LARUE Anne – La vestale du calix

26/04/2012 14 commentaires

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Titre : La vestale du calix
Auteur : Anne LARUE
Plaisir de lectureetoile 2 Livre à regrets

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Après un dur entrainement et des épreuves insupportables, Anna atteint le titre de Vestale. Celles qui ont échoué au concours deviennent des esclaves mais le nouveau statut d’Anna n’a rien d’enviable puisqu’elle ne vaut rien. Anna montre à son chevalier aimant Sergueï le très secret Calix d’Esclarmonde ; elle devra être ébouillantée jusqu’à ce que mort s’ensuive pour cette profanation. Cependant, le Pr. Aleister après quelques supplices l’envoie ailleurs pour la sauver. Elle atterrit dans un nouveau décor et trouve ce royaume des morts bien vivant : elle découvre son monde en 4660. Elle vit dans un appartement avec Ankh sa colocataire, travaille en tant que costumière « tradi » chez Thomasine Couture, se fait voler le prix Mafalda par une talentueuse cavalière. Cependant, Anna & Ankh font deux choses interdites : ne pas assister au dernier match obligatoire de trimslop et débusquer une personne assassinée. C’est le début des ennuis, heureusement, Holinshed détective équin en freelance pourrait bien un peu les aider.

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)°º•. Pour cette histoire, la focalisation sur les idées à intégrer au roman se fait un peu au détriment de la description des personnages qui est rudimentaire. Hormis quelques traits physiques et de caractère, nous appréhendons surtout les personnages pour leurs actions.
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Anna est innocente voire un poil naïve. Médiocre dans ses entrainements et résultats de concours, elle va pourtant se faire remarquer par le sacrilège qu’elle engendre. Pour la première fois dans l’Histoire des Vestales, Anna a le droit à un procès devant la justice grâce à Aleister. Secrètement, elle est propulsée dans le temps et vit sa vie de morte exactement comme on l’attend de sa part. De bonne nature, Anna suivra le chemin de sa « vie » sans opposer réellement de résistance.
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Elle fera la rencontre d’Ankh Delafontaine, blonde et médiéviste professionnelle : c’est grâce à une annonce qu’elles se trouveront pour enfin avoir un logement ensemble au lieu d’attendre le délai légal minimum de trois mois dehors. Sous le faux statut de « homosex », elles vont apprendre à se connaître et finissent par se lier d’amitié. Pourtant, elles vont devoir affronter les autorités pour différents crimes et aussi échapper à la Grande Déflagration.

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On ira également à la rencontre de Morphem, de Lucas, de Holinshed, de la morte La-que-sabe, de goules masculines, de villageois vivifiants et d’un homme qui disparaitra immédiatement dans la G.D. Sincèrement, hormis les trois premiers cités, je n’ai pas compris où l’auteur voulait en venir avec la rencontre de ces personnages secondaires : ils n’amènent pas d’eau au moulin, ils ne participent pas au comique de situation. Oui, avouons-le, je trouve qu’ils ne servent à rien et je n’ai pas pu m’empêcher de dire de nombreux « WTF ?! » lors de ma lecture. (What The F*ck, trad. : mais qu’est-ce que c’est ces bêtises ?!)

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)°º•. A travers son roman, Anne Larue se moque généreusement de certaines thématiques propres à notre société : le marketing et son phénomène de surconsommation, le sport et ses dérives, les relations entre l’élite intellectuelle et le peuple de province mais aussi du monde universitaire et de la recherche qui en prennent également plein la figure.
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Seulement, j’ai été un peu déçue de l’utilisation gratuite de thématiques qui font « vendre » comme le sexe et la violence. De mon point de vue, il est important de trouver un équilibre quand on part sur ce terrain notamment en intégrant des éléments indispensables pour l’intrigue.
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Ce qui m’amène à la place du féminisme dans la trame de ce livre. J’ai eu un peu de mal à accepter le rapprochement parfois trop systématique à mes yeux du sexe avec le statut de la femme. Cela m’a paru d’autant plus étrange de la part d’Anne Larue qui est adhérente au mouvement. Les Vestales ont une virginité intacte, si elles ne réussissent pas le concours, elles se retrouvent esclaves (sexuelles) ; de plus, le viol est reconnu comme une noble punition pour la Vestale en tort et comme un avantage social pour le bourreau. Enfin, on parle de la maison des plaisirs de Milly avec la permission d’y aller 4 soirs par mois comme une mesure d’hygiène fortement recommandée.

Enfin, on aura le droit à l’Apocalypse dans son ensemble : on l’entrapercevra de très loin « antérieurement », à tout juste avant, tout en la voyant se réaliser et la voir terminée. Cela ne rigole pas.

