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HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Brumes et tempêtes, tome 4

09/06/2014 30 commentaires

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Brumes et tempetes tome 4 Robin Hobb Les aventuriers de la merTitre : Brumes et tempêtes (Les aventuriers de la mer, tome 4)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1, 2, 3, 5, 6, 7, 8 et 9

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Les serpents de mer ne sont plus que trois, mais ils continuent leur périple en suivant un pourvoyeur ; leur espoir s’amenuise de trouver Celle-qui-se-souvient.
C’est à leur sujet qu’Ambre tente de trouver des informations. Par ailleurs, elle tente de convaincre Parangon de l’acheter : la famille Ludchance est couverte de dettes mais jamais famille de Premiers Marchands ne vendrait sa vivenef en tant que telle. Il risque d’être vendu comme du petit bois.

Elle propose aussi ses services pour réparer les mains de L’Ophélie : elle vient de débarquer à Terrilville où Althéa pose le pied, un an après son départ. Si Ronica est très émue de la retrouver, l’accueil que lui réserve sa sœur Keffria, est plus que froid. Quant à Malta, elle apprend à jouer de ses charmes avec tout le monde. La demande d’Althéa concernant l’aide à apporter à la famille Tenira pour les taxes du port n’est pas la seule mauvaise nouvelle.

Reyn Khuprus s’apprêtent à rendre visite à la famille Vestrit. En plus de Malta, son esprit est préoccupé par le dernier fût présent dans la salle du Coq Couronné.
Du côté de Vivacia, l’équipe est toujours sous l’emprise des pirates ; la tension est latente mais il manque peu de choses pour la situation tourne au pugilat. Kennit risque de perdre la vie à cause de sa jambe gangrenée. Malgré le matériel manquant, Hiémain va devoir l’amputer. Son père, Kyle fait pleuvoir les insultes sur lui.

Contre toute attente, Sérille n’aurait jamais pensé que le Gouverneur Cosgo ferait voyage avec elle en direction… de Terrilville.

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J’ai réussi à résumer je-ne-sais-trop-comment sans véritablement spoiler ; et sincèrement, je n’ai même pas annoncé un quart de ce qu’il se passait. Comme toujours, Robin Hobb nous offre  une aventure très riche. Un peu comme une saga de l’été, elle est impossible à lâcher. Cette histoire chorale est très jouissive. Nous disposons de plusieurs narrateurs ; les fils de vie s’entremêlent jusqu’à certains points de jonction alors que certaines existences nous paraissent séparées par un océan.

Lire la suite…

HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ La conquête de la liberté, tome 3

20/06/2013 13 commentaires

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La conquete de la liberte Robin Hobb Les aventuriers de la mer tome 3Titre : La conquête de la liberté (Les aventuriers de la mer, tome 3)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1, 2, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Hiémain a bien quitté Vivacia le navire et Vivacia se retrouve toute tourneboulée. Après un mauvais coup de Torg, il devient esclave et réintègre la vivenef. Cette dernière est devenue un bateau à esclaves et doit en prime essuyer sa première grosse tempête. Kennit perd sa jambe à cause d’un serpent et en veut à Etta qui l’a secouru ; mais il n’en démord pas et veut remplir sa part du contrat établi avec Sorcor. Du côté des Vestrit à terre, Malta n’est pas très disciplinée lors du premier Rassemblement des Marchands du Désert des Pluies auquel elle assiste. Un simple geste la conduit dans une situation très délicate dont la famille aura du ma à s’en dépêtrer.  Althéa et Brashen ne travaillent plus sur le Moissonneur. Ses efforts ne sont pas récompensés. Elle trouve un navire qui part en direction de Terrilville. Ambre apprivoise Parangon mais elle doit faire face à ses sautes d’humeur. Elle arrive cependant à lui parler de ses projets futurs. Quant aux serpents, ils grouillent dans les ports et sont omniprésents bien que parfois discrets.

