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Archives pour la catégorie ‘Auteurs en M, N, O’

MOORE Alan – La Voix du Feu

17/11/2019 14 commentaires

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Couverture du roman "La voie du feu" d'Alan MooreTitre : La Voix du Feu
Auteur : Alan Moore
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Extrait : Les Champs de Crémation, 2500 av. J.-C.

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Northampton se situe au centre de l’Angleterre… la ville de naissance d’Alan Moore. Le travail de recherche sur la ville semble titanesque : aucun doute sur l’amour que l’auteur porte à sa ville.
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Dans ce récit, Northampton devient le noyau d’une histoire secrète et semble attirer des forces obscures en son sein. La sorcellerie et la magie s’immiscent dans les douze récits. Un certain fatalisme transpire des pages.
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Douze histoires qui peuvent être rapprochées du format « nouvelle ». Cependant, si elle semblent indépendantes, les histoires sont en réalité connectées à travers les siècles grâce à une clé qui s’imprime durant la lecture.
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Ces histoires prennent pied à différentes époques, la première en 4000 av. J.-C. et la dernière en 1995. Elles sont pour un public averti : les histoires sont sales, sordides et sanglantes du fait d’un grand nombre de victimes.
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La préface est écrite par Neil Gaiman ; il conseille de démarrer sa lecture où l’on veut. Et c’est grâce à ce que conseil que j’ai suspendu la lecture de la première partie car le vocabulaire limité de ce narrateur issu du néolithique m’a été plutôt laborieuse. Même si j’ai sauté ce chapitre, tout comme les autres, il a bénéficié de la fabuleuse traduction de Patrick Marcel (notons aussi la forme : la couverture impactante est celle de Melchior Ascaride).
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L’expérience du lecteur a été plutôt difficile pour moi. Si je sais saluer l’exercice réalisé, je n’ai pas su émotionnellement me connecter à cet écrit. Les parties se lient mais il a fallu sans cesse que je m’accroche au récit. J’estime que ce livre est difficile d’accès.

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« Le cochon de Hob », 4000 av. J.-C.
« Les Champs de crémation », 2000 av. J.-C.
« Dans les terres inondées », 43 ap. J.-C.
« La tête de Dioclétien », 290 ap. J.-C.
« Les saints de novembre« , 1064 ap. J.-C.
« En boitant vers Jérusalem », 1100 ap. J.-C.
« Confessions d’un masque », 1607 ap. J.-C.
« Le langage des Anges », 1618 ap. J.-C.
« Complices ès tricots », 1705 ap. J.-C.
« Le soleil au mur semble pâle », 1841 ap. J.-C.
« J’ai toujours des jarretelles, en voyage », 1931 ap. J.-C.
« L’escalier d’incendie de Phipps », 1995 ap. J.-C.

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Mise en scène du livre "La voix du feu" d'Alan Moore : tissu orange pour symboliser les flammes

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Logo du challenge Halloween 2019

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J’ai lu l’histoire de Northampton offerte par Alan Moore durant le challenge Halloween. Il était temps de donner mon avis avant d’officiellement clôturer ma participation 👻

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Les lectures de Xapur s’est aussi aussi rendu à Northampton en restant sur le qui-vive..

Categories: MOORE Alan Tags:

MOGUÉROU Pascal & MONGE Jean-Baptiste – Baltimore & Redingote

10/11/2019 15 commentaires

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Album Redingote et Baltimore de Monge et Moguérou

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Titre : Baltimore & Redingote
Auteur & Illustrateur : Pascal Moguérou et Jean-Baptiste Monge
Plaisir de lecture Livre fantas… tique

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Sous la couverture de cet album aux dimensions atypiques se cache un bel ouvrage illustré.
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L’album est conçu par un duo de choc : Pacal Moguérou conte une histoire intrigante et Jean-Baptiste Monge offre de sublimes illustrations. Ils mettent en scène le petit Baltimore et Redingote, son oie en peluche. Ils partent à la recherche du lutin Lundi qui est porté disparu.
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Ce voyage initiatique permet une plongée immédiate dans les légendes celtiques… l’occasion parfaite pour rencontrer gnomes, crapaud-qui-n’en-est-pas-un, pirates et autres membres du Petit Peuple.
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Le texte se mêle harmonieusement aux dessins, ce qui donne un album plaisant à manipuler. Les pages épaisses délivrent des illustrations avec une grande richesse de détails. L’aspect réaliste de ces dernières se remarque les expressions corporelles et faciales des personnages, dans les textures l’écorce d’un arbre ou le tombé d’un tissu.
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Cet album que l’on pourrait qualifier de « jeunesse » peut être feuilleté dès 5 ans en lecture accompagnée. En rupture de stock, je le cherchais depuis plusieurs années. Quand je suis tombée dessus, j’ai sauté dessus et je suis très contente d’en posséder un exemplaire car il satisfait mes attentes.

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Mise en scène de l'album "Baltimore et Redingote" de Pascal Moguérou et Jean-Baptiste Monge

Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : extrait de l'entrée dans l'armoire Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : gros plan sur la peau du crapaud

Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : chandelle Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : baltimore et redingote dans leur lit

Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : rencontre avec les trolls Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : gros plan sur la texture du champignon

Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : gros plan sur l'écorce d'un arbre Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : sorcière dans un chaudron

Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : lanterne Livre Baltimore et Redingote de Moguérou et Monge : Baltimore et Redingote dans un chaudron

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Logo du challenge Halloween 2019

 

Un livre trouvé d’occasion – et avec grande joie – en avril ; dont je me réservais la lecture sous un plaid pour mon challenge Halloween.

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Rond de Sorcière #110

05/09/2019 25 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Ah le mois d’août ! 🌿

On note ma saga de l’été avec le troisième tome des Archives de Roshar. Ces deux volumes étaient dans ma liste d’envies estivales, tout est bon.
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Il était temps de faire un petit point rapide sur ma Pile à Lire avec ce troisième épisode. C’est un regard sain que je pose dessus : j’ai diminué les acquisitions afin de m’adapter à mon rythme de lecture. Et évidemment, j’ai créé un petit gif qui va bien – et un poil hypnotique – sur mes livres papier.
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Enfin, Valériane est intervenue : elle a choisi « Artifices & Arbalètes » de Gail Carriger pour notre défi en combo. Je gagne combien de points à mon défi Fin de Série pour avoir terminé une saga commencée il y a quatre ans ?