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)°º•. Au niveau de l’intrigue, on semble perdu : si Anna se révèle l’héroïne de cette histoire, elle passe très vite au second plan pour la deuxième moitié du roman sans que l’on comprenne vraiment pourquoi. On a l’impression que la partie initiatique sur Ankh est un résultat hallucinatoire ; si dès les premiers chapitres, on ne voyait point où on allait, là, on perd complètement pied.
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Souvent qualifié de grinçant, l’humour ne m’a pas décroché un seul sourire lors de ma lecture. Il est assez présent… mais tombe toujours à plat pour moi. On s’attendrait presque à des enregistrements en boite en fin de phrase pour inciter à rire. Je pense que l’humour sous sa forme écrite est un exercice très difficile et on se rend compte d’autant plus de la haute voltige pratiquée par des auteurs humoristes comme – prenons au hasard, Pratchett – quand on se confronte à des tentatives avortées d’humour comme ici.
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L’auteur souhaite atteinte un public différent avec chacun de ses livres pour toucher au mieux l’ensemble de notre société et c’est un motif que je trouve tout à fait respectable. Si ses précédents ouvrages ont été appréciés, ce n’est pas pour autant que la plume peut se révéler parfaite pour écrire un roman de l’imaginaire. Je n’ai d’ailleurs trouvé aucune référence à ce genre littéraire, ou du moins pas de manière assez évidente pour ne pas croire que je l’avais imaginée.
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J’ai eu l’impression que le récit était sans queue ni tête ; ni même que l’auteur savait où elle allait. Tout est décousu : Anne Larue semble avoir plein d’idées et vouloir toutes les intégrer. La forme du roman me faisait penser à une juxtaposition de passages déjà rédigés qui n’ont pas de connexion avec ceux qui le précède et qui lui succède. Le côté fouillis me fait penser à un sac où tous les ingrédients auraient été jetés, secoués et tirés au hasard. Ce livre fourre-tout intègre des délires que j’ai ressentis relevant de la private joke et totalement incompréhensibles ; J’ai eu parfois aussi le sentiment que le livre était un ring où Anne Larue distribuait des règlements de comptes.
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Je trouve que le non-sens n’est pas maitrisé et que le tout perd totalement le lecteur. Cela est dommage car malheureusement ce sentiment de désorientation dessert la fluidité de sa plume. Si l’auteur voulait un livre décalé, j’aurai aimé qu’elle l’assume jusqu’au bout. Je tiens à préciser que cette perception générale de l’histoire m’est propre et que d’autres lecteurs ont été totalement emballés. En ce qui me concerne, j’en viens à regretter mon achat malheureusement. Ceci dit pour les fans de « La vestale du Calix », elle serait déjà entrain de rédiger le deuxième tome.

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Ce livre peut être rangé dans différentes catégories ; cependant, si vous aimez les romans de l’imaginaire qui sortent complètement des sentiers battus, « La vestale du Calix » pourrait vous plaire. Personnellement, l’intrigue m’a semblé tourneboulée et je n’ai pas réussi à m’accrocher à quelque élément comme une bouée de sauvetage. Je suis passée définitivement à côté de l’histoire, trop interrogative pour que je puisse profiter.

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)°º•. Biographie
Née en 1958, Anne Larue est historienne de l’art français de profession. Elle a écrit divers ouvrages dont la thématique principale reste le statut de la femme ; son premier roman « La vestale du Calix » ne déroge pas à son principe.
La couverture signée par Genkis qu’elle plaise ou non, ne laisse pas indifférente.
Vous pouvez découvrir l’interview de l’auteur réalisée par la chaîne NoLife pour l’émission Rêves et Cris qui commence à 23min45s.

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)°º•. Extrait
Le seul passage qui a donné lieu à une pâle imitation de sourire :

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Souvenir de lecture : si je me réincarne en cheval, je pose immédiatement mon curriculum vitae à l’entreprise de Holinshed.

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Ce livre a été lu en commun avec Endéa sans qui, l’épreuve aurait été beaucoup plus difficile.

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Les humeurs de Svetambre, Rongeuse de livres (Marmotte), Traqueur Stellaire (Guillaume44) ont également lu ce livre.

CITRIQ

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Si ma chronique ne vous a pas trop refroidie – soit dit en passant, elle doit être la plus négative du web – je peux faire de ce roman, un livre voyageur.

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Voici un livre qui s’inscrit également au challenge Fins du Monde.

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Pic : de Myriam Sweeney.

