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COSTE Nadia – Fedeylins, L’ombre des pères

25/01/2013 14 commentaires

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L ombre des peres Fedeylins Nadia CosteTitre : L’ombre des pères (Fedeylins, tome 4)
Auteur : Nadia COSTE
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon

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Cahyl doit effectuer sa quête : rejoindre le Rajmalaya et rencontrer le peuple fondateur. C’est le dernier espoir de la survie pour les Fedeylins des Rives du monde. Accompagné de Sperare, son chemin initiatique en plein désert est semé d’embûchse : arrivera-t-il jusqu’au bout… et revenir avec la solution ?

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)°º•. Le goderive Glark est absent de ce tome, haute responsabilités obligent. Cahyl s’en va donc avec son fidèle ami Sperare : avant les premières foulées de la quête, on sent déjà que le chemin sera long et une certaine tension s’installe pour nos deux personnages. En sus de la petite taille de nos protagonistes, le désert se révèle un lieu hostile. Avec curiosité et surtout un peu de peur, nous croiserons bon nombre de prédateurs : le mode de communication, leur fonctionnement et leur danger sont des faits qu’ils devront détecter, apprendre très vite pour réagir en conséquence.
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Même si Cahyl a gagné en confiance lors des précédents tomes, on imagine très bien sa difficulté à savoir que faire : angoisses personnelles, tension de groupe et utilisation ou non d’empathie ; tout est une question de finesse et de feeling qui parfois est envahie aussi par  un flot de réactions plus brutes comme la survie. A chaque épreuve, on se demande si Cahyl arrivera à sauter l’obstacle et continuer.

Ombre des peres extrait 02

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L ombre des peres 01)°º•. L’ombre des pères est le dernier volet de la saga « Fedeylins » : c’est à la fois avec un grand plaisir que je retrouve Cahyl mais aussi une certaine appréhension à lire ce dernier tome. Mon flair à découvertes a bien fonctionné pour deux faits principaux mais ne m’a pas gâché la lecture. C’est toujours avec plaisir que je lis ces pages, leur tendre épopée.
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Cet univers composé d’abord pour les plus jeunes, les primaires à l’aise ou les collégiens : Nadia Coste développe beaucoup de valeurs fondamentales et nobles. Un récit qui fait aussi travailler l’imagination, tant par la création du vocabulaire que dans le côté visuel des décors, des physiques aussi des personnages. Cet environnement est créé avec beaucoup de douceur et demeure néanmoins réaliste.
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Les ouvertures de chapitre sont toujours agréables et bien pensées. Ce tome fait place au cheminement dans le désert comme l’ultime étape pour Cahyl, tant dans l’épreuve physique que sur la volonté aussi de se trouver (et sa place dans la société). Tout au long de ce cycle, on développe une grande empathie pour le personnage principal : on avance avec lui, on le voir grandir et s’affirmer. Le lecteur reste satisfait car nous découvrons la réponse à toutes nos questions. La fin, même si quelque peu prévisible pour les lecteurs endurcis, est particulièrement convaincante et bien trouvée.

Nadia Coste nous promet  « Jivana », un cycle indépendant en deux tomes se déroulant dans le même univers. A vos tablettes.

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« L’ombre des pères » clôture la saga « Fedeylins » par la dernière quête menée par Cahyl : sauver les siens en cherchant une solution viable. Cette voie initiatique amènera le personnage principal dans ses derniers retranchements et à de grands questionnements. Sous une plume douce et précise, Nadia Coste amène le quid de l’expression « être fedeylin, c’est accepter ».

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)°º•. Biographie
Nadia Coste est née en 1979 et est maman de trois « larveylins ». Après sa mauvaise expérience d’un IUT métiers du livre, elle se tourne vers des études de commerce et intègre un service administratif de banque. Lors de ses loisirs, elle découvre la fantasy par son auteur préférée, Robin Hobb. L’écriture fait alors partie intégrante de sa vie. Nadia Coste commence à attaquer un sérieux sujet en 2004, les Fedeylins. Après six ans de réécriture, les éditions Gründ décident de la suivre dans cette aventure. La magnifique couverture est de David Revoy.
Son blog, le site officiel de la tétralogie.

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Ombre des peres extrait 01

saga fedeylins

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Dans le chaudron :
¤ Les rives du monde, tome 1
¤ Aux bords du mal, tome 2
¤ Sous la surface, tome 3
¤ Langue de chat : interview de Nadia Coste.

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Souvenir de lecture : Des pepzys, toujours tu te méfieras.

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Ansible (Spooky), Book en stock (Dup), Les chroniques d’Arwen ont aussi goûté à la chaleur intenable en plein Dor.