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Petits plus en pile à lire :
¤ LARCENET Manu & FERRI Jean-Yves : Le retour à la terre – Les métamorphoses, volume 6 (et volumes précédents)
¤ NORTH Claire : Touch

→ J’ai offert le tome 6 du Retour à la terre à mon amoureux pour son anniversaire – en juin – et je l’ai complètement oublié ! L’été se prête bien à la relecture d’une saga complète, et paf. Le roman de Claire North a tourné dans mes écouteurs, c’est le livre audio qui m’a accompagnée ces dernières semaines.

Résultats : +7 entrées ; -11 sorties

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Livres acquis en août 2019 par le blog Livrement

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Couverture du roman "Artifices et Arbalètes" de Gail Carriger. Il s'agit du quatrième tome de la série Le pensionnat de Mlle GéraldineArtifices & Arbalètes (Le pensionnat de Mlle Géraldine, tome 4) – Gail Carriger
Plaisir de lecture Livre sympa
Chronique complète
Tome 1, tome 2, tome 3
Cet ultime tome tourne autour d’une escapade à bord du dirigeable : pour sauver l’école des vinaigriers, Sophronia est enfin prête à montrer tout son talent ; et donc à s’envoler vers sa vie professionnelle.
Le mélange steampunk, enquête policière et surnaturel donne une jolie aventure. Malheureusement, elle est aussi un poil fade à mes yeux, après la lecture de la percutante série « Le Protectorat de l’ombrelle » que j’ai fort appréciée. Il n’en reste pas moins que le récit est délicieusement british, entre us & coutumes… et réalités armées. La saga est conseillée à partir de 12 ans.

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Couverture du roman "Chasse royale" de Jean-Philippe Jaworski, la partie 1 de Chasse royale et le tome 2 de la série Rois du mondeChasse royale, de meute à mort (Rois du monde, tome 2) – Jean-Philippe Jaworski
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Tome 1
Bellovèse continue de conter le récit de sa vie parmi les Celtes. Les affres politiques s’épanouissent entre heurts, conflits, petites batailles et grandes guerres. Aucun doute, il est appréciable de suivre ce récit bien construit grâce à une architecture de l’intrigue, mêlée à des recherches sur la (sur)vie des Celtes que je suppose d’un volume gigantesque. Cependant, je suis restée loin du récit et n’ai pas réussi à plonger le nez entre les pages. Ce qui fait aussi que je n’ai pas été surprise non plus par les éléments apportés. La forêt est obsédante, tout comme la chasse de la Bête et le poids des druides en cette période de Beltane mais les éléments fantastiques sont arrivés dans les vingt dernières pages (et peuvent être mis en doute, ont-ils été vécus ou rêvés ?). Malgré toutes les qualités de l’histoire, je n’accroche pas à ce récit guerrier ni même à ces personnages que je trouve durs (et tellement justes aussi). Ce n’est pas ma came, je ne continuerai pas la série.

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La vraie vie, Le retour à la terre, tome 1 Couverture de Les projets, Le retour à la terre, tome 2 Couverture de Le vaste monde Le retour à la terre, tome 3 Couverture de Le déluge Le retour à la terre, tome 4 Couverture de Les révolutions Le retour à la terre, tome 5 Couvetture de Les métamorphoses Le retour à la terre, tome 6

Le retour à la terre (tomes 1 à 6) – Manu Larcenet & Jean-Yves Ferri
Plaisir de lecture Livres avec entrée au Panthéon
Entre 2002 et 2008, Manu Larcenet et Jean-Yves Ferri ont concocté et publié cinq tomes du Retour à la Terre. C’est en 2019 que le sixième est paru (pour ma plus grande joie).
Manu et Mariette – et leur chat Speed – décident de partir vivre à la campagne. C’est une tranche de vie qui s’ouvre alors entre vie de famille et tracas quotidiens. D’autres préoccupations comme l’amitié, la vieillesse, la parentalité, la modernité, la mondialisation viennent malmener les personnages dans leurs sentiments. Les interrogations du protagoniste sont particulièrement touchantes. La simple expression des décors ou des personnages fonctionne, le scénario est très bon. La bonne dose d’humour pourrait faire croire à une histoire plutôt légère mais elle est bien plus profonde qu’elle n’y parait au premier coup d’œil.

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Couverture du roman "Touch" de Claire NorthTouch – Claire North
Plaisir de lecture Livre à découvrir
Kepler se rend compte… qu’il est mort. Il veut élucider son propre meurtre et une traque internationale se met en place.
Ce « fantôme » se déplace de corps en corps au gré de ses envies : il emprunte un corps dont l’âme du propriétaire se met en veille (comme endormi). Il vit donc dans la peau des autres et il saute d’un corps à l’autre par un simple contact. La psychologie du protagoniste est suffisamment travaillée pour qu’on prenne plaisir au concept de transvasement, qu’on soit subjugué par la balade parmi les Peaux et que chaque changement de corps soit perçu – presque – comme un changement de point de vue alors que le récit est à la première personne. Claire North a l’art de la narration. La construction de cette aventure fantastique est léchée. Le rythme rapide m’a tenu en haleine. C’est une lecture que j’ai su pleinement apprécié au format audio.

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Couverture du roman Justicière de Brandon Sanderson : il s'agit de la première partie du tome 3 des Archives de Roshar Couverture de la deuxième partie de Justicière, le troisième roman des Archives de Roshar écrit par Brandon SandersonJusticière (Les Archives de Roshar, tome 3 parties 1 et 2) – Brandon Sanderson
Plaisir de lecture : Livres fantas… tiques
Chronique complète
Tome 1, tome 2, nouvelle Dansecorde
L’aventure continue sur les plaines arides de Roshar. L’auteur est sur tous les fronts en même temps. Divers thèmes sont appelés à la barre et c’est une immersion totale – et pour le plus grand bonheur des lecteurs – avec ce tome trois de plus de 1700 pages, découpé en deux volumes pour la version française. Les flashback de quelques personnages permettent de mieux comprendre leur personnalité, notamment le passé sanglant de Dalinar et le chemin parcouru. L’accent sur ce personnage permet une meilleure connaissance du maillage politique. Cependant, beaucoup d’intrigues secondaires fleurissent et la principale – celle au présent – est lente. Le rythme général de l’histoire s’en ressent. Cela désoriente légèrement après un deuxième tome très nerveux mais le récit n’en reste pas moins délicieux.

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Livres lus en août 2019 du blog Livrement

Ma pile à lire papier au 1er septembre 2019Ma pile à lire papier au 1er septembre 2019

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Du côté des visionnages, commençons par deux stand-up, Katherine Ryan avec « Glitter room » que j’ai beaucoup aimé (j’avais déjà vu le précédent « In trouble », disponible sur Netflix). Et j’ai également vu « Can I touch it ? » de Whitney Cummings, une boss aux multiples talents ; je suis contente de la découvrir sur la scène humoristique. Deux bonnes pioches !

