’ai préféré celle de ce dernier. L’une est rongée dans l’attente, l’autre est enfant-soldat dans l’action ; tous deux sont pourtant solitaires. Le récit inclut essentiellement du langage courant et voire même “parlé”.
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Les chapitres nombreux favorisent l’effet de page turner. Le scénario est prenant mais si certaines scènes sont crues, bref, Rick Yancey ne prend pas les plus jeunes d’entre nous pour des chochottes. La romance n’est pas présente au cœur du récit, on pourrait y voir de très très légers sentiments… qui devraient pourtant s’amplifier dans les tomes suivants. Les parties sont délimitées par des pages  noires : une petite astuce qui m’a totalement charmée.

L’adaptation cinématographique est déjà prévue et on l’imagine très facilement en “blockbuster” sur un récit si visuel.

Spoiler [surlignez pour le lire] La seule chose qui m’a mis la puce à l’oreille est la couleur des pastilles. Rouge = OK, vert = infesté ? Hum, ce qui va à l’encontre du propre code couleur de notre société.

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“La 5e vague” est un récit chorale prenant. Le scénario est soigné avec quelques retournements appréciables. Les personnages sont réalistes et attachants et nous prenons plaisir à les suivre dans cette aventure. Les imposteurs ont envahi le monde et comptent bien exterminer l’humanité sur le concept de vagues que je vous laisse découvrir.

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.5e vague 015e vague 025e vague 03

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Souvenir de lecture : Je ne m’intéressais pas à la sortie de ce livre, c’est Mutinelle qui me l’a mis entre les mains en stipulant simplement que j’allais l’aimer. Elle avait raison, la bougresse.

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livre adaptation cinemaAprès avoir visionné l’adaptation The filth wave, je me suis dit que c’est comme ça que j’aurais dû appréhender le premier tome, cela m’aurait valu moins de déconvenues. La première demi-heure met dans le bain avec une bonne réalisation pour comprendre l’univers et déjà s’attacher à Cassie. Mais très vite, on arrive dans le gros blockbuster, action, action, action et « Ô pauvres d’eux » qui sont en réalité assez fidèles à la trilogie. J’ai trouvé que l’ambiance n’y était pas très bien retranscrite et que le jeu des acteurs avait encore une bonne marge de progression ; et je ne fais pas la liste des maladresses de production. Reste le principal atout du film, Chloe Grace Moretz.

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Dans le chaudron :
¤ La mer infinie, tome 2
¤ Hunger Games de Suzanne Collins
¤ Coeurs de rouille de Justine Niogret
¤ Un blog trop mortel de Madeleine Roux

.logo challenge Jeunesse Young Adult 2013

Une nouvelle participation pour le challenge jeunesse / Young Adult.

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Délivrer des livres (Hérisson08), De livres et d’épice (Chani), Fantasy Princess (Ethernya), Il était une fois… (Thalyssa), Les carnets de Radicale, Les lectures de Mylène, Les mots de Mélo, Muti et ses livres, Perdre une Plume, Plume de Cajou, Ptite-boukinette (Azariel) sont aussi à la recherche de l’identité de ses envahisseurs.
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CITRIQ

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Pics : #01 Cassie par Livichi ; #02Minimalist poster par Lrawrence.

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ROTH Veronica – Divergent, tome 1

21/01/2014 46 commentaires

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Divergent tome 1 RothTitre : Divergent, tome 1
Auteur : Veronica ROTH
Plaisir de lecture Livre à regrets

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Comme tous les jeunes de sa génération, Tris doit passer un test d’aptitude pour déterminer la vertu la plus proche de sa personnalité et intégrer la faction éponyme pour sa vie d’adulte. Malheureusement, son test révèle une incohérence. Cette dernière pourrait signer son arrêt de mort. Tris va devoir être acceptée par son nouveau clan en vivant avec une épée de Damoclès au-dessus de sa tête.

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)°º•. Tris, de son vrai nom Beatrice Prior est née chez les Altruistes. Elle ne s’y sent pas très à l’aise et attend la simulation avec impatience. Sauf que cette dernière ne l’aidera guère à se sentir mieux : elle doit réaliser son choix toute seule. .