CITRIQ

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Challenge Jeunesse YA

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Hop une petite entrée au challenge jeunesse-young adult.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Gründ.

Pic : Kilimandjaro par David Pluth pour NGS.

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BIANCO Guillaume – Billy Brouillard ~ Le chant des sirènes, tome 3

22/01/2013 10 commentaires

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Billy Brouillard Le chant des sirenes Guillaume BiancoTitre : Le chant des sirènes (Billy Brouillard, tome 3)
Auteur : Guillaume BIANCO
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Cet été, Billy Brouillard et sa petite sœur se retrouvent chez Mémé Sardine. Ils passent du bon temps à la poursuite de leurs chimères. Billy fait la connaissance de Prune, sa voisine et prétendue Sirène de son état. Cette dernière tombe malade et lui explique qu’elle a été enlevée par des monstres aquatiques. Malheureusement, Billy Brouillard a perdu son don de trouble-vue depuis qu’il chausse quotidiennement sa paire de lunettes. Sans lui, il ne peut voir le monde tel qu’il est réellement, pleins de créatures et de mystères. Va-t-il pouvoir la sauver à temps ?

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Billy Brouillard Le chant des sirenes 01Guillaume Bianco se fait plaisir et c’est toute une symphonie qu’il propose au lecteur, dédiée à notre enfance et à ce temps béni où l’imagination était plus que fertile et faisait partie intégrante de notre quotidien. Son charivari n’a rien à envier au chant des sirènes : dans un tourbillon de pages, l’auteur-illustrateur nous donne des extraits de la Gazette du bizarre, nous glisse dans la poche la carte des Abysses infernaux. Des articles sur les « philtres et sortilèges de la magie amoureuse » en passant par des chants, des petites histoires et même de la correspondance : rien ne manque à ce livre illustré où chaque page est bourrée d’humour. C’est avec une paire d’œil malicieuse que nous découvrons tant l’histoire de Billy Brouillard que toutes ces petites annexes à l’univers.

On y retrouve évidemment des dessins à la plume, une numérotation des pages avec le nombre imprimé à l’envers, des pages noires pour le récit mais aussi toute la peuplade de la mer, fantôme et goule également et tout un régiment de démons des 5 ou 6 cerclez des Enfers.

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C’est le temps pour Billy Brouillard de remettre son super tricot à capuche en soie de vermicolle pour sauver Prune-la-sirène des monstres marins. Bien qu’un peu trouillard, il plonge dans son périple où mille et un obstacles l’attendent. Pour ce nouvel opus, Guillaume Bianco s’adresse toujours à notre âme d’enfant et il n’est pas avare ni en idées, ni en facéties.

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Guillaume Bianco, né en 1976 est dessinateur et scénariste en bandes dessinées. Il est le papa de la série Eco, aussi. Il est plus facilement à découvrir sur son blog. Par ailleurs, Tonton Casquette s’est invité sur son blog et s’est plongé dans « Le chant des sirènes ».

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Billy Brouillard Le chant des sirenes 05

Billy Brouillard Le chant des sirenes 06  Billy Brouillard Le chant des sirenes 02

Billy Brouillard Le chant des sirenes 04  Billy Brouillard Le chant des sirenes 03

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Dans le chaudron :
¤ Dédicaces de Guillaume Bianco,
¤ Eco tome 1, tome 2.
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Souvenir de lecture : Mais quand reviendra la fille aux Chats ?

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Noukette a aussi retenu son souffle en rencontrant la petite pieuvre au nom intraduisible pour l’oreille humaine sous peine de voir cette dernière exploser en un geyser de sang.

CITRIQ

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et Soleil.

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FFORDE Jasper – Moi, Jennifer Strange, dernière tueuse de dragons, tome 1

14/12/2012 39 commentaires

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Moi Jennifer Strange derniere tueuse de dragonsTitre : Moi, Jennifer Strange, dernière tueuse de dragons (Jennifer Strange, tome 1)
Auteur : Jasper FFORDE
Plaisir de lectureetoile 5 Livre fantas… tique

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Aujourd’hui, Jennifer Strange accueille Grizz Crevettes au sein de l’agence des Arts Mystiques de Kazam dont elle s’occupe actuellement. Ici, dans le royaume de Hereford comme tous les autres des Royaumes Désunis, la magie sert à rendre des services en société pour renflouer les caisses. Ces derniers jours, l’énergie sociérique ambiante connait des pics intensité. Il est fort probable que cela ait un rapport avec la prophétie stipulant la mort du dernier dragon, dimanche prochain. Une âpre bataille s’organise pour savoir qui va récupérer les terrains de la Dragonie de Maltcassion dans les Montagnes Noires. Jennifer Strange a l’impression d’être la grande manipulée, le pion au centre des magouilles. Et ça, ça ne lui plait pas du tout.

