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JUBERT Hervé – M.O.N.S.T.R.E. – Cœur de harpie, tome 1

03/04/2014 16 commentaires

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Coeur de harpie Herve Jubert Monstre tome 1Titre : Cœur de harpie (M.O.N.S.T.R.E., tome 1)
Auteur : Hervé JUBERT
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir
Tome 2, tome 3, tome 4, tome 5, tome 6.

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Milo vient de perdre son père, Darius Tindelli dans un accident. Il se retrouve le légataire universel de la septième fortune mondiale. Il se sent un peu dépassé par les événements et ce n’est rien au regard de la rencontre qu’il vient de faire : les membres de son clan d’un jeu online à l’origine, éparpillés à travers le monde, se sont retrouvés dans le cybercafé auquel il se rend régulièrement. Qui les a réunis et dans quel but ?

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)°º•. Milo est un garçon comme les autres : il aime Doctor Who, ne mange pas la croûte de sa pizza… et accessoirement, se retrouve fraîchement à la tête du groupe Tindelli Industries. Milo a un handicap, il possède une jambe plus courte de 7cm. Bien que son père soit parti, Milo est sous la protection de Dickens depuis sa naissance et Mme West, gouvernante de son état, veille également au grain.
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Le passe-temps favori de Milo est un jeu mythologique online, Chimera ; dans lequel s’affrontent protecteurs et chasseurs de chimères. Avec six autres adolescents mondiaux, il forme le redoutable clan M.O.N.S.T.R.E. qui reprend les initiales du prénom de chacun. Milo (Angleterre), Onde (France), Nathan (Éthiopie), Sam (Québec), Takiko (Japon), Rolf (inconnu), Émile (Haïtien). Tous se sont rencontrés dans le jeu, tous sont des protecteurs… mais ils ne savent pas qui les a réunis à Oxford, ville où se situent Milo et le manoir Tindelli.

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Milo Tindelli)°º•. Cœur de harpie nous est conté avec un style incisif dont le scénario inédit m’a plu.
Il me rappelle la fine équipe d’adolescents composant les Animorphs (sans leur pouvoir) avec un mix de “Autremonde” de Tad Williams pour l’hyper-connectivité ; deux séries que j’aime beaucoup. La fluidité et l’aisance d’écriture sont deux points judicieux pour le public jeune. Le récit est un peu brûle-tête ce qui permet de réaliser beaucoup de choses, tant sur l’aventure que sur l’aspect financier.
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Hervé Jubert nous offre un aspect “terra incognita” avec cette série. Les adolescents proviennent de tous les continents (sur les 5, seule l’Océanie n’est pas représentée, mais nous ne savons pas encore d’où vient Rolf). Par ailleurs, nous voyageons avec les personnages : Italie, Bangkok, dans un des déserts du Nevada. Sans oublier Oxford, qui pour les particularités de la ville et son ambiance fait office d’un très bon Q.G.

Le livre est blindé de références pour la jeunesse, qui font parfois sourire : le fan de Doctor Who, la conférence sur Google Earth, la Québécoise qui truffe son discours de mots anglais ou d’expressions québécoises et l’événement du Burning Man.

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À part un empire, mon père ne m’a pas confié grand-chose, lâche Milo avec un pâle sourire.

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Le fait que Milo soit fils de milliardaire permet de dégager toute question concernant les frais occasionnés par leurs déplacements express à l’autre bout du monde. La sécurité autour du manoir a été renforcée… mais pas assez pour que les adolescents quittent le navire comme ils le souhaitent et j’ai trouvé ce fait un peu facile. D’ailleurs, j’aimerai apporter une petite rectification concernant la mention du syndrome d’Asperger qu’indique l’un des membres. Il n’est justement pas un autisme léger, mais au contraire, il se situe dans la partie haute du spectre des troubles autistiques (TSA) ; je rappelle que l’autisme a été déclaré Grande Cause nationale en 2012.
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J’avoue que je m’attendais à ce que le jeu fasse partie plus intégrante de l’histoire, il n’en est que la base. Mais finalement, comme on rencontre des chimères IRL (In Real Life), on a forcément une bonne raison pour lire le livre et assister auxdites rencontres. Le premier tome est celui de Milo, la première lettre de leur sigle. Nous avons accès à ses pensées et ce bonhomme est relativement touchant. Par ailleurs, la fin intrigante donne envie de se plonger dans le suivant (ce que j’ai bien sûr, pu réaliser).

La série se composera de sept tomes, un pour chacune des lettres de M.O.N.S.T.R.E. et elle est illustrée par la talentueuse Magali Villeneuve. Lecture conseillée à partir de 12 ans.