Ce monde est séparé en cinq factions : les Audacieux, les Sincères, les Erudits, les Fraternels et les Altruistes. Le trait de caractère principal de chaque individu est déterminé par la simulation et surtout la réaction au scénario. Chaque groupe apporte sa contribution à la société. Mais en réalité, les factions cohabitent et chacune déteste la qualité des autres et cultivent la sienne presque à l’excès. La faction à nouvellement intégrer ne dépend ni des envies ni des liens de sang de chacun. .

Une ribambelle de personnages lui gravitera autour mais Tris reste la protagoniste de la saga. On rencontre également Quatre qui sera son formateur. S’il n’y a pas de triangle amoureux on ne pourra cacher que l’histoire d’amour démarre sur les chapeaux de roue. Dans l’ensemble, je n’ai pas eu d’accroche à elle ni aux autres et cela ne m’a pas forcément aidé à apprécier l’histoire. De plus le principe de divergence est très peu exploité dans ce premier tome et je trouve cela dommage que l’auteur le garde inaccessible pour l’utiliser sur les tomes suivants.

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)°º•. Veronica Roth a voulu créer des personnes ressemblant aux adolescents actuels, mais j’ai trouvé qu’ils étaient trop lisses et par conséquent superficiels. Le retour sur notre société n’est pas très discret même si elle tente de décrire un monde très strict comme si c’était une conséquence future de nos actes. .

J’aime les romans initiatiques et surtout les périodes d’apprentissage ; je pense notamment à Chronique du Tueur de roi de Patrick Rothfuss et L’ange de la Nuit de Brent Weeks qui m’ont comblée sur cet aspect-là (et sur d’autres, aussi). Mais ici, même si on entre dans le schéma désormais classique – et très apprécié outre-Atlantique – de l’adolescente de 16 ans et de son passage à la vie adulte, il manque une peu de vraisemblance pour que je sois happée. J’avais surtout l’impression de me retrouver à la cour de récré et d’observer des adolescents et leurs sentiments. .

Même s’il est estampillé dystopie, je n’ai pas particulièrement vu la trace d’une époque futuriste. D’ailleurs, la description des ambiances et de l’environnement passe complètement à la trappe. Le récit au présent m’a particulièrement surprise. « Divergent » se lit vite, grâce au découpage en petits chapitres mais parce que je n’ai pas trouvé assez d’éléments à  me mettre sous la dent. Alors vous avez compris, si je reste assez dubitative sur l’histoire, c’est à cause de multiples aspects que je viens de citer. Il n’empêche que j’ai bien aimé les sauts en train de marche pour arriver dans les quartiers de l’une des factions.

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« Divergent » de Veronica Roth traite le passage à la vie adulte dans une société drastique. Le peuple est séparé en cinq factions selon leur vertu principale. Si on évite le triangle amoureux, il n’en reste pas moins que je trouve les personnages assez fades dans l’ensemble. L’écriture reste simple mais on regrette que le scénario ne soit pas un peu plus riche.

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Souvenir de lecture : offert par Neph pour mon anniversaire (2012) ; dévoré lors du Week-end à 1000, session juin 2013.

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Dans le chaudron :
¤ Hunger Games de Susanne Collins

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logo challenge Jeunesse Young Adult 2013

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Voici une participation pour le challenge jeunesse/YA.

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Anarésume (Anassete), Délivrer des livres (Hérisson08), Fantasy Princess (Ethernya), Lectures trollesques (PtiteTrolle), Le marque-page de Choukette, Le rêve du renard (Yume), Les carnets de Radicale, Les lectures de Mylène, Les mots de Mélo, Livr0ns-n0us (Sarah), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Mon coin lecture (Karine), Muti et ses livres, Pages après pages (Ptite_Speculoos), Perdre une Plume, Ptite_boukinette (Azariel) Regard d’enfant (Thalia) savent peut-être quelle est leur faction.

CITRIQ

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YOVANOFF Brenna – L’échange

25/11/2013 10 commentaires

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L echange Brenna YovanoffTitre : L’échange
Auteur : Brenna YOVANOFF
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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La petite ville de Gentry doit donner un tribut tous les sept ans. Donner un bien grand mot quand les forces obscures viennent le chercher elles-mêmes. La nature de Mackie n’y est pas étrangère. Ce dernier vit son quotidien de la manière la plus inaperçue possible ; chose que ses allergies rendent difficiles. Coincé entre deux mondes, il décide pourtant de tout tenter pour sauver la petite sœur de Tate.

