TOLKIEN J.R.R. – Bilbo le hobbit

20/11/2012 22 commentaires

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Titre : Bilbo le hobbit
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Le quotidien de Bilbo est empli d’herbe fraiche, de bonjour sympathiques de ses voisins et de pauses hautement nutritives. Sans l’arrivée de Gandalf, de treize nains et l’évocation d’un trésor, Bilbo n’aurait jamais connu l’aventure. Pourtant, cette troupe mal troupée se dirige vers la Montagne Solitaire pour reprendre le trésor des aïeux de Thorïn à Smaug le dragon. Et ce n’est que le début…

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)°º•. Bilbo est un héros plus que modeste. Pour cette épreuve, il faudra à Bilbo bien de la chance… et un peu de courage. Oui du courage, car il ne pense qu’à enfiler ses chaussons, une fois rentré chez lui, dans ce doux cocon.
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Pourtant une ribambelle de nains va s’inviter chez lui :  Thorïn, Balin, Bifur, Bofur, Bombur, Dwalin, Gloin, Oin, Dori, Nori, Ori, Fili et Kili. Pas moins de treize nains avec lesquels il va devoir concilier sa nouvelle vie et apprendre à supporter.
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Nous faisons aussi la rencontre de beaucoup de créatures : nains, elfes, trolls, animaux qui parlent, dragons, magiciens, trolls, gobelins, wargs, aigles, araignées géantes ainsi que Gollum et Beorn. Il va sans dire que la faune est… diverse.

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)°º•. Comment ne pas accrocher dès les premières pages où Tolkien ouvre une fenêtre sur la Comté etnous bascule dans l’imaginaire grâce à quelques mots ?

Ce roman d’apprentissage nous offre des aventures que je qualifierai de « calibrées » : chaque chapitre inclut une aventure avec un début, un milieu et une fin ; structure bien pratique pour être lue à un enfant. Surtout que ce livre se lit très bien à voix haute, comme un conte.
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L’histoire est bon enfant et même si le déroulement des aventures est quelque peu prévisible, c’est tout simplement réjouissant de suivre ce petit hobbit ronchon. Poursuite par des loups, taquinerie des gobelins, rencontre d’araignées géantes, attaque par des hommes : il y en a pour tous les gouts. Si quelques bastons sont au programme, Tolkien y intègre aussi un peu de réflexion. Cette histoire a une portée philosophique et morale en développant quelques valeurs : sagesse, hardiesse, entraide, respect (nature et être vivants). Il additionne aussi le contenu avec quelques astuces, de l’intelligence et de la débrouillardise.
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J’ai lu « Bilbo le hobbit » avant le seigneur des anneaux, il se révèle moins indigeste que cette œuvre d’ailleurs. J’ai apprécié cette découverte totale, les quelques surprises mais aussi l’humour. Le ton est tour à tour enjoué, tendre et amusé ; le narrateur vient même à prendre quelque distance avec l’action menée. Il interpelle les lecteurs et commente les faits.  Le style narratif est direct, il est ainsi plus facile à lire.

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Cette genèse intègre des éléments annonciateurs qu’on retrouve dans le Seigneur des Anneaux. Même si la fantasy n’est pas votre tasse de thé/café/chocolat, vous pourriez être ravi de ce voyage sans prise de tête et où règne la bonne humeur.

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)°º•. Biographie
John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Dans le chaudron :
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Le Silmarillion
¤ Faërie et autres textes

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Souvenir de lecture : Et sinon, c’est quand qu’on mange ?

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Bazar de la littérature (Melisende), Book en stock (Phooka & Moyen-Phooka), Bulle de livre (Snow), Chez Craklou, Clair obscur (Endea), Dans ma bibliothèque (Roz), De l’autre côté du miroir (Laure), EuphemiaHydromielle, La vallée des grenouilles séchées (The Bursar), Le blog bleu (Céline), Lectures trollesques (PtiteTrolle), Le dragon galactique (Tigger Lilly), Les lectures de Folfaerie, Madly Pagal (Taliesin), Mes lectures de l’imaginaire (Olya), Monstres et Merveilles (Sintaël), Naufragés volontaires (Julien), Nevertwhere, Ptite boukinette (Azariel) ont certainement préféré un nain à un autre.

