GAIMAN Neil – Neverwhere
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Titre : Neverwhere
Auteur : Neil Gaiman
Plaisir de lecture : Livre avec entrée au Panthéon
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Le visage crasseux s’adoucit.
_ Tiens, mon pauvre, dit-elle en fourrant une pièce de cinquante pence au creux de la main de Richard. Alors, ça fait combien de temps que t’es à la rue ?
_ Je ne suis pas à la rue, répondit Richard avec embarras en s’efforçant de restituer la pièce à la vieille. Je vous en prie – reprenez votre argent. Je vais très bien. Je suis simplement sorti prendre l’air. Je pars demain pour Londres, expliqua-t-il.
Elle lui jeta un coup d’œil soupçonneux, avant de récupérer ses cinquante pence qu’elle fit disparaître sous les strates de manteaux et de châles qui l’emmitouflaient.
_ J’y ai été, à Londres, lui confia-t-elle. Et j’m’y suis mariée, à Londres. Mais c’était un sale type. Ma m’man m’avait prévenue, de pas me marier à l’extérieur. Mais j’étais jeune et j’étais belle, on le dirait pas maintenant, et j’ai écouté que mon cœur.
_ Je n’en doute pas, répondit Richard, gêné.
La certitude qu’il allait vomir commençait peu à peu à s’estomper.
_ Ca m’a fait une belle jambe. J’y ai été, à la rue. Alors, je sais comment c’est, poursuivit la vieille. C’est pour ça que j’ai cru que z’étiez. Et z’allez faire quoi, à Londres ?
_ J’ai trouvé du travail, lui répondit-il fièrement.
_ Dans quoi ?
_ Euh, les placements financiers…
_ J’étais danseuse, fit la vieille.
Et elle se déplaça en titubant sur le trottoir, tout en se fredonnant une mélodie indistincte. Puis elle se mit à tanguer d’un bord sur l’autre comme une toupie en fin de course, avant de s’immobiliser face à Richard.
_ Donnez vot’main, lui ordonna-t-elle. J’vais vous dire la bonne aventure.
Il fit ce qu’on lui demandait. Elle posa la main du jeune homme dans sa vieille paume et la serra fermement, avant de cligner plusieurs fois des yeux, tel un hibou qui vient de gober une souris et ressent les premières atteintes de l’indigestion.
_ Z’avez un long chemin à faire, dit-elle, surprise.
_ Jusqu’à Londres.
_ Non, pas seulement. (La vieille observa un silence.) Pas un Londres que je connais, en tout cas.
A ce moment, la pluie se mit à tomber doucement.
_ Pardon, dit-elle. Ca commence par des portes.
_ Des portes ?
Elle hocha la tête. La pluie redoubla, tambourinant sur les toits et l’asphalte de la rue.
_ J’me méfierais des portes, à vot’ place.
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Voilà, c’est ce passage qui m’a charmé. Je crois que je l’aurai trouvé sur le net, je n’aurai même pas lu le quatrième de couverture.
Une rencontre qui n’avait pas lieu d’être, deux mondes différents, une rencontre hors limite du temps, « intemporelle ». Mais exactement, le ton et l’ambiance du livre: magique !
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)°º•. Richard Mayhew est un homme heureux. Enfin, presque. Coincé entre les visites de musées, Jessica et ses trolls, il est persuadé de l’être. Il ne semble pas éprouver de difficultés à vivre un quotidien qui ne lui ressemble pas. Convaincu d’avoir une vie à chérir, il s’enfonce dans des habitudes qui ne sont pas les siennes, empruntées.
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Un soir, sur le chemin d’un restaurant, Richard et Jessica tombent sur une femme ensanglantée. L’une la traite d’alcool et veut poursuivre son chemin, l’autre ne décolle pas ses yeux. Il faut la sauver, elle est sacrément amochée. Richard se trouve alors en compagnie d’une demoiselle fragile à soigner, en l’absence d’une compagne vexée et furieuse. La demoiselle repêchée dort d’un sommeil profond quand deux inconnus Messieurs Croup & Vandemar sonnent à sa porte.
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Tout s’enchaine : il leur ouvre mais, les yeux écarquillés, il ne voit plus la demoiselle endormie. Quelques minutes plus tard, il constate qu’elle parle aux animaux. Une fois sur pied, elle se volatilise.
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Abasourdi et se sentant complètement à côté de ses pompes, il tente de reprendre sa vie. Sauf qu’… il est devenu invisible au monde. A son monde… Et le voilà projeté dans un Londres d’En-Bas avec ses rencontres, ses vices, ses ruelles labyrinthiques et ses faits magiques complètement irréalistes. Bienvenue à London Underground !
