PRIEST Christopher – L’inclinaison
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Titre : L’inclinaison
Autrice : Christopher Priest
Plaisir de lecture : Livre à découvrir
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Dans un pays en guerre, le frère aîné Sussken, Jacj est enrôlé dans l’armée. Alesandro suit ses parents dans la musique et devient compositeur. Ses œuvres deviennent célèbres, on lui propose une tournée de neuf semaines dans les îles de l’Archipel du Rêve. Son vœu le plus cher se concrétise, lui qui les a toujours trouvées mystérieuses et attirantes.
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La musique et les bombardements. Les deux principales composantes de mon enfance, qui l’imprégnèrent depuis mon premier souvenir jusqu’au moment où je quittai l’école.
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L’inclinaison est une histoire de tempo et de temps aussi.
La musique est le thème principal de ce roman et Priest propose une vision du processus de création. Il y a aussi ses thèmes fétiches comme le double d’une personne, les illusions, les réalités alternatives. C’est un livre « adagio » car le déroulé de l’intrigue est plutôt lent.
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À la manière de l’auteur, on commence par se perdre dans le récit et on découvre petit à petit les rouages. J’avoue que je m’attendais à ce que Christopher Priest aille plus en profondeur sur le concept relatif à la musique, qu’il le mêle plus étroitement à celui de la temporalité ; et davantage de musicalité dans sa forme, aussi.
Le livre n’a pas suscité beaucoup d’émotions en moi et c’est sans doute l’élément majeur qui a joué sur mon ressenti de lecture. À l’inverse, j’ai trouvé l’idée de la barre fantastique et j’ai même souhaité qu’il en existe une dans notre réalité pour pouvoir l’observer.
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Comme pour chaque roman de l’auteur, le lecteur s’approprie le récit ; et ce dernier parlera différemment à chaque lecteur. C’est pourquoi il est toujours difficile de conseiller un roman de Christopher Priest à quelqu’un qui veut découvrir sa plume.
Je confirme encore : il n’y a aucune obligation d’avoir lu les romans de l’écrivain dans l’ordre de publication pour comprendre son œuvre dans son entièreté. Ces romans sont tous – indépendamment – accessibles.
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Souvenir de lecture : Toujours garder sur soi, la barre qui nous est attribuée.
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Blog-O-Livres (BlackWolf), Les étagères de Pitiponks, Les lectures de Mariejuliet, My inner shelf (Carole), Un papillon dans la Lune ont aussi profité de la croisière.
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Illustration : couvertures des éditions Tor.
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« L’inclinaison » de Christopher Priest, traduit de l’anglais par Jacques Collin, Denoël collection Lunes d’encre, octobre 2016.
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Bien vu la comparaison avec l’Adagio!
Ah je voulais intégrer un terme musical 😉
Je suis à la fois intriguée, et dans l’attente. Je me demande si je ne vais pas tenter L’adjacent ou l’été de l’infini plutôt.
Le seul conseil que je pourrai te donner est de surtout te diriger vers celui qui a priori, te botte le plus et de ne pas reprendre son œuvre dans l’ordre de publication 😉
Merci du conseil. Je crois que je vais procédé ainsi. J’avais été un peu déçu par Le Prestige qui avoisinait le « chef d’oeuvre ». Du coup, j’ai une certaine réticence, et va savoir pourquoi, L’inclinaison ne me fait pas envie malgré les bonnes critiques…
Le prestige – que j’ai lu mais pas chroniqué sur le blog – m’a aussi moins convaincue que d’autres écrits. Tu n’es donc pas seule 😉
Peut-être que cette fois je ne vais pas laisser passer un roman de Priest (trop souvent, je les laisse de côté, et finalement l’actualité étant ce qu’elle est, je ne les achète plus…), auteur que j’aime beaucoup mais que je n’ai que peu lu…
Je suis moi aussi sensible à l’actualité, et à l’appât de la parution fraîche mais j’aime aussi découvrir des livres avec « moins » de pression.
Troublant et envoutant, comme souvent chez Priest, et j’en ai encore tellement de côté, je me réjouis !
Oh oui, heureusement qu’il me reste à moi aussi quelques réserves !
Avec le recul j’ai vraiment beaucoup apprécié cette lecture, sa langueur et son aspect dystopique !
Ce n’est pas mon préféré, mais il reste tout de même très bon.
Héhé, difficile de conseiller qqn sur lequel prendre 🙂 ça me rappelle qqch.
Donc, wais, tu ne conseilles pas celui là pour en avoir un qui déblaye sa maman alors. Enfin si, quand on est déjà accroché à Priest. Ou alors justement, prendre celui là pour y aller crescendo!
Jolie neige 🙂
Voilà, tu as tout compris ! Le conseil est vraiment difficile…
Je m’incline devant ta chronique !!! Oui, bon, elle était facile, mais pourtant c’est vrai 😉
Ahah, joli 🙂 Je suis ravie que c’est toi qui y aies pensé en commentaire.