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“Cœur de harpie” est le premier tome de la série M.O.N.S.T.R.E. Nous rencontrons Milo, tout jeune orphelin de son père et légataire universel d’une fortune et d’un empire colossaux. Jamais il n’aurait imaginé rencontré les six autres membres de son équipe du jeu online Chimera. Découvertes mythologiques et géographiques sont au programme. Grâce à une plume incisive, Hervé Jubert nous entraîne dans une aventure – peu virtuelle – qui englobera le monde mais aussi en filigrane, les problèmes de chacun des joueurs. Le suspense est tel que oui, nous aussi on aimerait vraiment savoir qui les a réunis et pour quels buts. En attendant, délectons-nous des rencontres avec les chimères.

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Coeur de harpie Monstre Jubert extrait 2

Coeur de harpie Monstre Jubert extrait 1

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Souvenir de lecture : Quelle est l’origine du choc de Milo ?
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Dans le chaudron :
¤ La peau des rêves de Charlotte Bousquet (tétralogie bourrée de créatures)
¤ Autremonde de Tad Williams (si vous pensez apprécier un univers basé sur l’hyper-connectivité)
¤ Xanth de Piers Anthony (d’un tout autre genre. Parce que les créatures valent le déplacement)

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logo challenge Jeunesse Young Adult 2013.
Voici une entrée pour mon challenge jeunesse & young adult.

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Dup (Book en stock) est restée baba à la découverte de la chimère.

CITRIQ
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Rageot.
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BOUSQUET Charlotte – La peau des rêves ~ L’aube des cendres, tome 4

18/04/2013 5 commentaires

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Aube des cendres La peau des reves Charlotte BousquetTitre : L’aube des cendres (La peau des rêves, tome 4)
Auteur : Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Sur l’île, Lorelei va être fiancée à Rain et sauve in extremis Anja blessée. Toutes deux vont devoir revoir les choses pour tenter de réagir : mais il est parfois difficile de sortir du trou qu’elles ont elles-mêmes creusé (et aidées par d’autres). La priorité est de retrouver Milan pour instaurer un semblant de stabilité. Mais tous ne partagent pas cette décision. Cependant, Najma la conteuse n’est guère plus en sécurité que ses héroïnes.

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)°º•. Nous retrouvons les mêmes personnages que « L’aube des chimères » tome 3 car il s’agit de la même histoire. Nous sommes toujours à Berlin, sur l’île du clan d’Ishtar. Ce dernier se compose d’Attalus, le régnant, sa mère Inger et son fils, Rain. Nous croisons aussi Nefer maitre d’œuvre et sculptrice. Will est le garde du corps de Lorelei. L’avantage d’une histoire écrite en deux tomes et de voir les personnalités se révéler ou évoluer au sein des pages.
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Anja arrive à se relever et c’est avec une rage bien accrochée qu’elle va avancer, grâce à quelques appuis. Les chapitres sont alternés entre Anja et Lorelei : deux narrations pour marquer la séparation des équipes mais aussi pour pouvoir suivre l’avancée dans chaque camp. L’introspection de Lorelei est assez profonde, elle se remet entièrement en question. Du côté de Najma, nous avons quelques révélations : on avance, on avance.

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L aube des cendres)°º•. Le post apocalyptique est toujours présent dans cet univers mais il est moins marqué. S’il servait de décor dans les premiers tomes, ici ce n’est que pour indiquer l’origine des mutations. Le descriptif du monde est plus atténué pour se concentrer sur l’essentiel soit les thématiques et le scenario mais aussi pour laisser de la place à l’imagination. Charlotte Bousquet se focalise sur la tolérance et l’acceptation de soi. On note aussi et toujours quelques références musicales – qui ont l’air d’avoir de l’importance pour l’auteure.

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)°º•. « L’aube des cendres » est un tome qui se dévore littéralement. J’ai apprécié davantage cette aventure à celle de Cléo (tomes 1 et 2) mais les livres forment un véritable tout : une histoire gigogne intéressante pour la manière dont elle est traitée et pour les valeurs sous-marines notamment sur le rapport humain. J’ai trouvé la fin particulièrement touchante.
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Je confirme donc que la saga se construit bien sur 5 tomes sinon on serait plus que frustrés sans connaitre la « fin » de l’histoire de la conteuse Najma. Selon Elbakin, nous connaitrons les derniers mots de celle-ci dans une nouvelle qui sera attendue pour 2014.
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« L’aube des cendres » est le quatrième tome de « La peau des rêves » et conclut la deuxième histoire de Najma. L’imbrication proposée par l’auteure est originale ; la série bénéficie d’un scenario ficelé et d’une belle plume grâce à laquelle tout est amené avec facilité. Certains passages sont un peu moins crédibles de par leur tournure mais ce livre jeunesse – à partir de 13 ans – trouvera son public aussi auprès des adultes. Voici une saga de qualité dont on attend maintenant les tout derniers mots.

