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BOUSQUET Charlotte – La peau des rêves ~ Les chimères de l’aube, tome 3

17/11/2012 6 commentaires

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Titre : Les chimères de l’aube (La peau des rêves, tome 3)
Auteur : Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Najma la conteuse nous invite dans une nouvelle histoire : celle d’Anja. Mutante de son état, cette jeune sirène est en quête de quelque chose : elle veut remplir sa vie et surtout être aimée. Dès le premier regard, elle tombe amoureuse de l’homme qu’elle sauve de la noyade ; elle ne peut lutter contre ses sentiments même s’il s’avère être son ennemi. Elle décide de quitter ses amis Exclus pour rejoindre leur communauté, au prix de quelques sacrifices.

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)°º•. Najma est la conteuse des différentes histoires de la saga « La peau des rêves ». Sur sa peau est tatouée la vie d’autrui. Elle ne peut pas refuser de raconter une histoire qui lui a été demandée : le tatouage prend alors vie et consistance. Najma représente le fil rouge de cette épopée et celle aussi, qui représente pour nous un vif intérêt.
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Anja est touchante et attachante. On ne peut lui en vouloir pour aucune des décisions prises, une grande empathie née chez le lecteur. Elle fait partie du groupe musical les Tor, elle est au chaud dans un petit groupe protecteur. Elle est pourtant omnibulée par ces petites différences à cause desquelles elle se sent mal dans sa peau.
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Elle tombe amoureuse de Rain, un Mens aux yeux bleus dont les nuances fluctuent selon ses humeurs. Mais Rain a une promise : Lorelei ; afin d’unir leur clan et les deux territoires. Son enquête se révèle un peu poussive mais on comprend l’envie de l’auteur de ne pas frustrer le plus jeune lectorat. Même si elle se révèle la rivale directe d’Anja, on ne peut non plus la détester. C’est d’ailleurs sur la dualité des sensations que joue Charlotte Bousquet : on adore Anja mais on ne peut détester tous ces humains non plus (enfin, un peu quand même).

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)°º•. Avec « Les chimères de l’aube » nous replongeons dans un univers post apocalyptique : les environs sont délabrés, les civilisations précédentes ont été soufflées. Les deux premiers tomes, Nuit tatouée et Nuit brûlée se déroulent à Paris ; celui-ci et le suivant, c’est à Berlin et le dernier volet nous emmènera à Barcelone. Évidemment, ces villes n’existent plus en tant que telles. Nous les reconnaissons par leur nom similaire, par quelques vestiges : extraits de livres, paroles de chansons.
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Les mots y ont toujours autant d’importance  même si cette fois, c’est au niveau de la musique que nous comprenons leurs trouvailles ou découvrons la sauvegarde d’objets anciens. Les textes allemands semblent avoir été choisis avec une attention particulière par Charlotte Bousquet. « Les chimères de l’aube » est un grand clin d’œil au mythe de la petite sirène de Andersen. (Un danois voyageant beaucoup, qui a fait une étape en Allemagne et qui surtout, y a publié la première traduction illustrée de ses contes)
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Sur la thématique traditionnelle de la quête d’identité – recherche et affirmation de soi – Bousquet traite aussi la place de l’amour : quels sont les liens, les frontières, ce qu’on peut accepter ou non par amour. Sans tabou ni excessivité, l’auteur en parle naturellement.

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)°º•. J’avais fortement apprécié l’entrée dans l’univers avec Nuit tatouée et Cléo ; j’avais trouvé le tome 2 Nuit brûlée plutôt cousu de fil blanc mais c’est avec « Les chimères de l’aube » que j’ai pris le plus de plaisir (davantage même que pour le tome 1). J’ai trouvé le personnage principal, Anja, moins irritant dans sa façon d’être et de penser. J’étais plus attachée à elle qu’à Cléo. Je me suis plus imprégnée de cette histoire aussi, m’y sentant plus à l’aise.
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Il convient que la plume de Bousquet est toujours délicieuse. Dès la lecture du premier tome, j’avais envie de découvrir ses autres écrits. Elle sait mener son récit sans longueur, en apportant les faits de manière assez naturelle, avec un peu de suspense mais sans frustration. C’est dans l’expression des émotions que je l’ai trouvée la plus juste.
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Alors oui, j’attends le tome 4 qui racontera la fin de l’histoire d’Anja mais encore plus le tome 5 pour en savoir davantage sur Najma : mon intérêt est grandement piqué avec les interludes qui ont été plus nourrissantes concernant son identité et sa situation actuelle.
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Il va sans dire que la couverture est aussi sublime que les deux précédentes. A chaque fois, je trouve que le portrait tiré correspond parfaitement au personnage qu’il représente. Par contre, nous avons perdu l’aspect « peau de pêche » de la couverture, il n’est plus d’actualité pour ce tome.

