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Articles taggués ‘livre illustré’

CECCOLI Nicoletta – Beautiful nightmares

24/04/2012 26 commentaires

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Titre : Beautiful nightmares
Auteur : Nicoletta CECCOLI
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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)°º•. « Beautiful Nightmares » est le tout premier artbook publié au monde mais aussi le premier ouvrage en France de Nicoletta Ceccoli. Ses illustrations sont souvent connues grâce aux produits dérivés. Pour ses influences, elle cite Mark Ryden, Dino Buzzati et Stasys Eiderigevicious.

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Ce livre de 136 pages est découpé en cinq chapitres car les images ont une humeur commune et des thèmes récurrents émergent de son travail : Babes in Toyland, Beautiful Nightmares, Water Girls, Forbidden Fruit et Weird and Wonderful.
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Les illustrations s’affichent en pleine page, parfois s’étalent sur une double page mais aussi se concentrent sur un détail de la prochaine scène. Bien que les couleurs utilisées soient pastel, cet album n’est pas destiné aux enfants. Via une excellente maitrise de l’acrylique sur papier, Nicoletta Ceccoli propose un monde tout en ambiguïté. Son imaginaire sert un monde onirique des plus riches.

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)°º•. Entre les pages, nous rencontrons exclusivement des personnages féminins, opalins et aux yeux clairs. Elles ont toutes des visages ronds et de jolies tenues. Elles sont bien souvent à dos d’insectes ou de bonbons, quelques fois à demi végétale ou animale et tantôt dans des postures équivoques. Belles et cruelles, vaniteuses et fragiles, elles nous mettent les idées sans dessus-dessous et on s’interroge sur chaque illustration admirée. Les thématiques qui s’en dégagent comme l’innocence, la sexualité, le cirque, les animaux fantastiques ou encore les bestioles et jouets géants sont chères au cœur de l’illustratrice. On y retrouve par ailleurs l’influence des contes, des insectes naturalisés, de photos anciennes ou de vieilles affiches de cinéma.

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)°º•. Cet univers fantasmagorique nous attire irrésistiblement. La beauté côtoie l’horreur avec une harmonie édifiante. Si Nicoletta Ceccoli nous sert de la poésie et de la douceur, elle n’hésite pas non plus à faire figurer la monstruosité et les cauchemars. Touchées de mystère, les illustrations ont également un petit côté dérangeant. Si de prime abord, on se sent confortablement installé en regardant les illustrations, très vite on ressent à travers les détails, une certaine menace trouble ou estompée. Les illusions et les fantasmes ont une place importante dans cet artbook doucereux.

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)°º•. Biographie
Née en 1973, Nicoletta Ceccoli a étudié à l’institut d’Art d’Urbino et est reconnue pour son travail d’illustratrice de livres jeunesse. Elle a reçu le prix Andersen du meilleur illustrateur italien en 2011 et la médaille d’argent de la Société des Illustrateurs en 2006.
Nicolettaceccoli.com
Un extrait de l’arbook

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Souvenir de lecture : L’envie de se procurer un second exemplaire pour le découper et mettre les illustrations sous verre.

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Elles en aussi parler sur la blogosphère : Les jardins d’Hélène (Laure), Les lectures de Naolou et My Lou book.

CITRIQ

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Et voici une entrée pour le challenge Je lis aussi des albums.

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COLLETTE Xavier & CHAUVEL David : Alice au pays des merveilles

17/01/2012 38 commentaires

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Titre : Alice au pays des merveilles
Auteurs : Xavier COLLETTE & David CHAUVEL
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Alice s’ennuie au pied d’un arbre où sa sœur lit un livre.  » La belle avance, qu’un livre sans images, sans causeries » pensait Alice. C’est alors qu’elle voit du coin de l’œil, un lapin blanc filer à toute allure avec sa montre de poche dans la patte. Ni une ni deux, elle le suit… jusqu’au pays des merveilles.