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)°º•. Biographie

Née en 1973, Charlotte Bousquet est une touche à tout. Tout à la fois, elle est auteur, traductrice et créatrice de jeux de rôle. Elle est aussi passionnée par l’histoire, la mythologie et les contes. L’illustration de couverture est de Mélanie Delon.

Son site, son blog.
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Dans le chaudron :
¤ Nuit tatouée, tome 1
¤ Nuit brûlée, tome 2
¤ Les chimères de l’aube, tome 3
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Souvenir de lecture : La fin, nous voulons la fin.
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Karline a aussi été émue par la fin de l’aventure d’Anja.
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Ce livre est une entrée pour le challenge Jeunesse/YA.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions de L’Archipel.

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Pic : Ankh par mrzn89.

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BOUSQUET Charlotte – La peau des rêves ~ Les chimères de l’aube, tome 3

17/11/2012 6 commentaires

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Titre : Les chimères de l’aube (La peau des rêves, tome 3)
Auteur : Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Najma la conteuse nous invite dans une nouvelle histoire : celle d’Anja. Mutante de son état, cette jeune sirène est en quête de quelque chose : elle veut remplir sa vie et surtout être aimée. Dès le premier regard, elle tombe amoureuse de l’homme qu’elle sauve de la noyade ; elle ne peut lutter contre ses sentiments même s’il s’avère être son ennemi. Elle décide de quitter ses amis Exclus pour rejoindre leur communauté, au prix de quelques sacrifices.

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)°º•. Najma est la conteuse des différentes histoires de la saga « La peau des rêves ». Sur sa peau est tatouée la vie d’autrui. Elle ne peut pas refuser de raconter une histoire qui lui a été demandée : le tatouage prend alors vie et consistance. Najma représente le fil rouge de cette épopée et celle aussi, qui représente pour nous un vif intérêt.
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Anja est touchante et attachante. On ne peut lui en vouloir pour aucune des décisions prises, une grande empathie née chez le lecteur. Elle fait partie du groupe musical les Tor, elle est au chaud dans un petit groupe protecteur. Elle est pourtant omnibulée par ces petites différences à cause desquelles elle se sent mal dans sa peau.
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Elle tombe amoureuse de Rain, un Mens aux yeux bleus dont les nuances fluctuent selon ses humeurs. Mais Rain a une promise : Lorelei ; afin d’unir leur clan et les deux territoires. Son enquête se révèle un peu poussive mais on comprend l’envie de l’auteur de ne pas frustrer le plus jeune lectorat. Même si elle se révèle la rivale directe d’Anja, on ne peut non plus la détester. C’est d’ailleurs sur la dualité des sensations que joue Charlotte Bousquet : on adore Anja mais on ne peut détester tous ces humains non plus (enfin, un peu quand même).

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)°º•. Avec « Les chimères de l’aube » nous replongeons dans un univers post apocalyptique : les environs sont délabrés, les civilisations précédentes ont été soufflées. Les deux premiers tomes, Nuit tatouée et Nuit brûlée se déroulent à Paris ; celui-ci et le suivant, c’est à Berlin et le dernier volet nous emmènera à Barcelone. Évidemment, ces villes n’existent plus en tant que telles. Nous les reconnaissons par leur nom similaire, par quelques vestiges : extraits de livres, paroles de chansons.
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Les mots y ont toujours autant d’importance  même si cette fois, c’est au niveau de la musique que nous comprenons leurs trouvailles ou découvrons la sauvegarde d’objets anciens. Les textes allemands semblent avoir été choisis avec une attention particulière par Charlotte Bousquet. « Les chimères de l’aube » est un grand clin d’œil au mythe de la petite sirène de Andersen. (Un danois voyageant beaucoup, qui a fait une étape en Allemagne et qui surtout, y a publié la première traduction illustrée de ses contes)
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Sur la thématique traditionnelle de la quête d’identité – recherche et affirmation de soi – Bousquet traite aussi la place de l’amour : quels sont les liens, les frontières, ce qu’on peut accepter ou non par amour. Sans tabou ni excessivité, l’auteur en parle naturellement.

