Rond de Sorcière #29

09/12/2012 27 commentaires

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Le Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète. C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi.

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Ce mois de novembre 2012 commence par le gel noëllesque des achats livresques ; ce sont les règles de la maison. Et donc par une exception (tu sais, le truc qui confirme la règle, blabla) – ah cette jeune, plus aucun respect ! – avec l’achat du tome-deux-partie-deux-de-la-peur-du-sage parce que je ne pouvais pas décemment résister. Enfin, j’ai patienté quelques jours, confession en direct live qui a fait sortir les yeux de la tête de Yume. Évidemment, je l’ai dévoré. Évidemment, j’ai a-do-ré. Je ne pouvais pas mourir sans en connaitre la suite (quid de la fin ?), mais je vous en parle mois prochain. Je suis allée aussi à une séance de dédicaces de Barbara Canepa et Guillaume Bianco en compagnie de Yume ; autant te dire que c’était génial *_* (ceci est un smiley avec les yeux très écarquillés… ou simplement en forme d’étoile).  J’ai également reçu un petit souvenir des Utopiales ! Ce mois-ci, ce sont 2865 pages lues (ça y est, on ne me tient plus !). Bon, si les zombies ne nous ont pas envahis le 21, on se retrouve début janvier pour le prochain rond de sorcière. A vous les studios !

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Romans SFFF
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les chimeres de l aubeLes chimères de l’aube (La peau des rêves, tome 3) – Charlotte BOUSQUET
Plaisir de lecture : etoile 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Charlotte Bousquet nous entraine à la suite d’une autre fille dans ce même univers post apocalyptique très bien imaginé. J’avoue que je me suis davantage attachée à Anja (plutôt qu’à Cléo des tomes 1 et 2) car je l’ai trouvée plus crédible dans son comportement, plus pesée dans sa description – et moins tête à claques, avouons-le –. Sa fragilité m’a touchée et son histoire aussi ; surtout si on la transpose à notre monde. Je suis aussi très curieuse d’en savoir davantage sur Namja, vivement la suite ! Il va sans dire que j’aime la plume de Bousquet et j’ai très envie de découvrir ses autres livres.

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miss peregrine et les enfants particuliersMiss Peregrine et les enfants particuliers – Ransom RIGGS
Plaisir de lecture : etoile 5 Livre fantas… tique
Chronique complète
Tome 2, tome 3
Quand j’ai vu fleurir les chroniques sur la blogosphère, cela a suffit pour m’écarter de ce livre et absolument ne pas m’y intéresser. Quelle ne fut pas mon erreur ! Vite réparée car ce livre m’a attirée comme une abeille par le miel, il a suffi de quelques mots d’autres lecteurs. J’ai craqué, je l’ai acheté et l’ai dévoré dans la foulée. J’avoue avoir préféré la première partie du roman qui suscite beaucoup de questions. C’est sans aucun doute la réappropriation des clichés anciens qui m’a le plus plue ; cette histoire qu’on leur réinvente. La plume est délicieuse, j’ai hâte de savoir ce que l’auteur prévoit pour la suite.

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La peur du sage, premiere partie RothfussLa peur du sage (La peur du sage, tome 2, 1ère partie) – Patrick ROTHFUSS
Plaisir de lecture : coeur Livre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Tome 1.
C’est avec un grand plaisir et une petite pointe de peur que j’ai enfin pris la suite du Nom du Vent dans les mains. Un peu comme pour le premier volume, il faut apprécier son poids à bout de bras/sur le ventre ou à défaut non transportable. Mais ce n’est qu’un détail quand on est prêt à s’immerger de nouveau dans la vie de Kvothe. J’ai aimé le retrouver, à l’instant même où je l’avais quitté. Il va sans dire que la grande force de cette histoire est le fait de suivre un personnage principal dans son quotidien ; j’apprécie grandement d’être au plus proche de lui : évolution, sentiments, ressenti, rien ne manque. Rothfuss sait manier sa plume pour nous rapprocher au plus près de ce jeune homme. C’est vraiment un livre de fantasy comme je les aime, qui me plonge dans l’aventure, qui m’emmène dans un univers bien pensé, bien pesé, bien emballé. Bref, une histoire qu’il faut absolument lire et dont j’ai son nom à la bouche constamment.

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12-21 Thomason12:21 – Dustin THOMASON
Plaisir de lecture : etoile 4 Livre à découvrir
Chronique complète
Il y a parfois des livres qui arrivent entre tes mains et que tu dises « oui, bon, pourquoi pas ? » et qui te surprennent agréablement. Celui-ci en fait partie. J’ai trouvé l’histoire particulièrement convaincante et judicieuse puisqu’elle repose sur le parallèle science et religion. L’apothéose tient sur un « cause-conséquence » bien trouvé et dans les réflexions prennent le lecteur dès le début pour l’y emmener sans qu’il s’en doute.

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Abum, bande dessinée & Comic SFFF
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Les comptines malfaisantes Guillaume BiancoLes comptines malfaisantes (Les comptines malfaisantes, coffret T1)  – Guillaume BIANCO
Plaisir de lecture : etoile 5Livre fantas… tique
Hinhinhin, c’est ce genre de rire que je donne quand je (re)lis les comptines malfaisantes. J’aime beaucoup cet univers sombre et cet humour noir… tellement délicieux. J’approuve l’ingéniosité des comptines et le dessin de l’auteur qui passe vraiment bien. Les comptines malfaisantes ont forcément une part de vérité et on ne peut s’empêcher de sourire quant à la chute de chacune d’entre elles. La lecture passera très bien auprès d’un lectorat adolescent et adulte, mais pas forcément auprès du plus jeune, non pas à cause de la noirceur (que nenni) mais dans un souci de compréhension. Ma préférée reste Imothep, et je glousse toute seule à chaque fois que je la lis. Le coffret se compose de trois livres, un par histoire.
L’histoire d’Imothep est maintenant dédicacée (ouuuh).