CITRIQ

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Et hop, une entrée pour The Middle-Earth Challenge.

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Pics : #01 Collecting memories, Bilbo par Aryundomiel ; #02 The hobbit par Undertaker-Damon ; #03 Wrong tune par Aminawolf ; #04 Smaug par s-u-w-i.

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Dédicaces de Barbara Canepa & Guillaume Bianco

18/11/2012 15 commentaires

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Hier, samedi 17 novembre, j’ai retrouvé Yume.
Ma journée était déjà grandement réussi car il faut savoir que Yume est surbookée, il est donc très difficile de bénéficier de sa présence. Alors que nous devions nous rendre à un festival de BD dont les précédentes éditions nous avaient laissé une mauvaise impression, nous avons  plaqué ce projet initial pour filer derechef à une séance de dédicace.

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Heureusement qu’elle avait communiqué l’événement, car sans ça nous serions passées à côté de la séance de dédicace de Barbara Canepa et Guillaume Bianco.

Yume et moi nous sommes rejointes en centre-ville en début d’après-midi pour papoter en toute tranquillité autour d’un délicieux chocolat viennois (non, je n’utilise pas la même photo à chaque fois, c’est juste que je suis mono-envie) dans un salon de thé pas encore bondé.

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Puis nous avons rejoint la petite librairie pour commencer la file d’attente.
Les deux illustrateurs avaient très peu de retard et ils ont commencé à illustrer dès le pas-de-porte franchi. L’avantage d’être bien accompagnée pour ce genre d’événements est que le temps passe très vite : nous avons feuilleté quelques livres des bacs et avons beaucoup (beaucoup !) papoté.

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Alors que Lucie attendait patiemment son tour encore, je suis arrivée devant Guillaume Bianco. Je lui ai proposé de boire son café qui était passablement (très froid) lui stipulant que je n’étais pas pressée (ça me fend le cœur, les gens qui laissent leur café refroidir). Après demande d’autorisation, je crois que j’ai été la seule à immortaliser ce moment. Je crois avoir été la plus bavarde aussi (oups !) mais j’ai pu ainsi connaitre l’origine de la comptine malfaisante d’Imhotep que je voulais qu’il dédicace (coffret Les Comptines Malfaisantes) et surtout la version très différente selon Barbara et Guillaume ; quelques nouvelles concernant les prochaines sorties (Guillaume m’a avoué avoir pleuré en écrivant la fin d’Eco) et j’ai pu aussi discuter d’autres livres. Guillaume m’a aussi réalisé un (gros) gribouillis dans « La bête sans visage » (Eco, tome 2) que j’aime d’amour ♥. Le tout à la plume, s’il vous plait.

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Si Guillaume s’avère plus rapide que Barbara pour dédicacer, il faut bien en prendre en compte deux choses : 1°) que Barbara parle avec les mains, soit avec le pinceau levé, 2°) qu’elle réalise à chaque fois une superbe dédicace pour laquelle elle prend le temps nécessaire sans se presser. Alors que la jeune demoiselle (Coucou Virginiiiie !) – à qui nous avons dû casser les oreilles pendant 90 minutes minimum à jacasser dans son dos – se faisait dédicacer la jeune fille de End avec une chauve-souris sur l’épaule (trop choupinette au passage), Yume était encore entrain de se demander si elle allait demander… Chat ? Chouette ? Chat ? Chouette ? Chat ? Chouette ? (et ce depuis le début de la file d’attente, si tu as bien suivi). D’ailleurs, elle s’est décidée pour la Chouette en arrivant devant l’illustratrice et quand Barbara a demandé confirmation, sa langue a fourché et elle a prononcé « Chat » ; ce qui m’a bien fait rire (car j’aime taquiner Yume).