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)°º•. J’avais fortement apprécié l’entrée dans l’univers avec Nuit tatouée et Cléo ; j’avais trouvé le tome 2 Nuit brûlée plutôt cousu de fil blanc mais c’est avec « Les chimères de l’aube » que j’ai pris le plus de plaisir (davantage même que pour le tome 1). J’ai trouvé le personnage principal, Anja, moins irritant dans sa façon d’être et de penser. J’étais plus attachée à elle qu’à Cléo. Je me suis plus imprégnée de cette histoire aussi, m’y sentant plus à l’aise.
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Il convient que la plume de Bousquet est toujours délicieuse. Dès la lecture du premier tome, j’avais envie de découvrir ses autres écrits. Elle sait mener son récit sans longueur, en apportant les faits de manière assez naturelle, avec un peu de suspense mais sans frustration. C’est dans l’expression des émotions que je l’ai trouvée la plus juste.
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Alors oui, j’attends le tome 4 qui racontera la fin de l’histoire d’Anja mais encore plus le tome 5 pour en savoir davantage sur Najma : mon intérêt est grandement piqué avec les interludes qui ont été plus nourrissantes concernant son identité et sa situation actuelle.
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Il va sans dire que la couverture est aussi sublime que les deux précédentes. A chaque fois, je trouve que le portrait tiré correspond parfaitement au personnage qu’il représente. Par contre, nous avons perdu l’aspect « peau de pêche » de la couverture, il n’est plus d’actualité pour ce tome.

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Najma nous conte l’histoire des chimères de l’aube : nous suivons Anja dans des ondes bien mouvementées. Si les écailles présentes sur ses tempes l’affligent, son mal être est bien plus profond. Surtout qu’elle tombe amoureuse d’un ennemi, Rain. Pour ce troisième volet, Charlotte Bousquet nous offre un récit toujours aussi convaincant dans lequel nous glissons avec une grande facilité.

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)°º•. Biographie

Née en 1973, Charlotte Bousquet est une touche à tout. Tout à la fois, elle est auteur, traductrice et créatrice de jeux de rôle. Elle est aussi passionnée par l’histoire, la mythologie et les contes. L’illustration de couverture est  de Mélanie Delon.

Son site, son blog.
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Dans le chaudron :
¤ Nuit tatouée, tome 1
¤ Nuit brûlée, tome 2
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Souvenir de lecture : J’aime Anja, avec sa fragilité certaine mais la pureté de ses émotions. Mais je reste très curieuse de Najma.

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Lanylabooks, Les lectures de Mylène (Mycoton), Un brin de lecture (Karline) ont aussi exploré les profondeurs de ce livre.

CITRIQ
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Et hop, une nouvelle « Fins du monde » recensée pour le challenge. Ce livre est aussi une entrée pour le challenge Jeunesse/YA.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions de L’Archipel.

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Pic : Scale par NataliaDrepina.

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BOUSQUET Charlotte – La peau des rêves ~ Nuit brûlée, tome 2

13/03/2012 8 commentaires

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Titre : Nuit brûlée (La peau des rêves, tome 2)
Auteur : Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Si Cléo est ramenée au clan des Chimères – La Tour de l’Horloge – grâce à la volonté de Lyn pour qu’on lui soigne ses blessures ; ce sont bien les meurtrissures psychologiques les plus profondes. Où qu’elle soit, Cléo est une étrangère guère acceptée. Elle va devoir chercher des réponses à ses très nombreuses questions sur ses origines tout en gardant la tête froide. La présence de Lyn et celle d’Axel ne vont pas faciliter l’équilibre de la balance.

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)°º•. On retrouve Cléo, avec ses doutes, ses peurs et son impression d’être complètement paumée. En même temps, on la comprend du simple fait qu’elle soit rejetée par tout le monde. Si l’hésitation prend une grande place dans sa vie, on remarque aussi le changement de son caractère.
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On ne peut parler de Cléo sans parler de Lyn, cette chimère qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau. On pourrait s’attendre à ce que Charlotte Bousquet s’étende sur ce personnage, on n’en saura finalement très peu – ou pas assez par rapport à ce que l’on aimerait. Si cette jeune femme parait être une chimère « lumineuse », son homonyme, Axel est plutôt ténébreux, c’est un homme-corbeau. Aucun secret, c’est lui le bellâtre de la couverture de ce deuxième tome.

On retrouvera bien sûr les membres du Passage, Marcus, Tybalt et Tania pour les plus importants.
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Pour cette histoire en emboitement, si le premier tome avait été très léger sur les informations évoquées concernant le nid de ‘Lona et la vie prisonnière de Najma ; il en va autrement de ce deuxième tome où l’on entraperçoit non seulement le caractère des membres du clan mais où l’on se focalise surt les émotions de notre conteuse.