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Vivacia conquete de la liberte)°º•. Si mon résumé ressemble surtout à des phrases collées les unes avec les autres, il y a une raison bien évidente – en plus de ne pas vouloir trop en dire – c’est la richesse de l’histoire. Pour ce tome-ci, nous avons l’impression que les personnages doivent presque se batailler contre le destin pour tracer un semblant de vie qui pourrait leur convenir (et encore). Hobb arrive avec une grande force, à nous faire adorer certains et détester d’autres.
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Si on trouve Kyle immonde tout comme Kennit, exaspérant ; on compatit vigoureusement pour Vivacia : elle supporte beaucoup d’épreuves depuis son éveil alors que les premiers instants d’une vivenef sont plus que décisifs. Il y a certains passages que j’apprécie, notamment la discussion entre Ambre et Parangon, Hiémain qui pose pour la première fois ses mains sur la barre et le comportement de Malta qui est un festival de la bêtise à elle toute seule.
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On remarque que pour une fois, le titre français est bien trouvé car on assiste à une lutte incessante sur plusieurs plans : la conquête de la liberté pour Althéa, le poids du contrat pour les Vestrit et les attaches des Vivenefs.

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)°º•. Nous sommes toujours sur une lecture de la saga en VF avec un partage très judicieux d’un tome original en trois parties. Le premier tome comprend donc sur Le vaisseau magique, Le navire aux esclaves et ce tome-ci.
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La grande force de cette multilogie est les points de vue narratifs multiples, ce qui n’était pas le cas pour L’assassin royal. L’écriture est si fluide que c’est un véritable plaisir à lire ; on ne voit pas le temps passer. L’histoire est consistante et l’univers parfaitement construit. Bien qu’il y ait une ellipse d’un an depuis le début de l’aventure (qui m’a un peu surprise mais qui est somme toute cohérente), elle nous promène toujours dans son monde médiéval-fantastique qu’on avait déjà eu plaisir à découvrir avec la première saga.

Pour « La conquête de la liberté », l’auteur prend soin de nous donner quelques détails sur le bois sorcier, de fusionner deux récits de personnages qui jusqu’alors étaient séparés. Enfin et non des moindres, Robin Hobb propose de très bonnes descriptions non pesantes. Je pense notamment à la blessure de Kennit et tout ce qu’il ressent (et qui te déclencherait quasiment l’impression d’avoir le ventre barbouillé).

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« La conquête de la liberté » clôture le premier tome original de la saga des aventuriers de la mer : les multiples points de vue narratifs entrainent le lecteur sur un rythme efficace et pour plusieurs intrigues prenantes. Nous peinons aux côtés de certains personnages alors qu’on voudrait mettre des claques à d’autres : c’est le pouvoir de l’écriture de Robin Hobb qui, en sus, sait nous happer entre ses pages sans voir le temps passer. Voilà une saga qui vaut le détour quand on aime les univers travaillés et les personnages développés.

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Kennit Conquete de la liberte

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Dans le chaudron :
¤ Le navire aux esclaves, tome 2
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Le festival de la bêtise de Malta.

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Logolecture communeEt voilà notre lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys continue sur le cycle des aventuriers de la mer. On espère enfin entrevoir quelques indices concernant les serpents de Mer mais rien n’est vraiment gagné. La réunion de deux « aventures » a enfin eu lieue. La chronique d’Olya et celle d’Eirilys.

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Chez le Chat du Cheshire, Hydromielle et Les étagères de Pitiponks ont aussi découvert ce que refermait le coffret en bois.

CITRIQ

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Pics : #01 Vivacia par FloorSteinz ; #02 Captain Kennit par RZ-Seven.
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GAIMAN Neil – Stardust

30/04/2013 38 commentaires

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Stardust Neil GaimanTitre : Stardust
Auteur : Neil GAIMAN
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Il existe un petit muret dans la ville de Wall qui s’ouvre sur une prairie : un pays féérique. Le passage y est interdit sauf une fois tous les neuf ans, sur une foire des plus magiques. Dustan Thorn part y faire un tour et fricotter. Un bébé nait de son union : Tristran. Il grandit à Wall et tout amoureux, il fait une promesse absurde à sa Victoria : récupérer l’étoile qu’ils ont vu tomber. Mais il n’est pas le seul à être attiré par cet astre en perdition.

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)°º•. Si Tristran Thorn se révèle le personnage principal de cette histoire, les personnages dits « secondaires » ont tout aussi d’importance. On y retrouve certaines figures-personnalités assez classiques de la fantasy. Nous croisons bien évidemment le petit peuple : licorne, sorcières, fées, nain, pirates. J’ai particulièrement aimé les sept frères à la conquête du bijou pour régner sur Stormhold. .

Bien qu’ils soient tous aussi sympathiques les uns que les autres, ils n’ont pas tiré la corde de l’empathie chez moi. Il m’est agréable de suivre leurs aventures mais d’un œil lointain et non pas grâce à une proximité ressentie.