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La dédicace s’est réalisée en toute intimité (sisi, je peux le confirmer, ayant été à des séances de dédicace de gens plutôt demandés comme Margaux Motin et Pacco, et plus anciennement encore Pénélope Bagieu) et dans la bonne humeur. Il a été dommage qu’on se soit fait traiter toutes deux de profiteuses de dédicaces au comptoir alors que nous étions de prime abord ravies de découvrir une nouvelle librairie indépendante et plutôt gentilles-au-sympathique-sourire. Cela nous a laissé une mauvaise impression de fin et nous conforte aussi dans notre choix d’amour & de fidélité à la boutique-dealeuse Imagin’ères.

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Bref, mon chou à la crème, notes que :
¤ un coffret de 3 Comptines Malfaisantes sortira en avril 2013,
¤ le dernier volet d’Eco sortira en mai 2013 (hiiii).
(collection Métamorphose, éditions Soleil)

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BOUSQUET Charlotte – La peau des rêves ~ Les chimères de l’aube, tome 3

17/11/2012 6 commentaires

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Titre : Les chimères de l’aube (La peau des rêves, tome 3)
Auteur : Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Najma la conteuse nous invite dans une nouvelle histoire : celle d’Anja. Mutante de son état, cette jeune sirène est en quête de quelque chose : elle veut remplir sa vie et surtout être aimée. Dès le premier regard, elle tombe amoureuse de l’homme qu’elle sauve de la noyade ; elle ne peut lutter contre ses sentiments même s’il s’avère être son ennemi. Elle décide de quitter ses amis Exclus pour rejoindre leur communauté, au prix de quelques sacrifices.

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)°º•. Najma est la conteuse des différentes histoires de la saga « La peau des rêves ». Sur sa peau est tatouée la vie d’autrui. Elle ne peut pas refuser de raconter une histoire qui lui a été demandée : le tatouage prend alors vie et consistance. Najma représente le fil rouge de cette épopée et celle aussi, qui représente pour nous un vif intérêt.
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Anja est touchante et attachante. On ne peut lui en vouloir pour aucune des décisions prises, une grande empathie née chez le lecteur. Elle fait partie du groupe musical les Tor, elle est au chaud dans un petit groupe protecteur. Elle est pourtant omnibulée par ces petites différences à cause desquelles elle se sent mal dans sa peau.
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Elle tombe amoureuse de Rain, un Mens aux yeux bleus dont les nuances fluctuent selon ses humeurs. Mais Rain a une promise : Lorelei ; afin d’unir leur clan et les deux territoires. Son enquête se révèle un peu poussive mais on comprend l’envie de l’auteur de ne pas frustrer le plus jeune lectorat. Même si elle se révèle la rivale directe d’Anja, on ne peut non plus la détester. C’est d’ailleurs sur la dualité des sensations que joue Charlotte Bousquet : on adore Anja mais on ne peut détester tous ces humains non plus (enfin, un peu quand même).

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)°º•. Avec « Les chimères de l’aube » nous replongeons dans un univers post apocalyptique : les environs sont délabrés, les civilisations précédentes ont été soufflées. Les deux premiers tomes, Nuit tatouée et Nuit brûlée se déroulent à Paris ; celui-ci et le suivant, c’est à Berlin et le dernier volet nous emmènera à Barcelone. Évidemment, ces villes n’existent plus en tant que telles. Nous les reconnaissons par leur nom similaire, par quelques vestiges : extraits de livres, paroles de chansons.
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Les mots y ont toujours autant d’importance  même si cette fois, c’est au niveau de la musique que nous comprenons leurs trouvailles ou découvrons la sauvegarde d’objets anciens. Les textes allemands semblent avoir été choisis avec une attention particulière par Charlotte Bousquet. « Les chimères de l’aube » est un grand clin d’œil au mythe de la petite sirène de Andersen. (Un danois voyageant beaucoup, qui a fait une étape en Allemagne et qui surtout, y a publié la première traduction illustrée de ses contes)
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Sur la thématique traditionnelle de la quête d’identité – recherche et affirmation de soi – Bousquet traite aussi la place de l’amour : quels sont les liens, les frontières, ce qu’on peut accepter ou non par amour. Sans tabou ni excessivité, l’auteur en parle naturellement.