Les séries que j’ai continuées : la partie 3 de La Casa de Papel m’est aussi agréable que les précédentes car je la considère comme un joli conte urbain. La déception fut totale pour la saison 2 de Big little lies (je me suis vraiment ennuyée) et la joie fut forte de retrouver The letdown pour une deuxième saison : Audrey, jeune mère, se retrouve coincée entre situations cocasses et moments qui serrent le cœur. J’aime ce mélange entre humour et sentiments qui paraissent si authentiques à l’écran.

Allez, maintenant on enchaîne avec Démarrage de Séries : la mini série Years and Years que j’ai trouvé bien réalisée mais mon impression est très loin de la critique “encore plus fort que Chernobyl” (hum). J’ai dévoré la première saison de The Boys : les changements de scénario ou partis pris différents des comics sont plutôt intelligents. Elle est un degré moins violent que sur papier mais reste fascinante : enfin des super héros qui montrent leur vrai visage. Et Aurevoir de Série après la septième saison d’Orange is the new black que j’ai trouvée ardue et très juste par rapport aux actualités.

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Affiche du stand up "glitter room" de Katherine Ryan Affiche du stand-up "Can I touch it ?" de Whitney Cummings Affiche de la partie 3 de la série La casa de papel Affiche de la saison 2 de Big Little Lies Affiche de la saison 2 de la série The Letdown
Affiche de la mini série Years and Years Affiche de la saison 1 de la série The boys Affiche de la saison 7 de la série Orange is the new black

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On commence le mois en fanfare : la création et l’envoi d’une lettre de Poudlard pour un jeune garçon qui fête ses 11 ans | Pop corn maison, caramélisé siouplaît | S’allonger et admirer le ciel | Ecouter des contes astraux | Goûter au parc avec des copains | Puis aller à un restaurant éphémère avec d’autres | Escape game : une mission de piraterie | Fêter le succès en mangeant un fish & chips | Admirer les fleurs de mon oxalis | Cuisiner à la maison : des fritelles de courgettes | Du pesto génois toujours maison : basilic et parmesan | Soirée astronomie avec des copains | Et un magnifique lever de lune | Avec les copains : les aider sur leur chantier de maison et ramasser des fruits | Ce qui entraîne la confection de confiture | Ici, la très confidentielle confiture-poires-vanille | Puis aller déménager le beau-frère | Me balader le nez en l’air | Et trouver ces deux graffitis | Et des fleurs bleues d’un dentelier du cap | Réparer ma robe avec un trombone trouvé inespérément dans mon sac | Bateau sur l’eau | Plouf durant une réunion de famille | Trouver un petit souvenir de mon amoureux, soigneusement récolté durant ses vacances normandes d’enfance | Du tulle pour une photo d’un roman de Gail Carriger | Une naissance et le message de l’arrivée prochaine d’un second enfant, reçus le même jour | Un délicieux smoothie à la pêche.

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Lettre poudlard faite maison Pop corn caramélisé maison

Nuit des étoiles à Ramonville Restaurant toulousain éphémère

Poisson pané mangé par une escape game pirates Oxalis triangularis pourpre et petites fleurs roses

Pesto basilic parmesan maison Fritelles de courgettes faites maison

Soirée astronomie entre copains Lever de lune en août 2019

Récolte de prunes Reines-Claudes Camion de pompier, un jouet must have sur les chantiers

Confiture précieuse de poires Gants pour aider au déménagement

Graffiti de Reso à Toulouse Graffiti poumon de Reso à Toulouse

Les fleurs bleues d'un dentelaire du cap Système D : réparer une robe avec un trombone

petit bateau bleu sur l'eau Petit souvenir d'enfance en vacances normandes

Artifices et arbalètes, entre tulle et armes, un roman de Gail Carriger Smoothie pêches et lait de soja

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MITCHELL David – Slade House

01/08/2019 8 commentaires

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Couverture du roman "slade house" de David Mitchell aux éditions de l'olivierTitre : Slade House
Auteur : David Mitchell
Plaisir de lecture Livre sympa

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1959, Nathan et sa mère se rendent à l’adresse prévue dans Slade Alley comme l’indiquait l’invitation. C’est par une petite porte qu’ils entrent dans l’immense jardin et sont accueillis par leur hôtesse, Lady Grayer. C’est la dernière fois qu’ils ont été vus, ils semblent être disparus pour toujours. Neuf ans plus tard, en 1988, Gordon Edmunds part sur leurs traces et suit le même parcours avant de s’évanouir dans cette maison… maudite ?
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En pénétrant dans une ruelle aux murs de brique, vous trouverez peut-être la minuscule porte donnant sur Slade House. C’est dans cette maison au style victorien que sévissent Norah et Jonah Grayer, des jumeaux.
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Avec « Slade House », David Mitchell reprend le mythe de la maison hantée. Le récit contient les poncifs du genre auquel l’auteur incorpore une dose d’originalité en empruntant le concept de boucle temporelle. Au croisement du paranormal, de pouvoirs occultes et du désir d’immortalité de ses propriétaires, la maison s’adapte aux fantasmes et aux peurs de l’invité.

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L’histoire est séparée en cinq parties pour partager cinq points de vue narratifs. Une partie pour chaque personnage ou groupe de personnages ; chacune se déroulant à neuf ans d’intervalle.
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La trame est identique pour tous : présentation de l’invité, découverte de la maison, glissement vers l’étrange pour terminer avec la chute. À chaque chapitre, l’angle d’attaque change : on découvre les éléments mis en place d’une autre façon et les pages défilent tant la curiosité est aiguisée.
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Ce récit horrifique est bien mené grâce à un environnement soigné et une intrigue cohérente. J’insiste sur l’aspect horrifique qui tient davantage de la frayeur que de la véritable et profonde angoisse.
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L’écriture est très visuelle, avec peut-être une projection de l’auteur dans une adaptation à l’écran (?) Le suspense est bien dosé, la partie énigmatique léchée mais j’ai trouvé que les explications traînaient en longueur. Ceci dit, j’ai aimé découvrir ce que cachait la théorie de suasionisme, inventée par l’écrivain.