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Najma nous conte l’histoire des chimères de l’aube : nous suivons Anja dans des ondes bien mouvementées. Si les écailles présentes sur ses tempes l’affligent, son mal être est bien plus profond. Surtout qu’elle tombe amoureuse d’un ennemi, Rain. Pour ce troisième volet, Charlotte Bousquet nous offre un récit toujours aussi convaincant dans lequel nous glissons avec une grande facilité.

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)°º•. Biographie

Née en 1973, Charlotte Bousquet est une touche à tout. Tout à la fois, elle est auteur, traductrice et créatrice de jeux de rôle. Elle est aussi passionnée par l’histoire, la mythologie et les contes. L’illustration de couverture est  de Mélanie Delon.

Son site, son blog.
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Dans le chaudron :
¤ Nuit tatouée, tome 1
¤ Nuit brûlée, tome 2
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Souvenir de lecture : J’aime Anja, avec sa fragilité certaine mais la pureté de ses émotions. Mais je reste très curieuse de Najma.

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Lanylabooks, Les lectures de Mylène (Mycoton), Un brin de lecture (Karline) ont aussi exploré les profondeurs de ce livre.

CITRIQ
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Et hop, une nouvelle « Fins du monde » recensée pour le challenge. Ce livre est aussi une entrée pour le challenge Jeunesse/YA.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions de L’Archipel.

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Pic : Scale par NataliaDrepina.

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THOMASON Dustin – 12:21

14/11/2012 16 commentaires

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Titre : 12:21
Auteur : Dustin THOMASON
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Stanton est appelé en urgence pour un nouveau cas d’une maladie à prions. Il se rend au Presbyterian où il est accueilli par Thane. Malheureusement, il est impossible de comprendre ce que dit l’homme criant en quiché. Ils contactent très vite Chel Manu, grande épigraphiste pour comprendre son charabia. Dans le même temps, un second homme montre les mêmes symptômes : la détérioration de l’ADN utilise un nouveau développement. Ils finissent très vite par relier ces deux hommes à leurs échanges. S’en suit une course poursuite pour trouver la cause, le traitement… avant que l’épidémie coule sur le monde.

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)°º•. Stanton travaille au CDC, le Centre de Contrôle des Maladies Infectieuses. Seule la science le guide, a d’intérêt à ses yeux. Il passerait sa vie au laboratoire. De nature calme et assez diplomate, il se retrouve pris dans une tourmente où tout le monde compte sur lui. C’est Thane qui va accueillir Stanton au Presbytarian, elle va également devoir effectuer des choix, quitte à tout perdre.
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La seconde femme qui a un rôle important est Chel Manu. Elle travaille au musée privé Getty et plus précisément sur la culture maya et surtout sur l’étude de la langue. C’est par son biais que la corrélation entre Volcy et Gutierrez est établie. Elle est très attachante car elle cherche à protéger sa mère, à mener à bien l’étude du codex de manière très appliquée tout en sachant que professionnellement, elle bénéficie de la pire sanction qui soit.
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Les personnages secondaires sont tout aussi sympathiques, je pense notamment à Monster et à la fée électrique, à Davies toujours sur son 31 ou à Rolando, le bras droit de Chel. Nous nous frottons aussi à des groupes, que ce soit la Commission dirigée par Cavanagh ou les deux mille douzards à la tête duquel se trouve Victor Granning, l’ancien tuteur de Chel.

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)°º•. Le livre repose sur le parallèle science/religion, il est assez percutant et met en exergue le fait qu’ils ne soient pas incompatibles, surtout sur fond apocalyptique. Attention, un parallèle sage, à la portée de tout lecteur. Ce livre n’est pas un traité.