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Billy Wild Ceka GriffonBilly Wild – Céka & Guillaume GRIFFON
Plaisir de lecture : etoile 4Livre à découvrir
Chronique complète
Un western ? Ah mais jamais cela ne pourra me plaire… et pourtant ! Il faut dire que le travail du combo Céka & Griffon ne peut que séduire. Le fantastique est assez présent et les auteurs l’étiquètent même « western gothique ». Le scenario est judicieux, la place au non-dit est importante et pourtant extrêmement bien calibrée. J’apprécie énormément ces ambiances relevées par du noir et blanc absolument époustouflant, tout comme les visages taillés à la serpe (bien que dans le domaine, Naifeh garde ma préférence).

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Courtney Crumrin et le royaume de l ombreCourtney Crumrin et le royaume de l’ombre (Courtney Crumrin, volume 3)
Plaisir de lecture : coeurLivre avec entrée au Panthéon
Chronique complète
Le mal-être de Courtney Crumrin se diffuse dans tout ce troisième tome. Une certaine mélancolie pointe le bout de son nez dans cet univers. L’atmosphère est assez oppressante et l’emploi de bulles noires, astucieux. De grands aplats noirs et blancs renforcent le trait déjà sublime. L’histoire est très prenante et n’épargne rien au lecteur. Un série-bijou !

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Un monde parfait KirkmanPoint de non retour KirkmanUn monde parfait et Point de non-retour (Walking dead volumes 12 et 13) – Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture : etoile 4Livre à découvrir
Chronique complète du tome 12, chronique complète du tome 13.
Tomes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 11, 12 et 14.
Quoi de mieux qu’un peu de zombies au programme ? Et pourtant, on se rend très vite compte, tout comme certains tomes précédemment, que le pire danger de l’homme… se révèle bien être lui-même. Pour ces deux tirs-ci, le lecteur devient aussi suspicieux que les personnages, cherchant le moindre petit indice indiquant la voie que Kirkman va suivre. On s’attarde sur les détails, on dévore les pages.

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ROUX Madeleine – Un blog trop mortel

07/12/2012 16 commentaires

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Un blog trop mortelTitre : Un blog trop mortel
Auteur : Madeleine ROUX
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa peu s’en faut

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Le monde est ravagé par les zombies depuis que l’Infection a été déclarée. Allison Hewitt a réussi à se calfeutrer dans la réserve de la librairie où elle travaille. Malheureusement, au vu des moyens dont elle dispose, elle va devoir se sauver. Allison réussit à se cacher et tient un blog créé sur le réseau de l’armée pour ne pas sombrer. Elle y raconte son quotidien, ses rencontres, ses peurs et ses doutes. Mais dans la vie, il n’y a pas que le net, il y a les zombies aussi.

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)°º•. Bien qu’étant une jeune fille un peu frêle, Allison n’en est pas moins débrouillarde. Son but est de survivre et aussi de retrouver sa mère. Tout du long, elle gardera les yeux écarquillés sur cette situation mais elle s’adaptera – sans avoir le choix – en passant par des phases d’hallucination où elle se demande si elle ne rêve pas. L’héroïne ne ressemble pas à la pimbêche aux yeux de panda (qui a oublié de se démaquiller) présente sur la couverture. Son arme de prédilection est la hache. Je n’ai pu qu’aimer cette image d’une jeune femme maniant un tel matériel ; j’ai trouvé ça juste… très bon. Je n’ai pu que valider son choix, qui s’avèrera aussi le mien à partir du 21 décembre. Elle n’est pas non plus dénuée d’autodérision. C’est grâce à son caractère et son comportement que le livre est plaisant.

Nous croiserons aussi d’autres personnages tels que Ted, Collin, Ned et ses garçons ainsi que Jullian.

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Un blog trop mortel)°º•. A l’origine et avant la parution du livre, l’histoire d’Allison était écrite via l’intermédiaire d’un blog par Madeleine Roux. Le succès a été tel qu’elle a été transposée en roman. Il faut alors passer outre le concept du blog sur papier qui casse à mon goût toute l’histoire ; ce n’est pas crédible pour un sou : manque de réalisme, commentaires peu plausible et accessibilité au net en pleine apocalypse ?
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Le titre VO est moins porté sur le phénomène de mode de blog en littérature : Allison Hewitt is trapped et bien plus intriguant également. Heureusement ce one shot (un avantage à lui tout seul) passe très bien si on sait le prendre au second degré ; l’humour est assez présent. Il n’y a pas de réelles descriptions des lieux, ce qui compte est les sentiments et les actions. Il ne faut pas non plus chercher l’histoire bien ficelée mais quelques détails sont surprenants. Par contre, ce livre n’est pas un livre doucereux pour adolescent, le ressenti quant aux situations y est développé. Si Allison manie la hache, vous vous en doutez bien que c’est pour décapiter quelques têtes zombifiantes, les scènes sont donc monnaie courante.