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CECCOLI Nicoletta – Beautiful nightmares

24/04/2012 26 commentaires

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Titre : Beautiful nightmares
Auteur : Nicoletta CECCOLI
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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)°º•. « Beautiful Nightmares » est le tout premier artbook publié au monde mais aussi le premier ouvrage en France de Nicoletta Ceccoli. Ses illustrations sont souvent connues grâce aux produits dérivés. Pour ses influences, elle cite Mark Ryden, Dino Buzzati et Stasys Eiderigevicious.

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Ce livre de 136 pages est découpé en cinq chapitres car les images ont une humeur commune et des thèmes récurrents émergent de son travail : Babes in Toyland, Beautiful Nightmares, Water Girls, Forbidden Fruit et Weird and Wonderful.
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Les illustrations s’affichent en pleine page, parfois s’étalent sur une double page mais aussi se concentrent sur un détail de la prochaine scène. Bien que les couleurs utilisées soient pastel, cet album n’est pas destiné aux enfants. Via une excellente maitrise de l’acrylique sur papier, Nicoletta Ceccoli propose un monde tout en ambiguïté. Son imaginaire sert un monde onirique des plus riches.

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)°º•. Entre les pages, nous rencontrons exclusivement des personnages féminins, opalins et aux yeux clairs. Elles ont toutes des visages ronds et de jolies tenues. Elles sont bien souvent à dos d’insectes ou de bonbons, quelques fois à demi végétale ou animale et tantôt dans des postures équivoques. Belles et cruelles, vaniteuses et fragiles, elles nous mettent les idées sans dessus-dessous et on s’interroge sur chaque illustration admirée. Les thématiques qui s’en dégagent comme l’innocence, la sexualité, le cirque, les animaux fantastiques ou encore les bestioles et jouets géants sont chères au cœur de l’illustratrice. On y retrouve par ailleurs l’influence des contes, des insectes naturalisés, de photos anciennes ou de vieilles affiches de cinéma.

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)°º•. Cet univers fantasmagorique nous attire irrésistiblement. La beauté côtoie l’horreur avec une harmonie édifiante. Si Nicoletta Ceccoli nous sert de la poésie et de la douceur, elle n’hésite pas non plus à faire figurer la monstruosité et les cauchemars. Touchées de mystère, les illustrations ont également un petit côté dérangeant. Si de prime abord, on se sent confortablement installé en regardant les illustrations, très vite on ressent à travers les détails, une certaine menace trouble ou estompée. Les illusions et les fantasmes ont une place importante dans cet artbook doucereux.

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)°º•. Biographie
Née en 1973, Nicoletta Ceccoli a étudié à l’institut d’Art d’Urbino et est reconnue pour son travail d’illustratrice de livres jeunesse. Elle a reçu le prix Andersen du meilleur illustrateur italien en 2011 et la médaille d’argent de la Société des Illustrateurs en 2006.
Nicolettaceccoli.com
Un extrait de l’arbook

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Souvenir de lecture : L’envie de se procurer un second exemplaire pour le découper et mettre les illustrations sous verre.

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Elles en aussi parler sur la blogosphère : Les jardins d’Hélène (Laure), Les lectures de Naolou et My Lou book.

CITRIQ

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Et voici une entrée pour le challenge Je lis aussi des albums.

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MARTIN G.R.R. – Le trône de fer ~ L’invincible forteresse, tome 5

19/04/2012 20 commentaires

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Titre : L’invincible forteresse (Le trône de fer, tome 5)
Auteur : G.R.R. MARTIN
Plaisir de lecture Livre sympa peu s’en faut

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Alors que Daenerys mord la poussière ou pas loin, seule de l’autre côté de l’océan ; Stannis et ses troupes s’apprêtent à attaquer Port-Réal via la baie de Néra. Tyrion tend à prendre sa revanche sur Cersei mais n’en mène pas large, très peu de temps après. Si on apprend que les larmes ne sont pas la seule arme des femmes, il n’est pas bon d’être une demoiselle Stark au Royaume des sept couronnes en cette période. Dans le nord, Winterfell change de main, deux manquent à l’appel et Jon Snow se frotte aux sauvageons. Faîtes vos jeux, rien ne va plus !