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Moi Jennifer Strange derniere tueuse de dragons 01)°º•. Jennifer Strange a bientôt 16 ans. C’est une orpheline adoptée par les sœurs du culte du Homard – Les Bienheureuses du Homard – et elle a été placée dans une société de magiciens. Elle est l’assistante du directeur mais en l’absence de Houdini, elle se retrouve toute seule pour gérer cette troupe mal troupée. Cette héroïne est atypique et aussi très attachante. Fforde nous propose une protagoniste très convaincante.  Les personnages secondaires sont aussi très intéressants… et loufoques qu’il s’agisse de Grizz Crevettes, de Maltcassion et de ses réflexions ou des magiciens. Le quarkon est très attachant – vous verrez ! – et on est peu étonné de découvrir le titre du deuxième tome « Moi, Jennifer Strange, dresseuse de quarkons ».

Le quarkon aime dormir dans une poubelle : vous en achèterez une à la quincaillerie mais assurez-vous qu’elle soit peinte, pas galvanisée, sinon il la mordillera. Il mange de la pâtée pour chiens de n’importe quelle marque : il n’est pas difficile. Par ailleurs, il ronge un maillon de grosse chaîne à ancre par semaine et il lui faut une cuillère d’huile de poisson dans sa gamelle d’eau tous les jours – ça lui fait briller les écailles.

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L’agence de Kazam est une maison d’enchantement accréditée. Elle remplit de menus services contre de l’argent sonnant et trébuchant : transports d’organe en tapis volant ou réparations d’installations électriques. Selon leur titre, l’agence se compose de Deux Dames, un Mystérieux, trois Mages, un Remarquable, deux Vénérable et d’un Absurde. Elle suit une hiérarchie interne réglée comme du papier de musique : le niveau Ensorceleur : «  Soulever des objets légers, arrêter des pendules, déboucher des canalisations, sans parler de laver et de sécher le linge, ne posent pas trop de problèmes. », le niveau Sorcier : « Ils peuvent invoquer des vents légers et déclencher des migrations de hérissons. Jeter des étincelles avec les doigts et léviter une voiture.». Je vous laisse découvrir les autres niveaux, Maître Sorcier, Grand Maître Sorcier, Super Grand Maitre Sorcier ou catégorie « illimité ».
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Le Shandar est l’unité de mesure de base de l’énergie sorciérique. Avant la déclaration officielle de la mort lente du dernier dragon, cette dernière diminuait fortement. Cependant, les magiciens n’ont pas la vie facile :

Pour pratiquer n’importe quelle sorte de magie, il faut un Certificat de Conformité, un permis assurant que la personne est saine d’esprit et peu susceptible d’en arriver à utiliser les Arts pour le mal.

Tout acte de sorcellerie accompli sans permis, hors des limites d’une Maison d’enchantement est passible de… crémation publique.
Grizz paraissait choqué.
_ Je sais, ai-je repris, c’est un héritage déplaisant du XIVe siècle. Extrêmement déplaisant. Et c’est pourquoi toi, moi, nous, tout le monde, on doit remplir des formulaires avec une absolue diligence.

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)°º•. Si on se fie uniquement à la couverture : on pourrait croire à un roman de bit-lit dont le protagoniste est une femme virile, puissante et sensuelle : tatouage, cou de reine. La première fois que j’ai croisé ce livre, j’avais alors lu le quatrième de couverture une fois pour ne jamais plus y revenir. J’ai donc été très agréablement surprise par ma lecture, c’est très frais.
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Le récit me fait penser un peu à l’univers de Pratchett compte tenu du caractère des magiciens, des bras cassés qui composent l’équipe, des vérités glissées ici ou là et de l’humour. Jasper Fforde remet d’aplomb les travers de notre société. Rien de mieux qu’un humour franc pour faire rire le lecteur ; l’utilisation du cynisme permet une critique plus acerbe. Ce roman n’est pas uniquement récréatif au ton léger… bien qu’on se poile souvent à la lecture des dialogues ou autres descriptions.
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Le style percutant de l’auteur offre un récit farfelu, plaisant et rafraichissant. L’histoire est bien ficelée ; il ne s’agit pas d’un sombre combat super sérieux entre le Bien et le Mal mais plutôt d’une joyeuse partie de « je fais avec ce que j’ai… un peu au hasard ». Cette histoire propose une satire contemporaine dans une trame fantasy, et c’est fichtrement bien joué ! La grande taille de la police et le texte aéré vous feront engloutir très vite ces 300 pages.