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L echange Yovanoff)°º•. Mackie Doyle n’est pas humain même si tout le porterait à croire. Il se doit de passer inaperçu malgré ses allergies. A 16 ans, il peut déjà compter sur la solide amitié de Roswell. La force de la relation fraternelle est insufflée par Emma. Je trouve que la compréhension sans faille de Roswell manque de crédit, le personnage de Tate s’avère plus vraisemblable.

La rébellion de Mackie est difficile car il ne fait pas partie des deux mondes et ne veut pas prendre parti. J’ai trouvé que ses malaises étaient bien retranscris…au point où il n’attire pas volontairement la sympathie du lecteur. Ce dernier s’en trouve presque mal à l’aise. Notons qu’il est plutôt rare de trouver un jeune homme comme protagoniste dans le young adult.
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La ville est sous le joug de créatures. Celles-ci ne portent pas de nom, mais on leur en donne de toutes sortes. Le prix à payer pour les habitants est devenu un tabou ; il ne faut surtout pas briser le silence. La communauté se replie alors sur elle-même.

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)°º•. La base du livre repose sur un mythe celtique : le peuple des fées élève des nourrissons – qui s’avèrent malades – pour les échanger contre des bébés humains, en retour ils assuraient la fertilité des terres et la prospérité des hommes. Dans le folklore scandinave, on dit que ces créatures ont généralement peur du fer, c’est pourquoi les parents de ces pays avaient pour coutume de placer un objet en fer au-dessus du berceau d’un enfant non baptisé. Le leurre laissé par les fées est souvent appelé « changelin ».
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Le récit est surtout d’ambiance. L’atmosphère glauque est servie par des scènes lugubres. J’ai eu quelques difficultés à visualiser les créatures… que j’ai rapprochées aux Choses de la nuit de la série Courtney Crumrin de Ted Naifeh. Au vu de la couverture, on s’attendrait à une ambiance plus noire alors que Brenna Yovanoff est partie sur une histoire un peu trop gentillette à mon goût. Tout au long du roman, on oscillera entre une lecture jeunesse soutenue par un rythme plus long et une pour les adolescents pour certains détails légèremen gores.
Par contre, la description des crises allergiques de Mackie m’ont irrémédiablement fait penser à celles de migraines.

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)°º•. Partir sur ce mythe était vraiment bien vu, le folklore est parsemé ici et là. Mais l’histoire est un peu défaite et cela donne indubitablement un côté bancal.  Les idées ne sont pas assez liées et manquent de logique. Les actions sont un peu trop faciles, les détails pas assez développés. Cette absence de profondeur présente un récit encore hésitant.
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L’auteure ne décrit pas l’univers sur les premières pages pour ensuite y associer une aventure, non. Ici, tout est affaire de pêche à l’information. Je sais que c’est rédhibitoire pour certains lecteurs mais j’apprécie beaucoup de procédé : on comprend au fur et à mesure de la lecture. Pour ce qu’il en est de la présence de ces fameuses créatures, cela ne m’a pas dérangé d’en connaître tous les tenants et les aboutissants, cela permet d’imaginer et de laisser aussi le choix au lecteur.

J’ai tourné les pages sans a priori puisque je n’avais eu aucun retour sur cette lecture. Le livre demeure brouillon dans son ensemble mais je suis partagée car j’ai savouré son originalité et j’ai pris plaisir à le lire.

A noter que la traduction n’est pas parfaite. La couverture est originale et m’a attirée, j’ai trouvé dommage que cela soit un photomontage et non une illustration. Les dessins sur l’annonce des parties reprennent les éléments suspendus de la couverture… qui sont de véritables grigris.

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« L’échange » de Brenna Yovanoff a du mal à se stabiliser dans le récit, manquant parfois de rythme et de liens entre les idées. L’histoire oscille entre deux mondes et le lecteur a du mal à s’attacher au protagoniste, effet voulu à l’écriture. Du côté de l’ambiance, l’auteure n’est pas en reste. Le folklore scandinave aurait mérité d’être un peu plus approfondi pour proposer une lecture mieux harnachée. La lecture demeure néanmoins agréable.