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)°º•. Si j’ai apprécié une chose dans ce tome-ci, c’est bien le fait que les personnages soient réellement à côté de la plaque : que ce soit Daenerys qui semble un poil trop kiffer le palais de poussière, Tyrion qui passe à côté de the information ou bien encore Theon qui se fasse rouler par un infirme et un encore-en-couche-culotte.
Daenerys ne sert à rien ou du moins pas à grand-chose : on se demande à quel dessein l’auteur voue cette scène de départ. Plus tard le hasard facilite grandement les choses pour elle. Mais c’est trop tard, je suis lassée de sa stagnation. Theon me laisse totalement indifférent de par son incapacité à comprendre ce qu’est la vie et Snow est un poil ennuyant de par sa prévisibilité. Côté Sansa, si elle continue à faire bêtise sur bêtise et à s’enfoncer tant par son comportement ou dans ses relations, je ne donne pas bien cher de sa peau. Ceci dit, on ne peu que lui donner un peu de pitié car quand même, elle ne mérite pas tout ça.
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Heureusement, deux personnages retiennent toujours mon attention : Arya, jeune rebelle et fillette ultra indépendante qu’on ne suit pas assez à mon goût et Tyrion pour sa psychologie – existence et pensées – et son côté fin stratège.
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Notons tout de même la présence de personnages de troisième zone dont on n’entendra plus vraiment parler, qui viennent noyer le lecteur dans la Néra (fleuve où sur sa rive gauche domine la capitale Port-Réal).

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)°º•. Nous assistons toujours au déroulement de l’intrigue où chaque chapitre est vu à travers les yeux de l’un des personnages principaux. Cette histoire médiévale sert trop peu de magie à mon goût mais si vous aimez les coups bas, les mensonges et les trahisons à tous les coins de rue, cette saga ne pourra que vous plaire. En général, je n’aime pas les batailles, je n’aime pas non plus la mer, quand il s’agit alors d’une bataille en mer… je suis coulée. Et G.R.R. Martin n’y va pas de main morte, une des meilleures batailles du Trône de fer, parait-il.

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Si j’ai trouvé quelques bons éléments avec ce livre, j’ai trouvé que l’auteur ménageait énormément ses efforts : les quelques rebondissements intéressants me sont un peu sabotés par la suite avec des longueurs ou des chapitres moins vifs. Nous avons le droit à quelques progressions mais l’avancée générale est particulièrement frustrante. Par ailleurs, je n’ai pas compris la raison des manchettes données par G.R.R. Martin à ses personnages sans raison évidente – du moins pour l’instant – puisqu’elles sont sans apport à la trame globale ou aux manœuvres mineures. Vous l’avez compris, le rythme et l’envie de poursuivre est uniquement portés par la lecture commune.

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« L’invincible forteresse » distribue des coups de poing à quelques personnages ; en ancre d’autres dans leur rôle et les fait batailler les uns contre les autres sur l’eau. Si les péripéties vous semblent tout d’un coup génialissimes, il y a fort à parier que c’est parce que vous flanchiez du bout du nez dans les pages précédentes. Même si c’est un peu mou du genou, vous qui aimez les sagas médiévales, le Trône de Fer devraient vous plaire, à défaut de moi.

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)°º•. Biographie

Né en 1948, G.R.R. Martin est tour à tour écrivain de science-fiction et fantasy, scénariste et producteur. Rarement gai dans ses écrits, il propose toujours une certaine mélancolie. Il a vendu plus de 7 millions d’exemplaires de son oeuvre « Le trône de fer » (A Song of Ice and Fire) dans le monde (donnée de mars 2010) et sans doute un peu frustré et énormément tenu en haleine autant voire plus de fans.

Le tome « A Clash of Kings » (dont sont issus en version française : La Bataille des rois, L’Ombre maléfique et L’Invicible Forteresse) a reçu le Prix Locus du meilleur roman de fantasy en 1999 et le Prix Ignotus du meilleur roman étranger en 2004.

Son site officiel, son blog, et « La garde de nuit » un site francophone tenu par des fans, très complet d’ailleurs.

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Dans le chaudron :
¤ Le trône de fer, tome 1
¤ Le donjon rouge, tome 2
¤ La bataille des rois, tome 3
¤ L’ombre maléfique, tome 4
¤ Intrigues à Port-Réal, tome 6
¤ L’épée de feu, tome 7
¤ Les noces pourpres, tome 8
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Souvenir de lecture : Mets du fun dans ta vie, sois toi aussi un(e) Stark !

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Jamais on aurait cru chose possible lors de cette Lecture Commune : il y a des filles qui aiment Sansa, on les met d’ailleurs dans une Team pour mieux les viser avec nos tomates. Les coupables : Eirilys, Heclea & Neph.
Mais sinon ce livre a été apprécié et lu assez vite par rapport aux autres tomes avec Phooka et les filles qui ont chroniqué l’Intégrale 2 (regroupant La bataille des rois, L’ombre maléfique et L’invicible forteresse) Eirilys, Emma666, Heclea & Neph.
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Dans la bloggosphère, on peut retrouver l’avis de ce tome-ci de If is dead (DabYo) et de Lectures trollesques (P’tite Trolle) ; et sur l’intégrale 2 Le dragon galactique (Tigger Lilly), Les Lectures de Xapur, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Madly Pagal (Taliesin) et Perdre une plume.