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Stardust)°º•. Ce livre est un conte de fée et il commence en bonne et due forme par « il était une fois ». Gaiman prend au pied de la lettre : en fantasy, tout est possible. L’histoire est poétique, remplie de magie. L’auteur suit un fil rouge : la quête de Tristran mais plusieurs bifurcations entrent en jeu. L’univers est campé malgré les divers sentiers empruntés. .

La visualisation est réelle : la lune mère, les arbres qui parlent, les différentes peuplades. La géographie des lieux est également bien réussie ; je pense notamment au nom des monts. Les références sont nombreuses et j’avoue que sans les notes, je n’aurai absolument pas percutées de moi-même car il s’agit avant tout de la culture britannique. La trame de l’histoire est assez originale dans le désir de récupérer une étoile tombée personnifiée. La conclusion s’avère pourtant douce-amère. .

Je ne me suis pas réellement ennuyée, ni même l’ai trouvé inintéressant mais j’ai eu du mal à adhérer au roman. A mes yeux, il manque une deuxième vitesse à ce véhicule, une carence en matière de punch. Ceci dit, ce livre plaira à un public plus jeune (celui qu’il vise) et devrait même s’apprécier en lecture à voix haute. .

De l’adaptation cinématographique de Matthew Vaughn, je n’en avais que des souvenirs diffus – et la mémorable scène avec De Niro – mais de sentiment général assez agréable. Je l’ai donc revisualisée pour en conclure que je l’ai trouvée plus réussie que le livre, mea culpa.  Sans aucun doute car il y a plus d’actions que pour le format papier.

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« Stardust » s’avère un livre jeunesse parfait pour que le jeune public fasse ses premiers pas en fantasy ; l’histoire est bien ficelée et les émerveillera. Bien qu’il séduira aussi le public adulte, on peut se faire piéger par une certaine lenteur et les personnages bien que sympathiques n’arriveront pas à décrocher notre cœur de manière irrémédiable.

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Dans le chaudron :

Odd et les géants de glace
CoralineNeverwhere : qui n’est pas un livre jeunesse mais mon coup de cœur Gaiman
Peter pan de J.M. BarrieLe secret du quai 13 d’Eva Ibbotson

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Souvenir de lecture : oui, oui. Dans mon livre, il s’appelle bien Tristran et non Tristan.

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Defi valeriacr0Challenge Jeunesse YACe livre était le choix d’avril pour le Valériacr0. Valériane l’avait choisi car la féérie est sympa quand il fait froid, car il y a des fées dans le dedans et parce qu’elle voulait aussi avoir mon avis sur ce livre qu’elle avait déjà lu. Il figure aussi à ma liste du challenge jeunesse – young adult.

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Book en stock (Dup), Bulle de livre (Snow), Chaplum, Clair obscur (Endea), Le boudoir de Méloë, Les lectures de Cachou, Lilyn Kirjahylly (Miss Spooky Muffin), Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Livr0ns-n0us, Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Mon coin lecture (Karine), Parchments of Sha’ (Shaya), Petites madeleines (Faelys), Sous le feuillage (Lael) ont aussi rencontré Yvaine.

CITRIQ

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Pic : Warmp-up par Aerion-the-Faithful. .

HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Le navire aux esclaves, tome 2

10/04/2013 16 commentaires

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le navire des esclaves les aventuriers de la mer Robin HobbTitre : Le navire aux esclaves (Les aventuriers de la mer, tome 2)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Afin de prouver qu’elle a le pied marin, Althéa s’engage auprès d’un bateau-abattoir, le Moissonneur. Travestie en homme grâce à l’aide d’Ambre, elle tente tant bien que mal de rentrer dans la peau d’un jeune mousse. Du côté de Hiémain, l’intégration est aussi difficile : il ne veut toujours pas accepter sa situation et sa relation avec Vivacia s’en ressent. Les tensions deviennent de plus en plus aigues entre lui et son père, Kyle. Mais ce n’est pas le seul enfant à poser souci pour le couple Kyle-Keffria, puisque Malta a décidé n’en faire qu’à sa tête ; même si c’est pour abattre la honte sur sa mère et sa grand-mère, Ronica. Enfin, Kennit et Sorcor ayant passé un pacte, délivrent un premier navire esclavagiste.