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Même si j’ai aimé découvrir la nouvelle aventure de David Mitchell, je termine sur un goût de trop peu. Découvrir une adaptation de la maison hantée était intéressante mais pas assez nourrissante. Je ne me suis pas attachée aux personnages et ma seule intention tournait autour du pourquoi Norah & Jonah agissaient ainsi et le fonctionnement même de Slade House.
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L’auteur a annoncé que tous ses romans font partie du même univers, Slade House s’inscrivant dans cette Continuité. Je n’ai vu que quelques légers clins d’œil « L’âme des Horloges » (suis-je donc une lectrice peu concentrée et pas assez fan ?) ; « Slade House » peut se lire de manière totalement autonome.
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Je ne cache pas la seconde cause de mon état d’affamée : Slade House se termine en 272 pages, alors que l’auteur nous emmenait par monts et par vaux – et par 672 pages pour la Cartographie des nuages et par 784 pages pour L’âme des horloges. C’est un détail sur la forme et non sur le fond de ce roman, mais impactant mon ressenti de lecture.

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   Mise en scène du livre Slade House de David Mitchell

Couverture de Slade House de Hodder & Stoughton Libri  Couverture de Slade House par Penguin Random House

Couverture poche de Slade House par Hodder & Stoughton Libri  Couverture du roman Slade House par Editions Alto

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Aussitôt arrivé en pile à lire, aussitôt lu. Son arrivée en PAL n’était pas très raisonnable – mais c’était le petit dernier de l’auteur ! – alors je l’ai ajouté à ma liste estivale. Valériane a donné un petit coup de pouce en le sélectionnant pour l’édition de juillet de notre défi Valériacr0.

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Cunéipage (Sylvie Sagnes) est aussi entrée dans le pub Renart & Mâtins.

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Les Aventuriales 2018

10/10/2018 37 commentaires

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Bannière des Aventuriales 2018

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Les Aventuriales est un salon hybride consacré aux imaginaires. La part belle est dédiée aux littératures et aux illustrations. Le festival se déroule en Terre du Milieu, à Ménétrol (soit approximativement à 8min46s de Clermont-Ferrand). Cette année, il a pris ses quartiers les 29 et 30 septembre.  Merci à toutes l’équipe, c’était une chouette édition ! D’ailleurs, à vos agendas : la prochaine édition aura lieu les 28 & 29 septembre 2019.

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Je suis allée me promener à ce salon la première fois en 2016 ; par le plus grand des hasards d’ailleurs puisque j’eus fait mes valises la veille. 2017 s’est passé de moi pour cause de mariage familial, je ne pouvais décemment pas décliner l’invitation des parents de mon neveu préféré (je n’en ai qu’un), aka mon neveu-presque-tout-neuf.
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Cette année, j’embarquais l’un de mes frères, ma petite maman et mon Amoureux (comme souvent). Un retard attendu – repas en grande famille oblige – s’est profilé et a un petit gonflé ; suffisamment pour me dire que je ne pourrai alors pas – ohlàlàlàlà ! – rencontrer Christopher Priest pour peu qu’il y ait une grande file d’attente. Je fais descendre le suspense illico : il n’y avait personne à sa table quand je suis arrivée et le salon fermait ses portes – ô agréable surprise – à 19h30 le samedi.

J’avoue aisément qu’une partie du retard a tenu dans le simple fait d’admirer Oly, la petite boule de poils recueillie par mon frère et ma belle-sœur. C’est un vrai chat de poche, ce jour-là elle pesait 286 grammes.

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Oly, chaton mignon au biberon

Je placarde en grand la photo d’un chaton. Il parait que cela attire le chaland.

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Dès mon arrivée, je textotais les informations importantes « retrouves-moi sous le lampadaire rose » à ma presque-copine Delphine (que je connais virtuellement parlant de longue date, que j’ai rencontrée pour la première fois en juillet 2017 et qui m’a fait plaisir de parcourir les derniers kilomètres pour venir sur un salon dont le thème central n’est pas foncièrement sa tasse de thé/café). Il était l’heure du goûter, j’ai sorti les munitions, des cookies outrageusement bons au chocolat.

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Chaussures d'une vichyssoise et d'une toulousaine "Outrageous cookies", le goûter pour les Aventuriales
On reconnaitra facilement la vichyssoise et la toulousaine qui a quitté le sud où c’était encore l’été.
Il n’y a aucun rapport avec la photo de droite. On mange bien avec nos mains.

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Persuadée d’arriver en début d’après-midi, j’ai loupé l’entièreté du concours de cosplay mais j’ai très vite reconnu Lael (son blog : Chez les aventuriers des rêves).

Et ma plus grande surprise du salon, fut de tomber nez à nez avec Samantha, femme optimiste et énergique. Je l’avais rencontrée en coup de vent à Toulouse avant qu’elle ne parte très vite à Chambéry continuer son bout de chemin. Il se devine plus qu’il ne se voit : elle porte un magnifique pendentif beluga.

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Portrait de Lael aux Aventuriales 2018 Pendentif Beluga de Samantah

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Les choses sérieuses commencent, c’est partie pour la chasse aux dédicaces
et surtout le plaisir des discussions.

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Livres dédicacés lors des Aventuriales 2018

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Comme je le notais en début d’article, je me suis dirigée en priorité vers Christopher Priest où aucun quidam ne semblait pour l’instant intéressé de sa présence. J’ai baragouiné trois mots à demi-anglais pour lui expliquer que « La séparation » était le premier roman de sa bibliographie que j’avais découvert. J’en ai lus d’autres depuis mais début septembre, j’ai relu ce titre-là pour voir s’il s’en dégageait la même force (la réponse est oui).

Quel ne fut pas mon étonnement qu’il m’offrit une franche accolade pour qu’on nous prenne en photo tous deux (si je me suis habituée à l’accolade durant la dernière décennie vécue dans la ville rose, je demande toujours à mes futures victimes si je peux les « embrasser comme dans le sud » car je sais que l’embarras peut vite naître… alors il y a à peu près un monde et demi entre moi et ma réflexion qu’un britannique pourrait prendre l’initiative).

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Portrait de Christopher Priest aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman La séparation par Christopher Priest

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Puis, je fondûte littéralement sur Nadia Coste. Résultats annoncés du cosplay aidant, elle trônait dans son magnifique costume fait-main du Dr Strange. Je venais justement de recevoir Jivana (deux jours avant le départ !) mais que je n’avais pas encore lu. Comme il est toujours agréable d’échanger avec elle, je lui ai rappelé avec bonheur que je considérais sa plume comme une valeur sûre et que je conseillais ses romans autour de moi (sauf Le Premier que je considère à part).