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Outre le concept de « blog » au format papier qui ne passe pas réellement, « Un blog trop mortel » propose une héroïne à l’autodérision mordante et à la hache bien affutée. Quelques zombies et autres sentiments au programme. Une histoire au second degré qui fonctionne bien.

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Un extrait ; le blog à l’origine du livre.

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Dans le chaudron :
¤ Zombie panic

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La bibliothèque de Glow, La bibliothèque malounienne, La passion littéraire de Tristhenya, La pause lecture (Emma666) ont aussi vu les ravages causés par une hache.

CITRIQ

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Challenge Fins du MondeChallenge Jeunesse YA.
Avec ce livre, on avance doucement vers la fin du challenge Fins du monde et cela fait une entrée au challenge jeunesse/YA.

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Pic : The axe effect par ScarletteDeath.

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TOLKIEN J.R.R. – Le Silmarillion

04/12/2012 38 commentaires

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Le silmarillion J.R.R. TolkienTitre : Le Silmarillion
Auteur : J.R.R. TOLKIEN
Plaisir de lectureetoile 4 Livre à découvrir

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Grâce à sa pensée, Ilúvatar créa les Bénis qu’il nomma les Ainur ; par la suite, il leur donna les chants. Ils construisirent ainsi des choses comme Arda « le royaume » dont Manwë est le seigneur. Seulement Melkor voulait faire mieux que tout le monde et s’est retrouvé honteux devant Ilúvatar le premier. Mais vous, vous les connaissez tous. Ils ont été nommés « Valar » par les elfes. Et ceci est leur Histoire.

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Le Silmarillion 01)°º•. Tolkien s’évertue à raconter les aventures et les mythes qui tournent autour des différents peuples. La mythologie est ultra développée, en nait la difficulté pour retenir le nom des personnages… qui varie selon la langue. J’ai apprécié d’en savoir plus du simple fait que pour moi, Sauron est arrivé sur la Terre du Milieu comme un cheveu sur la soupe.
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Voilà comment je vois la classification des Valar selon mes notes comportant certainement des erreurs. Les neuf plus importants et leurs compagnons :
Manwë : seigneur d’Arda, seigneur du souffle ; il est aussi appelé Sulimo.
Varda : sa femme, dame des étoiles, elle représente aussi la beauté.
Ulmo : Seigneur des Eaux, il est seul.
Aulë : s’occupe des substances d’Arda (arts, travaux)
Yavanna : appelée aussi Kementari, elle est l’épouse d’Aulë et assignée aux Fruits.
Namo dit Mandos : son pouvoir est celui de la clairvoyance. Son épouse est Vaïré, elle est surnommée La Fileuse, car elle tisse les événements.
Nienna : est une femme et lui est attribuée la Souffrance. C’est la sœur d’Irmo & Namo.
Oromë : est un grand chasseur et le seigneur des Forêts.
Vána : sa femme, la Toujours Jeune et sœur de Yavanna.
Irmo, Maitre des visions, frère de Namo, appelé Lórien. Estë, sa femme est aux commandes des Maux et fatigues.Et puis il y a les maïar qui sont des êtres moins supérieurs que les Valar, ce sont leurs serviteurs.
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Vous entendrez aussi parler de Melkor le Morgoth. Les valaraukar sont redoutables, ce sont des fléaux dévastateurs, ils sont aussi nommés Balrogs, les démons de la peur (ils appartiennent à la même espèce que Sauron, les maïar). Et puis Telperion et Laurelin vous sont deux noms évocateurs : le premier est vert sombre et argent alors que le second est vert tendre au liseré doré. Ce sont les deux arbres de Valinar. On fera la connaissance d’Elfes, d’Humains mais aussi des Nains… qui ne sont pas les enfants d’Ilúvatar.

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Le Silmarillion 02)°º•. Le livre regroupe en réalité cinq parties : Ainulindalë, Valaquenta, Quenta Silmarillion, Akallabêth et Les anneaux du pouvoir & le Troisième Âge. Nous avons aussi des annexes touffues : arbres généalogiques, index des noms et appendices de langues. Le livre couvre des milliers d’années en contant la genèse de l’univers et surtout la naissance du conflit de la Terre du Milieu.
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Vous partirez pour les guerres de Beleriand, la reconquête des Silmarils, vous connaitrez le serment de Fëanor et pourquoi la demeure de Thingol est protégée par un anneau magique ; vous assisterez à l’incendie des navires à Losgar et découvrirez Lindon, le pays de la musique.

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Le Silmarillion est une œuvre posthume, un travail titanesque de référencement et de liaison : c’est un cumul savant de notes inachevées, de brouillons et de carnets effectué par Christopher Tolkien et Guy Gavriel Kay. La compilation se révèle assez inégales : certains chapitres sont lourds, alambiqués alors que d’autres plus légers ou clairs dans leur construction.
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Ce livre est à découvrir si on veut en savoir davantage, un peu comme vouloir se recoudre un membre tronqué (je suis dans ma période zombie pardon) compléter ses connaissances sur l’univers de Tolkien, si vous avez comme moi, ressenti un certain manque. J’ai d’ailleurs suivi les conseils de bloggeurs, j’ai lu Bilbo puis Le Seigneur des anneaux et enfin le Silmarillion. Concernant Le seigneur des anneaux, j’ai vu les films de Jackson avant de lire les livres (tirez sur moi à bout portant) et je connaissais l’histoire en général alors qu’avec le Silmarillion, c’est tout « neuf ».
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La richesse du style est indiscutable. Les aventures sont denses même si certaines se concentrent surtout sur des descriptions. Les deux premières parties du livre sont les plus courtes mais aussi les plus complexes. S’il y a quelques passages difficiles, l’œuvre est plutôt plaisante dans son ensemble.
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J’avais l’impression de lire nos anciens contes, comme si notre passé était écrit avec un soupçon de magie. Les personnages sont fouillés et les décors enchanteurs. On entre dans un univers où guerres, histoires d’amour, actes de bravoure et trahisons se mêlent.

