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HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Le navire aux esclaves, tome 2

10/04/2013 16 commentaires

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le navire des esclaves les aventuriers de la mer Robin HobbTitre : Le navire aux esclaves (Les aventuriers de la mer, tome 2)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Afin de prouver qu’elle a le pied marin, Althéa s’engage auprès d’un bateau-abattoir, le Moissonneur. Travestie en homme grâce à l’aide d’Ambre, elle tente tant bien que mal de rentrer dans la peau d’un jeune mousse. Du côté de Hiémain, l’intégration est aussi difficile : il ne veut toujours pas accepter sa situation et sa relation avec Vivacia s’en ressent. Les tensions deviennent de plus en plus aigues entre lui et son père, Kyle. Mais ce n’est pas le seul enfant à poser souci pour le couple Kyle-Keffria, puisque Malta a décidé n’en faire qu’à sa tête ; même si c’est pour abattre la honte sur sa mère et sa grand-mère, Ronica. Enfin, Kennit et Sorcor ayant passé un pacte, délivrent un premier navire esclavagiste.

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Le navire aux esclaves)°º•. Il nous reste beaucoup de choses à découvrir et Hobb sait nous rassasier même si beaucoup de questions restent en suspens. Les Marchands du Désert des Pluies demeurent encore très énigmatiques : moins un concept flou qu’au premier volume puisque nous rencontrons l’un des leurs brièvement. Nous ne bénéficions pas du même avancement pour les uns que pour les autres : les chapitres divisés par personnages nous entrainent bien plus auprès de Hiémain et Althéa pour l’instant.
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… Ce qui plait à la lectrice que je suis puisque ce sont sans doute ceux que je suis la plus curieuse de suivre. Il y a aussi évidemment Ambre, mais je me dis qu’on n’en saura guère plus avant quelques tomes. A l’inverse, les passages concernant le heureux hasard (ou la bonne fortune ?) de Kennit et son acolyte me laissent assez sceptique. Les vivenefs ne sont pas en reste par contre la présence des serpents de mer est encore à mes yeux, bien nébuleuse.
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A mesure que les équipes avançaient, elles laissaient derrière elles des os striés de rouge et des tas de viscères, et les oiseaux de mer fondaient sur ce banquet, ajoutant leurs voix à celles des tueurs et des tués.

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)°º•. Beaucoup de questions restent ajournées mais on en apprend davantage sur le vécu de la famille, la constitution de leurs dettes ou encore l’origine du pacte signé. Deux scènes m’ont particulièrement plu : celle avec Malta et sa préparation au bal des Moissons puis celle de Hiémain sur le gaillard avant du navire familial. Le ressenti pour les personnages est développé : si je reprends ces deux personnages, on veut que l’une sorte son nez du poudrier pour qu’elle se rende compte de la situation et que l’autre se laisse aller à sa relation avec Vivacia, et ainsi de suite.
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Robin Hobb prend plaisir à écrire, couchant son imagination sur papier, sur terre comme sur mer. C’est particulièrement succulent pour le lecteur : le réalisme de l’univers, la justesse des personnalités et les très bonnes atmosphères. L’alternance de la narration est très dynamique (a contrario de l’œuvre de G.R.R. Martin). Nous apercevons les destins qui se croisent même si chacun des personnages voit sa vie brisée.
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La grande fluidité d’écriture (et de traduction) nous amène à dévorer le livre, les pages défilent sans s’en rendre compte. Robin Hobb sait manier toutes les composantes d’un livre, avec a fortiori un atout particulier pour les personnages. L’humour n’est d’ailleurs pas en reste.

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« Le navire aux esclaves » s’ouvre sur les nouvelles répartitions des personnages : certains ont été engagés auprès d’autres navires. Sur terre, la rétribution des rôles prend tout son sens. Par petites touches, nous approchons davantage des mystères qui entourent la famille Vestrit et il est toujours délicieux de lire les aventures, retenant le souffle ou pestant contre les comportements.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Le navire aux esclaves 02

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Dans le chaudron :
¤ Le vaisseau magique, tome 1
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Ambre et Parangon… ?

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Logolecture communeToujours en mode lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys, nous sommes très intriguées par… beaucoup de choses ! Dont notamment le personnage Ambre qui reste un grand mystère pour nous (heureusement, Eirilys sait ménager le suspense, sans nous spoiler). La chronique d’Olya.

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Hydromielle, Imagine…erre (Arutha), Le blog d’une P’tite Elfe, Le Chat du Cheshire et Les étagères de Pitiponks ont aussi découvert les nouvelles compétences d’Althéa.

CITRIQ

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Pic#01 Livreship traders par Enife ; #02 Malta character design par 8Dimat8.

 

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HOBB Robin – Les aventuriers de la mer ~ Le vaisseau magique, tome 1

25/02/2013 34 commentaires

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Le vaisseau magique Les aventuriers de la mer HobbTitre : Le vaisseau magique (Les aventuriers de la mer, tome 1)
Auteur : Robin HOBB
Plaisir de lecturecoeur notation Livre avec entrée au Panthéon
Tomes 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9

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Le capitaine Ephron Vestrit est sur le point de mourir : c’est le branle-bas de combat pour la famille. Chacun se rend à Terrilville. Sa mort va éveiller le navire patriarcal : Vivacia, la vivenef. Malheureusement à l’aube de ce magnifique événement, la famille est sans dessus-dessous et les décisions ne satisferont pas grand monde, pour ne pas dire personne. Mais la vie économique est difficile entre la présence des pirates de plus en plus acharnés et les serpents de mer qui règnent sur les étendues.