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)°º•. Le décor post apocalyptique est toujours présent mais beaucoup moins surprenant, on a acquis l’environnement. Cet univers chaotique révèle une ère de tension : les combats sont physiques mais également psychologiques puisque chaque être vivant vit perpétuellement en état d’alerte. On entrevoit un peu tous les types des mutations nés après l’apocalypse : les chimères, Ceux d’en dessous, les dégénérés et nous croisons pour la première fois les tritons.
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Cléo est toujours en pleine quête d’elle-même : elle doit assembler un puzzle identitaire et on ne peut pas dire qu’elle reçoit beaucoup d’aide. Elle ressent beaucoup de colère, de doutes aussi, ses peurs se font plus vivaces. La place est dédiée aux conflits, aux trahisons, à la mort mais aussi aux amours (filiale et impossible). La gémellité est un point crucial de l’histoire mais j’ai été étonné de la tournure puisque des personnes totalement inconnues l’une à l’autre il y a encore 15 jours sont devenues plus que fusionnelles, sans avoir à échanger un seul mot.
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Dans ce monde, la présence de l’écriture est diffuse : les extraits d’œuvres classiques qui permettent à Cléo de mettre des mots sur ses sentiments, les clins d’œil à des romans plus récents comme ceux de Clavel et de Sire Cédric. On aperçoit toujours ces pancartes à moitié effacées par le temps mais aussi quelques exemplaires de livres détenus par les personnages.

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)°º•. Si l’univers de prime abord apparaît sombre, il l’est beaucoup moins dans « Nuit brûlée » : place à la romance ! (un peu torturée, soit) L’aspect dramatique est toujours présent, mais plus ténu. Les combats sont sanglants mais avec moins de noirceur en fin de compte.
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Malgré une plume déliée qui nous permet d’avancer rapidement dans l’histoire, j’ai trouvé que les événements étaient cousus de fil blanc. J’ai été tout de même assez déçue dans l’ensemble tant le premier tome était prometteur et m’avait emballée ! J’apprécie le rythme saccadé des phrases sans verbe qui donne du rythme, favorise la respiration de lecture pour se rapprocher des sensations des personnages.
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Encore et toujours, on cherche les relations entre Najma et Cléo, serait-ce les tatouages qui « parlent » ? On pense généralement avoir trouvé leur lien pour qu’à la page suivante, nos hypothèses soient balayées. La structure de la pentalogie se structure ainsi : deux tomes pour l’histoire de Cléo, deux tomes pour la seconde histoire narrée par Najma qui devient alors l’héroïne du dernier volume.

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Nous entrons dans le deuxième tome de « La peau des rêves » qui nous entraîne  à la découverte de Cléo le personnage principal. L’univers post apocalyptique est appréciable même si les événements sont appréciables. On attend avec impatience la seconde histoire et les tenants et aboutissements de cette histoire en gigogne.

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)°º•. Biographie

Née en 1973, Charlotte Bousquet est une touche à tout. Tout à la fois, elle est auteur, traductrice et créatrice de jeux de rôle. Elle est aussi passionnée par l’histoire, la mythologie et les contes.

Son site, son blog.
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L’illustration de couverture est un toucher peau de pêche de Mélanie Delon est superbe !

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Dans le chaudron :
¤ Nuit tatouée, tome 1
¤ Les chimères de l’aube, tome 3
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Souvenir de lecture : Mais qui, qui est Najma ?

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Phooka.
Books in wonderland (Seelie), Délivrer des livres (Hérisson08) et Un brin de lecture (Karline05) ont aussi découvert la Tour de l’Horloge.

CITRIQ

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Et hop, tout comme le premier tome, il entre dans le challenge Fins du monde.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions de L’Archipel.

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Pics :#01 Crow par Alivis ; #02 Merman par badbadtzmaru.

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GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Le Roi des Cendres, tome 3

26/02/2012 10 commentaires

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Titre : Le Roi des Cendres (Les Chroniques des Féals, tome 3)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture Livre sympa peu s’en faut

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Grâce aux Sombres Sentes, les charognards envahissent le M’Onde. Les empires tombent un à un et malgré un déploiement des zones de combat, la Charogne gagne de plus en plus de terrain. L’espoir de la vie repose sur les épaules de Januel parti dans le royaume de la mort. Même si Scende et Tshan ont tous deux des missions à accomplir, rien n’est encore gagné…

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)°º•. Januel m’exaspère depuis les toutes premières lignes de la saga « Les chroniques des Féals » et même s’il s’avère tout de même moins présent au sein de ce dernier tome, j’ai quelques regrets qu’on ne suive pas davantage Tshan et Scende. Pour moi, ils se révèlent on ne peut plus intéressants et je suis chagrinée qu’ils restent au statut de personnages secondaires. D’ailleurs, même en ce troisième tome, l’auteur nous présente de nouveaux personnages avec lesquels j’ai d’autant plus de difficultés que je ne comprends pas leur rôle et les identifie très mal.
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Ma seconde déception se tourne vers les Féals que nous ne croisons que très peu au cours de la trilogie. J’aurai aimé qu’on en sache plus non seulement sur la relation avec leur maitre humain mais aussi, connaître davantage leur communauté et découvrir également chaque empire relié aux Féals.