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L’accessibilité aux histoires n’est pas la plus parfaite. Il ne faut pas s’attendre à lire 150 pages d’un coup (sauf si tu t’appelles Vert-best-fan-forever), la lecture se fait plutôt avec une ambiance musicale douce car elle demande une concentration certaine.
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A vrai dire, je pense qu’il ne faut pas entrevoir ce livre comme un roman classique avec une intrigue ou plusieurs. Il faut se laisser bercé(e) par les « fables ». Si vous n’êtes pas un grand fan de Tolkien, il faut se construire un filtre. Il ne sert à rien de retenir l’arborescence généalogique de chaque personne ou l’emplacement précis des lieux ; le plus important s’impose de lui-même. Il suffit de se laisser porter.

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Tolkien)°º•. Biographie
John Ronald Reuel Tolkien, né en 1892 mort en 1973 a été écrivain mais aussi poète et aussi philologue (études de la linguistique historique).
Il est surtout connu pour ses romans « Bilbo le Hobbit » et « Le seigneur des anneaux ». Professeur à l’université d’Oxford, il fait partie du groupe littéraire sous le nom d’Inklings, au même titre que son proche ami, C.S. Lewis. Après sa mort, son fils Christopher publiera de nombreux ouvrages grâce aux notes et manuscrits de son père, et notamment Le Silmarillion.
En plus d’avoir eu à disposition une version poche, j’ai pu me délecter des écrits de J.R.R. Tolkien grâce à une édition complète publiée par France Loisirs qui a été ponctuée d’illustrations d’Alan Lee.

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Le silmarillion extrait

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Dans le chaudron :
¤ Bilbo le hobbit
¤ La communauté de l’anneau, tome 1
¤ Les deux tours, tome 2
¤ Le retour du roi, tome 3
¤ Faërie et autres textes

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Souvenir de lecture : De la douceur des contes.

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La vallée des grenouilles séchées (The Bursar), Les chroniques d’Isil, Les lectures de Folfaerie, Lire oui mais quoi (YueYin), Livr0ns-n0us, Madly Pagal (Taliesin), Nevertwhere, Parchments of Sha (Shaya), The Library at Hurtfew (Eirilys) en parlent mieux que moi.

CITRIQ

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Middle Earth Challenge

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Un livre qui compte pour The middle earth challenge.

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Pics : #01 Moon and Sun par LadyElleth ; #02 Aredhel Ar-Feiniel par Gold-Seven.

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KIRKMAN & ADLARD – Walking Dead ~ Les chasseurs tome 11, Un monde parfait tome 12

29/11/2012 6 commentaires

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Titres : Les chasseurs, Un monde parfait (Walking dead, tomes 11 et 12)
Auteurs : Robert KIRKMAN & Charlie ADLARD
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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Les chasseurs, volume 11
La communauté s’est réduite comme peau de chagrin, mais il faut bien avancer coute que coute vers Washington comme le préconise Eugène. Sur le chemin, une terrible interrogation se pose : que faire de Ben ? Sa déviance risque d’affecter tout le monde. Au petit matin, il disparait à son tour et tout chacun rejette la faute sur l’autre tout en se demandant qui est le réel auteur de ce meurtre. Dale est kidnappé, la rencontre avec le prêtre Gabriel est-telle une providence ?
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Un monde parfait, volume 12
Après avoir échappé aux griffes d’un groupe particulièrement destructeur, Rick, Michonne, Abraham et compagnie se doivent de trouver un abri sûr. Ils détectent très vite Aaron, un promeneur humain solitaire. Il leur vend sa communauté en leur stipulant qu’ils sont des candidats idéaux pour s’y associer. Un fois les lieux intégrés, Rick reste suspicieux et récupère les armes qu’on leur a confisquées à l’entrée.

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)°º•. Les personnages sont touchés par les barbaries, notamment Carl, Andrea et Dale. Les enfants semblent avoir acquis une maturité qui fait froid dans le dos : espoir fondu comme neige au soleil ?
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Il faut se méfier de tous les personnages quant aux révélations et retournements dont Kirkman est assez friand. Il faut dire que bien souvent l’auteur confirme nos doutes mais jamais de la manière dont on s’y attend : il va généralement plus loin que ce que l’on avait imaginé.
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Tous restent à fleur de peau, comme si cet état était permanent, tatoué dans la peau. En précis, je n’ai pas du tout aimé le discours commercial d’Aaron pour vanter sa communauté : il utilise l’expression « talents et expertise » quand il veut les présenter comme « candidats à l’intégration ». Comme si c’était un immense privilège d’être sélectionné et qu’il allait falloir passer un entretien corsé.