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Portrait de Nadia Coste en cosplay Dr Strange aux Aventuriales 2018 Dédicace de Jivana par Nadia Coste

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Juste à côté, discutait Estelle Faye. Quand vint mon tour, elle me montrîte son art de teasing en me révélant deux éléments sur la suite des Seigneurs de Bohen. J’avais été époustouflée par l’originalité de son roman.

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Portrait d'Estelle Faye aux Aventuriales 2018 Dédicace du roman Les seigneurs de Bohen d'Estelle Faye

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Puis j’en venais à rencontrer Marie-Catherine Daniel. C’est en relisant la liste des invités que le matin même je glissais son livre « Entre troll et ogre » dans ma valise. Tout est fameux : les personnages réussis, un peu abîmés par la vie et qui pourrait très bien exister parmi nous pour une intrigue bien rythmée, à la belle conclusion. Il y a des livres qu’on choisit pour la couverture et il pourrait y avoir des livres qu’on choisit pour le capital sympathie de leur auteur/autrice. Que de pétillance ! Notez son super pantalon customisé en rapport à la couverture dudit roman.

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Portrait de Marie-Catherine Daniel aux Aventuriales 2018 Pantalon customisé de Marie-Catherine Daniel

Dédicace en cours de Marie-Catherine-Daniel Dédidcace du roman Entre troll et ogre par Marie-Catherine Daniel

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En coin de table (et d’allée, à l’entrée), je m’arrêtais au vol juste pour montrer au vol « Terre de Brume » de Cindy Van Wilder à mon Amoureux car la couverture est à mes yeux, un exemple réussi d’illustration et de photomontage, le tout rehaussé par la dorure à chaud (passiooooon packaging divers et variés). Si vous avez déjà rencontré Cindy Van Wilder – en 2016 lors de L’imagina’livres pour moi – vous savez qu’elle vous impacte immédiatement par son sourire, son tutoiement et sa joie de vivre.

Elle a su me « vendre » son diptyque stipulant que le second tome était fraîchement finalisé et prêt à paraitre durant les prochains mois. Ce qui ne fut pas mon cas – d’être prête – car elle m’a demandé de choisir une couleur pour la dédicace. J’ai hésité entre le bleu et le violet qu’elle a finalement pris en main sous ma directive. Je suis revenue expressément le dimanche matin, lui notifiant la nuit mauvaise passée à cause de ce choix de couleur raté et qu’il fallait absolument qu’elle recommence en écrivant une nouvelle dédicace en bleu. Ce qui l’a faite exploser de rire (elle est bon public).

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Portrait de Cindy Van Wilder aux Aventuriales 2018 Dédicace violette en cours par Cindy Van Wilder

Dédicace de Terre de Brume par Cindy Van Wilder Mise en scène de Terre de Brume dans un décor automnal

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Venait ensuite mon petit graal personnel en la personne de Sandrine Gestin. C’est une illustratrice qui a une place chère à mon cœur, à celui de maman (et qui compte beaucoup dans notre relation mère-fille) (parce que si tu ne le sais pas encore, c’est grâce à ma mère que je suis plongée toute entière depuis la naissance dans l’imaginaire). Je me suis sentie légèrement euphorique et légèrement honteuse aussi que cela se voit tant. En salon, les invités peuvent être d’une belle patience avec le genre d’individus que je représentais à ce moment-là.

J’ai un coup de cœur de tous les temps pour son tableau nommé « La clef de Nimüe », j’ai donc demandé une signature sur la carte postale qui représente mon marque-page préféré de tous les temps lui aussi (tu le sens, le potentiel de fan en moi ?). D’ailleurs, Ma-Chère-Mère a brodé pour mon anniversaire il y a quelques années ledit tableau au point de croix (avec 1500 micro perles pour représenter le bijou de cheveux).

Sans se concerter, on s’est offert l’une à l’autre « Le petit Grimoire des Fées » que Sandrine a bien voulu nous dédicacer.

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Portrait de Sandrine Gestin aux Aventuriales 2018 Dédicace du petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

Carte postale La clef de Nimüe de Sandrine Gestin Dédicace de la carte postale La clef de Nimüe par Sandrine Gestin

Mise en scène automnale pour le petit grimoire des fées de Sandrine Gestin

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Côté illustrations, j’étais aussi allée faire un coucou à Tiphs que j’avais préalablement rencontrée à L’imagina’livres en mars dernier ; et durant lequel j’avais – presque – dévalisé tout son stand. Notez la pose super naturelle de l’illustratrice en pleine action.

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Portrait de l'illustratrice Tiphs aux Aventuriales 2018

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Jean-Claude Dunyach, je le croise souvent. Aux événements, en librairie, et même dans la rue. J’étais donc venue lui faire un coucou en remarquant qu’il n’y avait pas les traditionnelles gourmandises sur sa table. Il m’a indiqué qu’elles étaient réservées aux événements haut-garonnais, question facilité de transport. J’ai vu son ordinateur ouvert, et je sais que c’est un bon signe : il planche sur l’écriture de son prochain roman (il en était à la page 34).

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Portrait de Jean-Claude Dunyach avec le troll aux Aventuriales 2018 Veilleur Aventuriales 2018
Jean-Claude et son troll à gauche / Un veilleur-combattant à droite (sans rapport l’un avec l’autre) (enfin je crois)

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Si je me suis sentie très vite à l’aise pour parler avec celles que je cite (le féminin l’emporte). Je n’ose toujours pas aller vers les auteurs dont je n’ai jamais lu la plume ou pour lesquels je n’emmène les livres (entre les versions numériques et les emprunts bibliothécaires), comme Charlotte Bousquet et Lionel Davoust (bien que j’aie assisté quelques minutes à son cours du soir intitulé « La procrastination de l’écrivain »). J’ai pu échanger rapidement quelques mots avec Anna Combelles, l’une des organisateurs des Aventuriales (et rencontrée aussi à L’imagina’livres). J’ai complètement loupé Stéphane Desienne, Jean-Luc Marcastel – mais pas ma mère, d’où l’existence de la photo – et Ariel Holzl (il n’y avait que Mr Nyx présent assis à sur la table de dédicace à chaque fois que je suis passée devant).

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Cours du soir intitulé "La procrastination de l'écrivain" aux Aventuriales 2018 Portrait Lionel Davoust aux Aventuriales 2018

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Pour le reste, j’ai tout loupé. Je n’ai vu que la fin de démonstrations de combat au sabre-laser par l’Académie des Jedi Auvergnats, je n’ai assisté à aucune animation ni table ronde. J’ai très peu traîné de stand en stand. J’ai dû être sélective au vu du temps imparti (sur le salon et hors salon, en attestent les minuscules vingt minutes passées en compagnie de l’une de mes cousines que je n’avais pas vue depuis deux ans).