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Le navire aux esclaves)°º•. Il nous reste beaucoup de choses à découvrir et Hobb sait nous rassasier même si beaucoup de questions restent en suspens. Les Marchands du Désert des Pluies demeurent encore très énigmatiques : moins un concept flou qu’au premier volume puisque nous rencontrons l’un des leurs brièvement. Nous ne bénéficions pas du même avancement pour les uns que pour les autres : les chapitres divisés par personnages nous entrainent bien plus auprès de Hiémain et Althéa pour l’instant.
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… Ce qui plait à la lectrice que je suis puisque ce sont sans doute ceux que je suis la plus curieuse de suivre. Il y a aussi évidemment Ambre, mais je me dis qu’on n’en saura guère plus avant quelques tomes. A l’inverse, les passages concernant le heureux hasard (ou la bonne fortune ?) de Kennit et son acolyte me laissent assez sceptique. Les vivenefs ne sont pas en reste par contre la présence des serpents de mer est encore à mes yeux, bien nébuleuse.
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A mesure que les équipes avançaient, elles laissaient derrière elles des os striés de rouge et des tas de viscères, et les oiseaux de mer fondaient sur ce banquet, ajoutant leurs voix à celles des tueurs et des tués.

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)°º•. Beaucoup de questions restent ajournées mais on en apprend davantage sur le vécu de la famille, la constitution de leurs dettes ou encore l’origine du pacte signé. Deux scènes m’ont particulièrement plu : celle avec Malta et sa préparation au bal des Moissons puis celle de Hiémain sur le gaillard avant du navire familial. Le ressenti pour les personnages est développé : si je reprends ces deux personnages, on veut que l’une sorte son nez du poudrier pour qu’elle se rende compte de la situation et que l’autre se laisse aller à sa relation avec Vivacia, et ainsi de suite.
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Robin Hobb prend plaisir à écrire, couchant son imagination sur papier, sur terre comme sur mer. C’est particulièrement succulent pour le lecteur : le réalisme de l’univers, la justesse des personnalités et les très bonnes atmosphères. L’alternance de la narration est très dynamique (a contrario de l’œuvre de G.R.R. Martin). Nous apercevons les destins qui se croisent même si chacun des personnages voit sa vie brisée.
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La grande fluidité d’écriture (et de traduction) nous amène à dévorer le livre, les pages défilent sans s’en rendre compte. Robin Hobb sait manier toutes les composantes d’un livre, avec a fortiori un atout particulier pour les personnages. L’humour n’est d’ailleurs pas en reste.

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« Le navire aux esclaves » s’ouvre sur les nouvelles répartitions des personnages : certains ont été engagés auprès d’autres navires. Sur terre, la rétribution des rôles prend tout son sens. Par petites touches, nous approchons davantage des mystères qui entourent la famille Vestrit et il est toujours délicieux de lire les aventures, retenant le souffle ou pestant contre les comportements.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Le navire aux esclaves 02

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Dans le chaudron :
¤ Le vaisseau magique, tome 1
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Ambre et Parangon… ?

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Logolecture communeToujours en mode lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys, nous sommes très intriguées par… beaucoup de choses ! Dont notamment le personnage Ambre qui reste un grand mystère pour nous (heureusement, Eirilys sait ménager le suspense, sans nous spoiler). La chronique d’Olya.

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Hydromielle, Imagine…erre (Arutha), Le blog d’une P’tite Elfe, Le Chat du Cheshire et Les étagères de Pitiponks ont aussi découvert les nouvelles compétences d’Althéa.

CITRIQ

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Pic#01 Livreship traders par Enife ; #02 Malta character design par 8Dimat8.

 

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HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Le vaisseau magique, tome 1

25/02/2013 34 commentaires

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Le vaisseau magique Les aventuriers de la mer HobbTitre : Le vaisseau magique (Les aventuriers de la mer, tome 1)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Le capitaine Ephron Vestrit est sur le point de mourir : c’est le branle-bas de combat pour la famille. Chacun se rend à Terrilville. Sa mort va éveiller le navire patriarcal : Vivacia, la vivenef. Malheureusement à l’aube de ce magnifique événement, la famille est sans dessus-dessous et les décisions ne satisferont pas grand monde, pour ne pas dire personne. Mais la vie économique est difficile entre la présence des pirates de plus en plus acharnés et les serpents de mer qui règnent sur les étendues.

