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ENSLER Ève – Enfin insécurisée, vivre libre malgré le totalitarisme sécuritaire

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Enfin insecurisee Eve EnslerTitre : Enfin insécurisée, vivre libre malgré le totalitarisme sécuritaire
Auteure : Ève Ensler
Plaisir de lectureetoile 3 Livre sympa.

Ève Ensler a publié ce récit où elle revient sur son expérience, celle de toute une vie. Surtout sur les émotions qui l’ont submergée lors de la rencontre de personnes ; issues des sociétés contemporaines. Elle lève le voile de son regard sur le monde et le fait partager.

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insecure at last Eve EnslerCe texte a été publié en 2006 aux Etats-Unis. Sa préface plus actuelle fait un point sur la situation, pourtant, on se rend  vite compte que le récit reste de circonstance. Dans ce préambule, j’ai été un peu échaudée par sa position politique.
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Ce livre se compose de quatre parties, quatre phases de sa vie : Attirée par ce que je redoutais le plus ; effondrement ; quitter la maison de mon père ; finalement dévoilée – enfin sécurisée.
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L’auteure donne son ressenti plein de sensibilité quant aux différents cadres sociaux et économiques. Elle revient sur cet après 11-septembre avec ses implications, ses conséquences, sur le mode de réflexion des contemporains.
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Dans des environnements menaçants et dangereux, Ève Ensler rencontre des femmes victimes de violences : il y est question d’émotions, d’amour et ce n’est pas entièrement synonyme de douleurs et de tristesse.
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Finalement, c’est le portrait indirect de l’écrivaine à travers celui d’autres femmes aux identités déterminées. On assiste à sa prise de conscience : elle fait le tour de sa propre histoire, de ses révélations en se confrontant et en aidant autrui.
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Si elle fut ‘tout feu tout flamme’ lors de ses premières années de vie, rapidement, elle agit intelligemment. Cette combattante est une militante douce et résiliente. Malgré quelques raccourcis acceptables, elle ne force pas à regarder, mais invite le lecteur à réfléchir. Elle ne fait pas culpabiliser, ni de ne pas savoir, ni de ne pas agir. Elle peut faire changer le point de vue, ne serait-ce que d’un degré. Elle revient sur l’interrogation fondamentale à savoir ce que signifie vivre libre et épanoui-e et si la sécurité mène-t-elle foncièrement au bien-être.

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« Enfin insécurisée, vivre libre malgré le totalitarisme sécuritaire » d’Ève Ensler est un texte qui retrace sa vie au contact d’autres femmes ayant connu des souffrances. Ces rencontres heurtent sa vision calibrée américaine et elle commence alors à changer. Elle revient sur cette évolution et son point de vue.

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Pour lire les citations, clic :

citations Enfin insecurisee Eve Ensler

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Souvenir de lecture : De ces femmes et de leur grandeur.

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Dans le chaudron :
Autres récits sur la condition féminine
¤ Ainsi soit-elle de Benoîte Groult
¤ La chair interdite de Diane Ducret
¤ Sorcières, la puissance invaincue des femmes de Mona Chollet

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« Enfin insécurisée, vivre libre malgré le totalitarisme sécuritaire » d’Èves Ensler, traduit de l’anglais par Héloïse Esquié, Denoël collection Denoël & d’ailleurs, juin 2015.

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  1. tentative4
    16/07/2015 à 09:42 | #1

    C’est le challenge « j’écris sans me relire » ?

    (je parle des passages en italiques)

    (les passages en gras, ça va)

    • 16/07/2015 à 18:28 | #2

      Non c'est juste le résultat des drogues dures. Purée, on ne t'arrête plus : avant tu ne lisais que ceux en gras et maintenant ceux en italique ? Tu me fais peur, tu sais.

      • tentative4
        16/07/2015 à 23:34 | #3

        Ouais, à ce train-là, la semaine prochaine je lirai les articles entiers. Ca donne le vertige.
        Ceci dit tu devrais laisser la possibilité d’écrire des commentaires invisibles : je me sens discriminé à chaque fois avec mes corrections désobligeantes perdues au milieu du concert de louanges permanent (alors que tu as vraiment écrit « il y ait question » et que tout le monde l’a vu, hein)

        • 19/07/2015 à 20:02 | #4

          Rassures-toi, les gens ne lisent partiellement ou pas mes chroniques. Il ne risque pas de lire tes commentaires ;)

          • tentative4
            20/07/2015 à 23:18 | #5

            (« celle d’une toute vie » c’est pas français non plus)

          • 23/07/2015 à 16:05 | #6

            OUhlaaa! Mais c’est Bernard Pivot qui se cache sous ce pseudo?
            Vous n’êtes pas très courtois Môsieur!
            🙂

          • 23/07/2015 à 22:45 | #7

            Non, en effet.

          • 23/07/2015 à 23:37 | #8

            Enfin bon si la courtoisie rendait aimable, ça se saurait 🙂
            Autant être super-connasse (parce qu’en plus t’as les collants et un super bandeau sur les yeux!)

          • 28/07/2015 à 19:41 | #9

            Moi aussi, je vous aime ;)

  2. 18/07/2015 à 11:42 | #10

    Ha tiens après Cachou, voilà que toi aussi tu lis ce bouquin. C’est un complot.

  3. 19/07/2015 à 14:46 | #12

    Ah! Je suis en train de lire ce livre moi aussi mais j’avoue que je le lis un peu à reculons… Ce livre me déprime voire me met mal à l’aise :-/

  4. 31/07/2015 à 10:56 | #16

    Ça y est! Je suis arrivée au bout de ce livre! Je l’ai trouvé dur mais intéressant! Il n’empêche que j’ai eu beaucoup de mal et que ce genre de livre n’est finalement pas mon genre du tout…

    • 31/07/2015 à 22:52 | #17

      Peut-être plus tard ? Quand tes interrogations ou ton fil de pensée vogueront dans ces eaux-là :)

  1. 08/10/2015 à 19:49 | #1
  2. 31/12/2015 à 10:03 | #2
  3. 27/03/2019 à 19:08 | #3