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)°º•. Bien que le plan scénaristique soit optimisé, le texte semble un peu décousu car il faudrait alors davantage de pages pour pouvoir illustrer l’histoire originelle de Lewis Carroll « Les aventures d’Alice au pays des merveilles ». Il n’y a pas véritable de transition et l’impression de passer du coq à l’âne est assez forte.
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Cependant, si vous connaissez la trame générale, vous verrez alors que les jeux de langage et le texte original traduit sont respectés. L’album fait la part belle à l’absurde et au non-sens si chers au cœur de Carroll. Ce n’est pas un secret, je trouve les livres (Les aventures d’Alice au pays des merveilles et De l’autre côté du miroir) beaucoup trop perchés pour qu’ils soient compréhensibles ; qui plus est, auprès d’un jeune public. C’est donc avec une grande joie qu’un tel album – avec plein d’images dans le dedans – ne pouvait que faire remonter l’estime que j’ai pour cette histoire.
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Aucun personnage ne manque à l’appel : Dodo, Duchesse, Chat de Cheshire, Chapelier, Lièvre de Mars, etc. J’apprécie énormément cette Alice brune qui ressemble davantage à Alice Liddell la source d’inspiration de Carroll qu’à Alice (la blonde) dessinée par John Tanniel. Notons que les personnages semblent relativement justes et n’ont pas sombré dans la caricature grâce à Chauvel et Collette.

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)°º•. Passons au plus important pour moi, le côté illustrations.
Hormis Alice brune, j’aime le Chat de Cheshire et son sourire dentu.
Le clair/obscur – sombre/lumineux, quoi – met parfaitement en valeur de la dimension psychologique du conte. L’atmosphère est enrichie, tour à tour mystérieuse, étrange et même effrayante.
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Collette semble s’être défait de ce qu’il aurait pu déjà se faire sur l’œuvre d’Alice : son regard frais et nouveau m’a totalement enivrée. La variation des angles de vu exalte la perspective irréelle du pays des merveilles. Les textures réalisées numériquement sont également ingénieuses. Chaque protagoniste dispose de son propre univers avec ses codes couleurs. Les détails peuvent nous retenir longtemps entre les pages.
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La jaquette amovible représente Alice qui tombe (tombe, tombe…) sur le devant et un beau médaillon doré à l’arrière. La véritable couverture de l’album représente le Chat de Cheshire avec son magnifique sourire en vernis sélectif (et j’ai toujours été une grande fan de vernis sélectif). Le quatrième de couverture montre la queue touffue du chat, sans jeu de mot.

La qualité du produit fini s’accorde sur des illustrations haute définition (encore heureux, sinon Xavier se serait lui-même tapé sur les doigts) ; les pages sont glacées. Bref, un album très soigné.

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Bien que le scenario m’apparaît comme mitigé, les illustrations m’ont totalement enchantée. D’un coup de crayon, nous sommes propulsés dans un formidable pays aux merveilles, riches en couleurs et en détails. C’est toujours avec beaucoup d’émotion que je referme cet album si magique.

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)°º•. Biographies
David Chauvel, né en 1969 voue une véritable passion pour la bande dessinée. Il tente toutes les directions, en explorateur agîté et cela lui va bien. Il devient alors un scénariste prolifique.
Xavier Collette est un homo sapiens dessinatus né en 1981 en Belgique. Ce nom ne doit pas vous être inconnu, sinon, il y a souci. Pour tout découvrir de lui (ou presque), c’est par ici : Coliandre.
Une petite vidéo de présentation de l’album, à voir ici.

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Dans le chaudron :
¤ Le Chat qui avait peur des ombres de Xavier Colette & Rozenn,
¤ Le petit bois du dimanche soir de Xavier Collette & Estelle Billon-Spagnol.
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Souvenir de lecture : Allez, je le relis encore.

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec
Valériane, pour une spéciale « anniversaires »

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A lire au pays des merveilles (Emmyne), Bulle de livre (Snow), De l’autre côté du miroir (Laure), Lilyn Kirjahylly (Miss Spooky Muffin), See you beyond Heaven… (De.w) ont aussi feuilleté ce bijou.

CITRIQ

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Et hop, cet album peut être rangé dans la commode du challenge « Je lis aussi des albums« .

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Pics : © Tous droits réservés Collette & Chauvel.

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BIANCO Guillaume & ALMANZA Jérémie – Éco ~ La Bête sans visage, tome 2

13/12/2011 10 commentaires

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Titre : La Bête sans visage (Éco, tome 2)
Auteurs : Guillaume BIANCO & Jérémie ALMANZA
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Ne voulant plus subir le joug maternel, Éco quitte le foyer familial où elle a toujours vécu. Victime d’une malédiction, elle souhaite quémander de l’aide auprès de la Princesse des Nuages pour conjurer ce mauvais sort. Elle est accompagnée de ces quatre poupées de chiffon, Socrate, Epictète, Esope & Diogène. Mais le chemin est long et semé d’embûches, elle devra faire face à la terrifiante Bête sans visage.