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)°º•. Les illustrations du volume 11 incluent des scènes plutôt gores, soyez prévenus. On monte d’une marche dans l’horreur par rapport aux précédents tomes. Je trouve que les expressions du visage sont plutôt réussies p.41 et p.50 avec Andrea, p.35 avec Carl. J’aime aussi certaines constructions comme la double page 104-105 ; et bien sûr la superbe p.58. Le regard sexy de Michonne p.80 m’a bien fait rire. Par contre, on se retrouve encore avec des zones entièrement grises pour des premiers plans ou des personnages p.126
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Les illustrations du volume 12 sont plutôt réussies dans l’ensemble même si les onomatopées ne sont toujours pas traduits (en atteste le « knock knock » au lieu du « toc, toc » frappé à la porte). Les personnages sont très expressifs, les pleines pages sont de belles factures. Les dessins sont parfois un peu moins léchés. Je sais que je fais figure de difficile, mais je ne vois pas ce genre de dessins en-deçà de l’ensemble dans d’autres œuvres. D’accord, je suis tatillon. J’aime bien les portraits p.24, p.50 de Rick et le zombie p.63

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)°º•. On s’enfonce plus profondément dans l’horreur avec un épisode de cannibalisme. Évidemment, il n’y a aucune gratuité et le dosage se révèle bon même si dans le tome 11, il n’y a aucun zombie. Kirkman reprécise les valeurs du petit groupe et de leurs choix ; il va au-delà des barrières morales supportées. Quid de l’humanité ?
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Le poids des sacrifices pour la survie hante les personnages. Chacun se bat contre ses démons et parait moins patient envers autrui. Avec la découverte de la communauté sédentaire, on se rend compte qu’ils semblent avoir une totale incapacité à s’adapter de ce qui se rapproche le plus d’une bulle normale de vie. Le récit est très immersif car l’auteur réussit à nous rapprocher des personnages : on se méfie de tout, on cherche le coup fourré ; le gosse à l’œil fermé, le passage dans le passé de Douglas leur chef.
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Nous sommes en mode observation et nous nous demandons bien s’il peut y avoir une lueur d’espoir. Le volume 11 présente une noirceur extrême, le volume 12 nous permet de souffler. Mais le titre du 13 « Point de non retour » attise déjà notre curiosité : activons-nous la paranoïa pour ce havre de paix ? Notons que Kirkman ne manque pas d’humour – noir – avec l’aventure de Dale.

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Les aventures de Walking Dead bénéficient d’un renouveau à chaque tome. Adlard & Kirkman nous entrainent vers une nouvelle étape dans l’horreur bien que le zombie soit peu présent. On se méfie des uns et des autres et l’humain est toujours son propre plus grand danger.

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)°º•. Biographies
Robert Kirkman né en 1978 est un auteur de comics, apparemment ultra méga connu surtout pour « Walking Dead », « Invicible » et « Marvel Zombies ». Charlie Adlard, né en 1966 est connu en Angleterre pour nombre de ses travaux dans la revue « 2000 AD ». Evidemment, son notoriété va croissante avec le succès de Walking Dead.
Leurs sites officiels : Robert Kirkman & Charlie Adlard.

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Dans le chaudron :
¤ Passé décomposé, tome 1
¤ Cette vie derrière nous, tome 2
¤ Sains et sauf ?, tome 3
¤ Amour et mort, tome 4
¤ Monstrueux, tome 5
¤ Vengeance, tome 6
¤ Dans l’œil du cyclone, tome 7
¤ Une vie de souffrance, tome 8
¤ Ceux qui restent, tome 9
¤ Vers quel avenir ?, tome 10
¤ Point de non-retour, tome 13
¤ Piégés !, tome 14

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Souvenir de lecture : J’le savais !

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Ces deux volumes ont été croqués en lecture commune avec ma copinette Valeriane.
Nevertwhere (Vert) vous parle des tomes 9 à 12 et Spocky du tome 12.

CITRIQ

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Et hop, une petit chronique pour le challenge Fins du monde.

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TEULÉ Jean – Le magasin des suicides

27/11/2012 27 commentaires

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Titre : Le magasin des suicides
Auteur : Jean TEULÉ
Plaisir de lecture Livre à découvrir

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La boutique de la famille Tuvache affiche en grand son slogan ‘ Vous avez raté votre vie ? Avec nous, vous réussirez votre mort ’. Tout leur « sourit », les affaires fonctionnent, l’avenir des futurs morts est glorieux. Cependant, l’arrivée d’Alan, le benjamin va chambouler leur vie quotidienne et semer l’optimisme. Il commet l’impensable dès sa première respiration : un sourire.

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)°º•. La famille Tuvache est composé des parents Lucrèce et Mishima et de leurs enfants Vincent, Marylin et Alan.  Leur boutique se situe dans la Rue Bérégovoy. Et rien qu’en une phrase, j’ai cité bon nombre de suicidés célèbres : Lucrèce Dame romaine, Yukio Mishima, Vincent Van Gogh, Marylin Monroe, Alan Turing et Pierre Bérégovoy. Notons que Jean Teulé va jusqu’au bout des choses quand on sait que l’anniversaire de son personnage Marylin tombe… le 1er novembre.
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Pour cette famille au triste portrait mais aux affaires non moins florissantes, il est de bon ton de dire « adieu » et non « au revoir » à leurs clients puisqu’ils ne les reverront pas.  Alan scande sa joie de vivre à tout bout de champ et son crédo est le même que l’ours Baloo « Il en faut peu pour être heureux ♪♫ ».
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Le magasin mérite qu’on parle de lui tant sa description est visuelle. On se surprend à imaginer les rayons, les grandes étagères en bois où trônent les potions et autres formules en fioles, les parpaings, les armes blanches, les cordes de différents gabarits, les larmes de rasoir et tous autres objets contondants de qualité.