Les diplômes en anthropologie et en médecine de l’auteur se font sentir : le discours est très convaincant, assez cohérent dans son ensemble et on se prend très vite au jeu. Du côté de la médecine, nous aurons le droit à quelques explications bien intégrées au récit concernant les maladies à prions – dont la plus connue reste celle de Creutzfeldt Jacob –. J’en suis même arrivée à prendre des notes pour souligner quelques expressions, chercher davantage d’informations les concernant.
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De l’autre côté, nous avons l’histoire maya qui sert de toile : je suis très peu renseignée mais ma curiosité se mêle au mystère général concernant l’Histoire. Au XVIe siècle, l’Inquisition a organisé un autodafé durant lequel 5000 livres sacrés, œuvres d’art et descriptions avaient brûlés. Et pourtant, Chel se retrouve avec dans (sur ?) les bras le plus ancien Codex trouvé. Il y raconte la vie de la cité et la très longue sécheresse qu’elle a dû traverser. Il faut savoir que tels propos, même écrits par un scribe auraient mérité une morte par sacrifice dès le premier lever du soleil, en bonne et due forme. J’ai particulièrement apprécié les chapitres et autres parties où nous pouvons lire la traduction de ces écrits.
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Enfin, et non des moindres, on côtoie le groupuscule des deux mille douzards, très attaché à la croyance de la fin du Compte long (le 21 décembre si vous étiez passés à travers cet événement). Cette date fatidique est signée par l’épidémie apportée par un maya : tout concorde pour eux. On se rend vite compte que ces grands illuminés peuvent alors très loin pour leurs convictions.

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)°º•. L’étiquette apposée sur ce livre est « thriller ». Je peux vous le dire, c’est un bien grand mot ; il n’est pas un thriller mais ce livre est assez difficile à classer. Premièrement, j’ai aimé la plume et sa traduction (par Pascal Loubet). J’avoue avoir un doute quant au choix du titre gardé en VO. 12:21 sonne plutôt comme l’heure du déjeuner plutôt que le 21 décembre jour de l’apocalypse en français.
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Dans l’ensemble, j’ai trouvé l’intrigue plutôt bien trouvée. Je me suis laissée emportée sans aucun souci. L’histoire est très réaliste les cent premières pages, on s’y croirait. Puis l’effet se tasse puisque nous nous approchons plus des théories et quittons le monde du concret. Le fait d’avoir lu ce livre avant la date fatidique doit aussi jouer sur mon impression. La plume est déliée, elle se lit facilement. La fin se finit en somptueuse apothéose et je n’avais aucune idée du magistral cause-conséquence sur lequel tient ce livre. On avance, mais on ne trouve pas la clef, c’est assez crédible. Et je viens à douter quand certains lecteurs disent « siii, j’avais deviné dès les premières pages ». Mouais, à d’autres (han, je fais une lectrice hyper sceptique quant aux avis des autres lecteurs, est-ce mauvais signe ?) : Thomason ne donne pas d’indice, et dès qu’il immisce une ou deux données, il va très vite proposer la « solution » pour ne pas laisser choir dans l’ignorance son lectorat.  L’intérêt le plus vif du livre se trouve ailleurs…
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Enfin et non des moindres, la couverture est en léger relief sur les chiffres et surtout, en vernis sélectif (la date, quelques glyphes mayas) et tu connais mon amour pour le vernis sélectif. Par contre, je trouve le prix relativement élevé  (21€, 400 pages) si on le compare au fantastique « Le passage » de Cronin (23€, 1000 pages). Les comparaisons, ce n’est pas bien. Mais je suis quelqu’un de pas bien.

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11 décembre 2012. Deux cas d’une nouvelle maladie à prions se déclarent et menacent la pandémie. Stanton et Chel vont devoir allier leurs compétences pour découvrir l’origine du virus et trouver comment le combattre. Sur fond apocalyptique, entrez dans la vie de ces deux personnages principaux pour lesquels les choix sont difficiles et où la survie de tous peut dépendre aussi de décisions personnelles. Thomason signe un livre où l’intrigue se révèle fluide, où les informations médicales se révèlent crédibles et où science et religion sont conciliables. Serez-vous prêts à recevoir la clef de cette trame ?

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)°º•. Biographie
Scénariste et auteur, il est connu pour la série télévisée « Lie to me » mais aussi pour « La règle de quatre » publiée en 2005 en VF. Il est américain et vit actuellement en Californie. Voilà, voilà.
Le site officiel du livre.

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Souvenir de lecture : un Codex particulièrement intrigant.

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La p(il)e à l(ire) d’Hécléa, Les lectures de Mylène (Mycoton) et Livralire (Didikari) ont aussi tenté de décrypter les glyphes mayas.

CITRIQ

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Toujours une entrée pour le challenge Fins du Monde.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Calmann-Lévy et je remercie aussi Emma66.

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GRIFFON Guillaume & Céka – Billy Wild

11/11/2012 4 commentaires

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Titre : Billy Wild (Intégrale)
Auteurs : Céka & Guillaume GRIFFON
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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1787, une tête mise à prix : Billy Wild.
Billy Wild n’a pas toujours été un cow-boy solitaire. Quand il est tout jeune et encore tout miséreux, Linus, charlatan de renom a décidé de le protéger. Et pour cela, il lui a fait boire un élixir. Mais un pacte a toujours deux parties… Billy Wild part à la recherche de Linus pour étancher sa soif de vengeance.