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)°º•. Bien qu’entrant dans le même monde que celui de la saga « L’assassin royal », les aventuriers de la mer sous-tend une civilisation un peu différente avec de nouvelles mœurs. Nous apprenons très vite l’existence du bois sorcier, celui qui constitue les vivenefs. Ces derniers sont des vaisseaux magiques qui « naissent » dans des conditions assez tragiques, assez du moins pour tordre le cœur du lecteur bien que cela soit un événement magnifique. Il faut que trois générations de capitaines aient passé l’arme à gauche pour que la vivenef s’éveille. Ces navires aux prix exorbitants deviennent des objets de convoitises car ils fendent les eaux et bravent les tempêtes comme jamais. D’une certaine façon, ils s’appuient sur le savoir de leurs aïeuls.
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Le vaisseau magique 01Nous apprenons à connaitre les différents membres de la famille : Ephron, le capitaine et sa femme dévouée Ronica. Leur fille ainée Keffria – qui ne demande qu’à ce qu’on la laisse jouir d’une vie tranquille – et son impossible mari Kyle. Leur seconde fille répond au nom d’Althéa et sa grande vivacité n’a d’égal que l’agacement qu’elle fournit au lecteur. Puis il y a Hiémain, fils de Keffria & Kyle qui se retrouve catapulté au devant de la scène sans n’avoir rien demandé. Les Vestrit sont une des grandes familles de Marchands qui se retrouvent malheureusement un peu dans la mouise au vu de la situation économique. Nous faisons aussi la connaissance Brashen, marin et assez attachant et de Kennit qui pour l’instant, me laisse totalement indifférente.
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Pour le contexte géopolitique, il faut savoir que les Marchands doivent payer les dettes grâce aux marchandises transportées. Ils doivent aussi faire face à la présence des pirates et à l’interdiction concernant les Rivages Maudits. Sans oublier que les accords ont été rompus par le gouverneur de Jamaillia, ce qui permet aux nouveaux commerçants de s’installer à Terrilville et de mettre en péril les marchands natifs. Par-dessus cela s’ajoute aussi la question de la place des femmes et… la présence indéniable en fond, des serpents de mer.

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)°º•. Après avoir lu le premier cycle de « L’assassin royal », nous entamons la saga des Aventuriers de la mer sous les bons conseils des bloggeurs et notamment d’Eirilys – pourquoi s’en priver ? Ce premier tome parait ultra introductif mais il s’avère aussi que c’est le premier tiers du premier tome VO. J’avais quelques doutes avant d’attaquer ma lecture car l’aspect technique des navires n’est pas forcément signe d’une grande réjouissance pour moi.
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Les passages concernant les serpents de mer à collerette ont été vraiment déroutants pour moi. Mais c’est sans compter la plume impeccable de Robin Hobb, avec ce sens exacerbé de « chaque chose à sa place ». Elle nous envoie déjà un florilège de petits indices, de petits faits et autres joyeusetés. Les récits parallèles des personnages permettent à l’auteur d’injecter en douce des doses sur le contexte, l’univers et leur Histoire. On entrevoit déjà énormément de pistes possibles ; c’est une véritable coffre à jouets ouvert, on se demande lequel Hobb va prendre en main le premier. Elle a un talent fou pour nous entrainer entre les pages et j’admets : c’est très très prometteur.

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Par « Le vaisseau magique », Robin Hobb esquisse une nouvelle épopée aguichante pour le lecteur. On entrevoit dans cette première partie introductive bon nombre de pistes et de futurs écarquillements d’yeux. Pour l’instant, il faut s’installer confortablement dans le fauteuil pour assister à une certaine présentation formelle des personnages. On est également témoin de l’éveil de Vivacia, la vivenef de la famille Vestrit et on meurt d’envie de savoir la suite.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ Le navire aux esclaves, tome 2
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Mais qui est Ambre ?

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Logolecture communeEt voilà notre lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys continue sur le cycle des aventuriers de la mer. On commence déjà à réaliser des scenarii (ultra optimistes quand même) et on a très envie d’en découvrir davantage sur le bois sorcier. La chronique d’Olya et celle d’Eirilys.

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Hydromielle, Le blog d’une P’tite Elfe, Le chat du Cheshire, Les mots de Nanet, Les étagères de Pitiponks, Lilly’s books, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Livr0ns-n0us (Sarah), Madly Pagal (Taliesin) ont aussi assisté à la naissance de Vivacia.

CITRIQ

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Pic : Vivacia’s awakening par Kevindy.