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)°º•. Malgré un manichéisme qui m’a passablement ennuyée sur l’ensemble de l’histoire, je retiendrai surtout le fait que Mathieu Gaborit ait de sacrées capacités à générer un monde imaginaire fabuleux. Il va sans dire que c’est pour moi la plus grande source de mon contentement. Les meilleurs moments pour moi, ont lieu dans le Royaume de la Charogne tout à fait dépaysant.
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Malheureusement, si je n’ai rien à reprocher à l’inventivité de l’auteur, j’ai davantage de mal avec la rapidité d’action ; le lecteur n’a pas le temps de s’attarder, il faut boucler l’histoire. « Le roi des cendres » est un peu en décalage avec les deux tomes précédents : l’histoire possède plusieurs points d’ancrage et n’est pas uniquement attachée à Januel mais nous avons alors le sentiment de survoler un peu le tout ; on se sent balloté.
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J’ai été plutôt fâchée de lire que « une vie vaut une vie » pour tous ces personnages  – puisqu’il s’agit d’un point central du roman, la lutte de la vie contre la mort – mais de voir que tout le monde veut se sacrifier et si possible, avant son voisin. L’intrigue pèche que ce soit au niveau du rythme et du suspense ; et n’a pas su me rendre suffisamment curieuse pour apprécier vraiment. Les batailles ne sont pas mon fort mais je retiendrai quand même une scène dans le Royaume de la Charogne et aussi le passage où on parle de magie tellurique qui repose sur l’écoute du sable.
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Enfin, les ouvertures égrainées par l’auteur dans lesquelles il ne s’engage pas m’ont été un peu frustrantes. La conclusion s’avère digne d’une fin hollywoodienne certes prévisible mais non moins particulière. Notons que les carnets qui intègrent des interviews ont été un réel plaisir à lire et permet aussi de se faire ses propres déductions.

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Les Chroniques des Féals proposent un monde imaginaire époustouflant où l’on part à la découverte de créatures mythiques non moins incroyables. La lutte entre la vie et la mort demeure l’intrigue principale que sert un personnage principal un peu horripilant et des personnages secondaires pas assez développés. Il n’en demeure pas moins que si l’intrigue n’a pas su me séduire et assez m’emporter, la plume de Mathieu Gaborit trouvera aisément des fans.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

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Dans le chaudron :
¤ Coeur de Phénix, tome 1
¤ Le Fiel, tome 2
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Souvenir de lecture : Et moi, j’ai le droit de préférer le Royaume de la Charogne ?

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz et qui ont chroniqué la trilogie entière.

CITRIQ

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Pics : #01 Dragon Phenix par Kvasaclimited ; #02 extrait de la ouverture de « Le Fiel » chez J’ai Lu.

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GABORIT Mathieu – Les Chroniques des Féals ~ Le Fiel, tome 2

19/02/2012 12 commentaires

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Titre : Le Fiel (Les Chroniques des Féals, tome 2)
Auteur : Mathieu GABORIT
Plaisir de lecture :   Livre sympa peu s’en faut

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La Charogne traque Januel, l’assassin de l’empereur de Grif’, bien malgré lui.  Farel, Scende et Tshan l’aide à rejoindre la Caladre pour qu’il puisse apprendre à gérer ses pouvoirs (le Bien et le Mal) ; tout en même temps, Januel doit contrôler le fiel dans son corps ainsi que le Phénix.

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)°º•. Les créatures mythiques – Griffon, Dragon, Licorne, Tarasque, Chimère, Basilic, Pégase, Caladre, Aspic et Phénix – font toujours partie de l’histoire. On y découvre notamment le Caladre qui fait froid dans le dos puisque perché sur l’épaule de son maitre puisqu’il accapare la bouche de ce dernier de manière permanente avec sa queue… munie de crocs au bout.
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Je n’accroche toujours pas avec notre héros principal, Januel : borné et assez cyclothymique, il passe bien souvent son temps entre les reproches à autrui et un état de béguin dégoulinant. Par contre, je me sens plus proche de Scende la draguéenne qui montre toujours autant de plomb dans son comportement et ses réflexions ; Tshan l’Archer Noir a aussi tout plaire, sa modestie en premier.
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Quelques personnages secondaires arrivent à tire-larigot et leur entrée peut perturber le lectorat dans la compréhension de la ligne directrice de l’histoire.

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)°º•. Le point d’orgue de cette trilogie repose à mon avis sur l’inventivité dont fait preuve Mathieu Gaborit pour son univers : les décors implantés sont très beaux, on imagine avec facilité la ville en forme de Féal, les rues pavées d’écailles, etc. Le M’Onde fait rêver mais cette très bonne imagination peut aussi être source de minime frustration puisqu’on ne va pas davantage visiter ces territoires inventés.

J’ai par ailleurs été très attirée et totalement subjuguée par le concept du fiel et la drogue de ronces noires même s’il n’est pas évident d’en apercevoir toutes les subtilités.