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)°º•. Quand il était la tête de turc des enfants du village, Billy Wild n’était encore que Hans Güt. Linus est un bonimenteur qui sillonne les routes pour vendre ses potions. Il choisit de sauver Hans Güt et lui donne un élixir à boire ; un breuvage aux conséquences étonnantes. Billy a déjà envoyé 237 âmes en enfer quand nous faisons sa connaissance. Très filiforme, il n’en demeure pas moins concentré sur son objectif. Il rencontre par ailleurs les 12 cavaliers, les grandes crapules du désert.

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)°º•. L’atmosphère du western est très bien représentée dans sa symbolique : les longs regards, les colts à la ceinture, les ondulations au léger vent que ce soit le foulard ou une mèche de cheveux. Il n’y a pas de doute. Globalement, le livre est assez macabre, la noirceur est omniprésente, c’est pourquoi les auteurs qualifient leur livre de « western gothique ».  Le noir s’invite sur les illustrations mais aussi en tant que fond sur la page même du livre.
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Le crayon acéré, tout est taillé à la serpe. Les visages sont déformés, les têtes monstrueuses et les expressions grimaçantes. Les détails sont tous marqués : muscles, mâchoires, on y verrait presque les restes du repas pris entre les dents. Concernant Billy, j’ai trouvé que son physique très mince me rappelait par certains côté les créatures de la nuit de Ted Naifeh.
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Les planches bénéficient d’un découpage intelligent, les bulles sont peu présentes afin de laisser place au non-dit. La fluidité de lecture s’en trouve améliorée.
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)°º•. Cette intégrale de 220 pages referme un diptyque en deux temps : au niveau du scénario, les deux tomes sont assez différents l’un de l’autre. Les illustrations sont à couper le souffle, et la voix off de cette histoire n’est autre que celle de Billy. Les dialogues réduits au strict minimum favorisent cette ambiance oppressante. Tout est travaillé pour que le lecteur reste dans le ton et soit emporté par le rythme. Cet ouvrage se lit vite, trop vite ?
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On assiste à quelques bains de sang et à une intrigue à une seule clef, je m’attendais à davantage mais le scénario reste efficace. J’ai beaucoup aimé l’introduction du fantastique, cette pointe inattendue et étonnante. En bonus, nous avons le droit à une galerie de dessins d’autres auteurs, des recherches de couvertures et à quelques illustrations supplémentaires.

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Par cette intégrale, entrez dans le monde de Billy Wild. Terreur de western, il ne laisse aucun de ses ennemis indemnes. Mais sa chasse à l’homme l’emmène vers de sombres détours. Laissez-vous entrainer dans l’univers sombre de Céka & Griffon pour découvrir des illustrations saisissantes au scénario performant.

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)°º•. Biographies
Scénariste par passion, Céka né en 1965 est un auteur français avec plus d’une cinquantaine d’ouvrages à son actif. Il partage son temps entre la presse et l’édition. Son site.
Né en 1975, Guillaume Griffon abandonne très vite la comptabilité pour s’aventurer en école de dessin. Il travaille aux US à Walt Disney World pendant 1 an et demi pour revenir dans l’hexagone ; la rencontre avec Céka donne Billy Wild.

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Pour lire les premières pages de l’intégrale, c’est par ici.

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Souvenir de lecture : Fabuleuse galerie des 12 cavaliers.

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Bar à Bd (Mo’), La bibliothèque du Dolmen (Joëlle), Le grenier à livres (Choco), Livr0ns-n0us ont été embarqués immédiatement entre les pages.

 CITRIQ

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Une dernière participation pour le challenge Halloween et une nouvelle entrée par celui de Fins du Monde.

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PASTOR Annie – Comment survivre à une attaque de zombies de l’espace

04/11/2012 22 commentaires

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Titre : Comment survivre à une attaque de zombies de l’espace
Auteur : Annie PASTOR
Plaisir de lecture Livre à regrets

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Ce livre compile les informations nécessaires à votre survie en cas d’attaque de zombies de l’espace. Mais pourquoi spécifiquement « de zombies de l’espace » ? Tout simplement parce qu’il est dit très rapidement dans ce roman que le virus ne peut pas être terrestre. Je ne vous spoile pas, on l’apprend dans les vingt premières pages.