CITRIQ

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Pics : #01 Theon Greyjoy par Serclegane ; #02 House Bolton par LiquidSoulDesign.

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COSTE Nadia – Fedeylins, Sous la surface

17/04/2012 11 commentaires

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Titre : Sous la surface (Fedeylins, tome 3)
Auteur : Nadia COSTE
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Bien que Cahyl ait trouvé un sentiment de paix, il se demande toujours quel est son dessein et comment il va pouvoir évoluer dans la vie avec sa position actuelle. Alors que de grandes interrogations l’envahissent, le profil d’une mission se dessine. Celle-ci est relativement énigmatique et pour en comprendre son sens, il va s’investir dans la recherche d’informations et grappiller des données. Malheureusement, cette charge n’est pas aussi confidentielle qu’il le pensait et il s’aperçoit très vite qu’on souhaite lui mettre des bâtons dans les roues.

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)°º•. Nous retrouvons avec plaisir Cahyl qui s’assume davantage mais qui se surprend aussi. S’il fait preuve de sérénité en extérieur ; il bout secrètement. Il cherche perpétuellement un sens à sa vie et se sent aussi un peu perdu.
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Le soutien de ses amis est toujours inconditionnel même si Glark s’avère moins présent en raison de ses nouvelles responsabilités mais Sperare lui voue une amitié sans frontière même si pour ma part, je me méfie encore de lui. Naï sera aussi une aide précieuse : elle prend d’ailleurs des risques qu’elle ne peut contrôler et j’ai été étonnée qu’elle aille parfois contre les us et coutumes de son peuple alors que ils sont inscrits dans leurs traditions – voire même leurs gènes – depuis la nuit des temps, quand bien même elle posséderait une once de sédition.
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C’est avec ravissement que nous retrouvons tout un tas de personnages secondaires croisés dans les précédents tomes, ils seront d’ailleurs accompagnés par de nouveaux protagonistes tout aussi intéressants. La rencontre avec les Grands Blancs est un de mes passages préférés car leur portrait dressés correspondaient exactement à mes attentes, je ne peux donc qu’aimer Camulugh.

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)°º•. Sur fond de jeu de chasse au trésor, Cahyl devenu Fedeylin est tant à la recherche d’indices pour sa tâche que de pistes pour sa propre quête identitaire.
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J’ai fortement apprécié ce volume car nous avons accès à une connaissance plus approfondie sur leur société : sa hiérarchie, son histoire, mais aussi son fonctionnement ; notamment avec la visite à la Gabda Mar et le registre des pontes. Nous assistons à un panorama sur leur civilisation : leurs us et coutumes, leurs traditions, leurs attentes, leur vie et leur destin. D’ailleurs, comment ne pas voir les tablettes comme des livres et leurs rangements comme des bibliothèques ?

Nadia Coste nous entraine aussi dans la direction de l’amour dans cette société où la sexualité est totalement inexistante.

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)°º•. Comme pour les tomes précédents, Nadia Coste nous sert un univers tout en douceur. Exit les scène de combat sans fin ou de violence sanglante ; si les tensions existentielles sont fortes, nous restons toujours dans une sorte de cocon où la prise de conscience de soi, son estime et son reflet dans les yeux des autres sont révérés.
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On y découvre toujours une histoire simple et accessible et qui se lit facilement sans décrocher. Dans ce tome, on se pose énormément de questions et même si elles restent pour l’instant sans réponse, le lecteur évolue dans ce récit. J’ai tout particulièrement apprécié de voir une autre facette de ce monde avec la remise en cause des fondements et de la société et de la hiérarchie. Les ouvertures de chapitres se révèlent très bonnes, notamment celle de la complainte du voile (chapitre 15) même si parfois, elles exposent un peu trop le contenu de la partie. Enfin, je suis tiraillée par l’envie de connaître la fin et la mélancolie de quitter cette saga.

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C’est une toute nouvelle vision du monde des Fedeylins que nous découvrons avec ce troisième tome « Sous la surface ». Si Cahyl a mûri et se pose encore beaucoup de questions, il est toujours autant sollicité. Bien qu’il œuvre en solo, c’est avec plaisir qu’on part à la découverte du village. Nous passons d’agréables moments à récolter les informations en suivant Cahyl et le suspense monte crescendo quant à la réussite de la mission. Un univers tout doux où la richesse et l’importance de l’individu sont mises à l’honneur.

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)°º•. Biographie
Nadia Coste a 31 ans et est maman de trois « larveylins ». Après sa mauvaise expérience d’un IUT métiers du livre, elle se tourne vers des études de commerce et intègre un service administratif de banque. Lors de ses loisirs, elle découvre la fantasy par son auteur préférée, Robin Hobb. L’écriture fait alors partie intégrante de sa vie. Nadia Coste commence à attaquer un sérieux sujet en 2004, les Fedeylins. Après six ans de réécriture, les éditions Gründ décident de la suivre dans cette aventure. La magnifique couverture est de David Revoy.
Son blog, le site officiel de la tétralogie.