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)°º•. J’avais fortement apprécié l’entrée dans l’univers avec Nuit tatouée et Cléo ; j’avais trouvé le tome 2 Nuit brûlée plutôt cousu de fil blanc mais c’est avec « Les chimères de l’aube » que j’ai pris le plus de plaisir (davantage même que pour le tome 1). J’ai trouvé le personnage principal, Anja, moins irritant dans sa façon d’être et de penser. J’étais plus attachée à elle qu’à Cléo. Je me suis plus imprégnée de cette histoire aussi, m’y sentant plus à l’aise.
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Il convient que la plume de Bousquet est toujours délicieuse. Dès la lecture du premier tome, j’avais envie de découvrir ses autres écrits. Elle sait mener son récit sans longueur, en apportant les faits de manière assez naturelle, avec un peu de suspense mais sans frustration. C’est dans l’expression des émotions que je l’ai trouvée la plus juste.
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Alors oui, j’attends le tome 4 qui racontera la fin de l’histoire d’Anja mais encore plus le tome 5 pour en savoir davantage sur Najma : mon intérêt est grandement piqué avec les interludes qui ont été plus nourrissantes concernant son identité et sa situation actuelle.
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Il va sans dire que la couverture est aussi sublime que les deux précédentes. A chaque fois, je trouve que le portrait tiré correspond parfaitement au personnage qu’il représente. Par contre, nous avons perdu l’aspect « peau de pêche » de la couverture, il n’est plus d’actualité pour ce tome.

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Najma nous conte l’histoire des chimères de l’aube : nous suivons Anja dans des ondes bien mouvementées. Si les écailles présentes sur ses tempes l’affligent, son mal être est bien plus profond. Surtout qu’elle tombe amoureuse d’un ennemi, Rain. Pour ce troisième volet, Charlotte Bousquet nous offre un récit toujours aussi convaincant dans lequel nous glissons avec une grande facilité.

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)°º•. Biographie

Née en 1973, Charlotte Bousquet est une touche à tout. Tout à la fois, elle est auteur, traductrice et créatrice de jeux de rôle. Elle est aussi passionnée par l’histoire, la mythologie et les contes. L’illustration de couverture est  de Mélanie Delon.

Son site, son blog.
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Dans le chaudron :
¤ Nuit tatouée, tome 1
¤ Nuit brûlée, tome 2
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Souvenir de lecture : J’aime Anja, avec sa fragilité certaine mais la pureté de ses émotions. Mais je reste très curieuse de Najma.

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Lanylabooks, Les lectures de Mylène (Mycoton), Un brin de lecture (Karline) ont aussi exploré les profondeurs de ce livre.

CITRIQ
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Et hop, une nouvelle « Fins du monde » recensée pour le challenge. Ce livre est aussi une entrée pour le challenge Jeunesse/YA.
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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions de L’Archipel.

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Pic : Scale par NataliaDrepina.

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Les Utopiales

15/11/2012 16 commentaires

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Hinhin. Je suis sûr qu’en voyant le titre de mon billet dans leur agrégateur de flux, certains bloggeurs fidèles ont du se dire un truc du genre WTF ?! (avec du gros mot dans le dedans).  Que je rassure tout le monde (sauf moi), je n’y suis pas allée en toute discrétion.