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Il va de soi qu’on ne peut pas s’empêcher de penser à sa propre situation (configuration de son chez soi, les lieux, les personnes de notre entourage) et de commencer à fomenter des plans de secours en se basant sur son propre environnement.
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On peut le dire : je suis assez fana des zombies, du coup, je suis plutôt prête concernant l’apocalypse du 21 décembre et tout le tintouin en découlant. Mais sachez qu’à la lecture de ce livre, deux choses me sont apparues : 1°) que j’avais oublié de mettre des vitamines dans mon sac de survie (oh my god !), 2°) que je suis fondamentalement contre l’idée de me couper les cheveux le 21 (ces derniers étant une prise facile pour les zombies)

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Si certaines informations prêtent à sourire, d’autres, nombreuses sont contradictoires : comme le fait de vivre exactement 12 ans en réclusion avant de sortir dehors ; alors que quelques pages plus loin, on vous conseille d’agir très vite.
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Sur le forme, quelques reproches aussi notamment sur la police taille 14 utilisée et sur le texte non justifié sauf dans les encadrés « alerte » et « bon à savoir » ; qui ont hérissé les poils de mes bras de lectrice bourrée de tics. Le texte ne possède aucun saut de ligne et les pictogrammes sont utilisés à outrance dans le livre. L’avantage d’un texte écrit assez gros fait de lui une lecture idéale si son état de santé se rapproche (justement) de celui de zombie : il se lit rapidement, sans concentration et même avec une migraine (j’ai testé pour vous, je suis gentille, quand même).

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Là où cela devient moins marrant, c’est de trouver le tout un peu longuet à cause des nombreuses redites. Le guide est sympathique et on voit bien le plaisir pris à écrire de telles recommandations mais les idées sont déjà vues ici et là et on a l’impression d’une dissertation blablateuse sans véritable fond de connaissances sympathiques, sérieuses ou drôles mais du moins attendues comme « intéressantes ». Ce guide aurait pu être écrit par tout novice en matière de zombie. Je-te-ju-re.

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Et enfin, là où on s’insurge et on crie au scandale c’est que ce livre… n’est qu’une pâle copie du guide de survie de Brooks. Je t’invite pour le coup à lire la chronique d’Emma666 qui explique tout cela. Bref, je suis vile car je vous parle d’un roman… qui été retiré de la vente justement à cause de ces ressemblances plus que frappantes.

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Bref, en cas d’apocalypse, venez chez moi, je suis prête.

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Souvenir de lecture : Note pour moi-même : prendre des vitamines, de préférence celles pour Seniors, il y a plus de trucs dans le dedans. Prendre quelques élastiques pour cheveux d’avance : entre 150 et 200 environ.

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La pause lecture (Emma666) vous fait comprendre le fond de sa pensée.
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CITRIQ

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Un petit ajout pour le challenge d’Halloween ainsi qu’une nouvelle entrée pour celui Fins du Monde.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Ceux qui restent tome 9, Vers quel avenir ? tome 10

25/10/2012 12 commentaires

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Titres : Ceux qui restent, Vers quel avenir ? (Walking Dead, tomes 9 et 10)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture Livres à découvrir

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Ceux qui restent, volume 9
Après le massacre organisé par le Gouverneur, le pénitencier n’est plus. Rick et Carl s’échappent et doivent survivre dans un environnement dangereux et rempli de zombies. C’est Carl qui tant bien que mal veille sur Rick assujetti à des vertiges et autres illusions. Difficile quand a maladie s’installe de prendre un nouveau départ.
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Vers quel avenir ?, volume 10
Ils découvrent pour la première fois un zombie cloué sur place par la faim ; l’origine de l’invasion se trouverait à Washington. Rick souhaite faire un détour par son ancienne ville pour refaire les stocks d’armes à feu et de munitions. L’équipée se dirige vers la métropole, non sans heurt.

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)°º•. En chaque début de tome, nous avons une page récapitulative des personnages (histoire que si tu t’y perds…), c’est assez marrant de voir qu’elle a été remaniée après l’hécatombe du tome 8.
On se rend vite compte que les personnages ont tous un grain – même les garçons Ben&Billy -. Dans cette transition, l’histoire se concentre sur l’avancée de nos connaissances concernant la vie des personnages. On assiste à une véritable détresse de Rick. Il devient encore plus vulnérable et de nouveaux symptômes psychologiques apparaissent. En gros, il vaut mieux se méfier de ce personnage, maintenant. Bien que restant enfant, Carl grandit pas mal aussi, du fait que son père soit malade.
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Trois nouveaux personnages pointent le bout de leur nez : Rosita Espinosa, Eugène Porter et Abraham Ford que j’affectionne tout particulièrement.