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)°º•. Parlons tout d’abord des personnages. Ils sont sinistres, horripilants, magouilleurs, roublards, dandy, fragiles, frêles, discrets, sombres et énergiques. Et pourtant, difficile d’en croire à des archétypes. Ils sont tous hauts en couleurs, on les imagine très bien grâce au style de Gaiman qui favorise cette « réalité » visuelle qui nous vient en lisant le livre. Qu’il soit Marquis de Carabas, Old Bailey, Chasseur, Porte, Vandemar, Croup ou encore Islington, on s’y attache énormément ou moins, selon leurs traits de caractères… particuliers. J’avoue avoir une préférence pour la jeune demoiselle Porte ainsi que pour Lamia Velours… sans aucun doute, c’est leur portrait qui m’a séduit : l’un avec une certaine fragilité, des vêtements en superposition, un côté très « petit peuple », de l’autre, les yeux mangeant le visage, le côté doux, le gris, le violet et sa douceur. Mais attention, les personnages ne sont pas ce qu’ils prétendent être !
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Les objectifs des personnages restent difficilement cernables lors des premiers chapitre, mais au moins, on commence à parcourir le « nouveau » monde. Pour moi, et non des moindres, le mystère qui règne autour du marché flottant et de son prochain établissement géographique reste un de plus grands moments de plaisir… et de questionnement. Une fois, juste une fois, j’aurai aimé y mettre les pieds.
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Finalement, l’En-Bas de Londres est mis en devant de scène. C’est une sorte de reflet de Londres. La géographie des lieux est époustouflante et les ambiances sombres et marginales nous séduisent ! J’aime cette invitation au voyage, les trouvailles brillantes de Gaiman qui nous donnent tant envie. La crédibilité prend tout son sens quand on se dit que finalement, ce Londres-ci est la porte d’à côté. On se délecte d’un monde que l’on découvre… et dont on a toujours eu envie qu’il existe !
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Les détails pour les sentiments, les réactions et même les décors donnent un aspect « cohérent » à l’histoire : « botte au bout carré » « poche revolver d’un immense manteau noir de dandy, ni réellement redingote, ni vraiment trench-coat ». Parallèlement, l’absurdité est aussi omniprésente : que ce soit la femme sur le trottoir venue de nulle part, la demoiselle qui parle aux animaux, son volatilisation lors de la visite des messieurs Croup & Vandemar, son nom « Porte », surfer au-dessus de Londres, acheter des cauchemars frais, vendre une formule magique pour consulter la carte des métros… bref, Richard en prend plein les mirettes : et nous aussi.
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Le style de Gaiman est vivifiant et prenant. Que ce soit les passages en italiques pour les flash-back très proches et les pensées des gens ou pour l’utilisation de l’humour cynique, ce livre se pose là. De l’urban fantasy comme on l’aime. Un livre fantastique qu’on ne peut lâcher… et qui je pense, on n’oublie pas !
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Humour cynique, ambiances sombres, Londres marginal. Voici le cocktail explosif que nous propose Gaiman. Un univers qu’on rêve tous d’en fouler le sol, qui se trouve à la porte d’à côté. Mystère, labyrinthes et incroyables rencontres attendent de pied ferme notre personnage Richard Mayhew… et les lecteurs. Les personnages hauts en couleurs valent le détour, le Londres peint est subtil et donne envie. Une histoire fantastique à lire de toute urgence.
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)°º•. Gaiman, Neil de son petit prénom n’est plus à connaitre, tout le monde a déjà entendu parler de lui – du moins, j’ose espérer –. C’est un auteur britannique vivant aux USA et qui a fait son petit trou dans les rideaux du devant de la scène de la littérature fantastique (reprenons notre souffle). Comics, romans et nouvelles, Neil Gaiman a plus d’un tour dans son sac.
Son site/blog, son twitter.
Pour MON exemplaire (lorsque ce livre était encore en rupture de stock), je ne remercierai jamais assez Vert…
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)°º•. Extraits
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On ne fait pas une omelette sans tuer quelques personnes.
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L’eau du récipient chauffait à gros bouillons. Richard contempla l’eau qui s’agitait et l’épaisse vapeur qui montait, se demandant ce qu’ils allaient en faire. Son imagination lui fournit une foule de réponses, dont la plupart lui auraient infligé une douleur inconcevable, et dont aucune ne se révéla correcte.