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Par contre, dès le mardi matin, j’ai reçu un truc trop chouette dans ma boite aux lettres. Alors même si ce n’est pas une super carte-de-la-mort-qui-tue comme Vert, ce sont un flyer et un marque page trop cool.  Tortoise, Laure & Nico-Nico ont pensé fort à moi 🙂  Merci à eux !

Ca, c’est trop la classe. Et si tu te souviens bien, ce n’est pas la première fois qu’on pense à moi l’exilée (au vu du nombre de km me séparant de tout événement intéressant), les bloggeurs m’avaient envoyé une carte plein de messages et en sus, Olya m’avait fait dédicacé le tome 3 de Lunes de sang d’Anaïs Cros et récupéré les marque-pages de la série ♥

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P.S. : Et non, tu ne peux pas lire ce que m’ont écrit les bloggeurs, car je ne montre pas mes mots doux à tout le monde, je ne suis pas une fille facile tu vois 😛

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Categories: Vie de lectrice Tags:

THOMASON Dustin – 12:21

14/11/2012 16 commentaires

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Titre : 12:21
Auteur : Dustin THOMASON
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Stanton est appelé en urgence pour un nouveau cas d’une maladie à prions. Il se rend au Presbyterian où il est accueilli par Thane. Malheureusement, il est impossible de comprendre ce que dit l’homme criant en quiché. Ils contactent très vite Chel Manu, grande épigraphiste pour comprendre son charabia. Dans le même temps, un second homme montre les mêmes symptômes : la détérioration de l’ADN utilise un nouveau développement. Ils finissent très vite par relier ces deux hommes à leurs échanges. S’en suit une course poursuite pour trouver la cause, le traitement… avant que l’épidémie coule sur le monde.

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)°º•. Stanton travaille au CDC, le Centre de Contrôle des Maladies Infectieuses. Seule la science le guide, a d’intérêt à ses yeux. Il passerait sa vie au laboratoire. De nature calme et assez diplomate, il se retrouve pris dans une tourmente où tout le monde compte sur lui. C’est Thane qui va accueillir Stanton au Presbytarian, elle va également devoir effectuer des choix, quitte à tout perdre.
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La seconde femme qui a un rôle important est Chel Manu. Elle travaille au musée privé Getty et plus précisément sur la culture maya et surtout sur l’étude de la langue. C’est par son biais que la corrélation entre Volcy et Gutierrez est établie. Elle est très attachante car elle cherche à protéger sa mère, à mener à bien l’étude du codex de manière très appliquée tout en sachant que professionnellement, elle bénéficie de la pire sanction qui soit.
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Les personnages secondaires sont tout aussi sympathiques, je pense notamment à Monster et à la fée électrique, à Davies toujours sur son 31 ou à Rolando, le bras droit de Chel. Nous nous frottons aussi à des groupes, que ce soit la Commission dirigée par Cavanagh ou les deux mille douzards à la tête duquel se trouve Victor Granning, l’ancien tuteur de Chel.

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)°º•. Le livre repose sur le parallèle science/religion, il est assez percutant et met en exergue le fait qu’ils ne soient pas incompatibles, surtout sur fond apocalyptique. Attention, un parallèle sage, à la portée de tout lecteur. Ce livre n’est pas un traité.