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« Moi, Jennifer Strange, dernière tueuse de dragons » est une histoire abracadabrante selon toutes les définitions. Partez à la découverte de l’agence de magie accréditée de Kazam, allez tirer les poils métallisés du quarkon et tailler une bavette avec Maltcassion. On passe un très bon – et court, malheureusement ! – moment avec toute cette troupe. L’auteur, grand professionnel de l’humour rafraichira vos heures de lecture grâce à ce récit qui fait la peau aux travers de notre société.

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Moi Jennifer Strange derniere tueuse de dragons 02

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)°º•. Biographie
Né en 1961, Jasper Fforde est un écrivain britannique. Il écrit principalement des romans étiquetés « light fantasy » où l’humour est omni-présent. Son livre le plus connu et culte est « L’affaire Jane Eyre », premier tome de la saga Thursday Next, son précieux personnage féminin éponyme.
Son site.

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Moi Jennifer Strange derniere tueuse de dragons extraits

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Dans le chaudron :
¤ Les annales du Disque-Monde de Terry Pratchett,
¤ De bons présages de Neil Gaiman & Terry Pratchett,
¤ Le sot de l’ange de Christopher Moore.

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Adalana’s Imaginary World, Azilis, Book en stock (Phooka), Carnet de lectures de Aude, Chez Iluze, See you beyond Hell ! (Harmony), La bibliothèque de Glow, Muti et ses livres, Perdre une plume, Un brin de lecture (Karline), Welcome to Nebalia (Nébal) ont aussi discuté avec Maltcassion.

CITRIQ

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Challenge Jeunesse YA

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Un livre parfait pour le challenge jeunesse-YA.

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ROUX Madeleine – Un blog trop mortel

07/12/2012 16 commentaires

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Un blog trop mortelTitre : Un blog trop mortel
Auteur : Madeleine ROUX
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Le monde est ravagé par les zombies depuis que l’Infection a été déclarée. Allison Hewitt a réussi à se calfeutrer dans la réserve de la librairie où elle travaille. Malheureusement, au vu des moyens dont elle dispose, elle va devoir se sauver. Allison réussit à se cacher et tient un blog créé sur le réseau de l’armée pour ne pas sombrer. Elle y raconte son quotidien, ses rencontres, ses peurs et ses doutes. Mais dans la vie, il n’y a pas que le net, il y a les zombies aussi.

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)°º•. Bien qu’étant une jeune fille un peu frêle, Allison n’en est pas moins débrouillarde. Son but est de survivre et aussi de retrouver sa mère. Tout du long, elle gardera les yeux écarquillés sur cette situation mais elle s’adaptera – sans avoir le choix – en passant par des phases d’hallucination où elle se demande si elle ne rêve pas. L’héroïne ne ressemble pas à la pimbêche aux yeux de panda (qui a oublié de se démaquiller) présente sur la couverture. Son arme de prédilection est la hache. Je n’ai pu qu’aimer cette image d’une jeune femme maniant un tel matériel ; j’ai trouvé ça juste… très bon. Je n’ai pu que valider son choix, qui s’avèrera aussi le mien à partir du 21 décembre. Elle n’est pas non plus dénuée d’autodérision. C’est grâce à son caractère et son comportement que le livre est plaisant.

Nous croiserons aussi d’autres personnages tels que Ted, Collin, Ned et ses garçons ainsi que Jullian.

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Un blog trop mortel)°º•. A l’origine et avant la parution du livre, l’histoire d’Allison était écrite via l’intermédiaire d’un blog par Madeleine Roux. Le succès a été tel qu’elle a été transposée en roman. Il faut alors passer outre le concept du blog sur papier qui casse à mon goût toute l’histoire ; ce n’est pas crédible pour un sou : manque de réalisme, commentaires peu plausible et accessibilité au net en pleine apocalypse ?
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Le titre VO est moins porté sur le phénomène de mode de blog en littérature : Allison Hewitt is trapped et bien plus intriguant également. Heureusement ce one shot (un avantage à lui tout seul) passe très bien si on sait le prendre au second degré ; l’humour est assez présent. Il n’y a pas de réelles descriptions des lieux, ce qui compte est les sentiments et les actions. Il ne faut pas non plus chercher l’histoire bien ficelée mais quelques détails sont surprenants. Par contre, ce livre n’est pas un livre doucereux pour adolescent, le ressenti quant aux situations y est développé. Si Allison manie la hache, vous vous en doutez bien que c’est pour décapiter quelques têtes zombifiantes, les scènes sont donc monnaie courante.

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Outre le concept de « blog » au format papier qui ne passe pas réellement, « Un blog trop mortel » propose une héroïne à l’autodérision mordante et à la hache bien affutée. Quelques zombies et autres sentiments au programme. Une histoire au second degré qui fonctionne bien.

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Un extrait ; le blog à l’origine du livre.