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GOLDMAN William – Princess Bride : Le grand classique du conte de grand amour et de grande aventure

24/07/2010 7 commentaires

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Titre : Princess Bride
Auteur : William Goldman
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Dans un lointain pays, se trouve la ferme où habite Bouton d’or : très jolie mais quelque peu nombriliste. Par jalousie de l’intérêt de la comtesse porté à Westley, le garçon de ferme, elle décide d’en tomber amoureuse. Ce dernier part en Amérique pour faire fortune et promet à notre princesse de venir la rechercher. Cependant, le vaisseau sur lequel il a embarqué a été intercepté par celui du Pirate Robert et est déclaré pour mort.

A la suite de ce tragique événement, Bouton d’or accepte la demande en mariage de la part du prince Humperdinck. Ce dernier, antipathique à souhait et aux mœurs étranges souhaite déclencher une guerre contre ses voisins. Au même instant, Bouton d’or se fait enlever par un trio de brutes. Seul un mystérieux homme pourra la délivrer. Et ce n’est que le début des aventures.

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)°º•. Histoire

Le quatrième de couverture donne le ton : « un récit de duels à l’épée, de bagarre, de torture, de poison, d’amour, de haine, de vengeance, de géants, de chasseurs, de méchants, de gentils, de serpents, d’araignées, de monstres, de poursuites, d’évasions, de mensonges, de vérités, de passion et de miracles. »

Avec une telle promesse, il aurait été idiot de passer à côté d’une histoire pareille !

Ce conte a été écrit par S. Morgenstern voilà fort longtemps et de manière pompeuse. Heureusement, le texte a subi des découpages dans le lard grâce à William Goldman pour nous offrir le meilleur.

Bouton d’or, notre princesse égocentrique et capricieuse se fait enlever par une troupe mal troupée. Inigo, un bretteur hors pair, ne vit que pour venger son père ; la majorité du temps, il est accompagné par un balourd affectueux répondant au nom de Fezzik. Ces deux travaillent sous la coupelle de Vizzini, leur chef tyrannique. N’en reste pas moins, le prince Humperdinck qui se révèle antipathique à souhait. Son plus grand loisir est de tuer des bêtes qu’il a fait enfermer dans son zoo de la mort.

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)°º•. En écriture

Venons au plus intéressant, cette « œuvre combinant comédie, aventure, romance et fantasy » est à découvrir pour le jeu de Goldman. Le comique de situation est le maitre mot.

Pour commencer, et afin de nous expliquer le pourquoi du comment de son découpage, William Goldman intervient dans les récits sous la forme de longues loooongues parenthèses. Ses coupures régulières sont généralement inadéquates, répétitives et… comiques. Dans ces parenthèses, il y explique que telle ou telle scène se passe avant/après l’invention de tel objet ou le déroulement de tel événement. Comme si savoir que le sourire colgate blancheur fut inventé avant la passoire ait une importance capitale dans la prise en otage de Bouton d’or…
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Bien qu’un poil agaçantes au début, on se prend vite au jeu des parenthèses du simple fait qu’elles sont présentes pour traiter l’intemporalité des contes.

Par ailleurs, Goldman nous fait hautement savoir, et ceci en une parenthèse de plusieurs pages, qu’il a inventé une suite à la scène magistrale que Morgenstern a soigneusement coupée. Mais oui, qui ne serait pas curieux de savoir ce qu’il se passe lors d’une nuit entre deux de nos personnages qui promet d’être torride ? C’est donc tout naturellement, qu’il nous conseille de demander son récit à sa maison d’éditions. D’une part, pour tout savoir dudit spectacle enflammé dont nous prive Morgenstern, et d’autre part, juste pour importuner sa maison d’éditions qui n’a rien voulu savoir et n’a pas voulu que cette partie inventée par Goldman soit rattachée à l’histoire de Morgenstern lors de la publication du livre

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Pour le récit, vous aurez le droit à des scènes très rythmées, des interludes avec le portrait de nos brutes Fezzik et Inigo qui vous paraitront alors attendrissants mais néanmoins marrants. Des métaphores très parlantes, notamment avec l’entrainement à l’étranglement de la part d’un des personnages… qui s’entrainera sur des saucisses géantes. Et bien évidemment, les détails des batailles à la minute ou au geste près. Votre lecture vous sera facilitée, grâce à l’utilisation de la numérotation, du type : a, b, c et 1, 2, 3.