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Au niveau de l’écriture, j’ai trouvé que l’auteur s’accordait quelques facilités et autres retournements prévisibles. Les dialogues m’ont paru difficiles, parfois un peu bancals ; et c’est d’autant plus surprenant puisque j’ai été charmée par la plume concernant la création de cet univers.
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La psychologie des « méchants » est également appréciable et la phrase « le royaume des morts n’existe-t-il qu’en vertu de la vie ? » me fait d’autant plus tilter : quels liens unissent la Charogne et le M’Onde ?
Dans ce tome, on en apprend davantage sur les mystères entourant les Ondes et les ruisseaux des origines. Attention, la fin est on ne peut plus cliffhanger.

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« Le Fiel » continue à présenter l’épopée de Januel, Farel, Scende et Tshan : si les rebondissements prévisibles nous ravissent un peu notre enthousiasme, l’inventivité autour de ce microcosme est subjuguant. On appréciera peut-être davantage les personnages secondaires par rapport au protagoniste mais on reconnaît-là une histoire dont le style change un peu par rapport à ce que l’on connaît.

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)°º•. Biographie
Né en 1972, Mathieu Gaborit dédie ses premières amours aux jeux de rôle. En plus de jouer, il participe à l’écriture des jeux de rôle et est auteur de l’un d’entre eux. C’est tout naturellement qu’il en vient à l’écriture de romans dans l’imaginaire.
Son site.

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Dans le chaudron :
¤ Coeur de Phénix, tome 1
¤ Le Roi des Cendres, tome 3
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Souvenir de lecture : Préfères-tu supporter la Caladre ou le Jelhenn ?

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Ce livre a été apprécié en lecture commune avec Dup, LefsÖ, Olya & Ptitetrolle, qui ont chroniqué ce tome. Mais aussi avec Cerisia, Elo, Pat, Phooka & Roz.

Sur la bloggosphère, Mes Imaginaires (SBM) a aussi chroniqué ce livre.

CITRIQ

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Pics : #01 Caladre ; #02 Phénix.

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BOUSQUET Charlotte – La peau des rêves ~ Nuit tatouée, tome 1

17/02/2012 26 commentaires

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Titre : Nuit tatouée (La peau des rêves, tome 1)
Auteur : Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique

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Najma est prisonnière d’un clan et se voit raconter une histoire aux enfants quémandeurs. Dans le nid des Chimères d’Itzan à ‘Lona, il est difficile de renier son don de conteuse. Najma nous entraîne dans un Paris apocalyptique. Après le Cataclysme qui a eu lieu il y a plusieurs décennies, les clans se battent pour un territoire anéanti. Chez les hommes, le statut adulte s’acquiert en tuant son premier adversaire. Cléo survit dans ce monde sans pour autant y trouver sa place. Un jour, une “proie” est toute désignée, la mort est le seul objectif : elle s’aperçoit alors que la Chimère possède à son poignet le même tatouage qu’elle.

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)°º•. A la suite du Cataclysme, sont nés les mutants. De nouvelles « races » ont vu le jour : les Chimères ces mi-animaux mi-humains se partagent le territoire avec les hommes (Mens) et les créatures des sous-sols appelés « Ceux d’en-dessous ».  Chacun forme un ou plusieurs clans ; si on peut entrevoir une semi-solidarité entre les hommes ; le mouvement général veut que chacun se méfie de tout le monde.
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Marcus est le chef du clan humain où notre héroïne Cléo vit. Il semble savoir des choses mais veut les garder secrètes au grand dam de Cléo. Cette dernière n’est pas une héroïne abracadabrante. Elle n’a pas une très grande confiance en elle et prend généralement des décisions sur le tard. Bien que je n’accroche pas à elle autant qu’à des héroïnes que j’aurai pu croiser dans d’autres livres, elle me plaît. Sans doute parce que Bousquet a pris le temps de construite une personnalité « commune » c’est-à-dire tout à fait crédible dans ses réactions et émotions sans ce côté ultra-héros qui peut parfois brûler la rétine tellement il est inconcevable. Elle est pourtant brutalisée de bien des manières au sein du clan du passage qui l’a recueillie à sa naissance.  Son tatouage représente un serpent ailé et demeure la clef de voûte de l’histoire.
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Dans ce groupe, nous retrouvons Tania, la soeur adoptive de Cléo. Je me demande encore comment sa jalousie ne l’a pas tuée. A côté de Cléo, elle est pâle. Cheveux blonds presque blancs, peau quasiment translucide, c’est pourtant bien aux yeux de son père et des autres qu’elle sera le plus invisible. Il y a également Tybalt ; quelque peu enragé et extrêmement jaloux, il ne mérite que des claques pour son comportement inacceptable.
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Lors de ses péripéties, Cléo rencontrera furtivement Axel et Lyn, deux Chimères. Elle a laissé en vie le premier sans que son clan le sache afin de ne pas déclencher un esclandre. Quant à Lyn, elle partage le même tatouage et la même couleur des yeux.  Auraient-elles aussi un passé similaire ou des origines communes ?