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)°º•. Ce combo auteur/illustrateur s’est bien trouvé. Ils nous proposent une superbe histoire en trois livres. Trois tomes pour trois étapes fondamentales de la vie d’une femme : le premier se tourne vers l’enfance, la deuxième vers l’adolescence et la troisième se consacre à la vieillesse.
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Pour ce tome-ci on assiste encore davantage à la métamorphose physique et psychologique d’Éco, brossée d’ailleurs par de belles métaphores. Son corps change toujours plus : les hanches s’élargissent, ses jambes grandissent, ses seins deviennent pleins. La mue est entière et véritable.
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C’est sans aucun doute la tristesse et la mélancolie d’Éco qui nous submergent ; elle doit faire face aux mensonges et vérités de la Bête sans visage. C’est aussi le temps des concessions, des sacrifices, de l’assumation de soi… et de ses choix. Ce deuxième tome s’oriente vers les interrogations de l’amour, de la sexualité et de la chair. L’effet est hypnotique : on continue de lire, on mange le conte d’une seule bouchée. On veut savoir. Et puis on est un peu triste aussi pour ses compagnons de tissu.
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Entre rêves et cauchemars, ce livre pour adulte s’appuie sur la thématique des contes de notre enfance. C’est d’ailleurs un bien bel hommage à ces derniers.
Le côté fantastique des illustrations est tout simplement délicieux ; les décors clairs-obscurs sont de plus bel effet. La belle mise en couleurs met en exergue la dimension du rêve et le côté fable qui lui sied si bien.
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Le chapeau de chaque chapitre est un court extrait de nos contes si connus et non moins aigre-doux. Avec Éco, c’est faire le plein de poésie… entre mots & images.
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L’entrée en matière m’a surprise car je ne connaissais pas encore la thématique. C’est donc avec une impatience toute fébrile que je désirais connaître la suite. Pour les aficionados de la première heure (tome 1 sorti en octobre 2009, tome 2 en novembre 2011), l’attente est largement méritée pour le soin et la qualité de ce bijou. Mais faudra-t-il attendre deux ans de plus pour le dernier volet ?
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Pour ce deuxième tome, Bianco & Almanza nous mènent toujours plus loin dans l’histoire : décors tatillons et ô sublimes illustrent parfaitement le récit plein de douceur… et empli d’une certaine âpreté aussi. Une trilogie à ne pas rater : courage, attendons de pied ferme l’ultime volet.

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)°º•. Biographies
A la plume, nous retrouvons Guillaume Bianco, né en 1976, dessinateur et scénariste en bandes dessinées. Il est le papa de la série Billy Brouillard, aussi. Il est plus facilement à découvrir sur son blog.
Côté dessinateur, c’est Jérémie Almanza, né en 1982 ; il est subjugué par de nombreuses références (les romans de Roald Dahl, Max & les maximonstres et Les Contes de la rue Mouffetard). Lui, c’est le papa d’Aristide broie du noir. On peut voir ses productions, par ici.
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Pour découvrir les premières pages, c’est par là.

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Souvenir de lecture : Oh non, les pauvres, pauvres compagnons de chiffon !
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Dans le chaudron :
¤ La malédiction des Shacklebott, tome 1
¤ Le chant des sirènes, (Billy Brouillard) de Guillaume Bianco
¤ Aristide broie du noir de Jérémie Almanza & Sévérine Gauthier
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Et hop, je l’ajoute à mon challenge « Je lis aussi des albums » et à celui « Magie et Sorcellerie »
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CITRIQ

Cette lecture a été réalisée en partenariat avec Babelio et les éditions Soleil Prod.