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L echange Yovanoff extrait
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Souvenir de lecture : Ah, la couverture et ses symboliques ! J’avais gagné ce livre chez ma copine Mutinelle.
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Dans le chaudron :
¤ Cœurs de rouille de Justine Niogret
¤ Roman d’horreur d’Arthur Ténor
¤ Mal-Morts de Jean-Marc Lignac

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logo Halloween 2013logo challenge Jeunesse Young Adult 2013Doucement mais sûrement, je rajoute une entrée à mon challenge Halloween. C’est également ma première participation pour le challenge jeunesse-YA de cette année.

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Melisende (Bazar de la littérature), Plume de Cajou et Sita (Sorcelleries) ont aussi rencontré la Morrigane.

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Pic : L’échange par Lorena-Lopez.

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NIOGRET Justine – Cœurs de rouille

22/09/2013 35 commentaires

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Coeurs de rouille Justine NiogretTitre : Cœurs de rouille
Auteur : Justine NIOGRET
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique

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Saxe s’est enfui de sa vie bien rangée à l’usine de réparation pour trouver la paix. Il se dirige vers l’ancien quartier des artistes… et tombe nez-à-nez avec Dresde. Bien que les golems aient été anéantis, il rencontre une vraie, en vie et en rouages bien huilés. Tous deux partent en quête de la liberté mais ils arrivent à une porte donnant sur un étage inférieur de la cité, complètement abandonné. Leurs mésaventures seraient supportables s’ils n’étaient pas traqués par Pue-la-Viande.

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Justine Niogret nous sert un univers consistant mais qu’on ne maitrise pas. Au même titre que Saxe & Dresde, nous avançons à tâtons ; ce qui renforce d’autant plus l’impression de découverte à notre lecture. On se sent parfois mal quant à l’environnement dépeint. La première scène à laquelle nous assistons, décrit les faits et gestes de Pue-la-Viande par rapport à une proix ; elle se révèle assez violente. Même si le style s’avère un peu déstabilisant, on devient vite avides : on veut en savoir plus au fil des découvertes. Le suspense est bien tenu.

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J’ai trouvé que les descriptions étaient vraiment bien étudiées. Par un vocabulaire choisi, l’auteur nous conte de manière très juste les sensations ressenties comme l’odeur de la terre remuée du bout du pied, celle de l’eau stagnante avec la mousse créée contre la vide, la poussière filtrée par la lumière ou le toucher froid et pourtant doux de la céramique.  Ce monde de peur, de tristesse, d’espoirs et surtout de surprises est violent mais poétique à la fois. C’est sans doute par cette dualité qu’on se sent parfois un peu mal à l’aise, aussi.

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Coeurs de rouille extrait 03

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On se sent à l’étroit, on bouge durant notre lecture. Justine Niogret nous présente de façon assez brutale les choses où souffle un vent violent avec un espoir très maigre. Nous sommes aussi déboussolés par le fait qu’il n’y ait aucun repère temporel. L’univers est un peu cauchemardesque, sans légèreté aucune. Les actions s’enchainent et on ne peut s’empêcher d’apprécier ce livre comme un bonbon qui pique la langue.

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Notons que le méchant est vraiment méchant. J’ai eu des frissons quand il raconte la magie des êtres vivants qui l’amène à se recouvrir d’une peau de chien écorché vivant. Le steampunk officie ici de manière un peu atypique avec ces automates. Ceux « actuels » sont les plus sobres, les plus insignifiants, appelés agolems pour cette bonne raison. Avant, les golems étaient… différents ; et c’est pourquoi ils ont été anéantis. Tous sont lisses, composés de céramique, de rouages et d’engrenages.