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)°º•. Bien qu’entrant dans le même monde que celui de la saga « L’assassin royal », les aventuriers de la mer sous-tend une civilisation un peu différente avec de nouvelles mœurs. Nous apprenons très vite l’existence du bois sorcier, celui qui constitue les vivenefs. Ces derniers sont des vaisseaux magiques qui « naissent » dans des conditions assez tragiques, assez du moins pour tordre le cœur du lecteur bien que cela soit un événement magnifique. Il faut que trois générations de capitaines aient passé l’arme à gauche pour que la vivenef s’éveille. Ces navires aux prix exorbitants deviennent des objets de convoitises car ils fendent les eaux et bravent les tempêtes comme jamais. D’une certaine façon, ils s’appuient sur le savoir de leurs aïeuls.
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Le vaisseau magique 01Nous apprenons à connaitre les différents membres de la famille : Ephron, le capitaine et sa femme dévouée Ronica. Leur fille ainée Keffria – qui ne demande qu’à ce qu’on la laisse jouir d’une vie tranquille – et son impossible mari Kyle. Leur seconde fille répond au nom d’Althéa et sa grande vivacité n’a d’égal que l’agacement qu’elle fournit au lecteur. Puis il y a Hiémain, fils de Keffria & Kyle qui se retrouve catapulté au devant de la scène sans n’avoir rien demandé. Les Vestrit sont une des grandes familles de Marchands qui se retrouvent malheureusement un peu dans la mouise au vu de la situation économique. Nous faisons aussi la connaissance Brashen, marin et assez attachant et de Kennit qui pour l’instant, me laisse totalement indifférente.
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Pour le contexte géopolitique, il faut savoir que les Marchands doivent payer les dettes grâce aux marchandises transportées. Ils doivent aussi faire face à la présence des pirates et à l’interdiction concernant les Rivages Maudits. Sans oublier que les accords ont été rompus par le gouverneur de Jamaillia, ce qui permet aux nouveaux commerçants de s’installer à Terrilville et de mettre en péril les marchands natifs. Par-dessus cela s’ajoute aussi la question de la place des femmes et… la présence indéniable en fond, des serpents de mer.

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)°º•. Après avoir lu le premier cycle de « L’assassin royal », nous entamons la saga des Aventuriers de la mer sous les bons conseils des bloggeurs et notamment d’Eirilys – pourquoi s’en priver ? Ce premier tome parait ultra introductif mais il s’avère aussi que c’est le premier tiers du premier tome VO. J’avais quelques doutes avant d’attaquer ma lecture car l’aspect technique des navires n’est pas forcément signe d’une grande réjouissance pour moi.
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Les passages concernant les serpents de mer à collerette ont été vraiment déroutants pour moi. Mais c’est sans compter la plume impeccable de Robin Hobb, avec ce sens exacerbé de « chaque chose à sa place ». Elle nous envoie déjà un florilège de petits indices, de petits faits et autres joyeusetés. Les récits parallèles des personnages permettent à l’auteur d’injecter en douce des doses sur le contexte, l’univers et leur Histoire. On entrevoit déjà énormément de pistes possibles ; c’est une véritable coffre à jouets ouvert, on se demande lequel Hobb va prendre en main le premier. Elle a un talent fou pour nous entrainer entre les pages et j’admets : c’est très très prometteur.

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Par « Le vaisseau magique », Robin Hobb esquisse une nouvelle épopée aguichante pour le lecteur. On entrevoit dans cette première partie introductive bon nombre de pistes et de futurs écarquillements d’yeux. Pour l’instant, il faut s’installer confortablement dans le fauteuil pour assister à une certaine présentation formelle des personnages. On est également témoin de l’éveil de Vivacia, la vivenef de la famille Vestrit et on meurt d’envie de savoir la suite.

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)°º•. Biographie
Robin Hobb aussi connue sous le pseudonyme de Megan Lindholm s’appelle Margaret Astrid Lindholm Ogden, née en 1952. Dès 1971, elle s’investit dans l’écriture : si elle utilise des pseudonymes différents pour insuffler des approches différentes dans l’écriture, il n’en demeure pas moins que signer sous le couvert d’une identité relativement masculine avec Robin Hobb, lui a permis de se faire accepter dans ce milieu. L’ensemble de son œuvre s’inscrit dans le médiéval-fantastique.
Son site sous le pseudonyme de Megan Lindholm, et celui de Robin Hobb.
Vous pouvez retrouver le détail du découpage français de ses cycles de l’assassin royal et des aventuriers de la mer, ici.

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Dans le chaudron :
¤ Le navire aux esclaves, tome 2
¤ Cycle de l’assassin royal

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Souvenir de lecture : Mais qui est Ambre ?

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Logolecture communeEt voilà notre lecture commune au long cours avec Olya & Eirilys continue sur le cycle des aventuriers de la mer. On commence déjà à réaliser des scenarii (ultra optimistes quand même) et on a très envie d’en découvrir davantage sur le bois sorcier. La chronique d’Olya et celle d’Eirilys.

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Hydromielle, Le blog d’une P’tite Elfe, Le chat du Cheshire, Les mots de Nanet, Les étagères de Pitiponks, Lilly’s books, Lis tes ratures (Lyra Sullyvan), Livr0ns-n0us (Sarah), Madly Pagal (Taliesin) ont aussi assisté à la naissance de Vivacia.

CITRIQ

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Pic : Vivacia’s awakening par Kevindy.

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