KATE Lauren – Damnés
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Titre : Damnés (Damnés, tome 1)
Auteur : Lauren Kate
Plaisir de lecture : Livre sympa
Tome 2
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Après que son amoureux soit mort dans d’étranges circonstances, Luce se retrouve bien malgré elle, conditionnée au lycée d’éducation surveillée Sword & Cross. C’est entre les murs gris de l’établissement et sous les caméras de surveillance que Luce devra vivre les prochains jours. Dès sa rentrée, elle est privée de téléphone portable et va devoir cohabiter avec les autres élèves. Certaines personnes lui feront froid dans le dos, elle arrivera à obtenir la sympathie d’autres et aura enfin, d’étranges sentiments pour Daniel et Cam. Cependant, une fois les grilles forgées passées, Luce pensait qu’elle aurait un peu de répit, malheureusement d’étranges ombres sont revenues planer sur sa vie.
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)°º•. Les personnages sont très stéréotypés mais diversifiés : nous avons le bad boy, le mystérieux, le rebelle, la méchante, la sympathique, la dérangée, la bombasse, la folle dangereuse, l’incontournable, etc.
Luce de son vrai nom Lucinda Price est notre héroïne relativement nunuche. Elle se retrouve dans ce lycée car son ancien amoureux, Trevor a flambé inexplicablement à leur dernier rendez-vous. Bon, il faudra lui pardonner son côté un peu niais, mais à cet âge-là, les relations sont quelque peu difficiles avec ses semblables et on s’entiche toujours d’un jeune homme. On conviendra aisément que son déséquilibre est compréhensif car elle rejoint un établissement pour le moins oppressant. N’oublions pas également, qu’elle devra composer avec de fortes personnalités. Bref, Luce, sans son téléphone et sans sa meilleure amie Callie, risque de ne pas survivre dans ce monde à part… surtout quand ses pires semblent être devant elle.
Parmi les élèves, nous apprendrons à connaître Arianne. Elle, on ne sait pas si ce qu’elle dit est du lard ou du cochon. Elle parait non seulement étrange mais aussi quelque peu dangereuse. C’est typiquement le genre de personnes que Luce pensait rencontrer dans ce lieu lugubre. Il n’empêche que ce sera la première personne à la prendre sous son aile. Mais jusqu’où son imprévisibilité va-t-elle emmener Luce ? Penn (Pennyweather Van Syckle-Lockwood) deviendra petit à petit la bonne copine de Luce. Elle sera également son oreille discrète, sa confidente. Vous l’aurez compris, à Sword & Cross, c’est la valeur sûre de Luce.
A contrario, Molly, tout de noir vêtue, look gothique avec bas résilles, talons aiguille, piercings et cheveux décolorés sera la grosse bête noire de Luce. Cette dernière ne supportera pas non plus Gabbe, la blonde aguicheuse. Bien qu’insignifiante, elle ne cessera de se montrer intéressée par tout jeune homme.
Du côté des mecs, nous avons Roland, la personne à connaître absolument pour obtenir un objet. Pour lui, les grilles de Sword & Cross sont de véritables trous à gruyère. En vient son ami, Daniel Grigori le rebelle. Il attire toutes les filles et demeure plutôt mystérieux. Il fera battre le cœur de Luce au même titre que le beau brun ténébreux et aux yeux verts, Cam.
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Mais rassurez-vous, vous vous ne vous contenterez pas d’adolescents, vous aurez aussi le droit à de l’ange et à du démon !
Quelques mots sur le décor plutôt angoissant et sombre. Il sera le lieu d’événements bien tragiques. Dès les premiers mots de Lauren Kate, on se projette facilement dans cet univers de gris et d’asphalte. L’auteur nous précise qu’elle s’est inspirée de l’université d’Atlanta où elle a étudié, pour définir Sword & Cross. A savoir si effectivement les vieilles pierres lui parlaient ou si cette université est réellement inquiétante !
Cimetière, murs en béton, barrières en métal, orage et ombres : tous les éléments sont au diapason pour créer un environnement ô combien mélancolique.
Mais la véritable source d’inspiration de Lauren Kate se situe dans la ville de Savannah, une ville de Géorgie au sud-est des Etats-Unis. Pour elle, cette ville tranquille et calme cache quelque chose de mystérieux. C’est pourquoi elle en a fait le berceau de son histoire.
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)°º•. Lauren Kate dit s’être inspirée d’un passage de la Genèse évoquant les anges jetés hors du Paradis car ils se seraient laissés tenter par des mortelles. Elle a donc voulu imaginer ce que pouvait être la vie quotidienne d’une d’entre elles.
L’action est certes, plutôt lente à venir. Je trouve que c’est un des avantages de ce livre, puisque cette lenteur toute relative permet de planter le décor, de faire surgir les émotions et par-dessus tout de mettre en avant le cœur de Luce qui balance. Oui, ce dernier point est fondamental, car il s’agit de la trame de fond, du fil rouge de la série. Néanmoins, les transitions entre les événements sont soignées et l’action – et vous en aurez plein les mirettes – sera présente à partir du dernier tiers du bouquin.
Le langage familier sied très bien aux personnages adolescents et l’univers sombre est plutôt bien campé. On regrettera encore une fois, que le premier tome d’une trilogie sert essentiellement d’introduction – dommage –. La prévisibilité est de… 100%. Et oui, la lecture du premier chapitre vous dira tout sur tout.