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Dans le chaudron :
¤ Les rives du monde, tome 1
¤ Aux bords du mal, tome 2
¤ L’ombre des pères, tome 4
¤ Langue de chat :  interview de Nadia Coste.

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Souvenir de lecture : Moi aussi je veux aller à la recherche des tablettes ! Ou alors avoir un lumignion des fedeylins chez moi.
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Cette lecture a été appréciée avec Dup, Heclea & Iluze dans le cadre du « mois de« .
Sur la bloggosphère, vous pouvez trouver l’avis d’Ansible (Spooky).
CITRIQ

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Pic : White koi or carp swimming par Crazyinsanefangirl.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Sains et saufs ? tome 3, Amour et mort tome 4

11/04/2012 12 commentaires

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Titre : Sains et Saufs ?, Amour et mort (Walking dead, tomes 3 et 4)
Auteurs : Robert KIRKMAN, Charlie ADLARD
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Volume 3 « Sains et Sauf ? »
Rick Grimes et la troupe arrivent aux portes d’un pénitencier ; ils y découvrent quatre anciens prisonniers – Dexter, Andrew, Axel et Thomas – restés sur place pour la sécurité relative que proposent l’enceinte et les quantités astronomiques de nourriture. Il est temps de faire le nettoyage à l’intérieur des murs en supprimant les zombies résiduels. Malheureusement, le danger rôde toujours.
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Volume 4 « Amour et mort »
La tension est à son comble et la menace ne s’apaise pas ; un conflit de façon de penser sépare les deux hommes Rick & Tyreese et porte un grand coup à leur amitié. Alors que le groupe de la ferme d’Hershel les a rejoints une nouvelle venue, Michonne, arrive aux grandes clôtures. La présence de celle-ci va semer la zizanie.

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)°º•. Au niveau des personnages, Kirkman brasse : à chaque tome, des personnages disparaissent. Certains personnages secondaires se révèlent alors que d’autres prennent acte de pensées et ou d’actions dont on ne les aurait pas pensés capables.
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Alors que la communauté cherche une certaine stabilité, la place de chef de Rick est remise en cause ; tout le monde est à cran et certains versent dans la folie. L’arrivée de la nouvelle recrue, Michonne va bouleverser les règles de la compagnie surtout qu’elle est servie enveloppée d’une bonne couche d’ambiguïté par Kirkman. Bien qu’ayant noté quelques légères incohérences au niveau du caractère des personnages principaux, j’apprécie grandement sa fine perception de la psychologie humaine qu’il nous offre.

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)°º•. Pour cette ambiance apocalyptique, les zombies sont toujours présents bien que parfois un peu délaissés au profit du quotidien des habitants du pénitencier ; mais ils ne sont jamais bien loin. Les scènes avec les zombies sont plus expéditives mais toujours aussi féroces.
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Si l’histoire est plus angoissante, ce n’est pas forcément vis-à-vis des zombies. Les interactions entre les personnages sont plus importantes que le fait d’échapper aux morts vivants : la place aux émotions et aux relations entre les personnages servent l’analyse mentale des membres. La folie des survivants est une véritable difficulté pour tenir ficelé un semblant d’humanité entre des personnes soumis à un grand stress et à une situation « irréelle ». La tension entre rescapés amenuise la bonne conscience et les barrières morales explosent. Les dialogues bien composés prennent une grande place dans le scenario.

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)°º•. Même si nous obtenons quelques informations concernant le virus, le tome 3 « Sains et Saufs ? » est tout de même en deçà des deux premiers. Heureusement, le tome 4 « Amour et Mort » se révèle bien meilleur ; moins nerveux dans la trame, aussi.
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On observe le renforcement de la notion de « communauté », les personnages se dévoilent et la troupe suit son bout de chemin bien caillouté. Notre intérêt se porte fortement sur leurs évolutions ; de cerner ces incertitudes, peur et tension. Quoique le tome 4 porte bien son titre car les couples se font et se défont, il propose des rebondissements plus riches et un suspense mieux tramé que pour le tome 3. On notera le côté très américain sur les questions de possession d’armes et de position par rapport à la notion de justice.
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Le scénario est toujours attractif et tient en haleine ; l’utilisation du noir et blanc ajoute une dimension au pessimisme déjà présent, une certaine pesanteur. Bien que la répétition de certaines cases au tome 3 permet de marquer l’atrocité de l’événement ; j’ai trouvé que cela donnait une impression de recyclage même si je comprends le procédé. A l’inverse, le découpage de certaines planches du tome 4 est vraiment réussi.
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Beaucoup de questions restent en suspens et les tomes sont relativement cliffhangers ou donnant l’envie irrésistible de se pencher sur la suite. Il est cependant difficile de déterminer dans quel volume, telle ou telle action se déroule. Ce huis-clos demeure impressionnant et captivant.