On versa l’eau bouillante dans un pot, auquel le frère Fuligineux ajouta trois cuillerées de feuilles séchées et broyées. Le liquide qui en résultat fut versé directement du pot dans trois tasses de porcelaine, à travers une passoire. L’abbé leva sa tête d’aveugle, huma l’atmosphère et sourit :
_ La première partie de l’Epreuve de la Clé, dit-il, est une bonne petite tasse de thé. Vous prenez du sucre ?
_ Non, merci, répondit Richard, sur ses gardes.
Le frère Fuligineux ajouta un peu de lait dans le thé et passa une tasse et une soucoupe à Richard.
_ Il est empoisonné ? S’enquit celui-ci.
L’abbé parut presque choqué.
_ Grand Dieu, non.
Richard but le thé, qui avait grosso modo le goût habituel du thé.
_ Mais ça fait vraiment partie de l’épreuve ?
Le frère Fuligineux prit la main de l’abbé et y plaça une tasse de thé.
_ C’est une façon de parler, dit l’abbé. Nous aimons toujours offrir une tasse de thé aux candidats, avant de commencer. Cela fait partie de l’épreuve pour nous. Pas pour vous. (Il bu un peu de son propre thé, et un sourire béat se répandit sur son antique visage.) Un thé plutôt savoureux, tout bien considéré.
Richard posa sa tasse, quasiment intacte.
_ Alors, demanda-t-il, verriez-vous un inconvénient à ce que nous passions tout de suite à l’épreuve ?
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Tout le monde achetait. Tout le monde vendait. Richard écouta les cris du marché en commençant à déambuler dans la foule.
_ Ils sont beaux, ils sont frais, mes rêves. Cauchemars, cauchemars, première qualité ! Venez acheter mes beaux cauchemars.
_ Aux armes ! Armez-vous ! Défendez votre cave, votre caverne ou votre terrier ! Vous voulez leur taper dessus ? On a ce qu’il faut. Allez, ma belle, approchez, venez par ici…
_ Cochonneries ! Beugla une vieille obèse dans l’oreille de Richard quand il passa devant son étal malodorant. Détritus ! poursuivit-elle. Ordures ! Déchets ! Fange ! Immondices ! Servez-vous ! Tout est cassé et abîmé ! Saloperies, saletés et vieux tas de merde. Allez, allez, faites-vous plaisir.
Un homme en armure battait un petit tambour, chantait en même temps :
_ Objets perdus ! Approchez, approchez ! Voyez vous-mêmes. Objets perdus. Rien de trouvé ici, tout est garanti perdu.
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Un vieux téléphone reposait dans un coin de la pièce. Un vieux téléphone en deux éléments, inutilisé par l’hôpital depuis les années vingt, en bois et Bakélite. M. Croup saisit le combiné par lequel se terminait un long cordon gainé de tissu et parla dans le microphone fixé sur la base.
_ Croup et Vandemar, annonça-t-il d’une voix suave, Maison de Tradition. Obstacles oblitérés, nuisances éradiquées, amputation des membres gênants et dentisterie à l’ancienne.
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Le blog d’Yspaddaden, Les chroniques d’Isil, Les lectures de Xapur, Lupa, Mon coin lecture (Karine), Nevertwhere, Tortoise’s Times Tree ont aussi a-do-ré.
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Je suis fan, voire plus… ce roman a été écrit après la série BBC du même nom que je te conseille vivement (non disponible en français), je l’ai encore regardée pas plus tard qu’il y a quinze jours : Croup et Vandemar y sont absolument excellents, et le marquis de Carabas, hum j’aime… Gaiman n’a pas pu faire tout ce qu’il voulait dans cette série (comme installer son marché underground chez Harrod’s !!!) alors il a écrit le bouquin, et c’est tant mieux pour nous !
Posté par Ys, il y a 3 ans
oui j'ai lu chez toi que la série était à visionner ;)
Il faudrait que je la trouve sous-titrée, sinon cela me sera impossibleà suivre.
Et je veux bien croire qu'il ait eu du mal à mettre le marché à Harrod's :D
Chouette commentaire Je vais mettre en lien ton commentaire sur mon blog !
Personnellement, j’ai adoré presque toutes les fois où Croup et Vandemar étaient présent, bien qu’ils fichent la chair de poule tout de même. Mais leurs dialogues étaient vraiment très bien faits, et « marrants »
Posté par Olya, il y a 3 ans
C'est pas mal, oui. Mais ce sont de vrais sauvageons, quand même !
Je suis encore en train de le savourer (quoiqu’il ne m’en reste plus beaucoup) mais j’approuve tout à fait ton avis!!!
Et j’apprend qu’il y a une série BBC? Je savais qu’il y avait une adaptation BD, mais pas TV! S’il n’y a pas trop d’épisodes, il se pourrait bien que je cherche à la regarder…
ah, je viens d’aller voir Wikipédia et c’est carrément une série dès le départ, et Gaiman a adapté sa propre série en roman!