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)°º•. Au niveau des illustrations, la palette des gris est mieux abordée et utilisée. Nous avons quelques doubles pages impressionnantes (tome 10, page 108/109) et quelques détails que j’ai trouvés bien croqués comme le regard de Kyle (tome 10, p.20) et la haine absolue qui s’affiche sur les traits de Rick (tome 10, p.70). Cependant, je n’ai pas aimé certains dessins grisés au premier plan (tome 9 p.88). Carl n’est plus dessiné pareil, ses traits de visage ont été modifiés alors qu’il ne grandit pas si vite ; il devient d’ailleurs brun foncé. (Comparaison tome 4 p.58/59 et tome 9 p.36)

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Carl tome 4

 

Carl, tome 9

 

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)°º•. A l’arrivée des personnages dans le pénitencier, on savait d’ores et déjà que le lieu allait tomber, mais on ne savait ni quand ni comment. C’est agréable de voir le très bon rebondissement effectué par Kirkman. Les tomes 9 et 10 sont des volumes dits « de transition ». L’ambiance est particulièrement morose et les gens suspicieux. Tous sont à fleur de peau et la sensibilité est exacerbée. Nous avons une sorte de relâche concernant les scènes glauques.
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Quelques petites choses tirées par les cheveux ont le don de m’agacer ou du moins de me sauter aux yeux. On effectue une avancée certaine concernant la raison du virus. Si nous n’avons pas toujours d’explications ni de réponses concernant les zombies, nous avons des faits ; par exemple, la raison d’un zombie plus lent, le phénomène de « horde » aussi. Quid des informations données par Eugène ?
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Il va sans dire que cette série se révèle assez addictive et ces deux tomes se sont lus très vite. L’intrigue demeure bien rythmée. Que nous réserve la suite ?

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Zone grise au premier plan

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : Ouh, de la bonne horde de zombies, tiens !

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.
Nevertwhere (Vert) vous parle des tomes 9 à 12.

CITRIQ

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Et hop, une petit chronique pour le challenge Fins du monde et qui convient aussi parfaitement le Challenge Halloween.

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VONARBURG Elisabeth – Le silence de la cité

29/09/2012 4 commentaires

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Titre : Le silence de la cité
Auteur : Elisabeth VONARBURG
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Après le Déclin, des hommes se réfugient dans les souterrains où leurs laboratoires sont munis de la technologie de pointe. Ils vivent reclus, avec leurs robots ; alors qu’à extérieur, l’homme est poussé dans ses derniers retranchements. Paul poursuit ses manipulations génétiques et crée Elisa, aux capacités de régénération extrêmes. Cette dernière souhaite sauver le peu d’humanité restante en s’affranchissant de Paul. Comment va-t-elle s’y prendre ?

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)°º•. Elisabeth Vonarburg développe dans ce livre, ses thèmes fétiches quant aux relations humaines. Tout y est imbriqué : place de l’intelligence artificielle, le devenir de l’humanité, la problématique entre cause mondiale et objectifs personnels, les limites de la recherche et la quête d’identité.
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« Le silence de la cité » se déroule dans le même univers que « Chroniques du Pays des Mères » mais à une date antérieure. Si lors de la chronique de ce dernier, j’ai trouvé l’exercice un peu périlleux, il est encore plus difficile de vous parler de ce livre sans spoiler ni les lecteurs qui veulent découvrir Vonarburg ni les lecteurs de Chroniques qui veulent maintenant lire celui-ci. N’oubliez pas également pour ménager le suspense de lire d’abord « Chroniques du Pays des Mères » puis « Le silence de la cité ». Je serai donc très très brève et me permettrai aussi de comparer les deux livres.
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Ce livre a été écrit plus de 10 ans avant les annales de Lisbeï et s’il est sympathique à découvrir, il n’égale pas la puissance qui se dégage de « Chroniques du Pays des mères ». On peut l’accueillir davantage comme un complément à notre précédente lecture.
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Vonarburg mêle ici science et folie ; le livre m’est apparu comme assez froid. Je n’ai pas développé d’empathie comme ce fut le cas pour son compagnon livresque et j’ai même trouvé un côté un peu malsain à la relation de Paul & Elisa. L’avantage est que l’auteur nous remet en place, nos préjugés, nos connaissances et nous.
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Durant ma lecture, j’avais la véritable impression de jouer au détective entre ce livre-ci et Chroniques : je liais les éléments, je montais des hypothèses. Elisabeth Vonarburg sait soigner son lecteur, on se sent comme un lecteur omniscient, qui lui « sait ». Sans aucun doute « Le silence de la cité » donne des pistes et des éléments de réponse quant à l’histoire de Lisbeï.  Mais j’ai quitté ce livre avec beaucoup plus de questions en tête qu’avec « Chroniques du Pays des Mères ».