Ce roman est une parodie gentille des histoires d’amour, des contes et des légendes. Sans attrition aucune, les profils de la belle princesse, du courageux prince et des brutes brutasses seront mis plus qu’à mal. Bref, vous l’aurez compris, cette histoire va être la tribune d’un tout très théâtral et déjanté à souhait. Indubitablement, ce récit serait morne s’il n’avait pas été largement arrosé d’une large dose de cucuteries, de collant et de liquoreux. Attendez-vous à des surprises de taille avec Goldman.

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)°º•. Les bonus

Concernant les introductions, j’ai trouvé l’idée sympathique d’y introduire une spéciale « 25 ans » avec les secrets de la réalisation de l’adaptation cinématographique. J’ai d’ailleurs gagné un beignet et un croissant (page 7) puisque je ne lis pas ce livre car j’ai entendu parler ni même vu l’adaptation cinématographique.

Ces introductions peuvent paraître longues – et elles le sont ! – mais Goldman donne déjà beaucoup en nous racontant tout cela et il serait lourdaud de passer à côté ! A contrario, la partie du bébé de Bouton d’or après notre récit principal – elle-même affublée d’une introduction conséquente – fait très « surenchère » et aurait du avoir l’immense privilège d’être… supprimée.

Notre roman est paru pour la première fois en 1973. Il a été adapté par Rob Reiner en 1987 (sur un scenario de Goldman himself, bien sûr). Apparemment, une grande partie des lecteurs de ce roman sont premièrement des spectateurs de l’adaptation cinématographique. Et ne me demandez point mon avis, je n’ai pas vu le film.

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)°º•. Biographie

Né en 1931 et décédé en 1998, William Goldman a eu une vie bien remplie… Il a publié plusieurs romans, mais a écrit également trois pièces jouées à Brodway et quelques scénarios, ainsi que ses mémoires concernant sa vie professionnelle à Brodaway et Hollywood.
L’adaptation cinématographique de Princess Bride a été nominée deux fois et a reçu les prix du public au festival international du film de Toronto en 1987 et celui du meilleur fim fantastique et des meilleurs costumes.

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)°º•. Extrait

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Laure & Eirilys.

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Souvenir lié à ma lecture :
Les énormes découvertes que nous faisons lorsque nous partageons nos lectures avec d’autres passionnés, sans oublier les pronostics improbables 😀

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Lu aussi dans le cadre du challenge « Les Coups de Coeur de la blogosphère ».


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Pics : #1 Princess Bride par AcuteCat ; #2 Princesse Bride par Dave McClellan ; #4 Une couverture du livre ; #5 Princess Buttercup par KingMukatan ; #6 Portrait du mystérieux homme ; #7 Carte du pays #8 La princesse sauvée

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BARRIE J.M. – Peter Pan

26/06/2010 5 commentaires

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Titre : Peter Pan
Auteur : James Matthew Barrie
Plaisir de lecture Livre sympa
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Au numéro 27 à Londres, aux jardins Kensington, vit la famille Darling, Mme et son mari Georges ont trois enfants, Wendy, John et Michael ainsi qu’une nourrice particulière… Nana, la terre-neuve. Bien qu’elle remplisse son rôle à merveille, elle se voit catapulter dans le jardin, au fond de sa niche, parce que quand même, une nourrice à poils, ça suffit ! Malgré la surveillance accrue de Mme Darling, elle s’endort et c’est la porte fenêtre ouverte à Peter Pan. A la recherche de son ombre, il entre dans la chambre des enfants. Wendy lui propose de conter toutes les histoires qu’elle connaît aux enfants perdus et de devenir leur maman. John, Michael et Wendy partent donc en direction du pays imaginaire. Cependant, ce n’est pas le paradis… Crochet ne rêve que de fuir le crocodile et d’attraper Peter Pan qui se joue tellement de lui. Il ne faut pas oublier que les indiens veillent et que les bêtes sauvages rôdent.