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Vue d'ensemble de la salle principales des Aventuriales 2018

Dédicace en cours d'Estelle Faye Allées du salon littéraire les Aventuriales 2018 

Dédicace de Jean-Luc Marcastel aux Aventuriales 2018 Stands du salon des littératures de l'imaginaire Aventuriales 2018

Dédicace en cours de Lorhan aux Aventuriales 2018 Tampon de dédicace de Nadia Coste

Sculpture de combattante aux Aventuriales 2018 Sculpture Aventuriales 2018

Cosplay La Belle aux Aventuriales 2018 Combat aux sabres laser aux Aventuriales 2018

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Est-ce que j’ai encore plus savouré la délicieuse pompe aux pommes de ma grand-mère paternelle en fin de journée ? Certainement. C’est un dessert typiquement auvergnat qui ressemble à un chausson aux pommes géant. Et pour moi, c’est aussi LE symbole des vendanges, un souvenir très fort.

Et pour contenter celles qui me l’ont demandé, je vous montre les emballages des cadeaux pour les femmes nées en octobre, aka Delphine et ma petite maman que j’ai offerts durant ce week-end.

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Pompe aux pommes, dessert traditionnel auvergnat Puy de Dôme et lecture en cours, photo en cours de route pour les Aventuriales 2018
La pompe aux pommes est à gauche
À droite, c’est quand je fais la maligne en storie sur Instagram. J’ai bien pris la photo en roulant mais je ne conduisais pas. (je précise, on ne sait jamais)

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Emballage cadeau automnal l'automne s'invite sur les papiers cadeaux 

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Rond de Sorcière #96

17/07/2018 22 commentaires

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Logo Rond de Sorcière du blog LivrementLe Rond de Sorcière me permet de vous faire découvrir tous les livres lus durant le mois ; notamment les petits trésors que je découvre sans avoir le temps de leur consacrer une chronique complète.
C’est une sorte de compromis entre ma bonne conscience livresque et moi. Je vous parlerai aussi de ce qui touche de près ou de loin le monde des livres ; comme une parenthèse plus personnelle.

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Juin est comme un long fleuve de la lecture tranquille.
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📝 J’ai rédigé un récapitulatif sur mon challenge « Fin de Série ». Ô qu’il est délicat de poursuivre en même temps deux objectifs : dégommer ma pile à lire – essentiellement papier – et continuer les séries en cours.
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🎯 Pour ce mois-ci, Valériane avait la possibilité de proposer une pré-sélection pour notre défi : j’ai gardé Fantômette se pacse de Cécile Vargafitg ; mais ce n’était pas le bon moment pour qu’elle rencontre ce livre. La sélection de Valériane à mon égard s’est portée sur le premier tome de Stefan Platteau que j’ai beaucoup aimé : une chouette incursion.
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🚀 Le dimanche de l’imaginaire du mois s’est déroulé à l’abri de quatre murs par risque de pluie. Nous étions une petite équipe et la tablée s’est partagée équitablement entre sucré et salé… le tout saupoudré de conversations.

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📽 Côté écran, j’ai visionné « Au revoir là-haut » (oui, j’apprécie Albert Dupontel) et Pitch Perfect 3 avec une intrigue tirée par les cheveux mais avec tout plein de chansons. Après avoir vu de nombreux extraits, je me suis décidée à voir le spectacle « Je parle toute seule » de Blanche Gardin dans son intégralité. La mission de juin était d’acheter des places pour son prochain stand-up « Bonne nuit Blanche », une date dans ma ville – en mars 2019 ! – et les tickets se sont arrachés en deux heures (mais j’ai obtenu le précieux sésame !).
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🖥 Au niveau de mon grade de « sérivore » : j’ai terminé la saison 5 de BiTS, toujours distrayant. Si vous ne connaissez pas encore ce magazine sur la pop culture, vous pouvez découvrir les 182 épisodes disponibles gratuitement. Découvert sur le tard, j’ai adoré les maisons de Grand Designs (on n’est absolument pas sur de l’imaginaire sauf si l’on estime que c’est du domaine du rêve). J’ai tenté de faire durer les épisodes de Grace & Frankie, mais j’ai fini par terminer la quatrième saison ; il y a toujours du fun dans les épisodes mais aussi des moments d’émotions-gorge-serrée. La saison 2 de The Good Place ne m’a pas convaincue alors que j’avais passé un bon moment avec la première (snif). Je n’ai fait qu’une bouchée de la saison 2 de Santa Clarita Diet (pardon), que je suis avec appétit (re-pardon) pour les dialogues, moins pour l’intrigue. Alors que j’ai testé et abandonné Lost in space, j’ai encore du mal à faire mes adieux à la superbe série Mozart in the jungle après 4 saisons.

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Ils ont été catapultés dans ma Pile à Lire :
¤ DIXEN Victor : Phobos Origines H.S.
¤ LEMIRE Jeff & NGUYEN Dustin : Descender, volume 5
¤ STRÖMQUIST Liv : I’m every woman
¤ STRÖMQUIST Liv : L’origine du monde
¤ VAUGHAN Brian & STAPLES Fiona : Saga, volume 8

Je continue ma découverte de Phobos au format audio. On m’a gentiment prêté les deux livres de Strömquist et j’ai acquis la suite de deux excellentes séries graphiques.

Résultats : +4 entrées ; -9 sorties
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Livres acquis en juin 2018 par le blog Livrement

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Romans SFFF

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Couverture du livre "L'évangile cannibale" de Fabien Clavel, publié aux éditions ActuSFL’évangile cannibale – Fabien Clavel
Plaisir de lecture Livre avec regrets
Chronique complète
Depuis sa sortie – janvier 2014 chez ActuSF – j’étais curieuse de ce roman du simple fait qu’il y ait des zombies dans le dedans. Les blogopotes avaient majoritairement passé un très bon moment. Peut-être en attendais-je trop car je suis passée à côté. L’idée de départ : des petits vieux aient réussi à survivre en pleine apocalypse zombie est une bonne idée de postulat. Le protagoniste volontairement antipathique est une sal*perie avec les autres (secrets, vols et délires sénilo-paranoïaques). À 90 ans, il devient le chef d’une équipe de bras cassés. Une scène m’a dérangée, je la trouve superficielle car elle n’apporte rien à l’intrigue et j’ai fini par décrocher. Bien qu’il y ait quelques trouvailles et références religieuses bien placées, l’humour n’a pas su me toucher. Habituellement, je suis assez friande du côté décapant des romans Z.