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)°º•. La mort est le fond de commerce des Tuvache. Il faut bien avouer qu’ici, il est interdit de se suicider sur la voie publique (oui, car tu es mort et en plus, tu as une contravention).  Il n’en demeure pas moins que Jean Teulé a très bien exploité l’idée du magasin de la mort avec des jeux de mots, des réflexions ô combien piquantes et une ambiance plutôt réussie. Le tout est particulièrement bien traité.
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L’inventivité ne se limite pas à la description du magasin, l’auteur propose un monde décalé où le suicide et la mort ne sont pas des tabous. Il tourne le tout en dérision. Quoi de mieux que des professionnels pour abréger les souffrances d’autrui avec un « 100% garanti » ? Satyre de notre société ou réel reflet de ce qu’on prêt à réaliser pour de l’argent ?

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)°º•. J’ai apprécié ce roman car il était plutôt drôle dans sa première partie. Le rythme s’essouffle peu à peu ; la construction de l’histoire devient plus sérieuse et même un poil trop bisounours à mon goût.  Je suis restée sur ma faim quand bien même j’ai eu ma dose d’humour noir et de cynisme. Néanmoins, la lecture me reste sympathique, surtout qu’elle se révèle relativement courte : un peu moins de deux heures pour 157 pages rassemblées en de très nombreux (et courts) chapitres.
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La bande annonce de l’adaptation cinématographique par Patrice Leconte m’avait beaucoup plu. Cela a été une toute autre histoire une fois plongée dans le noir. Hormis la voix de Marilyn qui m’a fait assez rire, le reste était décevant tant dans la façon d’emmener les choses, que dans la liberté prise. Côté animation, je n’ai rien à reprocher mais les chansons s’étirent trop et les longueurs sont trop nombreuses, je m’y suis ennuyée.

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Entrez dans la boutique des Tuvache pour trouver La solution à votre mort parfaite. Leur petit business était une affaire entendue et surtout appréciée des clients. Mais l’arrivée d’Alan va chambouler leur quotidien pour le pire… et le meilleur. Jean Teulé réussit à nous emmener dans un univers décalé et plutôt réussi où la mort se révèle le fond de commerce. Entre cynisme et dialogues piqués, découvrez comment il traite la question du suicide. Ce livre devrait vous plaire si vous aimez voir grandir l’optimisme comme une pousse au soleil.

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)°º•. Biographie

Né en 1953 à Saint-Lô en France, Jean Teulé s’avère être un journaliste et un écrivain. Il s’est également essayé à la bande dessinée mais aussi au petit écran. Le magasin des suicides a été traduit en 24 langues !

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Souvenir de lecture : vouloir visiter les lieux.

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Antre des livres (Plumeline), Biblioblog (Arsenik_), Grignoteuse, La p(ile) à l(ire) d’Hécléa, La vallée des grenouilles séchées (The Bursar), Le bazar de la littérature (Mélisende), Le marque-page de Choukette, Les chroniques d’Isil, Les lectures de Kali, Les lectures de Liyah, Lire oui mais quoi (YueYin), Mon coin lecture (Karine), See you beyond heaven (De.w), Valunivers se sont aussi balader parmi les fioles.

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Pics : #01 The suicide shop par Nekoztudio ; #02 extrait de l’animation de Leconte.

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Categories: TEULÉ Jean Tags:

RIGGS Ransom – Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1

23/11/2012 40 commentaires

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Titre : Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 1
Auteur : Ransom RIGGS
Plaisir de lecture :  Livre sympa
Tome 2, tome 3

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Depuis sa prime jeunesse, Jacob est bercé par les histoires de son grand-père. Ce dernier, surnommé Abe lui raconte comment il chassait les montres quand il était plus jeune ; et l’endroit où il avait vécu, l’orphelinat chapeauté par Miss Peregrine. Agé maintenant de 16 ans, Jacob n’arrive pas à savoir où commence la fiction dans les récits de son grand-père. Un après-midi, et malgré toute l’aide qu’il souhaite apporter, Jacob trouve son grand-père blessé. Il lui livre son dernier souffle « Trouve l’oiseau. Dans la boucle. De l’autre côté de la tombe du vieux. Le 3 Septembre 1940 ».

Durant son deuil, Jacob s’aperçoit qu’il est bouleversé par ce que lui racontait son grand-père, notamment par ses clichés qui lui déclenchent des hallucinations paranoïaques. Avec l’accord de son psychanalyste Golan, Jacob et son père se rendent sur l’île Cairnholm, dernier endroit qu’a fréquenté Abe. Peu de temps avant cette décision, Jake tombe sur une lettre de Miss Peregrine adressée à son grand-père, ce qui le rend encore plus abasourdi. Dès le premier pied posé à terre, Jacob court à la recherche de l’orphelinat… et n’y trouve que les restes d’une vieille bâtisse incendiée.