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Pics : © Bianco/Almanza

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BIANCO Guillaume & ALMANZA Jérémie – Éco ~ La malédiction des Shacklebott, tome 1

06/12/2011 20 commentaires

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Titre: La malédiction des Shacklebott (Éco, tome 1)
Auteurs : Guillaume BIANCO & Jérémie ALMANZA
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Dans une famille de grands couturiers Shacklebott, les parents passent leur vie à leur travail – justement récompensé – et n’ont pas de temps à consacrer à leur fille Éco qui s’ennuie cents sous de l’heure. Le père lui confie finalement une mission : livrer une commande pressante à Monsieur le ministre. Trois poupées de chiffon. Mais Éco croise une vieille mendiante et son enfant et leur donne de tout cœur le colis… contre des amulettes. Elle va les disposer dans des poupées de coton et les nomme Esope, Epictète, Diogène & Socrate.
Les parents sont alors déchus de leurs privilèges et versent dans la folie. C’est le début d’un affreux cauchemar pour Éco.

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)°º•. Ce livre reprend une mise en page « artbook » et propose un format compact. Chaque chapitre est annoncé par une phrase du conte de « Jack et le haricot magique ». On pourrait facilement rapprocher le style à celui de Burton (oui, j’ai osé la comparaison). L’ambiance générale est relativement violente : les cris de la part de la mère, le père qui devient une loque.
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Tout joue sur la dualité : le récit est à la fois tendre et cruel, l’histoire est sombre alors que les illustrations sont lumineuses. Ce monde disproportionné est à la fois sensible et fantastique, grave et fantasque. Tendresse, violence, délicatesse et étrangeté se côtoient : on s’immerge totalement entre les pages.
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Les illustrations sont magnifiques, aux douces couleurs. La patte veloutée de Jérémie Almanza propose des dessins riches et plein de détails. Les couleurs créent les ambiances ; les personnages sont dodus ou anguleux. Le texte se superpose, s’impose ou s’efface par rapport aux illustrations. Le rythme mesuré garde l’intérêt du lecteur intact.

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Ce livre ne s’adresse pas forcément à tous les enfants car il se trouve très proche d’une vérité crue. L’environnement non adapté à la vie et aux désirs d’une jeune enfant met en exergue cette absence de communication parent/enfant, la présence et les attentions réduites.
Éco a une enfance solitaire ; la confrontation avec le monde extérieur est brutale alors que la rencontre avec la vieille femme mystérieuse est extraordinaire. C’est sans nous rappeler de nombreux autres contes ; celui-ci se compose pourtant de plusieurs parties. Éco va vivre une métamorphose tout simplement effrayante. Les rebondissements tournent autour de l’arrivée de la puberté.
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Un livre où illustrations & texte s’harmonisent pour offrir une histoire à couper le souffle. On dévore les pages, Éco nous est sympathique. Puis on relit, doucement, on grappille les détails, on reste en suspens dans cette bulle. Un livre à découvrir !

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)°º•. Biographies
A la plume, nous retrouvons Guillaume Bianco, né en 1976, dessinateur et scénariste en bandes dessinées. Il est le papa de la série Billy Brouillard, aussi. Il est plus facilement à découvrir sur son blog.
Côté dessinateur, c’est Jérémie Almanza, né en 1982 ; il est subjugué par de nombreuses références (les romans de Roald Dahl, Max & les maximonstres et Les Contes de la rue Mouffetard). Lui, c’est le papa d’Aristide broie du noir. On peut voir ses productions, par ici.

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Pour lire quelques pages de ce premier tome, c’est par là.

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Souvenir de lecture : moi aussi, j’veux ces amulettes !

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Dans le chaudron :
¤ La Bête sans visage, tome 2
¤ Le chant des sirènes (Billy Brouillard) de Guillaume Bianco
¤ Aristide broie du noir de Jérémie Almanza et Séverine Gauthier
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De l’autre côté du miroir (Laure), Imaginelf (Lelf), Les voyages immobibles de Madame Charlotte, Lily et ses livres, Livrons-nous (Sarah), See you beyond hell (Harmony) ont aussi feuilleté ce livre illustré.
CITRIQ

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Et hop, je l’ajoute à mon challenge « Je lis aussi des albums »  et à celui « Magie et Sorcellerie »

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Pics : © Bianco/Almanza

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COLLETTE Xavier & BILLON-SPAGNOL Estelle – Le petit bois du Dimanche soir

02/11/2011 18 commentaires

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Titre : Le petit bois du Dimanche soir
Auteurs : Estelle BILLON-SPAGNOL & Xavier COLLETTE
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique

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En ce dimanche soir, Mariette file en douce au petit bois pour rejoindre ses amis farfelus, notamment Lézard-Noir, Vieux-Loup et Solitaire-Jack. Elle a beaucoup de choses à réaliser : aider Oie-Bel-Œil à construire l’hôtel du petit bois, jouer aux cartes avec les fourmis ou encore dormir avec les frères Corbeaux.