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Coeurs de rouille extrait 01

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Coeurs de rouilleConcernant le public ciblé, j’avoue avoir un peu de mal. Je ne dirai pas qu’il est pour le plus jeune public, ça non. Mais alors pourquoi ce texte est-il qualifié de « Young adult » ? Nous trouvons une typographie en grands caractères, un double interligne, quid ? Ceci dit, si on se fie à la description de la collection « Pandore » données par les éditions Le pré aux clercs, on se dit que « Cœurs de rouille » y a tout à fait sa place : « Quête, romance, combats, sensualité, humour et suspense, la boîte de Pandore contient bien des charmes. Vous êtes maintenant devant la boîte. Il ne vous reste plus qu’à l’ouvrir… »

La couverture est très intrigante et j’avoue l’avoir longuement regardée (plus qu’étudiée). Je me suis rendue compte que lorsqu’on mettait le visage face à nous, seules les lèvres ne semblent pas aussi lisses que le reste, qu’elles paraissent presque humaines. J’ai aimé le parallèle de la plume tenue par Dresde – je suppose – et de la constitution même de la golem ; ainsi que les yeux qui sont si… vivants. (Photo David&Myrtille, couverture dpcom.fr)

Je vous invite très très très fortement à ne pas lire le quatrième de couverture qui spoile – à mon sens – un gros élément de l’intrigue.

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« Cœurs de rouille » est surprenant. Violent et poétique à la fois, ce récit déstabilise le lecteur. Il entraine ce dernier à la course poursuite de Saxe, Dresde et Pue-la-Viande pour s’enfoncer dans les affres d’une cité quelque peu malveillante. Justine Niogret affute sa plume, et nous révèle des éléments comme on se retrouve sur le seuil du vide en ouvrant une porte. Voici un livre sans repère temporel où le steampunk s’invite de manière particulière. Un récit qui se lit comme une grande bouffée d’air inspirée. (et rien que pour le titre, il vaut la peine d’être lu)

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Pour lire un extrait, c’est par ici.

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Coeurs de rouille extrait 02

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Coeurs de rouille dedicace

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Souvenir de lecture : tomber encore plus bas. La traque.

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Dans le chaudron : Chien du Heaume

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Challenge Jeunesse YAMy summer of (SFFF) love Logo Lecture Equitable

Ce livre est la dernière entrée pour mon challenge jeunesse-young adult. Il s’avère aussi parfait pour mon challenge My summer of (SFFF) love car il y a dans Cœurs de Rouille des amours platoniques et fortes.

Ce livre est également une lecture équitable avec les éditions Le Pré aux clercs « petites mais costaudes ».

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Blog-o-livre (Blackwolf), Book en Stock (Phooka), Clair obscur (Endea), Les lectures de Mylène, Mes imaginaires (Sandrine) Un papillon dans la Lune ont aussi entendu les susurrements de Pue-la-Viande à leurs oreilles.

CITRIQ

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Le Pré aux Clercs.

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Pic : The Doll part ElenaHelfrecht. .

GREEN John – Nos étoiles contraires

13/09/2013 44 commentaires

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Nos etoiles contraires John GreenTitre : Nos étoiles contraires
Auteur : John GREEN
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Hazel est atteinte d’un cancer incurable, Augustus, lui est en phase de rémission. Tous deux se rencontrent un peu par hasard et pourtant de manière très forte. Dans un contexte où tout est en suspens, ils vont devoir apprendre à se connaitre, taire leur peur tout en appréhendant la nouvelle donne qu’est leur vie.

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Nos etoiles contraires John Green 04)°º•. Hazel a un cancer dont elle mourra certainement. Bonbonnes à oxygène et réunions de soutiens rythment son quotidien. C’est justement lors de l’une de celles-ci qu’elle croise Auguste, un copain d’Isaac ; une relation forte nait alors. Ce personne est tout en ironie : j’ai particulièrement apprécié sa vision caustique de sa situation, de son cancer. Si elle apparait comme un peu froide, néanmoins elle est très intelligente. Augustus est du genre à avoir le sourire en coin, il est charmeur et de bonne humeur, il sera le symbole de la nouveauté dans la vie de Hazel. .

Tous les personnages semblent apporter une pierre à l’édifice et c’est leur réalisme on ne peut plus juste qui donne beaucoup d’aplomb à ce récit. C’est finalement leur authenticité qui m’a le plus touchée.

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Le monde n’est pas une usine à exaucer les vœux.