Les diplômes en anthropologie et en médecine de l’auteur se font sentir : le discours est très convaincant, assez cohérent dans son ensemble et on se prend très vite au jeu. Du côté de la médecine, nous aurons le droit à quelques explications bien intégrées au récit concernant les maladies à prions – dont la plus connue reste celle de Creutzfeldt Jacob –. J’en suis même arrivée à prendre des notes pour souligner quelques expressions, chercher davantage d’informations les concernant.
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De l’autre côté, nous avons l’histoire maya qui sert de toile : je suis très peu renseignée mais ma curiosité se mêle au mystère général concernant l’Histoire. Au XVIe siècle, l’Inquisition a organisé un autodafé durant lequel 5000 livres sacrés, œuvres d’art et descriptions avaient brûlés. Et pourtant, Chel se retrouve avec dans (sur ?) les bras le plus ancien Codex trouvé. Il y raconte la vie de la cité et la très longue sécheresse qu’elle a dû traverser. Il faut savoir que tels propos, même écrits par un scribe auraient mérité une morte par sacrifice dès le premier lever du soleil, en bonne et due forme. J’ai particulièrement apprécié les chapitres et autres parties où nous pouvons lire la traduction de ces écrits.
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Enfin, et non des moindres, on côtoie le groupuscule des deux mille douzards, très attaché à la croyance de la fin du Compte long (le 21 décembre si vous étiez passés à travers cet événement). Cette date fatidique est signée par l’épidémie apportée par un maya : tout concorde pour eux. On se rend vite compte que ces grands illuminés peuvent alors très loin pour leurs convictions.

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)°º•. L’étiquette apposée sur ce livre est « thriller ». Je peux vous le dire, c’est un bien grand mot ; il n’est pas un thriller mais ce livre est assez difficile à classer. Premièrement, j’ai aimé la plume et sa traduction (par Pascal Loubet). J’avoue avoir un doute quant au choix du titre gardé en VO. 12:21 sonne plutôt comme l’heure du déjeuner plutôt que le 21 décembre jour de l’apocalypse en français.
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Dans l’ensemble, j’ai trouvé l’intrigue plutôt bien trouvée. Je me suis laissée emportée sans aucun souci. L’histoire est très réaliste les cent premières pages, on s’y croirait. Puis l’effet se tasse puisque nous nous approchons plus des théories et quittons le monde du concret. Le fait d’avoir lu ce livre avant la date fatidique doit aussi jouer sur mon impression. La plume est déliée, elle se lit facilement. La fin se finit en somptueuse apothéose et je n’avais aucune idée du magistral cause-conséquence sur lequel tient ce livre. On avance, mais on ne trouve pas la clef, c’est assez crédible. Et je viens à douter quand certains lecteurs disent « siii, j’avais deviné dès les premières pages ». Mouais, à d’autres (han, je fais une lectrice hyper sceptique quant aux avis des autres lecteurs, est-ce mauvais signe ?) : Thomason ne donne pas d’indice, et dès qu’il immisce une ou deux données, il va très vite proposer la « solution » pour ne pas laisser choir dans l’ignorance son lectorat.  L’intérêt le plus vif du livre se trouve ailleurs…
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Enfin et non des moindres, la couverture est en léger relief sur les chiffres et surtout, en vernis sélectif (la date, quelques glyphes mayas) et tu connais mon amour pour le vernis sélectif. Par contre, je trouve le prix relativement élevé  (21€, 400 pages) si on le compare au fantastique « Le passage » de Cronin (23€, 1000 pages). Les comparaisons, ce n’est pas bien. Mais je suis quelqu’un de pas bien.

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11 décembre 2012. Deux cas d’une nouvelle maladie à prions se déclarent et menacent la pandémie. Stanton et Chel vont devoir allier leurs compétences pour découvrir l’origine du virus et trouver comment le combattre. Sur fond apocalyptique, entrez dans la vie de ces deux personnages principaux pour lesquels les choix sont difficiles et où la survie de tous peut dépendre aussi de décisions personnelles. Thomason signe un livre où l’intrigue se révèle fluide, où les informations médicales se révèlent crédibles et où science et religion sont conciliables. Serez-vous prêts à recevoir la clef de cette trame ?

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)°º•. Biographie
Scénariste et auteur, il est connu pour la série télévisée « Lie to me » mais aussi pour « La règle de quatre » publiée en 2005 en VF. Il est américain et vit actuellement en Californie. Voilà, voilà.
Le site officiel du livre.

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Souvenir de lecture : un Codex particulièrement intrigant.