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Dans le chaudron :
¤ Zombie panic

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La bibliothèque de Glow, La bibliothèque malounienne, La passion littéraire de Tristhenya, La pause lecture (Emma666) ont aussi vu les ravages causés par une hache.

CITRIQ

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Challenge Fins du MondeChallenge Jeunesse YA.
Avec ce livre, on avance doucement vers la fin du challenge Fins du monde et cela fait une entrée au challenge jeunesse/YA.

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Pic : The axe effect par ScarletteDeath.

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RIGGS Ransom – Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1

23/11/2012 40 commentaires

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Titre : Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1
Auteur : Ransom RIGGS
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Tome 2, tome 3

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Depuis sa prime jeunesse, Jacob est bercé par les histoires de son grand-père. Ce dernier, surnommé Abe lui raconte comment il chassait les montres quand il était plus jeune ; et l’endroit où il avait vécu, l’orphelinat chapeauté par Miss Peregrine. Agé maintenant de 16 ans, Jacob n’arrive pas à savoir où commence la fiction dans les récits de son grand-père. Un après-midi, et malgré toute l’aide qu’il souhaite apporter, Jacob trouve son grand-père blessé. Il lui livre son dernier souffle « Trouve l’oiseau. Dans la boucle. De l’autre côté de la tombe du vieux. Le 3 Septembre 1940 ».

Durant son deuil, Jacob s’aperçoit qu’il est bouleversé par ce que lui racontait son grand-père, notamment par ses clichés qui lui déclenchent des hallucinations paranoïaques. Avec l’accord de son psychanalyste Golan, Jacob et son père se rendent sur l’île Cairnholm, dernier endroit qu’a fréquenté Abe. Peu de temps avant cette décision, Jake tombe sur une lettre de Miss Peregrine adressée à son grand-père, ce qui le rend encore plus abasourdi. Dès le premier pied posé à terre, Jacob court à la recherche de l’orphelinat… et n’y trouve que les restes d’une vieille bâtisse incendiée.

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)°º•. Jacob, surnommé Jake est un jeune adolescent de 16 ans, dont le cynisme est sans pareil. Il est le narrateur de l’histoire ce qui nous permet de bénéficier des découvertes en même temps que lui.
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On va à la rencontre de tous les habitants de l’île Cairnholm, même Martin, le conservateur du tout petit musée. Evidemment, comme l’annonce le titre, il y est aussi affaire d’enfants particuliers. Mais en quoi consiste leur particularité ? Vous en apprendrez beaucoup, de quoi étancher votre soif, promis. Il va sans dire qu’ils sont attachants même si j’aurai aimé que Riggs nous propose encore plus d’attractivité pour ces personnages secondaires (moi, difficile ?). Leur description est singulièrement visuelle. Entre autres, nous faisons la connaissance d’Emma, de Fiona, de Millard, de Bronwyn ; mais aussi des syndrigast, des estres, des ombrunes et des sépulcreux.

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)°º•. De l’ambiance, je vous dirai très peu de choses. Premièrement, que la second guerre mondiale est seulement une toile de fond et pas l’élément premier de cette histoire (voilà qui devrait en rassurer plus d’un). Deuxièmement, que la plume est délicieuse, fluide et que j’ai aimé être plongée de ce roman (la traduction est très bonne). J’ai aimé le lire au chaud sous la couette ; voire avec une faible lumière, comme pour lire cette histoire secrètement. La nuit tombée joue beaucoup sur ce que nous lisons (en particulier lorsqu’on finit le livre au petit matin !).
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Ce roman est envoutant et j’ai aimé le décor posé. Cairnholm est une île du pays de Galles ; dans sa description et les événements, on la découvre en cheminant. En plus de la thématique du temps, Ransom Riggs va également parler de jeux de pouvoir, de protection et de différence.
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La sauce de ce « roman photo » prend bien, l’intégration de clichés est originale et bienvenue. Il faut savoir que ces photos « vintage » sont en réalité des photos réelles (peu ont été retouchées) mais aussi assez troublantes. C’est un sacré tour de main que réalise Riggs pour réussir à donner à ces photographies existantes une histoire différente de celle qu’elles racontent, qu’elles happent le temps d’une seconde. Moi qui suis très attachée aux photos, j’ai trouvé que c’était bien joué et cela s’avère la grande force de ce roman. Toutes les photos sont tirées de collections privées et je n’ose imaginer les jours entiers de recherches.