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)°º•. James Matthew Barrie nous propose une flopée de personnages fantastiques : pirate, sirènes, fées et indiens. N’oublions pas nos personnages « principaux ».
Commençons par notre jeune garçon Peter Pan. J’y ai découvert un Peter Pan différent (surtout en comparaison au Peter Pan édulcoré de Disney) car il ne possède aucun raisonnement rationnel et il est tour à tour crâneur, orgueilleux et « capitaine » aux ordres inflexibles. A la lecture, je l’ai ressenti un peu comme une douche froide. A l’inverse, il est tout à fait charmant de connaître davantage Mme Darling : Barrie met l’accent sur son rôle de mère et cet amour inconditionnel qu’elle apporte à ses enfants.
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Dans la version de livre que j’ai eue entre les mains, notre chère fée s’appelle de son nom entier Clochette-la-Rétameuse car elle récupère et nettoie les casseroles ; elle est par ailleurs, souvent appelée Clo au cours de l’histoire. Bien qu’elle voue une jalousie sans limite à Wendy, elle me parait beaucoup moins garce que dans le souvenir que je m’en faisais.
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Lis Tigré n’est également pas en reste quand on sait que cette Peau Rouge est une fiancée non mariée… très adepte de la machette. Personne ne l’emmènera donc devant l’autel. On aurait presque pitié de Jacques Crochet à cause de sa phobie à rencontrer de nouveau, le crocodile. Il est également entouré d’une troupe mal troupée de pirates. On y découvre aussi sous d’autres angles, les sirènes, les pirates de Crochet et le caractère de chaque enfant perdu.
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Au niveau des thèmes, nous sommes servis !
Bien évidemment prime le syndrome de Peter Pan avec la peur de la mort, l’angoisse du monde adulte (et donc des responsabilités). La candeur et l’innocence sont des traits majeurs, Peter Pan est le symbole de l’enfant qui ne veut pas grandir…
Ceci dit, l’amour maternel a une place de choix, l’amitié est également en bonne place, tout comme le rapport à la nature.

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)°º•. La grande surprise de ma lecture est celle de la manière dont James Matthew Barrie intègre le lecteur à l’histoire. Il parle à son auditoire et utilise l’écriture de la forme personnelle « je ». Il n’est d’ailleurs pas dénué d’humour, en atteste le sacrifice d’un pirate pour montrer comment Jacques Crochet utilise justement son crochet pour tuer : « et maintenant, pour illustrer les méthodes de cet homme, tuons un pirate » ; en atteste également la venue de loups pour montrer comment les faire fuir : il suffit de les regarder à travers ses propres jambes écartées et arquées.
Les anecdotes sont également appréciables, notamment l’histoire du dé qui se révèle être le nom qu’utilise Peter Pan pour un baiser.
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Il n’en demeure pas moins que nous passons du léger et badin au sombre et dramatique en l’espace de quelques lignes. Ce conte n’est pas spécialement estampillé « jeunesse » et peut révéler différents niveaux de lecture.
Par contre, nous n’apprenons pas les origines de Peter Pan, ni même ce qu’il lui est arrivé : est-il question d’entretenir l’imaginaire ou son histoire est-elle bien trop cruelle ?

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)°º•. Dans tous les cas, il était tant de découvrir la véritable histoire de Peter Pan, celle de la plume de James Matthew Barrie ! Quelques notes sympathiques, quelques découvertes mais en attendant, ce classique renommé ne m’a pas entièrement emballée au vu des trop nombreuses longueurs, d’un Peter Pan un peu détestable… sans oublier qu’une fois l’adaptation de Disney visualisée, on n’oublie – et ce même après des années – rarement l’histoire dans son ensemble. Je fais sans doute partie des rares personnes qui n’ont jamais fantasmé ni sur le pays imaginaire ni sur Peter Pan.

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Sir James Matthew Barrie (1860-1937) est un écrivain écossais. Mondialement connu pour son personnage Peter Pan, il n’en a pas moins écrit un recueil des nouvelles qui ont un succès certain, des romans autobiographiques ainsi que des pièces de théâtre.

Pour aller plus loin : Sirjmbarrie.com

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)°º•. Extrait :
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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Laure.

Ce livre est en voyage !
Il vient directement de chez Bambi_Slaughter que je remercie, et part chez Tortoise…

Souvenir lié à ma lecture … et aussi mon premier C.L.A.P. :
Un petit livre qui m’a suivi partout… et qui attire énormément les regards dans les transports en commun, du genre « maiiis, elle lit Peter Pan ? Non, vraiment, elle lit Peter Pan ? A son âge ? »
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Lu aussi dans le cadre du challenge « Les Coups de Coeur de la blogosphère ».

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Des livres et des heures (Wictoria), Le coin lecture (Violaine), Les lectures de Kali, Mon coin lecture (Karine :)), Pilalire (Bookwormette).
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Pics : #1 Peter Pan par Giacobino, #2 Peter Pan par Dieguiglesias, #3 Peter Pan par Emptymug, #4 Peter Pan par SeriousBreakfasttime, #5 Peter Pan par Junglecookie, #6 Fuck you Peter par IsladelCoco.

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