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La p(il)e à l(ire) d’Hécléa, Les lectures de Mylène (Mycoton) et Livralire (Didikari) ont aussi tenté de décrypter les glyphes mayas.

CITRIQ

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Toujours une entrée pour le challenge Fins du Monde.

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Calmann-Lévy et je remercie aussi Emma66.

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Rond de Sorcière #28

12/11/2012 26 commentaires

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Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète. C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi.

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Pour ce mois d’octobre 2012, ce sont 2072 pages qui sont passés entre mes mains. Octobre, c’est aussi le mois halloweenesque, fête que j’affectionne tout particulièrement. J’en ai profité pour l’appliquer à mes lectures, cela va de soi. En octobre, je suis aussi allée trainer mes guêtres au 4e festival international des littératures policières (si, je te jure !).

Ce mois-ci, je n’ai pas acheté de livres ; mais j’ai reçu la première partie du tome 2 « La peur du Vent » de Rothfuss (Chronique du Tueur de Roi, tome 2) de la part de Tatiana – que j’ai dévoré ! – . Elle me l’a offert car elle croyait avoir abîmé le premier tome « Le nom du vent » que je lui avais prêté. Mais entre vous et moi, le livre est nickel et les soi-disantes traces d’anti-moustiques ont totalement disparu (mais ont-elles vraiment existé ?). J’ai été très touchée… et je me suis dit qu’à force de répéter que je ne veuille pas que mes livres soient abîmés que je dois passer pour un gros dragon grognon. En vérité, je n’aime pas qu’on détériore intentionnellement mes livres : boire un café au dessus du livre en remuant le sucre, se servir d’une tranche de jambon comme marque-page, etc.

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Romans SFFF
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Le petit livre des sorcières – Edouard BRASEY
Plaisir de lecture :  Livre sympa peu s’en faut
Chronique complète
Le petit livre referme les premières notions fondamentales sur les sorcières – si par exemple, un alien débarquait dans mon salon, autant lui proposer ce petit condensé pour comprendre ce qu’est une sorcière. Mais les informations sont réduites au strict minimum, les recherches peu approfondies et la sélection d’illustrations n’est pas des plus réussies.

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La triste fin du Petit Enfant Huître et autres histoires – Tim BURTON
Plaisir de lecture :  Livre fantas… tique
Chronique complète
Malgré une traduction française qui laisse à désirer, j’aime ce petit recueil aussi bien pour les petites histoires composées en vers que pour les dessins. Macabre et humour grinçant au programme, parfait pour passer un bon moment. De façon déguisée, Burton s’attaque aux travers de notre société sur la thématique de la différence.

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La fin de partie de l’enchanteur, tome 5 (La Belgariade, tome 5) – David & Leigh EDDINGS
Plaisir de lecture : Livre sympa peu s’en faut
La clôture d’une saga laisse toujours une impression de fin un peu étrange. On laisse les personnages que nous avons suivis pendant quelques tomes. Cependant, je suis quelque peu fâchée avec ce tome où la partie de « préparation à la guerre » est vraiment longue, où tout est bien qui finit bien (mais avec l’option « super méga fin tout le monde super méga heureux ») après un combat ultime… plié en 3-4 mouvements ! Si j’apprécie la plume du couple Eddings qui n’a pas son pareil pour conter, cette fantasy classique souffre de quelques défauts qui ont été comme un caillou dans une paire de chaussures pourtant si confortable.
Ce tome a été lu en compagnie d’Eirilys.

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Faërie – Raymond E. FEIST
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Chronique complète
Le seul one shot de Feist est à découvrir : tant pour sa plume, délicieuse et incisive que pour ce parterre de folklore où le petit peuple n’est pas seulement croqué par son aspect le plus mignon. J’ai beaucoup aimé cet univers sombre et dangereux que nous dépeint l’auteur, qui se trouve finalement à une porte de notre réalité. Malgré quelques petites longueurs sans conséquence, le livre nous entraine avec un suspense latent des plus efficaces.

