COE David B. – La couronne des sept royaumes ~ Le prince Tavis, tome 2
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Titre : Le prince Tavis (La Couronne des sept royaumes, tome 2)
Auteur : David B. Coe
Note : Livre à découvrir
Tome 1, tome 7, tome 8, tome 9, tome 10
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Les Terres du Devant tremblent. Dans le royaume d’Eibithar, tout va à vau l’eau : l’alliance prometteuse entre les duchés de Curgh et Kentigern échoue, la tension est palpable, la guerre civile va-t-elle être déclarée ? Le prince Tavis, au centre des accusations, proclame son innocence et obtient asile par le duc de Glyndwr. Simultanément, le château de Kentigern est pris d’assaut par un royaume adverse et la conspiration des sorciers Qirsi prend de l’ampleur. Qui saura faire front ? Les bonnes décisions seront-elles prises ? Et si au pays des dieux Qirsar et Ean, les personnes jouaient un double rôle ? Et si, depuis la nuit des temps, malgré les percussions, les Tisserands existaient toujours ?
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)°º•. Sur les Terres du Devant, après la chute de Cartach, un Qirsi obstiné, les nobles Eandi règnent. Cet empire est alors séparé en plusieurs royaumes à la tête desquels régentent des rois et reines, eux-mêmes gouvernant leurs duchés et peuple. A leurs côtés, race vaincue, les sorciers Qirsi ont le rôle de conseillers. Cependant, la justice n’est pas une valeur tellement respectée dans ce bas monde et malgré la qualité de leur préconisation et la richesse de leur personnalités, les Qirsi ne sont pas considérés comme leurs égaux.
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Certains cheveux-blancs Qirsi militent secrètement pour rétablir leur suprématie, la conspiration s’infiltre dans toutes les cours, s’informe, endoctrine, enrôle, sème la peur et frappe. Cet mouvement qui ne semblait être qu’une rumeur, un léger murmure des plus craintifs se révèle être une menace, réelle et prononcée.
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Dans le royaume d’Eibithar, une alliance prometteuse entre les duchés de Kentigern et Curgh échoue. Aindreas de Kentigern suspecte lourdement Tavis, fils de Javan (duc de Curgh) d’avoir un rôle primordial dans la terrible tragédie qui s’est déroulé en ses terres. Les nerfs tendus, la guerre civile est proche. Les allégations divise le royaume en deux camps.
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Grinsa, glaneur du festival et celui de la révélation du prince Tavis décide de l’aider dans son malheur et de prouver coute que coute son innocence. Bon gré, mal gré, ils décident ensemble de partir pour un long chemin. Parallèlement, le Tisserand à la tête du mouvement Qirsi se lance dans une quête de longue haleine pour la coercition de son peuple.
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Entre prise d’assaut de château de Kentigern, guerre civile en marge de devenir réalité, et divers accidents de moindres mesure mais non mystérieux, le royaume d’Eibithar est complètement ravagé. Le tout sur fond de conspiration de certains Qirsi, les Terres du Devant se résument à une guerre des nerfs.
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)°º•. Dans ce tome, l’histoire prend une violente expansion : des alliances se forment et d’autres, cessent. La confrontation Qirsi/Eandi est on ne peut plus forte. Le complot, dirigée via un Tisserand, entraine des conflits même entre Qirsi. La trahison et la méfiance se trouvent à tous les coins de rue. Le point fort du roman demeure l’entrecroisement des relations, son point faible reste la confusion qu’entrainent à prime abord, les diverses ententes.
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Ce livre-ci relate seulement quelques jours de l’histoire des Terres du Devant : cette focalisation permet d’étaler devant nos yeux les diverses scènes, le rôle des maisons puissantes des royaumes, de leurs relations intrinsèques, et met le doigt sur la chronologie des événements. C’est simple, David COE vous présente un joli méli-mélo organisé. Alors, certes, on est carrément paumé au début de livre, mais tout aussi vite, on s’invente une cartographie des événements et on prend goût à la lecture.
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Il y a de l’action, en veux-tu, en voilà. L’ambiance guerrière est omniprésente : on se questionne sur les raisons ou les excuses à invoquer pour lancer le combat, on piétine, on y va, franco ou à reculons. Quelles ambitions stratégiques faut-il prévoir ? Quelles seront les causes sur le moyen terme ? Le tout ne risque-t-il pas de fragiliser encore plus les relations entre les duchés, pouvant profiter à d’autres royaumes adversaires, voire même servir la conspiration Qirsi ?