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)°º•. Ce livre jeunesse ne prend pas ses lecteurs pour des poules mouillées même  si l’intrigue se révèle un poil classique avec la construction manichéenne. Dans ma chronique, je donne peu d’informations concernant la trame car je pense que la découverte du livre est aussi importante que le fond de l’histoire. D’ailleurs, si ma lecture a fonctionné, c’est parce que j’avais lu très peu de choses à son sujet et que je ne m’attendais pas à grand-chose.
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Ce roman se divise en deux parties, mais toutes deux se valent tant dans leur construction que dans leur intérêt ; même si on en préfère une. C’est vrai que j’ai davantage aimé monter mes hypothèses, chercher le pourquoi des photos que de savoir ce qui allait réellement se passer niveau action. Ce roman pourrait figurer comme un one shot même si la fin se révèle ouverte ; on entend déjà parler d’une suite : quid ?
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Je suis bien contente que ce photographe se soit essayé à la plume car ce premier roman m’a été assez addictif. L’histoire est très visuelle et je ne doute pas qu’un jour, Burton officialisera son envie de l’adapter (pour l’instant, ce n’est qu’une légère envie). Enfin, et non des moindres : couverture, titre, photos d’époque, arabesques de bas de pages, lettrines et patterns de chapitres (dignes de la décoration des plus grandes maisons de l’époque, je confirme) en font un objet soigné.

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Partez avec Jacob à la recherche de l’oiseau à pipe et découvrez tout un pan d’histoire totalement cachée. Riggs signe là un excellent premier roman à l’allure d’époque et aux clichés véritables qui vous conteront une histoire bien plus profonde que la surface qu’ils en montrent. A lire sous la couette, à la faveur de la nuit ; laissez-vous transporter pour découvrir sous une plume efficace qui sont ces enfants particuliers.

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)°º•. Biographie
par Bayard : Ransom Riggs a grandi en Floride. Il vit aujourd’hui à Los Angeles. Il a obtenu les diplômes du Kenyon College et du département de cinéma et de télévision de l’Université de Californie du Sud. Il a réalisé plusieurs courts-métrages couronnés de prix. Actuellement, il officie comme bloggeur et écrivain voyageur.
Son blog.

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Souvenir de lecture : Encore des photos !
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Antre des livres (Plumeline), Le blog d’une P’tite Elfe, Le rêve du renard (Yume), Les carnets de Radicale, Les lectures du Vampire Aigri (D. Lockhart), Les rats de bibliothèque (Cléo), Lilyn Kirjahylly (Miss Spooky Muffin), Sorcelleries (Sita)ont aussi été impressionnées par les clichés.

CITRIQ

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Une lecture qui convient parfaitement pour le challenge jeunesse/YA.

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BOUSQUET Charlotte – La peau des rêves ~ Les chimères de l’aube, tome 3

17/11/2012 6 commentaires

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Titre : Les chimères de l’aube (La peau des rêves, tome 3)
Auteur : Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Najma la conteuse nous invite dans une nouvelle histoire : celle d’Anja. Mutante de son état, cette jeune sirène est en quête de quelque chose : elle veut remplir sa vie et surtout être aimée. Dès le premier regard, elle tombe amoureuse de l’homme qu’elle sauve de la noyade ; elle ne peut lutter contre ses sentiments même s’il s’avère être son ennemi. Elle décide de quitter ses amis Exclus pour rejoindre leur communauté, au prix de quelques sacrifices.

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)°º•. Najma est la conteuse des différentes histoires de la saga « La peau des rêves ». Sur sa peau est tatouée la vie d’autrui. Elle ne peut pas refuser de raconter une histoire qui lui a été demandée : le tatouage prend alors vie et consistance. Najma représente le fil rouge de cette épopée et celle aussi, qui représente pour nous un vif intérêt.
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Anja est touchante et attachante. On ne peut lui en vouloir pour aucune des décisions prises, une grande empathie née chez le lecteur. Elle fait partie du groupe musical les Tor, elle est au chaud dans un petit groupe protecteur. Elle est pourtant omnibulée par ces petites différences à cause desquelles elle se sent mal dans sa peau.
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Elle tombe amoureuse de Rain, un Mens aux yeux bleus dont les nuances fluctuent selon ses humeurs. Mais Rain a une promise : Lorelei ; afin d’unir leur clan et les deux territoires. Son enquête se révèle un peu poussive mais on comprend l’envie de l’auteur de ne pas frustrer le plus jeune lectorat. Même si elle se révèle la rivale directe d’Anja, on ne peut non plus la détester. C’est d’ailleurs sur la dualité des sensations que joue Charlotte Bousquet : on adore Anja mais on ne peut détester tous ces humains non plus (enfin, un peu quand même).