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Comics SFFF
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Courtney Crumrin et les choses de la nuit ; Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers (Courtney Crumrin, volumes 1 et 2) – Ted NAIFEH
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
Chroniques complètes : volume 1, volume 2, volume 3.
C’est avec un plaisir non dissimulé que j’aie relu ces deux premiers tomes – après les avoir acquis… avec couverture de première édition, s’il vous plait ! –. C’est toujours très agréable de suivre Courtney Crumrin dans ses aventures, de croiser et recroiser des personnages. Les illustrations sont à couper le souffle, le trait est acéré, les expressions très bien retranscrites. C’est vraiment une petite saga « trésor » pour moi.

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Autre roman
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L’Enfant-rien  – Nathalie HUG
Plaisir de lecture : Livre fantas… tique
Dans un registre totalement différent, je me suis laissée convaincre par Nathalie lors du 4e festival des littératures policières de lire son premier livre. J’ai été totalement happée par cette histoire. La plume est concise et nous entrons de plain pied dans la vie d’Adrien. Par un style simple mais percutant, on se laisse porter en se demandant s’il y a un monstre sous le lit. On se fait happer par la fin, on en reste les bras ballants. Une histoire à partager car elle vaut la peine d’être lue et connue.

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Clôture du challenge Halloween 2012

11/11/2012 10 commentaires

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Toutes les choses ont une fin… même les très bonnes !
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Le challenge Halloween courait du 1er octobre au 11 novembre : mais c’est sur le tard que j’ai commencé à rédiger et à publier mes chroniques, à partir du 18 octobre. J’ai eu de bonnes surprises dans mes lectures, des relectures de choix aussi. Dans l’absolu, c’est bien mieux que l’édition 2011, mais je crois que je n’aurai pas pu fait pire. Je n’ai pas pu respecter les étapes de l’agence de voyage démoniaques, mais je doute que Hilde et Lou, nos gentilles hôtesses m’en veulent.
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J’ai réussi à chroniquer beaucoup plus que ce que j’avais écrit sur ma première petite liste, et ça c’est chouette. J’ai réussi à vous parler de ces livres dont je n’avais jamais eu le courage ou trouvé le temps de vous conter. Il me reste plein de munitions halloweenesques dans ma bibliothèque… L’année prochaine, c’est sûr, il faut que je commence Halloween dès avril !

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¤ BRASEY Edouard : Le petit livre des sorcières
¤ BURTON Tim : La triste fin du petit Enfant Huître et autres histoires
¤ CARRIGER Gail : Le protectorat de l’ombrelle – Sans forme, tome 2
¤ FEIST Raymond E. : Faërie
¤ GRIFFON Guillaume & Céka : Billy Wild
¤ KIRKMAN Robert & ADLARD Charlie : Walking Dead – Ceux qui restent, volume 9
¤ KIRKMAN Robert & ADLARD Charlie : Walking Dead – Vers quel avenir ?, volume 10
¤ NAIFEH Ted : Courtney Crumrin et les Choses de la Nuit, tome 1
¤ NAIFEH Ted : Courtney Crumrin et l’assemblée des sorciers, tome 2
¤ PASTOR Annie : Comment survivre à une attaque de zombies de l’espace

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A la maison, Halloween s’est discrètement invité.

Je regrette énormément de ne pas avoir d’imprimante au vu des paper toys de folie qui sont passés devant mes yeux. J’ai également été active sur le groupe Facebook (trop ?) et j’ai beaucoup aimé les partages des membres : photos, recettes de cuisine, petits bricolages et autres. Cela m’a permis d’être dans l’ambiance, et ce, pas seulement le 31 octobre. Big up à vous !

J’ai même mis une touche d’Halloween sur mon blog avec bannière et fond travaillés – en plus des « en ce moment » dans la colonne qui ont changé toutes les semaines –.

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