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Enfin, un dernier point, et relativement essentiel, sur les personnages.
Une bonne histoire, des intrigues politiques, des hésitations humaines, des hasards bien décidés reposent, pour ce cycle, sur un bon nombre de personnages.
Commençons par le fait que chaque noble Eandi se voit accompagné par un premier ministre conseiller Qirsi et par des dizaines d’autres. Au sein de chaque duché, nous entrons dans une conjecture de cinq Eandi pour un Qirsi. Au sein du seul royaume d’Eibithar, nous comptons pas moins de cinq maisons majeures (Curh, Kentigern, Glyndwr, Thorald et Galdasten) et bien d’autres, mineures. Le tout dans les Terres du Devant qui compte pas moins de sept royaumes. Connaitre et reconnaitre, le rôle, le statut, la personnalité de chaque personnage présenté est primordial : c’est l’essence même du livre. C’est pourquoi, je préconise, à titre légèrement exceptionnel, de ne pas trop espacer vos lectures des tomes, pour pouvoir savourer ce cycle. Vous serez surpris de la complexité des engagements et autres dépendances de chaque individu. Le facteur humain est l’excellence de ces histoires si bien ficelées.
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Pour ce second tome, David Coe met les bouchées doubles : il annonce, et met en scène un nombre de personnages incalculables : si chacun représente un fil, les tisserands sont les rois du monde. Entre complot de Qirsi, décisions politiques des Eandi, les relations se font et se défont. Au pays des aveugles, les borgnes sont rois. Feux à moitié couverts, nerfs à vif, les Terres du Devant représentent le plus théâtre fantasyien que vous pourriez imaginer. Magie, meurtres et intelligence sont au rendez-vous.
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)°º•. Biographie
David B. COE, romancier fantasyste etasunien.
Extrait de wikipedia :
David suit ses études à la Brown University puis à la Stanford University d’où il sort diplômé en histoire en 1993. Son premier roman Children of Amarid, premier volume de la série The Lontobyn Chronicle est édité en 1997 puis suivi par les deux tomes suivants en 1998 et 2000. En 1999, il reçoit le prix William L. Crawford Memorial Fantasy Award pour cette série.
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La Couronne des sept royaumes est un long cycle composé de 10 tomes en VF (5 en VO, ça va « de soi »)
– Le complot des magiciens, tome 1
– Le prince Tavis, tome 2
– Les graines de la discorde, tome 3
– Le combat des innocents, tome 4
– Les fruits de la vengeance, tome 5
– Le sang des traîtres, tome 6
¤ L’armée de l’ombre, tome 7
¤ La guerre des clans, tome 8
¤ L’alliance sacrée, tome 9
¤ Le pacte des justes, tome 10
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Quelle couverture !!
J’adore la couverture ! Jamais entendu parler ni de l’auteur ni du livre par ailleurs. Encore un trou culturel à réparer.
Posté par Tigger Lilly, il y a 3 ans
La saga a du potentiel, oui :)
A découvrir en effet
Posté par Ankya, il y a 3 ans
Oui :)
Ok 3ème.. 4ème et dernière fois que je tente de commenter.
Je disais donc, oui, beaucoup de personnages, donc mêlant. Mais mêlant surtout parce que Coe ne sait pas créer de personnalités !
Du coup quasiment tous les ducs se ressemblent, tous les gardes se ressemblent, et on a grosso modo droit à deux types de magiciens différents (quand ils sont ministres): celui qui est fidèle et celui qui ne l’est pas.
Et c’est tout. On a des grosses castes de personnages et ça s’arrête là. C’est vraiment dommage, et ça devient lourd vers le tome 7/8 quand tu ne peux que t’en rendre compte.
Sinon j’étais grosso modo autant enthousiaste à ce niveau de la lecture (j’ai lu rapidement les 5 premiers en fait C’est quand j’ai ratrappé la publi française que les ennuis ont commencé)
Posté par dabYo [ifisDead], il y a 3 ans
Je suis au tout début de la saga donc je pense que cela fait partie de l'histoire aussi d'en découvrir davantage sur chaque personnage. Je crois que ce n'est pas qu'ils ont la même personnalité mais bien le fait qu'on ne les côtoie pas assez pour pouvoir les différencier.