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« Le silence de la cité » est un parfait complément à « Chroniques du Pays des Mères », on y découvre surtout  les causes de la nouvelle civilisation chapeautée par les Captes des Familles. Ce roman propose davantage d’aspects scientifiques mais donne des éléments de réponse : on devient un véritable chercheur d’indices. S’il semble moins personnel et moins prenant que « Chroniques du Pays des Mères », il bénéficie du même talent d’écriture.

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)°º•. Biographie
Elisabeth Vonarburg née en 1947 à Paris et vit au Saguenay au Québec depuis 1973. Romancière et nouvelliste, elle fait parti des figures incontournables francophones de la SF. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle a reçu tout autant de récompenses littéraires. Notons le fait primordial qu’elle aime les chats (elle en a même plusieurs !). Son site.
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Pour Le silence de la cité : Grand Prix de la SF français 1982, Prix Rosny aîné 1982, Prix Boréal 1982.

Feuiller le livre, ici.

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Dans le chaudron :
¤ Chroniques du Pays des Mères

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Souvenir de lecture :  « Il se force à des gestes lents et posés. Les réflexes, d’abord. Normaux. Mais pourquoi ne seraient-ils pas normaux ? Des années à chasser les gènes indésirables, à raffiner ce chef-d’œuvre… Electroencéphalogramme… normal. Normal, évidemment ! »

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Le rêve du renard (Yume), Miss Mopi, Mon coin lecture (Karine), Nevertwhere (Vert), RSFblog (Lhisbeï) sont aussi parties à la recherche des origines.

CITRIQ

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Cette lecture est une participation à « Québec en septembre » ainsi que le pour le challenge « Fins du monde« .

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Pics #01 Portrait d’Elisabeh Vonarburg par Mélanie Fazi.

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VONARBURG Elisabeth – Chroniques du Pays des Mères

27/09/2012 32 commentaires

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Titre : Chroniques du Pays des Mères
Auteur : Elisabeth Vonarburg
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Après une catastrophe qui a changé la planète, les Captes des Familles veillent sur le Pays des Mères. Sous la protection de la Mère de Béthély, Lisbeï va grandir dans une société encore toute jeune. Ne pouvant remplir le rôle auquel elle était prédestinée, Lisbeï va devoir trouver sa nouvelle place dans une société en pleine effervescence et remettre à plat toutes ses convictions. Alors que Tula, sa sœur et amie va remplacer Selva en tant que Mère, l’exploratrice Kélys va aider de son mieux Lisbeï dans son cheminement.

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)°º•. Elisabeth Vonarburg nous dépeint une société relativement jeune (400 ans) où la discrimination raciale et sociale existe bien ; il est même question d’une hymne à la différence… et la naissance de la complémentarité. Ces chroniques sont tout aussi physiques qu’émotionnelles. On part chercher les origines d’une telle société en découvrant son Histoire et la foi. La question de l’identité et de la place de l’individualisme dans ce monde empreignent le livre. Il s’agit de véritables pérégrinations intellectuelles.
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Au Pays des Mères, le contrôle des naissances est rude et qui parfois à nos yeux peut paraitre triste, dur et injuste. Les hommes sont très peu nombreux dans cette civilisation et la procréation s’avère un devoir vital extrêmement ritualisé ; mais tout est affaire de survie.

On navigue sur la contestation et le dynamisme de la séparation des sexes. La hiérarchie est telle qu’un code vestimentaire est créé : verts : pré pubères ; rouges : nubiles ; bleus : stériles ou interdites de procréation pour cause de risque congénital.  L’aspect sexuel peut déranger quelques lecteurs : on ne rentre pas dans les détails, tout est conté avec un certain voile pudique mais c’est plutôt le type de relations qui pourraient apparaitre comme atypiques.

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Même si la violence physique n’existe plus, la violence a toujours sa place de bien des manières. Les différences de statut homme/femme intègrent des caractéristiques sexistes et même l’exclusion jusqu’à la haine envers les hommes. La soif de pouvoir s’effectue aussi via la féminisation du langage ; le vocabulaire tout comme les expressions : la chevale, la hérissonne, la bébée, l’enfante. La grammaire est aussi modifiée ; le féminin remporte toujours sur le masculin : un groupe de personnes composé d’une femme et de deux hommes sera signalés par un « Elles ».

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L’auteur s’interroge sur la place des femmes, sur les relations avec les hommes. Même si cette société est basée sur le matriarcat, sexiste et féministe, Elisabeth Vonarburg nous propose la vision d’une société subtile et sans cliché. Les femmes seront d’ailleurs nombreuses dans l’histoire et nous suivrons entre autres Lisbeï, Tula, Kélys, Mooreï, Antoné, Guiséa et Selva.