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« Sains et Saufs ? », troisième volume de la saga est un peu en deçà des deux premiers mais apporte quelques éléments de réponse malgré un côté nerveux assez présent. Le tome 4 « Amour et Mort » m’ait apparu plus équilibré dans le scenario tout comme dans les illustrations : la tension est à son comble et les personnages évoluent devant nos yeux. Une histoire prenante sur fond zombiesque.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’oeil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Les chasseurs, tome 11
¤ Un monde parfait, tome 12
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : Alors maintenant, on sait que…?

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.

Phooka de Bookenstock (tomes 3 et 4), Chez Iluze (tome 3, tome 4), Kameyoko de Fant’asie (tome 4), L’étrange bibliothèque de Calenwen (tome 4), Olya de Mes lectures de l’imaginaire (tome 3, tome 4) vous parlent aussi de ces deux tomes.

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Pour « Sains et Saufs ? » : CITRIQ

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Et hop, une petit chronique pour le challenge Fins du monde.

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Pics : #01 extrait couverture US ; #02 bonus  ; #03 Michonne and her zombies par Claphand ; #04 et #05 extraits.

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Le paradis, à n’en pas douter, n’est qu’une immense bibliothèque.

08/04/2012 55 commentaires

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Même si j’apprécie une bibliothèque débordante, ma bibliothèque actuelle commençait à vomir des livres de partout. Il était temps de lui trouver une nouvelle copine. La difficulté – comme beaucoup de Lecteurs Compulsifs Anonymes – est de trouver la place où mettre ce nouveau meuble. Ici, pas le choix, il fallait passer par sur le sur-mesure. Les plans se peaufinent sur plusieurs mois tout comme le choix du magnifique bois d’hévéa, le découpage, les multiples ponçages pour un vernis lisse et sans coup de pinceau puis pour son montage.

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Si la première trône au milieu du salon comme une reine omniprésente, la seconde règne dans le bureau/chambre d’amis. Afin d’optimiser l’espace, elle remplit tout l’espace disponible sur un mur. C’est lorsque nous avons installé la structure qu’on a pris compte de son immensité (même si c’est à mon goût pas assez flagrant sur les photos). La nouvelle bibliothèque n’a rien à envier à la première par ses dimensions : 230*156*15 cm !
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Tous les livres ont été triés, classés et surtout dépoussiérés. Le classement s’organise uniquement par auteur (et même pas alphabétiquement parlant). On préfère une bibliothèque qui révèle ses secrets, qui donne envie de regarder les rayonnages plutôt que de présenter ses trésors de manière esthétique.
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Ne sont pas présents, les livres de ma jeunesse restés à la maison familiale, les magazines Fluide Glacial rangés aux toilettes (si, si), les livres voyageurs, les livres prêtés, les livres en cours ou encore les livres en partance pour la bibliothèque de l’hôpital. Enfin et non des moindres, ne figurent pas les livres électroniques sur le reader.
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La nouvelle bibliothèque semble à peine remplie, mais s’y trouvent déjà pas moins de 271 livres.
Sur l’ensemble des deux bibliothèques, on remarque alors :
¤ qu’on lit en 4 langues ici,
¤ que Pratchett se place en hégémonie, talonné par une femme, Hobb/Lindholm,
¤ qu’on a un humour particulier avec « Le pire de Hara Kiri »,
¤ qu’on peut apprendre à cultiver le « Bonsaï » et à savoir « Comment baiser en cachette »,
¤ qu’on peut apprendre à cuisiner 300 variations pour les pâtes ou à fabriquer de superbes cupcakes,
¤ que de nombreux canards se trouvent placés dans une bibliothèque mais qu’ils ont été soigneusement occultés,
¤ qu’on a en double exemplaire « Going Postal » de Pratchett et « La loi des séries » de Larcenet,
¤ que la tendance est hautement SFFF mais que nous avons aussi des classiques,
¤ que quelqu’un semble aimer les mathématiques ou les chats (peut-être les deux),
¤ que les alcools permettent de décoder la case de gauche,
¤ que l’une ne peut s’empêcher de mettre des bibelots,
¤ que l’autre collectionne des livres SF à couverture douteuse,
¤ et qu’en réalité, on n’a finalement pas grand-chose.

