RIVAT Feldrik – Les Kerns de l’Oubli ~ Les larmes du désert, tome 2
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Titre : Les larmes du désert (Les Kerns de l’Oubli, tome 2)
Auteur : Feldrik RIVAT
Plaisir de lecture : Livre à regrets
Tome 1, tome 3
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Armenac’h n’est plus. Erkan, Sage-Guerrier revient à lui même si les premiers pas dans sa vie d’avant sont difficiles. Les Frères Blancs prennent de plus en plus d’importance auprès des citoyens et la sécurité de tous arrive au point de rupture. Il n’est pas facile pour Erkan de concilier les différentes missions qui lui incombent. Pour Cataxak, un avenir prospère se profile.
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)°º•. La cité d’Armenac’h est devenue un simple caillou, les frères Blancs se réunissent en fraterns, l’ordre salvateur explore la cervelle des personnes. Cataxak prend son envol. Heureusement, Erkan retrouve la mémoire mais il ne se souvient pas d’avoir inhaler la plante de l’oubli. Il pense donc vivre son Épreuve. Ces soixante-dix premières pages m’ont été longues : j’avais peur que l’auteur nous emprisonne dans la boucle vicieuse où Erkan revit inlassablement un réveil. Mais très vite nous sommes plongés dans l’aventure. Nous suivons le voyage d’Erkan avec Cardanapak, Pasang et Kesfang. En parallèle, nous découvrons d’autres visions par l’intermédiaire du protagoniste. J’adore toujours Cataxak, qui orne sur la couverture de ce deuxième tome.
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Les caractéristiques particulières du parler des personnages que je vous avais détaillé sur la chronique du tome 1 sont plus discrètes. J’en viens parfois à sourire de voir les nombreux “k” et “â” de Cardapanak et j’apprécie toujours les “mirifique” de Cataxak. Chaque personnage devient le narrateur de parties. Ces chapitres sont moins nombreux et plus facilement identifiables par le lecteur, habitué à les côtoyer. L’auteur s’en amuse aussi, je pense notamment aux chapitres très courts en en alternance d’Erkan et de Frère Amoko.
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)°º•. Le rythme à deux vitesses que j’avais relevé au premier tome a bien été travaillé. Il sert bien mieux le récit et on sent que Feldrik Rivat prend toujours plaisir à user de son imagination pour nous servir une histoire prenante. Le langage est soutenu mais colle parfaitement à cette fantasy épique. J’ai savouré l’art des billes-mémoires qui permettent d’entendre la mémoire de l’eau. En prenant en compte son épopée, ses compagnons, sa façon de s’exprimer et ses šhåmanies, j’ai rapproché ce récit de La Belgariade de Leigh et David Eddings.
La couverture de ce deuxième tome est aussi celle d’Alexandre Dainche.
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“Les larmes de l’oubli” gomme les petites imperfections du tome 1 notamment sur les multiples points de vue narratifs et l’entretien du rythme. Nous faisons davantage connaissance d’Erkan et suivons son périple. Le récit est grandement intéressant et on suit les actions de plusieurs points de vue. On termine le volume sur une grande interrogation et je suis impatiente de découvrir la fin de cette trilogie fantasyienne.
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Souvenir de lecture : Ah, Cataxak !
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Dans le chaudron :
¤ L’exil, tome 1
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Il s’agit-là d’une nouvelle lecture équitable avec les Éditions de l’Homme Sans Nom.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Feldrik Rivat et les éditions de l’Homme Sans Nom.
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Je trouve la couverture plutôt sympathique !
Merci pour cette chronique, je ne connaissais pas cette série 😉 !
Je trouve Cataxak assez effrayant sur celle-ci, mais bien représenté.
Aaah, Feldrik ! J’ai acheté ce deuxième tome dès sa sortie, mais je voudrais relire le premier tome avant de m’y plonger 😀 En tout cas, tu me rassure 😀
Je te souhaite de bonnes lectures, alors :)
Pour avoir lu le deuxième tome dès sa sortie, j’ai pour ma part eu un peu de mal avec les changements entre ce tome ci et le précédent, Mais une fois la réflexion poussé, ce livre ressort en tant que merveille. Comme pour le précédent je l’ai lu deux fois pour avoir tout les détails en ma possession.
Tu penses à quels changements ?
Perso, je pense que je vais essayer de le commander, en espérant que les librairies arrivent encore à en trouver auprès de l’édition…
Bonjour, le livre est commandable chez ton libraire préféré s’il n’est pas en rayon. Sinon, tu peux le commander directement sur le site de l’éditeur.
C'est ce que j'avais conseillé à Saureus par mail :) . Par contre, j'aurai aimé que tu signes ton message, cher Anonyme.
Tu me diras :)
J’ai essayé de me connecter avec Twitter, mais ça a bugué ! Le formulaire n’a pas fonctionné non plus. Apparemment ça marche avec G+ 😉
Ju
Sinon, tu peux juste signer dans le corps du message. Tu as bien fait d'indiquer qu'il était trouvable directement auprès de la maison d'éditions :)
Oui, oui ! Je vais essayer ce week-end ou celui d’après. En tout cas, j’en ai déclenché des réponses.^^