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)°º•. En lisant cette histoire, on vit à travers les yeux de Lisbeï : on suit ses aventures mais parfois on en apprend plus grâce aux correspondances. Ce roman initiatique est le journal de bord de Lisbeï entrecoupé par des lettres reçues, des extraits de journaux ou des monologues intérieurs. Ecrit entre 1979 et 1992, il faudra bien toutes ces années pour qu’Elisabeth Vonarburg nous livre une humanité bouleversante.

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Le challenge est très haut dès le départ : il faut que la société soit crédible, qu’elle tienne droit et que l’histoire nous entraine vers des découvertes et autres surprises. La plume exigeante de l’auteur donne une impression de lire un roman historique, une véritable autobiographie d’une période de notre société ; c’en est bluffant. Le pouvoir d’écriture forme un monde en développement où les mystères sont assez nombreux pour nous intriguer tout du long. Ce n’est pas un livre d’action ; qui ne présente pas non plus une romance idéale mais les tensions sont parfaitement maitrisées. Cette histoire parait simple, presque linéaire alors qu’il n’en est rien ni dans sa construction ni dans l’immersion. Le rapport à une culture différente est le pivot de ce livre.

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Ce récit ô combien singulier est très prenant. Le plus difficile est sans doute d’entrer dans l’histoire : le vocabulaire nouveau et la description des lieux et hiérarchies peut être déroutants. Cette histoire m’a particulièrement touchée et j’ai eu du mal à le lâcher. Les informations sont assez nombreuses à avaler, quelques fois on a du mal à rester concentré(e) mais cela vaut la peine car le récit est beau et poignant.

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L’auteur fait part de beaucoup de suggestions et nous n’avons pas réponse à toutes nos questions. On s’interroge également à propos de notre société. Coutumes, évolutions, politiques et autres détails sociétaux donnent une grande force à l’histoire. J’ai ressenti une très grande sympathie pour Lisbeï mais aussi pour les personnages secondaires. La fin m’a surprise et je reste un tantinet désappointée concernant les Mauterres. A travers ma chronique, je n’aurai pas su vous convaincre tellement ce livre est complexe à résumer ou à vous expliquer : on ne peut le savourer qu’en le lisant.  J’ai particulièrement aimé les discussions avec les membres du Cercle d’Atuan pour les éclaircissements apportés. Il va sans dire qu’il est à lire avant « Le silence de la cité » qui se déroule antérieurement à ce livre-ci ; mais c’est un conseil non dénué de sens qu’a partagé la bloggeuse Vert, pour préserver le suspense et la magie. C’est un livre qui se lit et se relit plusieurs fois au cours de sa vie : ça tombe bien, j’ai acquis un vieil exemplaire un peu usé, aux pages jaunies qui me conforte dans cette idée.

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Chroniques du Pays des Mères est une histoire toute sauf personnelle, c’est un véritable voyage que vous entreprenez avec Lisbeï qui a soif d’aventures, de connaissances et d’expérience empirique. Des choix imparfaits dans un monde imparfait.

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)°º•. Biographie
Elisabeth Vonarburg née en 1947 à Paris et vit au Saguenay au Québec depuis 1973.  Romancière et nouvelliste, elle fait parti des figures incontournables francophones de la SF. Ayant plusieurs cordes à son arc, elle a reçu tout autant de récompenses littéraires. Notons le fait primordial qu’elle aime les chats (elle en a même plusieurs !). Son site.
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Pour Chroniques du Pays des mères : Prix Boréal 1993, Aurora Award 1993, Prix spécial P.K. Dick 1993, Prix Boréal du meilleur roman de SF 1993, Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois, Prix du Gala du livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean 1993.

Feuiller le livre, ici.

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Souvenir de lecture : Les Mauterres, les Mauterres !

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Dans le chaudron :
¤ Le silence de la cité

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Chez Neph, Le rêve du renard (Yume), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Nevertwhere (Vert), Parchments of Sha’ (Shaya), Popoyo’ s lairRêverie en forme de poire (Zahlya), Tortoise’s time tree ont lu ce livre en ma compagnie.
La première chronique de Nevertwhere (Vert), Albédo (Lutin82), A livre ouvert (Chimère), La caverne de JainaXF, Lectures sans frontières (A girl from Earth), Miss Mopi, Mon coin lecture (Karine), Un papillon dans la lune.
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Cette lecture est une participation à « Québec en septembre » ainsi que le pour le challenge « Fins du monde« .

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Pics : #01Lisbeï, doll de Miss Mopi ; #02 Portrait d’Elisabeh Vonarburg par Mélanie Fazi.

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