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)°º•. Chaque double page invite au voyage : les nombreux détails sont à croquer. Les ambiances mystérieuses et l’aspect cocooning ne donnent qu’une envie : aller au petit bois, nous aussi. Les grandes ombres, un poil inquiétantes, stimulent encore plus notre curiosité et le côté « j’veux en être ! ». Je suis toujours aussi admirative de cette sensibilité du bout de doigt crayon que Xavier Collette possède et nous offre. J’aime cet aspect « rêves » très bien rendu et le fantastique qui s’invite imperceptiblement. Les illustrations sont pleines de couleurs pour faire le stock de bonne humeur. Et Mariette a une super bonne bouille… et un chouette bonnet !

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Le petit format de cet album est agréable : il donne une impression de joyau, d’un objet précieux. Ce voyage entre onirisme et réalité se dessine par des frontières floues ; ce qui laisse le rôle au lecteur de choisir l’un ou l’autre et même un peu des deux, aussi. Le texte court aux allures de contes plaira dès 3 ans.

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C’est une véritable bulle de positivisme pour contrer ce blues du dimanche soir que ressentent la plupart d’entre nous. Un petit album parfait pour une « histoire du soir ». C’est de l’optimisme en barre en encres et papier, il s’inscrit dignement dans la liste des « petits quarts d’heure de bonheur » (tout comme un croissant chaud, une couverture toute douce ou une douche chaude)

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)°º•. Xavier Collette est un homo sapiens dessinatus né en 1981 en Belgique. Ce nom ne doit pas vous être inconnu, sinon, il y a souci. Pour tout découvrir de lui (ou presque), c’est par ici : Coliandre.
Evidemment, la Madame des mots de cet album est Estelle Billon-Spagnol, elle tient un blog rigolo que tu peux voir ici : Le truc d’Estelle Billon-Spagnol.

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Souvenir de lecture : Nous avons tous une Mariette en fond de nous. Laissons-la s’exprimer un peu plus souvent…

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Dans le chaudron :
¤ Le Chat qui avait peur des Ombres de Xavier Collette & Rozenn.
¤ L’Ombre que j’ai adoptée, Pouyâ !

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Histoire de lectures (Tiphanya), Le marque-page de Choukette, Les voyages immobiles de Madame Charlotte, Papier de soie (Morgan) ont autant apprécié que moi, cet album.
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CITRIQ

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Et hop, un nouveau album qui entre dans le challenge « Je lis aussi des albums » 🙂

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Pics : © Estelle Billon-Spagnol & Xavier Collette
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SACRE Yohan – Mon cauchemar et moi

21/10/2011 21 commentaires

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Titre : Mon cauchemar et moi
Auteur : Yohan SACRE
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Ce petit garçon est bloqué dans le monde de ses rêves et doit affronter ses démons. Il rencontre cette grosse bête toute poilue qui semble avoir oublié son nom. Ils cheminent tout deux dans un environnement sans dessus dessous et vont apprendre à se connaître.

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De prime abord, l’histoire commence sur un ton léger. L’univers onirique que nous sert Yohan Sacré est empreint d’angoisses, de peurs et de cauchemars. Ce monde étrange sans queue ni tête va servir un récit profond à l’ambiance sombre. Cette histoire cruelle demeure émouvante et l’atmosphère fantasmagorique n’est certainement pas le plus à craindre.

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J’avais emprunté “Mon cauchemar et moi” car j’étais alors en pleine période de terreurs nocturnes, il me semblait tout choisi. Cet album de qualité, au doux papier se lit d’une traite. J’ai apprécié la cadence de récit et les illustrations, bien que pas assez variées à mon goût – personnages souvent vus du même angle, construction de l’environnement identique d’une page à l’autre -. Il n’en demeure pas moins qu’hormis quelques gros mots, les illustrations pastel amènent à une fin inattendue et un peu brutale ; elle m’a un peu secouée, je dois bien le dire…

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Né en 1989, Yohan Sacré a participé à divers concours dans le monde de la BD. Il s’inspire de l’univers de grands pour les adapter en gardant sa patte. Son style est à la fois enfantin et lugubre.
Son site ; pour découvrir les premières planches de l’album, c’est ici.
Pour information, cet album est classé dans les bandes dessinées adultes dans les bibliothèques… Il n’est donc pas à mettre entre toutes les mains. Pour lecteurs avertis.