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)°º•. Jacob, surnommé Jake est un jeune adolescent de 16 ans, dont le cynisme est sans pareil. Il est le narrateur de l’histoire ce qui nous permet de bénéficier des découvertes en même temps que lui.
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On va à la rencontre de tous les habitants de l’île Cairnholm, même Martin, le conservateur du tout petit musée. Evidemment, comme l’annonce le titre, il y est aussi affaire d’enfants particuliers. Mais en quoi consiste leur particularité ? Vous en apprendrez beaucoup, de quoi étancher votre soif, promis. Il va sans dire qu’ils sont attachants même si j’aurai aimé que Riggs nous propose encore plus d’attractivité pour ces personnages secondaires (moi, difficile ?). Leur description est singulièrement visuelle. Entre autres, nous faisons la connaissance d’Emma, de Fiona, de Millard, de Bronwyn ; mais aussi des syndrigast, des estres, des ombrunes et des sépulcreux.

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)°º•. De l’ambiance, je vous dirai très peu de choses. Premièrement, que la second guerre mondiale est seulement une toile de fond et pas l’élément premier de cette histoire (voilà qui devrait en rassurer plus d’un). Deuxièmement, que la plume est délicieuse, fluide et que j’ai aimé être plongée de ce roman (la traduction est très bonne). J’ai aimé le lire au chaud sous la couette ; voire avec une faible lumière, comme pour lire cette histoire secrètement. La nuit tombée joue beaucoup sur ce que nous lisons (en particulier lorsqu’on finit le livre au petit matin !).
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Ce roman est envoutant et j’ai aimé le décor posé. Cairnholm est une île du pays de Galles ; dans sa description et les événements, on la découvre en cheminant. En plus de la thématique du temps, Ransom Riggs va également parler de jeux de pouvoir, de protection et de différence.
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La sauce de ce « roman photo » prend bien, l’intégration de clichés est originale et bienvenue. Il faut savoir que ces photos « vintage » sont en réalité des photos réelles (peu ont été retouchées) mais aussi assez troublantes. C’est un sacré tour de main que réalise Riggs pour réussir à donner à ces photographies existantes une histoire différente de celle qu’elles racontent, qu’elles happent le temps d’une seconde. Moi qui suis très attachée aux photos, j’ai trouvé que c’était bien joué et cela s’avère la grande force de ce roman. Toutes les photos sont tirées de collections privées et je n’ose imaginer les jours entiers de recherches.

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)°º•. Ce livre jeunesse ne prend pas ses lecteurs pour des poules mouillées même  si l’intrigue se révèle un poil classique avec la construction manichéenne. Dans ma chronique, je donne peu d’informations concernant la trame car je pense que la découverte du livre est aussi importante que le fond de l’histoire. D’ailleurs, si ma lecture a fonctionné, c’est parce que j’avais lu très peu de choses à son sujet et que je ne m’attendais pas à grand-chose.
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Ce roman se divise en deux parties, mais toutes deux se valent tant dans leur construction que dans leur intérêt ; même si on en préfère une. C’est vrai que j’ai davantage aimé monter mes hypothèses, chercher le pourquoi des photos que de savoir ce qui allait réellement se passer niveau action. Ce roman pourrait figurer comme un one shot même si la fin se révèle ouverte ; on entend déjà parler d’une suite : quid ?
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Je suis bien contente que ce photographe se soit essayé à la plume car ce premier roman m’a été assez addictif. L’histoire est très visuelle et je ne doute pas qu’un jour, Burton officialisera son envie de l’adapter (pour l’instant, ce n’est qu’une légère envie). Enfin, et non des moindres : couverture, titre, photos d’époque, arabesques de bas de pages, lettrines et patterns de chapitres (dignes de la décoration des plus grandes maisons de l’époque, je confirme) en font un objet soigné.

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Partez avec Jacob à la recherche de l’oiseau à pipe et découvrez tout un pan d’histoire totalement cachée. Riggs signe là un excellent premier roman à l’allure d’époque et aux clichés véritables qui vous conteront une histoire bien plus profonde que la surface qu’ils en montrent. A lire sous la couette, à la faveur de la nuit ; laissez-vous transporter pour découvrir sous une plume efficace qui sont ces enfants particuliers.

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)°º•. Biographie
par Bayard : Ransom Riggs a grandi en Floride. Il vit aujourd’hui à Los Angeles. Il a obtenu les diplômes du Kenyon College et du département de cinéma et de télévision de l’Université de Californie du Sud. Il a réalisé plusieurs courts-métrages couronnés de prix. Actuellement, il officie comme bloggeur et écrivain voyageur.
Son blog.

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Souvenir de lecture : Encore des photos !
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Antre des livres (Plumeline), Le blog d’une P’tite Elfe, Le rêve du renard (Yume), Les carnets de Radicale, Les lectures du Vampire Aigri (D. Lockhart), Les rats de bibliothèque (Cléo), Lilyn Kirjahylly (Miss Spooky Muffin), Sorcelleries (Sita)ont aussi été impressionnées par les clichés.

CITRIQ

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Une lecture qui convient parfaitement pour le challenge jeunesse/YA.

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Challenge je lis des nouvelles et des novellas

21/11/2012 26 commentaires

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Rien qu’à voir le titre du billet, si tu es un suiveur fidèle, tu as dû te demander dans quel pétrin je m’étais fourrée. Oui, car tu sais que je ne lis pas de nouvelles. A de rares exceptions près, comme le recueil de « Contes de villes et de fusées » ou encore « Brume » d’Estelle Valls de Gomis, les nouvelles me déçoivent. Oui, même celles de Neil Gaiman regroupées sous le titre « Des choses fragiles« .  J’en ai lu quelques unes au cours de ma vie, mine de rien. Donc, j’ai le droit de dire que je n’aime pas.