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)°º•. Avec « Les chimères de l’aube » nous replongeons dans un univers post apocalyptique : les environs sont délabrés, les civilisations précédentes ont été soufflées. Les deux premiers tomes, Nuit tatouée et Nuit brûlée se déroulent à Paris ; celui-ci et le suivant, c’est à Berlin et le dernier volet nous emmènera à Barcelone. Évidemment, ces villes n’existent plus en tant que telles. Nous les reconnaissons par leur nom similaire, par quelques vestiges : extraits de livres, paroles de chansons.
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Les mots y ont toujours autant d’importance  même si cette fois, c’est au niveau de la musique que nous comprenons leurs trouvailles ou découvrons la sauvegarde d’objets anciens. Les textes allemands semblent avoir été choisis avec une attention particulière par Charlotte Bousquet. « Les chimères de l’aube » est un grand clin d’œil au mythe de la petite sirène de Andersen. (Un danois voyageant beaucoup, qui a fait une étape en Allemagne et qui surtout, y a publié la première traduction illustrée de ses contes)
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Sur la thématique traditionnelle de la quête d’identité – recherche et affirmation de soi – Bousquet traite aussi la place de l’amour : quels sont les liens, les frontières, ce qu’on peut accepter ou non par amour. Sans tabou ni excessivité, l’auteur en parle naturellement.

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)°º•. J’avais fortement apprécié l’entrée dans l’univers avec Nuit tatouée et Cléo ; j’avais trouvé le tome 2 Nuit brûlée plutôt cousu de fil blanc mais c’est avec « Les chimères de l’aube » que j’ai pris le plus de plaisir (davantage même que pour le tome 1). J’ai trouvé le personnage principal, Anja, moins irritant dans sa façon d’être et de penser. J’étais plus attachée à elle qu’à Cléo. Je me suis plus imprégnée de cette histoire aussi, m’y sentant plus à l’aise.
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Il convient que la plume de Bousquet est toujours délicieuse. Dès la lecture du premier tome, j’avais envie de découvrir ses autres écrits. Elle sait mener son récit sans longueur, en apportant les faits de manière assez naturelle, avec un peu de suspense mais sans frustration. C’est dans l’expression des émotions que je l’ai trouvée la plus juste.
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Alors oui, j’attends le tome 4 qui racontera la fin de l’histoire d’Anja mais encore plus le tome 5 pour en savoir davantage sur Najma : mon intérêt est grandement piqué avec les interludes qui ont été plus nourrissantes concernant son identité et sa situation actuelle.
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Il va sans dire que la couverture est aussi sublime que les deux précédentes. A chaque fois, je trouve que le portrait tiré correspond parfaitement au personnage qu’il représente. Par contre, nous avons perdu l’aspect « peau de pêche » de la couverture, il n’est plus d’actualité pour ce tome.

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Najma nous conte l’histoire des chimères de l’aube : nous suivons Anja dans des ondes bien mouvementées. Si les écailles présentes sur ses tempes l’affligent, son mal être est bien plus profond. Surtout qu’elle tombe amoureuse d’un ennemi, Rain. Pour ce troisième volet, Charlotte Bousquet nous offre un récit toujours aussi convaincant dans lequel nous glissons avec une grande facilité.

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)°º•. Biographie

Née en 1973, Charlotte Bousquet est une touche à tout. Tout à la fois, elle est auteur, traductrice et créatrice de jeux de rôle. Elle est aussi passionnée par l’histoire, la mythologie et les contes. L’illustration de couverture est  de Mélanie Delon.

Son site, son blog.
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Dans le chaudron :
¤ Nuit tatouée, tome 1
¤ Nuit brûlée, tome 2
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Souvenir de lecture : J’aime Anja, avec sa fragilité certaine mais la pureté de ses émotions. Mais je reste très curieuse de Najma.

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Lanylabooks, Les lectures de Mylène (Mycoton), Un brin de lecture (Karline) ont aussi exploré les profondeurs de ce livre.

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Et hop, une nouvelle « Fins du monde » recensée pour le challenge. Ce livre est aussi une entrée pour le challenge Jeunesse/YA.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions de L’Archipel.

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Pic : Scale par NataliaDrepina.

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COSTE Nadia – Fedeylins, Sous la surface

17/04/2012 11 commentaires

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Titre : Sous la surface (Fedeylins, tome 3)
Auteur : Nadia COSTE
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Bien que Cahyl ait trouvé un sentiment de paix, il se demande toujours quel est son dessein et comment il va pouvoir évoluer dans la vie avec sa position actuelle. Alors que de grandes interrogations l’envahissent, le profil d’une mission se dessine. Celle-ci est relativement énigmatique et pour en comprendre son sens, il va s’investir dans la recherche d’informations et grappiller des données. Malheureusement, cette charge n’est pas aussi confidentielle qu’il le pensait et il s’aperçoit très vite qu’on souhaite lui mettre des bâtons dans les roues.