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Souvenir de lecture : Une fin au goût amer…

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A l’ombre du cerisier… (Jeydragon), Lis tes ratures ! (Lyra Sullyvan), Plume, Sous le feuillage (Lael) ont aussi découvert ce bel album touchant.

CITRIQ

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Ce livre s’inscrit aussi au Challenge « Je lis aussi des albums » ainsi qu’au Challenge Halloween.

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COLLETTE Xavier & Rozenn – Le chat qui avait peur des ombres

25/04/2011 34 commentaires

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Titre : Le chat qui avait peur des ombres
Auteurs : Rozenn & Xavier COLLETTE
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Lilith, superbe chatte blanche habite dans un doux foyer avec sa maitresse aimante. Cependant, un soir, elle décide de faire un tour hors de la maison alors qu’elle a une peur bleue de l’extérieur. Malgré une imagination débordante, le monde de dehors est encore pire. Elle court, court, court. Mais va-t-elle retrouver sa maison ? Que lui veulent ces ombres effrayantes ?

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Il existe une expression tout à fait vraie « être curieuse comme une chatte ». Bien souvent, les félins sont attirés malgré la peur, l’étonnement ou la frayeur envers un objet ou lieu inconnu au bataillon. C’est plus fort qu’eux, la curiosité les entraine.
Il va sans dire que ce petit livre ne pouvait que m’attirer grâce à sa protagoniste à la belle fourrure et aux doux ronrons.

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Cette histoire est contée sans fioritures, elle parait naturelle et passe toute seule. Elle propose de s’intéresser au thème de la peur de la nuit et tout ce que celle-ci renferme : tout ce qui est tapi dans l’ombre (les ombres, les monstres, etc.) et qu’on ne peut malheureusement pas voir mais bien imaginer. Ce conte est empli de poésie ; il est doux et frais. Le côté féérique ne passe pas inaperçu et beaucoup d’émotions se dégagent du texte.

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La couverture est un très bon reflet du contenu : les traits et les couleurs présentent un univers qui épouse l’histoire. Les dessins sont époustouflants, parés d’une certaine rondeur sécurisante et proposent tout un tas de détails fantastiques. On en prend plein les mirettes !

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Ce très bon duo propose donc un livre que chacun d’entre nous aurait aimé créer. On lit une première fois, puis on relit pour s’imprégner de chaque double page, pour y déguster les détails. Enfin, on ferme le livre, et ohlàlà ! On l’ouvre vite à nouveau, juste pour prendre une petit lampée. Il peut être lu à partir de 3 ans.

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Ce premier livre est celui de Rozenn ; Xavier Collette a plusieurs livres à son actif, mais « Alice au pays des merveilles » en collaboration avec Chauvel l’a fait davantage connaître auprès du public. Retenez leur nom, ils sont prometteurs !
Le site du livre, le site de Rozenn, le site de Xavier.
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Et voici la vidéo promotionnelle de la sortie de l’album.

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Comme j’ai eu extrêmement de chance, j’ai reçu cet album dédicacé à mon anniversaire…

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Souvenir de lecture : Un album qui m’a énormément touchée. Sont-ce les dessins tout doux ? Serait-ce un souvenir d’enfance qui remonterait ? Aucune idée. En tout cas, voilà une bien belle louloute blanche… dont j’aimerai entendre ses ronrons.

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Dans le chaudron :
¤ L’Ombre que j’ai adoptée, Pouyâ !
¤ Le petit bois du Dimanche soir de Xavier Collette & Estelle Billon-Spagnol

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Et hop, un petit billet pour la semaine celtique, avec nos auteurs bretons 🙂

.Cet livre a aussi été lu dans le cadre du challenge « Je lis aussi des albums « 

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D’autres avis disponibles chez :
¤ Chaplum (Manu),
¤ De l’autre côté du miroir (Laure),
¤ Lectures & Farfafouilles (Edelwe).
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Pics : ma dédicace ; tous droits réservés à Rozenn et Xavier Collette.

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