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Nos etoiles contraires John Green 01)°º•. L’auteur nous sert une réflexion générale sur la vie et sur la mort et leurs effets secondaires. Nous faisons face à la déchéance des personnages avec cette épée de Damoclès permanente. La mort est un fond de décor mais ne se veut pas être la thématique principale.

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C’est toute une palette de sensations traversées qui se présentent à nous. L’histoire ne verse pas dans la facilité même s’il s’avère quelque peu larmoyant. Il faut prévoir le paquet de mouchoirs, car elle est à faire pleurer les gâteaux secs. Poignant, triste, émouvant, beau mais… John Green joue la carte des émotions jusqu’au bout.

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Je suis tombée amoureuse pendant qu’il lisait, comme on s’endort : d’abord doucement et puis tout d’un coup.

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Il ne s’agit pas de pages et de pages de voyeurisme. Ce sont les mots justes pour définir les relations parent-enfant, le sentiment des personnes malades et le quotidien des adolescents. La franchise de l’auteur marque. Les dialogues sont bien dosés, bien emmenés. Il faut dire que l’humour sert de soupape, l’auteur propose une certaine légèreté – bien relative quant au thème de la maladie incurable.

La sauce prend petit à petit, il se peut que vous ne soyez pas charmé dès les premières pages. Mais très vite on est soumis à l’effet de page-turner : j’ai bien aimé même s’il ne s’agit pas d’un coup de cœur.

Ô joie, les très nombreux lecteurs vont être ravis : une adaptation cinématographique devrait arriver sur nos écrans.

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« Nos étoiles contraires » est un roman d’amour d’une grande intensité. Au-delà de leur cancer, Hazel et Augustus ont deux visions différentes d’abord leur univers. Et pourtant, ces deux-ci se trouveront pour affronter leurs craintes, les cailloux d’un chemin déjà bien abimé. Sans tomber dans le pathétisme, John Green nous offre un récit poignant.

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Les premières pages sont lisibles ici. La première personne à m’en avoir parlé s’avère être Choukette (alors que le livre n’était pas sorti et dont on n’avait pas entendu parler sur la bloggo francophone), si j’ai lu quelques chroniques, j’ai très vite arrêté de peur d’en attendre trop. Ce livre a été lu durant le week-end des 1000, je l’ai gagné chez Radicale.

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 Print Nos etoiles contraires John Green 03

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Souvenir de lecture : Le souffle d’espoir. .

Dans le chaudron :
¤ Nos séparations de David Foenkinos
¤ Mon cauchemar et moi de Yohan Sacré
¤ Aristote et Dante découvrent les secrets de l’univers de Benjamin Alire Sáenz

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Challenge Jeunesse YA

. ?. Ce livre est une nouvelle entrée pour le challenge jeunesse – young adult.

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Book en stock (Dup), Books and iced coffee (HanaPouletta), Charabistouilles (Bykiss), Délivrer des livres (Hérisson), Fée bourbonnaise, Le rêve du renard (Yume), Les carnets de Radicale, Les lectures de Cachou, Les lectures de Cécile, Les mots de Mélo, Les petits papiers de Mademoiselle Pointillés, Lilyn Kirjahylly (Miss Spooky Muffin), Lire oui mais quoi ? (YueYin), Lis tes ratures (Lyra Syllyvan), Mélange de saveurs littéraires (Erato), Mes imaginaires (Olya), Mon coin lecture (Karine) ont certainement versé au moins une larme.

CITRIQ

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Pics : #01 Hazel par Leabharlann, #02 par Foreverfreefalling, #03 BookandCoffee007, #04 par Kaostic. .

COLLINS Suzanne – Hunger games ~ La révolte, tome 3

05/06/2013 33 commentaires

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La revolte Suzanne Collins Hunger Games tome 3Titre : La révolte (Hunger games, tome 3)
Auteur : Suzanne COLLINS
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Katniss est enlevée par les rebelles qui l’emmènent dans un endroit que personne ne pensait encore exister. Certains districts restent sous le contrôle de Snow et le combat a du mal à se finaliser. Katniss enfile son costume de geai moqueur. Elle devient l’emblème de la communication, symbole du soulèvement. Mais où demeure Peeta ?