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↠  L’article et les photos de mes bibliothèques en 2017, c’est par ici.

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Eirilys de The Library at Hurtfew et Muti et ses livres vous montrent aussi leur(s) bibliothèque(s).

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Le paradis, à n’en pas douter, n’est qu’une immense bibliothèque –  Gaston Bachelard.
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Si vous aimez les bibliothèques, n’hésitez pas à aller sur Bookshelf Porn pour en prendre plein les mirettes et bien sûr découvrez plein de petites vérités sur Bookfessions.

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Categories: Vie de lectrice Tags:

McKAY Kirsty : Zombies panic

06/04/2012 22 commentaires

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Titre : Zombie panic
Auteur : Kirsty McKAY
Plaisir de lecture Livre sympa peu s’en faut

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Bobby vient tout juste d’emménage en Angleterre ; son caractère taciturne n’a pas déclenché de nouvelles amitiés. Ce voyage scolaire en Ecosse se révèle un enfer sans fin pour elle. A la pause déjeuner, les élèves partent à la cafeteria de la station alors que Bobby préfère rester dans le bus. Malheureusement, cela ne sera pas synonyme de tranquillité puisque Smitty est puni. L’absence de leurs camarades commence à les inquiéter quand ils voient courir Alice comme si elle avait vu la Mort en personne. Derrière elle, les autres se meuvent étrangement.

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)°º•. Bobby et Smitty restés dans le car sont rejoints par Alice et Pete qui ne semblent pas toucher par le phénomène zombifiant de leurs collègues. Tous quatre ne se supportent pas et vont devoir se serrer les coudes pour leur survie. Bobby est relativement renfermée et se considère comme timide, pourtant elle va être pleine d’initiatives et de bonne volonté. Smitty est considéré comme la brute de la cour, à rouler des épaules et à siffler les filles. Alice est plutôt la bimbo, la petite star de l’école, avec ses ongles parfaitement manucurés et ses petits hauts pailletés accordés à son rouge à lèvre rose. Enfin, Pete est un albinos étiqueté « intello » par ses acolytes mais saura lui aussi trouver la force qui est en lui.
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Dans la littérature thématique « zombie », nous voyons très peu d’adolescents. McKay utilise des personnages très stéréotypés qui emmèneront beaucoup de piquant à l’histoire. Tout est une histoire de cohabitation, on découvre l’évolution de leurs relations également.

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)°º•. Ce roman écrit à la première personne du singulier est un livre jeunesse ciblé… « jeunes ». Le vocabulaire adapté permet une lecture dès 12 ans. J’ai apprécié que l’histoire démarre très vite puisque c’est à la quinzième page que le premier zombie arrive. C’est un roman d’aventure où l’action est omniprésente, laissant la place tout de même au temps de la réflexion.
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L’auteur utilise des ficelles des romans « zombie » et y colle un aspect très sérieux qui entretient le comique de situation. Ce roman est à prendre au premier degré, il suffit de se laisser porter. Ce n’est pas ici que vous trouverez des questions sur l’humanité et le quid des zombies non plus. McKay utilise la représentation d’un zombie se trainant, avide de chair fraiche et sans une once d’intelligence. Elle adopte l’Ecosse pour ses décors effrayants et emploie ses personnages à chercher les origines de la contamination.
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Si quelques événements se révèlent prévisibles, le dénouement est quant à lui surprenant. Le style est saugrenu, un peu décalé et très vif. Le suspense est tout de même bien entretenu. Quelques phrases pleines d’humour et bien pensées nous tirent des sourires et contrebalancent bien avec l’horreur. Pour le côté sanglant, je pense qu’on atteint un niveau moyen : il y a quand même des zombies, des petites blessures et quelques bastons.

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Un petit roman jeunesse qui ne paye pas de mine. Un peu d’humour et beaucoup d’action servent une histoire avec des zombies et des adolescents en quête d’une véritable survie. Si quelques uns d’entre nous pourraient s’ennuyer de la trame directe et unique, les plus jeunes d’entre nous verront à travers cette histoire, une bonne façon de côtoyer son premier zombie et en seront enchantés.

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)°º•. Biographie
Auteur américaine, Kirsty McKay est née et a étudié en Angleterre. Ses travaux de recherche et d’écriture se sont basés sur les pièces de théâtres pour enfants. Zombie Panic, publié sous le titre Undead en VO, est son premier roman.
Kirstymckay.com

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Souvenir de lecture : J’ai toujours pensé que la hache était une très bonne arme contre les zombies. Je devrais reconsidérer l’emploi du snowboard.

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CITRIQ

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Cette lecture a été réalisée en partenariat avec les éditions Seuil.

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Pic : Snow zombie loves you par One-Sky.

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