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Couverture du livre "Ma pire semaine de vacances" de Nadia Coste publié aux éditions CastelmoreMa pire semaine de vacances – Nadia Coste
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
J’ai trouvé que ce roman était idéal à dévorer lors d’une journée pluvieuse de vacances. J’ai apprécié que l’écologie soit la trame de fond du récit, apportant une réflexion certaine aux conséquences des actes humains. L’histoire offre une fraîcheur avec des personnages crédibles, qui pourraient être nos voisins. La plume de Nadia Coste est à suivre et à lire, les yeux fermés (enfin, presque).

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Couverture du roman Phobos origines de Victor Dixen de la collection RPhobos Origines ; Avant qu’il soit trop tard – Victor Dixen
Plaisir de lecture :v Livre sympa
Tome 1, tome 2Considéré comme un hors-série, ce volume est aussi un préquel. Victor Dixen se focalise sur l’histoire des prétendants masculins. À partir de leur entretien de sélection, l’auteur nous offre quelques détails de leur vie avant décollage et surtout pour quelle raison ils s’engagent sur le programme Genesis. C’est enthousiasmant de découvrir ces six points de vue, et des bribes de leur vie qui ont indéniablement formé leur personnalité. Ce livre se révèle nécessaire pour enfin comprendre ces hommes. Comme Conseillé, je l’ai lu après avoir terminé le deuxième tome ; le troisième tome fait d’ailleurs allusion à quelques détails découvert ici.

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Couverture de la trilogie des Héritiers de Katherine Kurtz : le livre contient "Le calvaire de Gwynedd", "L'année du roi Javan" et "Le Prince félon"La trilogie des Héritiers – Katherine Kurtz
Plaisir de lecturenote : 4 Livre à découvrir
Chronique complète
L’univers des Derynis
C’est avec grand plaisir que je me suis plongée dans l’ultime livre du cycle des Derynis. Il reste encore quelques récits non traduits en français mais qui s’avèrent des compléments (codex, archives et nouvelle). À la mort de Cinhil, ses fils vont devoir prendre la relève en assurant de manière permanente un séant « Haldane » sur le trône. Commence alors la vague de persécutions contre les Derynis. Dans un univers moyenâgeux, Katherine Kurtz nous emmène à travers Gwynedd où population humaine et personnes douées de magie doivent cohabiter. L’aspect politico-religieux est dense car il sert de berceau où la tension naîtra. L’intrigue est toujours prenante et on aime suivre cette famille bien que le système de magie ne sera guère plus développé que dans les autres trilogies existantes (on maîtrise vite le fonctionnement de cette magie entre les éléments de communication et les éléments de protection).

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Couverture du livre Manesh de Stefan Platteau, premier tome de la série Les sentiers des Astres, parution aux éditions J'ai luManesh (Les sentiers des Astres, tome 1) – Stefan Platteau
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Chronique complète
Pour ce premier tome, Stefan Platteau nous offre deux récits qui s’emmêlent. En la qualité de conteurs, nous retrouvons Manesh – à la double personnalité – et Fintan, barde sur la gabarre du capitaine Kalendûn Rana, sur laquelle est recueilli le premier. Au fur et à mesure, on s’imprègne du récit comme l’on entre dans la forêt si vivante. Le récit ni épique ni explosif permet de profiter pleinement de la musicalité, et des atmosphères que l’auteur distille pour son univers. Plusieurs mythologies s’entremêlent pour offrir une histoire riche.

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Titres graphiques SFFF

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Couverture du tome 1 A la recherche de Féerie de Jean-Baptiste Monge et Erlé FerronnièreCouverture du tome 2 A la recherche de Féerie de Jean-Baptiste Monge et Erlé FerronnièreÀ la recherche de Féerie, tome 1 et 2 – Jean-Baptiste Monge et Erlé Ferronnière
Plaisir de lecture Livres fantas… tique
Ces deux albums renferment l’histoire et les preuves de deux scientifiques qui auraient découvert un monde Merveilleux. Le Petit Peuple est au cœur du récit et des dessins. Tout part d’un sifflet d’argent magique trouvé dans la forêt par Anatole de Batignolles et Louis de Kornandon. Les aventures sont racontées sur la forme épistolaire. On découvre alors les diverses peuplades, leur us et coutumes, leur habitat, leur vêture. La richesse des illustrations et l’imagination de ces deux hommes sont époustouflantes et l’on pourrait aisément s’interroger sur la probabilité de l’existence des fées et lutins.

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Couverture du tome 1 Carnet de croquis de Jean-Baptiste Monge publiés aux éditions au bord des continentsCouverture du tome 2 Carnet de croquis de Jean-Baptiste Monge publiés aux éditions au bord des continentsCarnet de croquis : Archives de Féérie, tomes 1 et 2 – Jean-Baptiste Monge
Plaisir de lecture Livres fantas… tiques
Dans ces deux carnets, l’illustrateur revient sur les illustrations abouties ou abandonnées. En présentant ses croquis, il commente son ressenti : ce qui est à valoriser, ce qui cloche dans la morphologie du petit peuple et des éléments associés entre eux. Il est plaisant de voir une planche où les croquis sont améliorés pour donner naissance à un dessin complet ou une peinture finalisée ; et qui est alors visible dans « À la recherche de Féerie ». Les volumes donnent l’impression d’observer en catimini Jean-Baptiste Monge dans son atelier.

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Couverture du tome 5 de Descender par Lemire et Nguyen, titré "Le soulèvement"Le Soulèvement (Descender, volume 5) – Jeff Lemire et Dustin Nguyen
Plaisir de lecture Livre fantas… tique
Volumes 1, 2, 3, 4
Descender est une série explosive tant sur le scénario que sur les dessins. Le mariage de Lemire & Nguyen est harmonieux et l’on ne verrait pas meilleur combo pour cette saga-là. La trame scénaristique est soignée et complexe. Comme pour les volumes précédents, l’histoire est rythmée et le suspense augmente encore. Les équipes sont séparées et disséminées dans toute la galaxie ; si parfois l’un des fils narratifs semble s’éloigner, on suppose aisément qu’il va bientôt rejoindre les autres. Les aquarelles sont sublimes et ce cinquième tome nous présente de non moins magnifiques doubles pages. Percutant et beau !