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)°º•. Charlotte Bousquet nous sert un univers où le cataclysme a eu lieu il y a quelques décennies. Cette atmosphère post-apocalyptique est servie par des ambiances sinistres voire très sombres. Elle ne glisse pas vers la facilité où tout le monde est désoeuvré-que-c’est-triste. Et puis, « post-apocalyptique » ne rime pas forcément avec zombies, même si je les aime bien.  Les descriptions sont plutôt rares et l’absence d’explications de l’univers permet à l’auteur de nous rapprocher davantage des sensations de Cléo, ce que je trouve très judicieux.
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Pour cette histoire, nous nous confronterons aux doutes et peurs de Cléo : elle veut découvrir les clefs de son passé, savoir qui elle est et aussi ce qu’elle veut. La quête d’identité entraînera aussi la question des différences, la monstruosité que peut refléter une personne étiquetée comme anormale ou qui ne rentre pas dans le moule. L’affirmation de soi peut être vu comme un fil rouge.
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Enfin, la jalousie et la trahison sont deux thèmes illustrés avec des extraits d’œuvres classiques : Cyrano de Bergerac, Roméo & Juliette Horace et Othello. J’ai beaucoup apprécié cette petite originalité qui fait son effet.

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)°º•. Ce « court » roman de 230 pages – qui s’engloutit très vite – repose sur une idée de départ originale avec les tatouages qui « parlent », qui racontent une histoire. A première vue, nous abordons deux récits parallèles sans véritable lien entre eux.
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J’ai absolument voulu intégrer – voire apprendre par cœur – la composition des clans grâce au lexique présent en début de livre. J’ai vite abandonné, au fil des pages, Charlotte Bousquet prend soin de son lectorat et on range très vite les personnages croisés dans les bons groupes. Il y a deux petits détails que j’ai particulièrement aimés : l’amour de Cléo pour les livres et de voir comment ils sont alors traités après le Cataclysme mais aussi le jeu de piste avec les pancartes où seules quelques lettres sont encore lisibles.
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La trame présentée est déjà relativement riche : on trouve beaucoup de détails, de débuts de sentiers que pourrait prendre Charlotte Bousquet dans la suite de son histoire. Le rythme est bon, sans effet de relâchement et le suspense est bien entretenu car on veut toujours en savoir davantage. On avance à tâtons mais on meurt d’envie de connaître tous ces mystères et on demeure très intrigués par les Chimères.
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Bien que la couverture indique « à partir de 13 ans », j’émets quelques doutes au vu de la violence physique et morale. Certaines scènes sont trop virulentes pour ne pas être sceptique quant à l’âge préconisé : même si – me dit-on – les jeunes à cet âge-là savent tout, il y a une différence entre “croire savoir” et “le lire noir sur blanc”.
« Nuit tatouée » est le premier tome d’une pentalogie.

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Il suffit de se laisser bercée par la plume de Charlotte Bousquet pour que la magie opère. Dans un monde post-apocalyptique, le tatouage de Cléo est intriguant et nous emmène vers des mystères et des Chimères bien étranges.

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)°º•. Biographie

Née en 1973, Charlotte Bousquet est une touche à tout. Tout à la fois, elle est auteur, traductrice et créatrice de jeux de rôle. Elle est aussi passionnée par l’histoire, la mythologie et les contes.

La couverture est un toucher peau de pêche, et même si elle ne dure pas dans le temps (après être passée entre 2 ou 3 paires de mains), elle est appréciable et sert parfaitement la superbe illustration de Mélanie Delon.
Son site, son blog.

Pour lire les premières pages, c’est ici.

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Dans le chaudron :
¤ Nuit brûlée, tome 2
¤ Les chimères de l’aube, tome 3
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Souvenir de lecture : Une idée originale, des tatouages qui « parlent »… on ne demande qu’à écouter !

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Book en stock (Phooka), Books in Wonderland (Seelie), De l’autre côté du miroir (Laure), Délivrer des livres (Herisson08), Le marque-page (Choukette), Mes Imaginaires (SBM), Reflets de mes lectures (Cédric Jeanneret), See you beyond heaven (De.w), Tout à fée… bourbonnaise, Un brin de lecture (Karline05) se sont aussi plongés dans ce premier tome.

CITRIQ

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Ce livre entre de plein fouet dans le cadre du challenge « Fins du monde« .

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Pics : #01 Black Wings par Paingu ; #02 A drawing on wrist par Negative after image.

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