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Si tu suis le blog de Lune, tu as dû voir arriver ce challenge gros comme une maison avec son billet susnommé « Pourquoi toi aussi, tu devrais lire des nouvelles ». Je me suis fait avoir comme une bleue quand elle a annoncé son challenge, surtout en lisant l’intitulé de la catégorie du micro-lecteur « Je lis des nouvelles et des novellas mais c’est bien pour faire plaisir à Lune ». Oké, donc je vais être une micro-lectrice, coûte que coûte. En lisant 3 livres (pfiou !) entre le 12.12.12 et le 11.12.13. Oui, rien que pour les dates, cela donne envie, non ? 😉

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Autant te dire que ce challenge JLNN m’est tombé dessus sans crier gare et que je compte sur toi, lecteur de mon cœur pour me donner des titres de trucs hyper méga kiffants, s’il te plaiiiit.
Trêve de calomnies, pour tout savoir et surtout pour me soutenir en t’inscrivant obligatoirement dans la première catégorie (sinon, je ne t’aime plus (enfin t’as le droit de t’inscrire dans celle que tu veux, mais t’es obligé de t’inscrire)), c’est par ici.

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P.S. : Mais comme j’ai décidé de ne pas faire plaisir qu’à Lune, j’ai décidé d’utiliser la version bleue du logo. Mouahahah ! (tu parles d’un vengeance… )

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Les livres chroniqués dans le cadre du challenge :
¤ COLIN Fabrice : Comme des fantômes
¤ FAZI Mélanie : Miroir de porcelaine
¤ Gudule : Dancing Lolita
¤ HENRY Léo : Défait
¤ ILLIANO Rozenn : Le Rêve du Prunellier
¤ LE GUIN Ursula K. : Libellule
¤ MARS Frédéric : Le livre qui rend dingue
¤ NOIREZ Jérôme : Sous le pont
¤ NOIREZ Jérôme : Pour qui grincent les gonds
¤ PRATCHETT Terry : La mer et les petits poissons
¤ TOLKIEN J.R.R. : Faërie et autres textes
¤ TUTTLE Lisa : Ainsi naissent les fantômes

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Vos conseils et autres idées :
¤ Anthologie : Zombies contre licornes
¤ CLARKE Susanna : Les dames de Grâce Adieu et autres récits
¤ DUBOIS Ambre : Absinthes et Démons
¤ Gudule : Le club des petites filles mortes
¤ JAWORSKI Jean-Philippe : Janua Vera
¤ MILLEMAN Jean : Sanshôdô
¤ MILLEMAN Jean : Là où je vis
¤ NOIREZ Jérôme : Féerie pour les Ténèbres
¤ TUTTLE Lisa : Ainsi naissent les fantômes
. figurent en PAL :
¤ Anthologie Folio SF : L’o10ssée en 10 nouvelles
¤ COLIN Fabrice : Comme des fantômes
¤ HOLDSTOCK Robert : Thorn et autres récits
¤ SILVERBERG Robert : Légendes

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Sur une idée de Vert, j’ai taggé les chroniques du blog parlant de recueils, d’anthologies ou de nouvelles. Sur mon index thématique, y sont aussi référencés les livres dont j’ai parlés lors des Ronds de Sorcière.

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Des nouvelles ou recueils chroniqués :
¤ Anthologie : Contes de villes et de fumées
¤ BEAGLE Peter S. : Le rhinocéros qui citait Nietzsche
¤ BELLAGAMBA Ugo : Quand il y aura des pommiers sur Mars
¤ BERROUKA Karim : La porte, petit conte sans philosophie
¤ BRITE Poppy Z. : Les contes de la fée verte
¤ BURTON Tim : La triste fin du petit Enfant Huître et autres récits
¤ FAZI Mélanie : Notre-Dame-des-Ecailles
¤ FAZI Mélanie : Serpentine
¤ FERRIC Franck : Marches nocturnes
¤ GAIMAN Neil : Des choses fragiles
¤ GAIMAN Neil : Odd et les géants de glace
¤ GUILLAUME Céline : La perle d’éternité et autres récits
¤ GUSO Isabelle : Présumé coupable
¤ LE FANU Joseph Sheridan : Carmilla
¤ POSSAMAÏ Adam : Perles noires
¤ POE Edgar Allan : Le chat noir et autres nouvelles
¤ PULLMAN Philip : Lyra et les oiseaux
¤ PULLMAN Philip : La mécanique du diable
¤ ROWLING J.K. : Les contes de Beedle le Barde
¤ SIMAK Clifford D. : Demain les chiens
¤ VALLS DE GOMIS Estelle : Brume
¤ VALLS DE GOMIS Estelle : Les gentlemen de l’étrange
¤ WAGNER Roland C. : Celui qui bave et qui glougloute

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Ceux que j’ai lus mais pas chroniqués :
¤ DELERM Philippe : La première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules
¤ FITZGERALD Francis Scott : L’étrange histoire de Benjamin Button  suivi de Un diamant gros comme le Ritz
¤ MARTIN George R.R. : Le chevalier errant suivi de l’épée lige
¤ POE Edgar Allan, illustrées par Gris GRIMLY : 4 histoires fantastiques
¤ PULLMAN Philip : Il était une fois dans le nord

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