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)°º•. Nous retrouvons avec plaisir Cahyl qui s’assume davantage mais qui se surprend aussi. S’il fait preuve de sérénité en extérieur ; il bout secrètement. Il cherche perpétuellement un sens à sa vie et se sent aussi un peu perdu.
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Le soutien de ses amis est toujours inconditionnel même si Glark s’avère moins présent en raison de ses nouvelles responsabilités mais Sperare lui voue une amitié sans frontière même si pour ma part, je me méfie encore de lui. Naï sera aussi une aide précieuse : elle prend d’ailleurs des risques qu’elle ne peut contrôler et j’ai été étonnée qu’elle aille parfois contre les us et coutumes de son peuple alors que ils sont inscrits dans leurs traditions – voire même leurs gènes – depuis la nuit des temps, quand bien même elle posséderait une once de sédition.
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C’est avec ravissement que nous retrouvons tout un tas de personnages secondaires croisés dans les précédents tomes, ils seront d’ailleurs accompagnés par de nouveaux protagonistes tout aussi intéressants. La rencontre avec les Grands Blancs est un de mes passages préférés car leur portrait dressés correspondaient exactement à mes attentes, je ne peux donc qu’aimer Camulugh.

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)°º•. Sur fond de jeu de chasse au trésor, Cahyl devenu Fedeylin est tant à la recherche d’indices pour sa tâche que de pistes pour sa propre quête identitaire.
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J’ai fortement apprécié ce volume car nous avons accès à une connaissance plus approfondie sur leur société : sa hiérarchie, son histoire, mais aussi son fonctionnement ; notamment avec la visite à la Gabda Mar et le registre des pontes. Nous assistons à un panorama sur leur civilisation : leurs us et coutumes, leurs traditions, leurs attentes, leur vie et leur destin. D’ailleurs, comment ne pas voir les tablettes comme des livres et leurs rangements comme des bibliothèques ?

Nadia Coste nous entraine aussi dans la direction de l’amour dans cette société où la sexualité est totalement inexistante.

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)°º•. Comme pour les tomes précédents, Nadia Coste nous sert un univers tout en douceur. Exit les scène de combat sans fin ou de violence sanglante ; si les tensions existentielles sont fortes, nous restons toujours dans une sorte de cocon où la prise de conscience de soi, son estime et son reflet dans les yeux des autres sont révérés.
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On y découvre toujours une histoire simple et accessible et qui se lit facilement sans décrocher. Dans ce tome, on se pose énormément de questions et même si elles restent pour l’instant sans réponse, le lecteur évolue dans ce récit. J’ai tout particulièrement apprécié de voir une autre facette de ce monde avec la remise en cause des fondements et de la société et de la hiérarchie. Les ouvertures de chapitres se révèlent très bonnes, notamment celle de la complainte du voile (chapitre 15) même si parfois, elles exposent un peu trop le contenu de la partie. Enfin, je suis tiraillée par l’envie de connaître la fin et la mélancolie de quitter cette saga.

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C’est une toute nouvelle vision du monde des Fedeylins que nous découvrons avec ce troisième tome « Sous la surface ». Si Cahyl a mûri et se pose encore beaucoup de questions, il est toujours autant sollicité. Bien qu’il œuvre en solo, c’est avec plaisir qu’on part à la découverte du village. Nous passons d’agréables moments à récolter les informations en suivant Cahyl et le suspense monte crescendo quant à la réussite de la mission. Un univers tout doux où la richesse et l’importance de l’individu sont mises à l’honneur.

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)°º•. Biographie
Nadia Coste a 31 ans et est maman de trois « larveylins ». Après sa mauvaise expérience d’un IUT métiers du livre, elle se tourne vers des études de commerce et intègre un service administratif de banque. Lors de ses loisirs, elle découvre la fantasy par son auteur préférée, Robin Hobb. L’écriture fait alors partie intégrante de sa vie. Nadia Coste commence à attaquer un sérieux sujet en 2004, les Fedeylins. Après six ans de réécriture, les éditions Gründ décident de la suivre dans cette aventure. La magnifique couverture est de David Revoy.
Son blog, le site officiel de la tétralogie.

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Dans le chaudron :
¤ Les rives du monde, tome 1
¤ Aux bords du mal, tome 2
¤ L’ombre des pères, tome 4
¤ Langue de chat :  interview de Nadia Coste.

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Souvenir de lecture : Moi aussi je veux aller à la recherche des tablettes ! Ou alors avoir un lumignion des fedeylins chez moi.
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Cette lecture a été appréciée avec Dup, Heclea & Iluze dans le cadre du « mois de« .
Sur la bloggosphère, vous pouvez trouver l’avis d’Ansible (Spooky).
CITRIQ

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Pic : White koi or carp swimming par Crazyinsanefangirl.

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