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Couverture du tome 8 de Saga de Jeff Lemire et Fiona StaplesSaga, volume 8 – Brian Vaughan et Fiona Staples
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon
Volumes 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7
Dans l’optique permanente d’une ode à la tolérance, Vaughan et Staples nous entraine dans un huitième volume en valorisant l’union interraciale interdite d’Alana et Marko, la nature transgenre d’un des personnages et les questions sur le sexe de la part d’Hazel. C’est un récit qui prône une grande liberté également. Je suis gourmande de la créativité de Saga, c’est réellement un space opera savoureux. Les personnages ont pour objectif de sans cesse s’améliorer et leur optimisme malgré les mésaventures est honorable. Les arcs narratifs sont nombreux, dus à la palette de personnages. J’avoue que j’ai une préférence pour Hazel, la suivre et la voir évoluer. L’ingéniosité favorise l’agencement de tous les détails. La lecture est fluide et truffée de multiples rebondissements. La série est graphiquement solide : c’est coloré et inventif et l’on en prend plein les mirettes.

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Lectures du mois de juin 2018 du blog Livrement

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Au mois de juin… Je passe du temps avec ma filleule en tête-à-tête | Et ce premier week-end m’entraîne au dimanche de l’imaginaire | On profite du beau temps avec les copains en dégustant du tapioca-lait-de-coco-fraises, frais et délicieux | Puis, je confectionne une charlotte aux fraises et aux biscuits roses de Reims pour d’autres | Avec les copains, on avance grandement dans le jeu T.I.M.E. stories, en dévorant trois scénarios durant le mois (donc trois rendez-vous) | Instant collage au lait avec ma filleule | Et si possible, appuyer sur le papier pour le faire disparaitre dans le liquide | Après l’anniversaire de mon amoureux, on a fêté celui d’une copine | Et déguster une fabuleuse paëlla | Admirer chaque jour le déploiement de la nouvelle feuille de monstera deliciosa | J’organise à la va-vite un pique-nique entre voisins pour profiter du beau temps | On passe un bon moment au parc d’à-côté jusqu’à la nuit tombée | Découvrir un restaurant d’application en compagnie de Chantal | Puis un café confidentiel | Faire pousser un chat en pot | Regarder avec la même intensité les nuages que le bleu-violet de mon hortensia | Fabriquer une carte licorne de toute beauté | Et savourer ensemble des plats et de doux moments | Commencer mon nouvel agenda estampillé ‘Wingardium Leviosa’ | Donner mes fraises au neveu-presque-tout-neuf | Profiter du barbecue pour proposer un fromage rôti | Réussir à prendre Marie en photo | Alors que le mien, Moriarty, s’incruste toujours quand je veux prendre quelques clichés.

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MITCHELL David – L’âme des horloges

20/06/2018 10 commentaires

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Couverture du livre "L'âme des horloges" de David MitchellTitre : L’âme des horloges
Auteur : David Mitchell
Plaisir de lecture Livre avec entrée au Panthéon

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Holly Sykes, en pleine période de rébellion décide de quitter de sa famille dont elle a soupé. Après une dispute, l’adolescente s’enfuit et son échappée prend des allures effrayantes. Les mystères autour d’elle s’épaississent.

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Avant de commencer « L’âme des horloges », j’avais un a priori positif. Pour ce roman tout comme pour « Cartographie des nuages », c’est Vert et son enthousiasme qui m’ont donné envie de m’y plonger. À défaut d’avoir réussi un jour à chroniquer Cloud Atlas, me voilà pour ce second titre.

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Quand un proche meurt, c’est tout une armoire à classeurs de détails fascinant qui se volatilisent. Jamais je n’aurais imaginé un jour avoir autant envie d’aller regarder son contenu.

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Nous rencontrons cinq narrateurs qui possèdent un dénominateur commun. Chaque personnage apporte une pierre à l’édifice. Nous découvrons ainsi des instantanés de la vie des personnages ; avec des expériences plus ou moins heureuses. L’auteur semble se glisser dans chacun des personnages tant leur animation est criante de vérité. Parmi ces portraits, j’ai aimé Holly Sykes, ce personnage féminin fort, ancré, réaliste et courageux.
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L’histoire se déroule entre 1984 et 2043, adolescence et vieillesse d’Holly. Le récit est ancré dans les époques par divers éléments : les objets, la musique, les marques, les événements politiques, les mœurs sociétales et le vocabulaire utilisé. On assiste au déclin de l’humanité et l’on s’interroge aussi sur ces réalités.

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L’impossible est négociable. Le possible est malléable.

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L’histoire est fascinante, elle m’a littéralement captivée. J’y ai retrouvé un peu d’essence de « Cartographie des nuages » dans ce récit. L’imbrication des intrigues est si intelligente. Si parfaite aussi quand on évalue le dosage de l’auteur pour ne pas compromettre les rebondissements ou dévoiler trop rapidement les intrigues. En repensant à ma lecture, je me prends une houle puissante de souvenirs et de sensations.
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J’ai parfois eu le sentiment d’être un peu perdue et tout à la fois soutenue par le récit comme un maillage. Le cerveau, lui, l’analyse très bien sans pouvoir mettre le doigt sur des composants précis, qu’il emmagasine telles des pierres précieuses pour démêler plus tard des bouts d’intrigue.
Il faut accepter de ne pas tout comprendre immédiatement pour que s’anime le théâtre. On se balade dans l’espace et dans le temps, on reçoit un mélange de présent et de passé. Puis les lignes temporelles s’éclaircissent.
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C’est un peu de ce genre de rêve où l’on jongle entre personnages et histoires et où parfois l’on disparait dans la chronologie de l’histoire, comme dans un labyrinthe onirique. Et pourtant, l’aspect fantastique s’invite par chuchotements, c’est nouveau donc très frais. Ce sont davantage des petites touches de surnaturel qui n’interviennent que tard dans l’intrigue.
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La trame qui se déploie repose sur une construction brillante. Les nœuds construits sont défaits grâce à notre participation : le résultat est aussi étonnant qu’ébouriffant. La cinquième partie éclaire les faits et ne laisse plus de doute en suspens.

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Illustration de Sachin Teng Couverture de "L'âme des horloges" de David Mitchell aux éditions Sceptre

Illustration de Sachin Teng | Première couverture aux éditions Sceptre

Couverture du livre "L'âme des horloges" de David Mitchell aux éditions Renaud Bray Couverture du roman "L'âme des horloges" de David Mitchell aux éditions Points

Couvertures : éditions Renaud Bray | éditions Points

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Les lectures du Maki, Lorhkan et les mauvais genres, NeVertwhere, Quoi de neuf sur ma pile ? (Gromovar), Reflet de mes lectures (Cédric), Un papillon dans la Lune se sont aussi baladés et ont rencontré plusieurs fois Holly.