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La révolte Collins 01)°º•. Hunger Games n’est décidément pas une histoire d’amour malgré le triangle amoureux. Et je remercie l’auteure pour cela – entre autres choses.

Katniss s’affiche parfois comme un objet : elle est le symbole d’une communication plus que houleuse ; elle représente l’unification de l’insurrection. Mais ce poids d’une image publique devient de plus en plus lourd et elle peine à respirer pour son propre compte. Sans oublier que son objectif personnel devient obsédant.
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Les personnages évoluent tous : certains avec quelques grands changements – mais qui ne sont pas surprenants car ils sont dans la continuité de ce que propose Suzanne Collins ; d’autres pour qui certains traits de caractère sont davantage soulignés. Il n’empêche que j’ai particulièrement apprécié le dévoilement du passé de chacun ou les quelques détails concernant leurs peurs. Sans que nous ayons l’impression de lire tes fiches de résumé, on goûte quelques explications bienvenues.

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La révolte Collins 03)°º•. Toujours dans la ligne de mire : la société et le pouvoir des media et intrinsèquement, la téléréalité. Collins creuse toujours plus profond et déploie son récit autour de la question du pouvoir. Elle évite judicieusement le manichéisme et la grande question se formule autour de « la fin justifie les moyens » : les morts valent-elles le combat ?
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Les ambiances sont particulièrement bien décrites, Collins met l’accent sur les actions, les sentiments mais aussi sur le jeu des questions-réponses direct. « La révolte » demeure plus sombre et aussi plus sanglant que les deux premiers. Enfin, on savoure le cynisme, empreinte délicate de l’auteur.

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)°º•. Pour « La révolte », Collins quitte l’arène des jeux pour se focaliser sur les enjeux réels de la société. On reste tout de même sans détail des autres districts, barrière indéniable dans l’utilisation d’un point de vue d’un seul personnage. Je me suis sentie moins prisonnière de la façon de voir de Katniss qu’au précédent tome mais tout l’environnement politique et géographique demeure finalement inconnu.
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L’auteure ose des choses dans la tournure des événements dont on ne l’aurait pas cru capable de prime abord. J’ai trouvé quelques longueurs au récit – mais rien d’affolant, c’est toujours un page-turner – et un final un peu expéditif. Elle ne nous propose pas un happy end avec des paillettes et bouquets de fleurs mais cette conclusion me satisfait dans le sens où Suzanne Collins reste cohérente tout au long du récit ; le petit côté doux-amer est également bien vu.
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Si la lecture est haletante dans son ensemble, je ne sais pas si le récit aura marqué suffisamment mon esprit pour que je m’en souvienne davantage que dans la trame générale. J’avoue qu’il m’est arrivé de me demander comment ils traduiraient sur grand écran, certains passages du livre. Si la saga figure en littérature jeunesse, il conviendra de cibler les adolescents à partir de 12/13 ans.

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« La révolte » clôt la saga Hunger Games. Plus sauvage et sanguinolent dans son scénario, il rentre au cœur de la rébellion, au plus près physiquement du noyau dur. Les personnages en prennent pour leur grade mais on ne peut que dévorer ce page-turner pour connaître la toute fin. La plume aigre-douce de Collins flatte une intrigue bien ficelée.

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La révolte Collins 02

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Dans le chaudron :
¤ Hunger games, tome 1
¤ L’embrasement, tome 2

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Souvenir de lecture : Un livre dévoré et une sensation de lecture un peu différente que pour les précédents.

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Biblioblog (Laurence), Charabistouilles (Bykiss), Chez Iluze, La ronde des post-it (Maël lasardine), Lectures trollesques, Le marque-page de Choukette, Liliba, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Mon coin lecture (Karine), Nevertwhere, Ptite-boukinette (Azariel), Sorcelleries (Sita), Spocky qui lit, Valunivers ont aussi page-tourné cette saga à toute vitesse.

CITRIQ

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Defi valeriacr0
Ce livre est ma sélection de mai pour le défi Valériacr0.

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Challenge Jeunesse YA

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Ce livre rejoint ma sélection pour le challenge jeunesse – young adult.

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Pics : #01 Burning par Nonvieta ; #03 Mockingjay par Blavi ; #03 Hunger games cast par Elontirien.
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