Bref, pour résumer, c’est un livre un peu cucul mais tellement romantique ! On suit les pérégrinations d’une adolescente dans un collège un peu particulier. La rencontre avec les autres élèves sera tout aussi étrange et Luce devra s’habituer aux ombres. Un livre jeunesse sympathique et accessible. (À partir de 12 ans)
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)°º•. L’illustration est d’un touché peau-de-pêche et propose un vernis sélectif (oui, je suis amoureuse du vernis sélectif, il y a des choses comme ça qui ne s’explique pas). L’illustration est relativement commune. Il n’y a qu’un faire un tour sur Deviantart pour s’en rendre compte.
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Comme beaucoup, j’ai reçu ce livre en avant-première grâce aux éditions Bayard. J’arriverai sans doute la dernière en proposant ma chronique maintenant. Oui, j’aime que les éditions me flattent, mais il est rare que je cours à la célébrité (des statistiques), sinon cela se saurait. Le livre était emballé dans un papier de soie bleue, avec des plumes blanches et noires – qui sont d’ailleurs passées au nettoyage par l’un de mes chats -. En sus, j’ai reçu une petite pochette estampillée « Damnés » en lettres brillantes (ouuuuh) et une clef-usb du trailer (que je n’ai même pas regardé).
Par ailleurs, notez que les droits ont été achetés par The Walt Disney Company… affaire à suivre !
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)°º•. Lauren Kate est née au Texas (mais en quelle année ?) et a grandi là-bas avant de s’envoler suivre ses études àAtlanta. Touche à tout (poèmes, chansons, histoires courtes,…), son parcours l’a menée à tester sa plume en fiction. Sa série « Fallen » (soit Damnés) compte pour l’instant 2 tomes (« Fallen » et « Torment ») et le troisième volet « Passion » sortir en juin 2011 et le quatrième porte déjà le nom de « Rapture ».
Son site.
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Souvenir lié à ma lecture : Je retiendrai que c’est une couverture la plus douce qui soit !
D’autres avis disponibles : Book en stock (Dup), Délivrez des livres (Herisson08), La bibliothèque de Malou.
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Pics : #01 The Fallen de Nykolai ; #02 Colonial Park Cemetery de Mark Coggins ; #03 Angel par Dr4kon ; #04 Portrait de Lauren Kate ; #05 Mon colis.
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Bonjour, Il me semble qu’il sort le 18 de ce mois. Il est dans ma liste puisque je ne l’ai pas gagné chez Hérisson ! A+
C'est exact ;)
Avec les différents avis que j’ai lu concernant ce livre, je ne sais pas quoi en penser.
Mais même ton avis, qui est positif, malgré le coté cucul que tu soulignes, ne me donne pas envie de me jeter dessus.
En tout cas, j’ai beaucoup aimé le colis que tu avais reçu avec les plumes et tout, c’est bien sympa.
Pour moi, l'erreur fondamentale des bloggeurs qui disent préférer Twilight (!) n'ont pas compris à qui s'adressait cette série ;) C'est un livre estampillé "jeunesse", les éditions Bayard n'ont pas eu la prétention d'y inclure forcément la dimension "bi-lit" et le côté un peu dangereux/morbide/détails croustillants sensuels ou sexuels. On n'est pas chez Harlequin, on n'est pas chez Twilight.
N’empêche, on pourra dire ce qu’on veut, le packaging était quand même vraiment soigné !
Je reste très sceptique, au vu des avis super mitigés sur ce bouquin. J’ai envie de le lire et en même temps certains avis me refroidissent vachement.
Je vais attendre encore un peu, je l’aurais p-e en occaz du coup =)
Ah je suis bien d'accord pour le packaging ;) Comme je l'ai dit à Olya, beaucoup de bloggeurs n'ont pas compris correctement la cible du bouquin ;)
Ce livre me tente bien. Je l’ai noté dans ma LAL, et je le lirai sûrement bientôt. J’aime beaucoup ton avis. Et la couverture du roman est vraiment superbe.
Merci ;) Et j'approuve pour la couv' !
J’aime beaucoup ton article, tu as réussi à être bien plus nuancée que moi 😉 tout en soulevant bien les points importants. Bon week-end à toi !
Pour une fois qu'on me dit que je suis "nuancée" ça fait plaisir (et un peu bizarre) :D
(En même temps venant de « Radicale », ça perd un peu de sa valeur, peut-être. M’enfin.)
Oui mais alors, on pourrait se poser la question, d'un avis d'une fille qui se pseudonyme Acr0 :D
Je crois que nous avons ressenti la même chose par rapport à ce livre. Personnellement, le côté cucul a passé tellement mieux grâce à Cam 😉
Tu pourras rajouter mon article en plus si ça te dit.
Oui, Cam est pas mal :) Mais le tome 2 est un peu plus cucul encore.
Je suis curieuse de voir ce que ce livre donne malgré son côté « nunuche ». J’ai lu pas mal d’avis différents.
En tous cas, ils t’ont envoyé un joli colis! ( J’adore les plumes )
Je viens de terminer le tome 2 et franchement, elle aurait largemen pu cloturer l'histoire à la fin du tome 2.
J’ai ce livre et il est super, je viens d’acheter le tome deux mais je trouve que tu exagères je ne le califirais de « nunuche » il est juste romantique bien que le personnage principal soit émotif et assez transparent au niveau des sentiments il n’en ai pas « nunuche » pour autant.
Entre romantisme et cucul la praline, il y a un grand pas pour moi : tout est dans la façon d'écrire les choses. Et pour avoir lu le tome 2, c'est encore pire. Dire que l'être aimé manque terriblement... même quand il est à côté de soi, c'est complètement un non sens. C'est sans doute romantique, mais un peu conc-con aussi... donc nunuche :) En plus, romantisme et nunuche ne joue pas forcément sur les deux mêmes plateaux : ce n'est pas une histoire de sentiments mais de comportement dans le cas de la nunucherie.