Posté par Tortoise, il y a 3 ans
Exactement :D
On retrouve bien l’esprit du livre dans ta critique. Tout ça me donne envie de replonger dans le Monde d’En-Bas …
Je suis hallucinée du nombre de followers que Gaiman a sur Twitter : plus d’un million !!!
Posté par Tigger Lilly, il y a 3 ans
C'est juste énorme :D (et j'en fais partie)
Ce livre me fait très envie mais bon, vu qu’il est introuvable en français ou alors à des prix indécents, je ne crois pas que ce sera pour bientôt ! Enfin, j’ai Stardust pour me consoler
Posté par Manu, il y a 3 ans
C'est bien ça le problème... grâce à une bloggeuse parisienne qui l'a trouvé en occasion, j'ai pu me le procurer :)
Superbe critique. Elle me fait définitivement pensé que je dois me procurer ce livre!
Mais comme dit dans un commentaire plus haut, c’est super chaud de le trouver. Je ne suis pas encore tombé dessus en version de poche.
je vais me consoler avec Nobody Owens, et voir attacker American Gods
Posté par Kameyoko, il y a 3 ans
Merci :) Oui, il est introuvable... Et encore, j'ai la version poche (je préfère la couverture à celle du grand format). Il ne te reste plus qu'à l'emprunter à un copain... ou à la biblio !
C’est un de mes livres préférés, celui qui a fait entrer Gaiman dans le panthéon de mes auteurs fétiches après seulement trois livres lus (avant: Coraline et Stardust). Son American Gods est certes plus intellgient, plus abouti, plus ambitieux (je l’aime énormément aussi d’ailleurs), mais celui-ci a quelque chose de plus, une atmosphère spéciale qui m’a touchée.
Posté par Cachou, il y a 3 ans
Tiens, et tu as bien aimé lire Stardust ? Je n'ai pas lu beaucoup de Gaiman, mais j'ai encore "American Gods" dans ma bibliothèque, en attente de lecture.
Comme j’aimerais le lire celui-ci ! mon chéri ne m’en dit que du bien mais malheureusement, on lui avait prêter et, rupture de stock oblige, impossible de le trouver ! =( si ça continue, je l’achète en anglais eh puis tant pis ! ><
Posté par Wilhelmina, il y a 3 ans
Il y a le diable vauvert qui va le rééditer en mai 2010 :) C'est vrai, on ne le trouve nulle part.
Comme tu donnes d’excellents conseils lecture, j’ai décidé de l’acheté à mon ami qui a été super emballé par Le nom du vent, au départ, il a trouvé le livre troublant car il ne comprenait pas trop, désormais, il est à fond dedans, un fan de plus !!!
A noter que j’ai acheté le livre qui vient de reparaître pour cet été en nombre suffisant à mon avis !!!
Je t’adore Acro, grâce à toi, on achète des livres super biens, on est JAMAIS déçus et c’est génial car il existe tellement de livres qu’on ne sait jamais quoi prendre et tu es la solution miracle !!!
Posté par tililie31, il y a 3 ans
Waouh, merci pour ton message qui me touche beaucoup :)
Il a rejoint ma PAL il y a peu tu me donnes envie de le faire monter en haut de la pile là !
Il se lit très vite en plus ! (mais je ne sais pas si c'est une qualité :P)
J’en ai un très bon souvenir même si pas dans les détails, j’étais fan de Neil Gaiman à l’époque! Je dis à l’époque car je me suis éparpillée dans d’autres lectures, et là je crois que ça va faire bien 8 ans que je n’ai plus rien lu de lui!
Des amours nostalgiques ? ;)
Ce livre traine dans ma PAL depuis des années… Mais relire ton avis me donne très, très, très envie de le sortir immédiatement et de le lire tout de suite !
Alors, qu'attends-tu ? :P
Entre humour cynique et sérieux, entre magie et horreur, Gaiman nous fait plonger dans un sacré univers, un monde parallèle qui séduit tout comme écoeure, je suis bien contente d’avoir découvert cet auteur et ce livre ci en particulier. Richard avec son côté vulnérable m’a émue alors que Mr Croup et Mr Vandemar m’ont effayée !
Ah ce livre est un vrai petit bijou !
C’est un plaisir de te lire, et de retrouver le même enthousiasme que cette lecture m’a procuré ! Et que de bons souvenirs à savourer ces passages ! Merci 🙂
C’est vraiment un chouette voyage quand on entre dans « Neverwhere » !